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 there's a shadow hanging over me. (finish)

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Anonymous

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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 21:52





    " There's a shadow hanging over me. "

« Ne perds pas de vue ce qui t'ai cher, sinon, tu seras voué à l'échec. » Le balais file entre ses doigts, elle le tire violemment vers elle et fait une pirouette. Là voilà tête en bas, ses cheveux rouges feu ne lui cachant désormais plus les yeux. Elle se tient au balais : si elle le lâche, elle est morte. Mais le vif d'or est juste devant elle. Elle tend le bras, quelques secondes à peine, et le ramène violemment vers elle, se redressant sur son balais. Un cognard vient de la frôler, et elle le regarde faire une boucle à quelques mètres pour revenir vers elle. Elle fixe le vif d'or qui est en contre bas. Elle sait. Elle grimpe sur son balais. Elle sait que dès que ses pieds ne toucheront plus le bois, le balais tombera. Elle sait aussi que le cognard ne la lâchera pas. Ce dernier fonce vers elle à une vitesse hallucinante, tellement que durant un instant, elle ne sait pas si elle va y arriver. Elle saute. Ses pieds quitte le balais qui met un temps avant de tomber. Le cognard passe dans ses cheveux et elle retombe. À ce moment, Eurydice se sent bien : complète. Elle vole. C'est un ange. Mais l'ange sans aile chute, et le balais avec. Le vif d'or en contre bas ne s'y attends pas. Elle attrape du bout des doigts son balais, grimpe dessus, redresse le manche et d'une main experte et rapide elle attrape la balle d'or. Quand sa peau rentre en contact avec la mécanique dorée, le cognard retombe sur le sol, rebondissant sur la terre fraîche. Il est six heures et demi du matin, il n'y a personne dans les gradins, ni sur la pelouse. Tout le monde dort. Le terrain est terriblement calme. Et l'ange infernale descends lentement dans l'air, en sueur. Elle se sent fatiguée, au bord du gouffre, mais elle a le sourire des beaux jours. Elle a le sourire qui annonce qu'elle est heureuse, et qu'elle ne pourrait pas l'être plus – ou presque pas. Elle descendit du balais et vacilla sur le sol. Elle tremblait. L'excitation passée lui donnait toujours quelques mauvaises séquelles. Elle resta sur le sol, heureuse, et se releva doucement. Sa tête tournait un peu, mais c'était l'ivresse sans alcool. Elle garda le vif d'or en main et ouvrit la malle, rangeant à l'intérieur le cognard et le vif d'or, puis referma avec une mine réjouie la valise. Cette valise...

    flash back.
    Le stade vrombit, tout le monde se lève et acclame l'équipe qui entre sur le terrain. Les Flèches Écarlates sont une équipe qui n'a plus rien à prouver, absolument rien. Le chef de l'équipe s'avance, sur le dernier Trinadsat Leto. La petite tête rousse devant la télé regarde avec admiration chaque mouvement du balais. Et à chaque action durant le match, elle tend sa petite main vers l'écran, en criant « c'est Papa! Va y Papa! ». Derrière elle, une femme amaigrie la regarde, avec un sourire attendrie. La gamine se retourne et agite un peu plus frénétiquement sa main devant l'écran :

    « Maman! Maman! Regarde! Papa va attrapé le vif d'or! »
    « Mon chaton, ce n'est que le début du... » Des clameurs s'élèvent de l'écran. « Mais... »
    « Maman! Papa, c'est le meilleur, hein? Plus tard, je serais comme Papa! »

    La jeune mère regarde sa fille, avec un sourire triste, et alors qu'elle se retourne face contre l'écran, elle ferme les yeux et une larme roule sur sa joue. Comme son père? Alors elle aussi, elle l'abandonnerait, toute seule? Elle partirait? C'était ça. La jeune mère le savait. Sa petite Eurydice, flèche au vent, cheveu rouge sang, la flamboyante... tout ça pour dire qu'elle était prédestinée. Plus tard, Eurydice, tu seras comme ton père. Tu seras le vent...


Elle se releva, les joues rouges. La fatigue lui retomba dessus. Elle tomba à genoux sur la malle et elle posa aussitôt ses mains sur sa gorge. Ça s'annonçait très mal. Elle ferma les yeux, sentant les larmes montaient dans ses yeux. Elle n'avait pas sa poche... pas sa poche en carton... Elle renifla, mais l'air vint rapidement à manquer. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle respirait de moins en moins, de plus en plus profondément. Les larmes coulèrent un peu plus et elle resta là, recroquevillée sur le sol, sentant son coeur s'accélérait à une vitesse douloureuse. Eurydice était là, oui, et elle ne mourrait pas. Elle ne pouvait pas mourir. Tout au plus tomber dans les pommes... non! Elle resterait éveillée. Elle serra les poings sur l'herbe. Elle devait gagnée, se calmer... un peu... elle le devait.











Roman Konstantine

Roman Konstantine


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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 21:53




    Il y avait un grave inconvénient à se trouver dans la chambre de Roman dans le dortoir de Gryffondor. Enfin, cet inconvénient ne venait pas de Roman lui même, c'était un garçon très agréable à vivre tant qu'on le faisait pas chier. L'inconvénient venait de monsieur Vanna Syl, endormi comme un loir dans le lit juste à côté de monsieur Konstantine.
    Voyez vous, un type bavard, Roman aurait pu le supporter, un type qui ronfle aussi. Mais un type qui fait la pipelette jusqu'à 3h du matin et qui ne la ferme que pour se mettre à ronfler et à faire la java dans son lit... il y avait de quoi s'avadakédavériser.
    Roman n'était pas vraiment patient quand il s'agissait d'Aaron. Il ne le détestait pas vraiment non plus mais il était vrai qu'il avait une capacité à le supporter qui devait pouvoir rentrer dans une fiole de Felix Felicis. Aussi après avoir passer la nuit à s'infliger à lui même des sortilèges d'assourdissement, à Aaron des sortilèges de silence, il avait fini par se coller la tête entre deux oreiller pour enfin s'endormir, mort d'énervement, une barre sur le front tellement Aaron lui en avait fait voir. Il y avait des nuits qui étaient pires que d'autres. Aussi, quand à six heures du matin il entendit que "quelqu'un" râlait en bas dans la salle commune, Roman crut qu'il allait se flinguer. Le râleur finit par se taire et Roman bien repartit pour rattraper sa nuit ferma les yeux, se mettant à penser à quelque chose d'agréable pour s'aider à s'endormir. Malheureusement pour lui, s'était trop tard il était bel et bien réveillé. Il ne lui restait plus qu'à se lever, prendre une douche et aller faire un tour sur le terrain de Quidditch pour achever de se réveiller. L'idée était de faire en sorte de ne pas s'endormir avant la troisième heure de cours.

    Il se passa la main dans ses cheveux mouillés, jeta un coup d'oeil dans la glace en grognant à cause de son air à moitié réveillé. Quand il croiserait Aaron au petit déj' tout à l'heure, il allait lui toucher deux mots de la nuit de rêve qu'il venait de passer. Il tira sa baguette pour retirait la barbe de trois jour qui lui avait valu la veille de se faire reprendre par Grey. Rien ne passait jamais avec cette vieille sorcière. En moins de deux il était prêt, impatient d'aller chercher son Blitz noir et de faire quelques figures avant le petit déj'. Il n'avait pas enfiler sa tenu de poursuiveur mais se dirigea tout de même vers le terrain de Quidditch, à grands pas. Le tout était d'être le plus énergique possible pour se stimuler et surtout: NE PAS S'ENDORMIR. Sur le chemin il eut une pensée rêveuse pour Eurydice, se disant que si il n'avait pas était aussi maladroit avec elle depuis le début, il aurait sûrement était content de la retrouver sur le terrain ce matin là. Ca l'aurait bien aidé à oublier Aaron Vanna Syl.

    Il arrivait à distance du terrain, tranquillement les mains dans les poches. Il passa par les vestiaires, sortit son balais qu'il passa sur son épaule comme toujours. Mais, lorsqu'il posa le pied sur la pelouse verdoyante, il eut un choc, jeta son balais sans ménagement alors que pas plus tard qu'hier il s'était disputé avec Aaron parce que ce dernier avait failli y faire une rayure. Il courut à une vitesse folle vert une forte étendue sur l'herbe. C'était Eurydice, il n'aurait presque pas eu besoin de la regarder pour le savoir.
    Le feu de ses cheveux était reconnaissable entre tous et lui, il les avait si souvent regarder en plus de ça.

    Roman- EURYDICE!!!

    Il atterrit sur ses genoux, tout à côté d'elle. Les doigts fins d'Eurydice étaient crispés sur l'herbe et elle même était toute recroquevillée. On aurait dit qu'elle n'arrivait plus à respirer. Roman la mit sur le dos avec toute la délicatesse dont il était capable. C'était à peine si il osait la toucher. Il se sentit paniquer, si jamais il chopper le ***** qui avait fait ça à sa Eurydice il le ferait passer par la fenêtre de la tour d'astronomie!!!
    Il aurait voulu faire un sortilège pour l'aider à respirer mais il avait tellement peur de le râter...

    Roman- Eurydice...

    Il ne pouvait pas lui jeter ce sortilège c'était trop risqué dans l'état de panique où il se trouver. Tuer sa chère Eurydice, il ne s'en serait jamais remis. Jamais de la vie. Il essayait tant bien que mal de ne pas la regarder dans les yeux tandis qu'il se penchait sur elle, glissant une main sûre dans la courbe de sa nuque délicate pour soutenir la tête de la rouquine pendant que ses lèvres à lui se poseraient sur sa bouche.
    Il sentit le rouge lui monter aux joues quand leurs lèvres se rencontrèrent mais il se reprit et souffla avec force dans la bouche d'Eurydice. Qu'elle respire, il fallait qu'elle respire. Sans s'en rendre compte il la serrait doucement contre lui, répétant l'exercice en gardant son sang froid pour une fois, jusqu'à ce qu'il sente le souffle d'Eurydice contre ses lèvres. Alors il s'arrêta dans son geste, suspendu aux dessus des lèvres d'Eurydice, rouge comme l'étendard de Gryffondor. Il avait trop honte pour casser le silence de lui même et en plus il avait aussi peur que finalement elle ne se soit pas vraiment remise à respirer correctement...











Anonymous

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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 21:53




Son coeur bat si vite que ça lui fait mal. Elle ferme les yeux, elle sert un peu plus les brins d'herbe entre ses doigts. Elle doit se concentrer, elle doit se calmer, elle doit... respirer... juste un peu, juste de quoi alimenter son sang. Elle ferme les yeux, se laisse glisser un peu plus vers le sol. Elle pourrait tomber, mais elle reste là, forte. « Dis moi une seule parole et je serai sauvé ». C'est ce que dit Marc Pautrel. Eurydice l'ignore, mais profondément, elle ne désire qu'une chose : qu'il vienne à elle, qu'il la sauve, lui, et personne d'autre. Elle pleur, mais les larmes sèchent plus vite qu'elles ne coulent, et Eurydice se laisse doucement tomber... non. Elle sursaute et se rattrape, tournant doucement le visage vers celui qui l'appelle. Cette voix a fait bondir dans sa cage thoracique son myocarde. Elle se sent gonflée d'énergie, mais pas d'air. Elle ouvre doucement les lèvres, mais aucun son, juste un râle. L'air sort, mais ne rentre pas, ou pas assez tout du moins. Elle aimerait dire son nom, le supplier de faire quelque chose, mais elle en est incapable à ce moment là. Elle n'est rien. Elle est si petite quand la main de Roman touche sa nuque pour le faire glisser sous lui, si près de lui, dans ses bras. Ses mains, à elle, se posent instinctivement sur son torse, attrapant son survêtement. Elle ne veut pas partir, elle veut rester ici. Elle se sent fatiguée, certes, mais pas à bout. Elle ne va pas mourir, elle le sait, mais lui l'ignore. Tous l'ignore. Qui ferait jouer Eurydice Sinfull si cette dernière n'était pas même capable de respirer après un match? Ça n'est pas la première fois. Elle a toujours été fragile des poumons, du coeur aussi. Mais une Sinfull qui ne fait pas du quidditch, ce n'est pas une Sinfull. Elle s'accroche un peu plus à lui quand elle le regarde, qu'elle cherche son regard, quand il s'approche d'elle. Elle ferme les yeux en sentant les lèvres de Roman sur les siennes. Le baiser est chaste, sans intentions, mais elle rougit, et ses cheveux deviennent un peu plus rouge alors que son regard se ravive. La flamme à l'intérieur danse de milles feux, comme un brasier d'été. Elle est heureuse. Un peu trop. Il régularise son souffle avec le sien. Leur quatre poumons respirent dès lors le même air, au même moment. Pourtant, ils sont deux corps : Eurydice en est sûr. Ses mains ne lâchent pas le vêtement du Gryffondor alors que ses lèvres se détachent des siennes. La réalité lui revient en pleine face : elle ventilait, et il est venu la sauver. Sans même savoir pourquoi, elle est terriblement heureuse, tellement qu'elle ne se rend pas compte qu'elle respire maintenant avec facilité, que ses bronches ne souffrent plus. Elle le regarde, et il rougit plus qu'elle. Elle a un sourire mutin – son éternel sourire, à elle, et à personne d'autre. La réaction d'Eurydice fut stupide – un peu. Son regard croisa celui de Roman et elle appuya à son tour ses lèvres contre celle de Roman, quelques secondes à peine, dans un baiser chaste et pur, durant lequel elle ne savoura que le goût de ses lèvres. Il sentait beau. Elle resta silencieuse, ne sachant pas même pourquoi elle avait fait ça. Elle relâcha doucement le vêtement de Roman et porta ses mains à sa gorge, sans un mot. La réalité tomba plus violemment et sa voix s'étrangla, bien qu'elle arrivait à respirer normalement :

« Oh non... je suis désolée, Roman... » Eurydice rougissait. « ...je, je ne sais pas ce qui m'a prit... tu me sauves et je t'embrasse. Oh non... » Elle se frappa le front, visiblement gênée. Je suis vraiment qu'une ingrate. Je ne dis pas même merci! Mon dieu... si maman voyait ça... »

Eurydice releva le regard vers Roman et eut un sourire un peu plus tendre, heureuse. Ses joues étaient toutes rouges, et elle paraissait si enfantine, comme une enfant à qui on vient d'offrir un cadeau inestimable.

« Merci Roman, sans toi, je serais tombée dans les pommes et je n'aurais pas pu jouer le match de jeudi prochain... ça aurait été vraiment dommage. »

Si Eurydice avait été gêner, toute cette fameuse « gêne » avait disparu. Eurydice apparaissait, auprès des autres, comme une fille sympathique, mais sans aucune pudeur et sans aucune retenue. La honte ne lui faisait pas peur, et c'était son arme à elle. Toutes les choses que tout le monde aurait eu honte d'avouer, Eurydice en parlait, sans retenu, et on l'admirait presque. Eurydice avait ce côté libre, sans aucune limite, qui plaisait, mais si la réputation était sulfureuse pour la rouquine, cette dernière n'en restait pas moins une sainte. Vierge à seize ans, et pas de signe astral. On parlait bel et bien là de sa vertu, chose à laquelle la galloise accordait de l'importance. Presque autant que les matchs de quidditch. Elle regarda autour d'elle et replongea son regard dans celui de Roman, esquissant une moue boudeuse.

« Je vais te dire un secret, mais tu ne dois le dire à personne, compris? » Elle balança sa tête de droite à gauche, gênée. « Personne ne le sait, mais théoriquement, je n'ai pas le droit de jouer au quidditch. Je suis atteinte d'une hyperventilation chronique... et après des efforts, j'ai une certaine tendance à hyperventiler. Ce qui se finit souvent à l'infirmerie car j'ai des vertiges, voir même des évanouissements. C'est embêtant, je l'avoue. » Elle eut un petit sourire triste. « Mais le quidditch, c'est toute ma vie, alors... ne le dis à personne, d'accord? Et si tu es gentil, je te ferais encore un bisous. »

Eurydice eut un rire et se gratta la joue. Si elle riait, elle n'en restait pas moins sérieuse. Depuis le premier jour, Eurydice n'avait jamais vu que par Roman, mais le grand Gryffondor n'avait jamais été vraiment – visiblement? – attirait par la jeune fille, chose qu'elle comprenait. Roman était timide, disait Aaron, alors... elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle se releva doucement et dépoussiéra son habit. Ses cheveux redevinrent rouge, et sa frange orange, alors que ses yeux virèrent au vert émeraude, couleur qu'elle affectionnait particulièrement en tant que rousse. Elle essuya les dernières larmes qui avaient coulé sur ses joues qui redevinrent pâle – couleur de peau qu'elle aimait. La peau d'Eurydice était d'un blanc nacré pur et immaculé. On disait souvent qu'elle était « contrôlée », mais le fait était qu'Eurydice n'avait jamais réussi à bronzer. Encore une de ses particularités...










Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 21:56




    Il sentit les doigts d'Eurydice attraper son tee-shirt et son coeur bondit et Roman rougit de plus belle de peur qu'Eurydice ne le remarque. C'était vrai, il pourrait toujours dire que c'était parce qu'il avait eu peur pour elle mais le Gryffondor savait parfaitement que si elle le lui demandait, il serait trop stressé pour inventer quoique ce soit de crédible et lui mentir.
    Il aurait bien aimé que tout s'arrête là et qu'il puisse la tenir encore contre lui, mais qu'elle ne souffre pas et que leur baiser qui n'en était pas un se prolonge. Mais Roman n'était un profiteur. Ce n'était pas le genre de garçon à se vanter d'avoir sauver une fille en lui faisant du bouche à bouche, ou encore à profiter de l'occasion pour l'embrasser et plus si affinité. Non. Roman aurait eu la même réaction pour n'importe qui qui l'aurait trouvé étendu sur le terrain de Quidditch, certes si ça avait été un garçon il aurait été écoeuré, si ça avait été Aaron, il aurait hésité à le laisser se démerder. Mais là ce n'était pas n'importe qui, c'était Eurydice. Avec Eurydice il avait seulement hésité une fraction de seconde de peur de mal faire, ou de peur de laisser trop apparaître ses sentiments pour elle. En ce qui concernait Eurydice, sa politique était très simple: se tenir autant que possible à distance pour éviter d'avoir l'air idiot comme chaque fois qu'il ouvrait la bouche devant elle.

    Puis enfin elle respire. Si Roman n'avait été si intimidé il aurait sourit de bonheur. Au lieu de ça son estomac se noue et il a légèrement envie de vomir tellement il se sent mal à l'aise d'être couché sur elle comme ça. Retour à la réalité un peu brutal mais que voulez vous. Ajoutez à cela ce sourire dont il a toujours été éperdument amoureux, ce sourire mutin qu'il n'y avait qu'elle qui pouvait faire et que Roman ne savait jamais vraiment comment prendre. Est-ce qu'elle se moquait un peu de lui parce qu'il rougissait? Non, c'était son sourire normal, pas de quoi s'inquiéter... Roman avait toujours tendance à trop penser quand Eurydice ne se trouvait pas loin. Autant dire que pour une fois qu'elle était quasiment collée à lui, la tête de Roman ressemblait plus à un supplice de legilimens qu'à un cerveau d'ado de seize ans. C'est alors qu'Eurydice fit quelque chose de vraiment... vraiment... inattendu! Roman eut l'impression de se prendre un electro en pleine poitrine quand il la sentit poser ses lèvres sur les siennes de nouveau. L'effet immédiat fut qu'il bondit bêtement en arrière comme toute personne électrocutée: réflexe. Et dans un seconde temps, le résultat fut qu'il se sentit encore plus bête qu'avant et qu'il se sentait le parfait imbécile de ne pas avoir profité de se moment pour dire à Eurydice ce qu'il pensait... ou alors: pas. En tout cas il aurait au moins pu profiter du baiser qui ne se reproduirait sans doute jamais.

    Eurydice- Oh non... je suis désolée, Roman ...je, je ne sais pas ce qui m'a prit... tu me sauves et je t'embrasse. Oh non... » Elle se frappa le front, visiblement gênée. Je suis vraiment qu'une ingrate. Je ne dis pas même merci! Mon dieu... si maman voyait ça... »

    Par Merlin il avait donc l'air si bête que ça? Si seulement il avait pu se cacher dans un trou de doxy, Roman l'aurait fait à ce moment là. Au lieu de ça il se racla la gorge et se gratta l'arrière de la tête pour se donner un air tranquille détendu et sûr de lui...

    Roman- Mais non je suis sûr que ta mère serait fière de toi. Enfin c'est pas ce que je veux dire... pas pour le baiser bien sûr... pour le reste quoi.', peinait-il en sentant qu'il ne s'en sortirait jamais et que plus il parlait plus il passait pour le boulet de Poudlard, même Greg Kelso aurait fait mieux c'est dire,' c'est le choc c'est tout. Tu étais sous le choc. Ca arrive...

    Le pire dans tout ça c'est que si son explication n'avait rien de convainquant, elle arrivait tout de même à le convaincre LUI que Eurydice l'avait embrassée seulement parce qu'elle était sous le choc de ce qui venait de lui arriver. Au moins il avait réussi à finir ce qu'il voulait dire (et surtout à s'arrêter de parler) en ne faisant que des phrases simples.
    Il la regarda un petit instant. Elle avait l'air heureuse et elle était tellement jolie. Ses cheveux et ses yeux reprenaient peu à peu les couleurs qu'il avait l'habitude de lui voir Il l'aimait telle qu'elle était, peu importe les couleurs, lui il voyait toujours la même Eurydice pleine de feu et d'assurance. Cette Eurydice qui avait de l'air de n'avoir jamais honte de rien. Contrairement à lui sur le coup.

    Eurydice- Merci Roman, sans toi, je serais tombée dans les pommes et je n'aurais pas pu jouer le match de jeudi prochain... ça aurait été vraiment dommage. »
    Roman- Si je choppe celui qui t'as fait ça...', rumina-t-il le regard plus sombre tout à coup.

    De temps en temps le vrai Roman (celui qui n'était pas un boulet) pouvait refaire surface même devant Eurydice. Ca en était impressionnant l'effet que cette fille lui faisait. Elle le transfigurait aussi facilement qu'elle pouvait changer la couleur de ses cheveux. Ce n'était même plus lui. On était là face à un étrange cas de dédoublement de personnalité...

    Eurydice- Je vais te dire un secret, mais tu ne dois le dire à personne, compris? »

    Il sortit une seconde de sa mauvaise humeur (sûrement accentuée par sa très courte nuit...), radoucit par la jolie rouquine. Toute son attention était à elle, même pas parce qu'elle allait lui dire un secret, mais simplement parce que c'était elle. Cela dit il prenait garde de ne pas trop le montrer de peur d'avoir l'air encore plus bête. Le fait de parler avait déjà permis de faire partir le rouge de ses joues.

    Eurydice- Personne ne le sait, mais théoriquement, je n'ai pas le droit de jouer au quidditch. Je suis atteinte d'une hyperventilation chronique... et après des efforts, j'ai une certaine tendance à hyperventiler. Ce qui se finit souvent à l'infirmerie car j'ai des vertiges, voir même des évanouissements. C'est embêtant, je l'avoue. » Elle eut un petit sourire triste. « Mais le quidditch, c'est toute ma vie, alors... ne le dis à personne, d'accord? Et si tu es gentil, je te ferais encore un bisous. »

    Sa première idée avant qu'elle ne lui fasse comprendre qu'elle aimait le quidditch au moins autant que lui, fut: je ne veux plus jamais de ma vie la voir voler après ce stupide vif d'or! Mais Roman savait comme personne ce que c'était que d'aimer le Quidditch, c'était un truc, dont on ne pouvait pas se défaire. Un truc qui ne s'expliquait pas. Il regardait Eurydice avec un pincement au coeur dissimulant que désormais il aurait peut-être une pointe d'inquiétude après les matchs puis d'un seul coup la fin de la phrase de la jeune fille vint lui asséner un second électrochoc qui lui fit encore faire/dire quelque chose de stupide:

    Roman- Euuh non pas de bisous! Je dirais rien je te le promets...

    A le voir comme ça on aurait dit que le baiser d'Eurydice avait été une torture alors que pourtant c'était ça qui allait le tenir éveiller jusqu'au lendemain matin 5h et le faire s'effondrer comme une masse dans le cours du professeur O'Mclagen, ce qui lui vaudrait un avertissement. Il allait en rêver encore longtemps de ce baiser. Mais pour l'heure, il préférait ne pas y penser... il avait autre chose à l'esprit. Quelque chose qui lui nouait le coeur comme un étau:

    Roman-et... est-ce que c'est grave comme maladie?... Est-ce que tu pourrais...

    Mais il ne finit pas sa phrase de peur d'être indiscret et aussi, de peur qu'elle lui réponde que c'était effectivement grave et qu'elle pourrait (voire pire) qu'elle allait mourir.













Anonymous

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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 21:58




« Nos cœurs lorsqu'ils battaient étaient synchrones, au point qu'on aurait juré un seul corps disposant de deux cœurs, comme les deux yeux, les deux oreilles, ou les deux mains. » Pautrel avait il écrit cela en le pensant réellement? Eurydice fut surprise. Pendant un instant, elle avait cru entendre le coeur de Roman battre au même rythme que le sien, dans une harmonie parfaite, mais finalement, le choc avait été plus brutal. Son baiser lui avait fait, quelque part, peur, et elle se sentait maintenant ridicule, terriblement imbécile. Avait-elle seulement imaginé une seule seconde que... qu'il soit en mesure de le lui rendre? Il l'avait sauvé. Il n'avait rien fait de plus. Elle baissa les yeux, triste sur le moment. Pourquoi avait elle fait ça? Comment avait elle pu...? Son coeur se serra douloureusement. Pour la première fois de sn existence, Eurydice se sentait nue, à découvert, mais surtout vulnérable, à n'importe quelle reproche. Elle serra les dents pour ne pas hurler, pour ne pas se frapper. Elle était bête, terriblement bête. Elle baisse la tête. Pourquoi n'essaye t-il pas de la comprendre? Ce n'était pas le choc. Elle avait vraiment eu envie de mêler plus que leur lèvre. Elle avait voulu plus mais n'avait pas eu le temps. Pas le courage, aussi. Où était passée l'Eurydice, cette déesse des temps anciens? La femme d'Orphée se voyait triste et peinée.

« C'est le choc c'est tout. Tu étais sous le choc. Ça arrive... »
« Mais non! » Elle le regarde, elle vient de geindre. C'est un ressentiment. Elle baisse les yeux, gênée et secoue doucement la tête, au bord des larmes. « Oh, désolée... je ne voulais pas dire ça... »

Elle se frotte les tempes, essayant se remettre au clair toutes ses idées. Bien. Elle devait profiter de l'instant présent, pas vrai? Elle regarda Roman et eut un sourire heureux. Au moins, il n'avait pas fuit en courant... c'était déjà une bonne chose, d'un certains sens. Il la regarde lui aussi, et elle se sent revigorée. La peur disparaît, la peur de ne pas être aimé de lui. Elle ne désire que cela : un peu d'amour de sa part. Les autres important si peu... Roman est presque tout. Presque. Il y a ce moment entre eux, ce silence qui n'a pas besoin de mot. Ce silence fait qu'une chose passe entre eux. Elle a un sourire un peu plus large encore. « Cette chose, on voudrait que cette chose dure toujours. » Pautrel, lui aussi, a du connaître son « moment » où tout autour n'existe pas, où il n'y a plus que cette personne, et personne d'autres. Elle le regarde, le regard perçant. Elle sait aussi qu'il est digne de confiance, autant qu'Aaron et Betsalel.

« Personne ne le sait, mais théoriquement, je n'ai pas le droit de jouer au quidditch. Je suis atteinte d'une hyperventilation chronique... et après des efforts, j'ai une certaine tendance à hyperventiler. Ce qui se finit souvent à l'infirmerie car j'ai des vertiges, voir même des évanouissements. C'est embêtant, je l'avoue. » Elle eut un petit sourire triste. « Mais le quidditch, c'est toute ma vie, alors... ne le dis à personne, d'accord? Et si tu es gentil, je te ferais encore un bisous. »
« Euuh non pas de bisous! Je dirais rien je te le promets.. » Elle a un petit rire et se gratte la joue, gênée.
« Quoi? J'embrasse si mal? ...c'est dommage. Tes lèvres avaient bon goût. »

Elle sait qu'elle va le gêner, qu'il va rougir, mais elle ne peut pas s'en empêcher. Le mettre mal à l'aise, c'est comme un jeu entre eux, et elle y joue avec tant d'habilité qu'il y plonge à chaque fois. Elle repousse ses cheveux en arrière, plutôt fière d'elle. Elle arque un sourcil pourtant et penche la tête, à la question de Roman. Doit elle lui avouer qu'il vient de lui donner le « kiss of life » ou que sa maladie est bénigne? Sa maladie n'est pas bénigne. Pas combinée au quidditch. Elle a une réflexion de quelques secondes, une petite minute, et soupire, pas vraiment convaincue :

« et... est-ce que c'est grave comme maladie?... Est-ce que tu pourrais... »
« Mourir? Non. Sinon je ne jouerais pas au quidditch... » Elle tourne le dos à Roman et s'étire, mais elle cache surtout un visage étrangement pâle. « On ne me laisserait pas jouer si c'était si grave que ça, pas vrai? »

Ah moins que tu triches, Eurydice? La peste rousse, oui. Eurydice Sinfull n'avait jamais présenté aucune anomalie durant les inspections par le médecin, mais au final, sa maladie en restait une, et pas des moins graves. Combinés à des efforts et à un entraînement intensif, l'hyperventilation chronique pouvait déclencher une arythmie, qui elle même pouvait rapidement se transformer en infarctus ou même en caillot de sang, et donc en AVC. En somme, si Eurydice continuait de jouer au quidditch, elle mourrait avant ses trente ans. Une chance sur deux de finir paralyser... tellement peu de chance dans cette vie. La rouquine resta silencieuse quelques secondes et fit volte face, un large sourire sur le bout des lèvres.

« Mais toi, que fais-tu de si bonne heure dehors? Tu venais t'entraîner ou c'est Aaron qui ennuie tout le dortoir...? »

Avec un tel niveau de comédie, Eurydice aurait au moins la chance de devenir actrice. Elle souriait pourtant. Qu'importe les minutes si elles sont vécues pleinement.











Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:00




    Eurydice- Mais non! »

    Comment mais non? Mais si, mais si! Roman avait besoin de savoir que si, qu'elle ne l'avait embrassé que sous l'effet du choc sinon il était perdu. La seule idée de sortir avec Eurydice le mettait dans un tel état de panique qu'il aurait eu une tête à faire peur si il ne s'était pas un contenu un minimum. Imaginer ne serait-ce que l'embrasser ou lui prendre la main sans aucune excuse du genre de celle de tout à l'heure ce n'était même pas envisageable. Il était très bien comme il était, à seulement la regarder de loin. Pourvu que ça continu, il n'en demandait pas plus lui. Si ça n'avait pas été elle il aurait sûrement taquiné la fille en reprenant son "non" avec un petit sourire amusé. Au lieu de ça il s'en tire avec la sensation qu'un malaise est en train de s'installer entre eux. C'est tellement plus facile quand on n'est pas impliqué.

    Eurydice- Oh, désolée... je ne voulais pas dire ça... »

    Pendant un quart de seconde l'air triste de la rouquine lui donne des envies de la prendre dans ses bras mais il n'a pas le courage, lui, fier gryffondor qu'il est. Et puis surtout il a peur de ce qui pourrait se passer après... Finalement le malaise passe, et elle a un joli sourire accroché aux lèvres. L'effet sur le garçon est immédiat. Ce moment est agréable, si seulement ça pouvait être toujours comme quand il est avec elle. Il ne se sent pas stressé, ni quoi que ce soit. Il a juste l'esprit tranquille bien qu'il rougisse un peu. Enfin, jusqu'à ce qu'elle lui parle à nouveau de baiser:

    Eurydice« Quoi? J'embrasse si mal?
    Roman- Non!!! non c'est pas ce que je voulais dire, tu embrasses très bien... enfin je crois.

    Il faut dire que la réaction de Roman avait été quelque peu excessive c'est vrai. Mais était-ce une raison de se venger comme ça cruelle Eurydice. A ce moment là, Roman n'avait qu'une envie c'était partir à toutes jambes retrouver les ronflements d'Aaron Vanna Syl. Il venait de dire à Eurydice qu'elle embrassait mal. Enfin ce n'était pas tout à fait ce qu'il avait dit mais ça y ressemblait franchement. Décidément chaque fois qu'il ouvrait la bouche il se couvrait de ridicule et s'enfonçait un peu plus. Si ils avaient été dans des sables mouvants il aurait fallu un archéomage pour sortir Roman de sa mauvaise situation.

    Eurydice- ...c'est dommage. Tes lèvres avaient bon goût. »
    Roman- QUOI?!!! Arrêtes, t'es pas drôle du tout!

    Elle voulait le tuer à l'usure ou quoi. Roman, un peu grognon et fâché qu'elle s'amuse à le mettre mal à l'aise, fronçait doucement les sourcils. Il ne lui venait pas à l'esprit qu'Eurydice était peut-être en train de lui dire qu'elle, elle aurait bien aimé un autre baiser, un vrai celui là. Il avait simplement réagit en ours qu'il était, détournant un instant la tête pour regarder les tours du château. Mais, il ne lui fallut pas très longtemps pour pardonner à la rouge et or d'autant qu'il y avait une question qui le taraudait.

    « Mourir? Non. Sinon je ne jouerais pas au quidditch...On ne me laisserait pas jouer si c'était si grave que ça, pas vrai? »
    Roman- Ouais c'est vrai. Excuse moi, je suis bête je m'inquiète pour rien.

    Ce qu'il pouvait être bête parfois. Remarque que si ça avait été lui, il aurait joué au Quidditch quand même, il se serait débrouillé.

    Eurydice- Mais toi, que fais-tu de si bonne heure dehors? Tu venais t'entraîner ou c'est Aaron qui ennuie tout le dortoir...? »
    Roman- T'as bien de la chance de pas être dans sa chambre, ce mec est une plaie, il a passé la nuit à parler et quand il s'est arrêté il s'est mit à ronflé. Je sais pas comment je l'ai pas encore tué...

    Il eut un petit sourire en regardant Eurydice. Il ne pouvait pas dire que maintenant qu'il était avec elle, il s'en foutait complètement d'Aaron...dommage.

    Roman- Vous êtes plutôt proches lui et toi...', commença-t-il d'un ton très neutre.
















Anonymous

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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:03




« ...c'est dommage. Tes lèvres avaient bon goût, dit-elle, dans un sourire mutin.
- QUOI?! Arrêtes, t'es pas drôle du tout!
- Ce n'est pas comme si je rigolais... »

Les mots, si sûrs d'eux avant, étaient devenus un murmure presque inaudible, mais pourtant plus sincères. Il trouvait cela dérangeant qu'il ne prête pas plus attention à elle, à ce qu'elle disait. Pourquoi imaginait, encore et toujours, qu'elle rigolait? Non! Elle était sérieuse. Si elle avait pu, elle se serait pendu à ses lèvres et les aurait goûté, encore et encore, dans le délice le plus total, le plus magnifique... mais ce n'était pas des choses à dire, pas pour une petite Lady, et surtout pas pour une Sinfull. Elle regarda quelques instants le ciel, avec un sourire tendre, et finalement se tourna, reportant son attention sur le jeune homme, toujours aussi joviale. C'était son naturel. Elle resta le dos tourné, mal à l'aise. Si elle mourrait...? c'était difficilement concevable pour une enfant de seize ans, mais Eurydice savait qu'un jour ou l'autre, elle y passerait. Elle le savait pertinemment.

« Mourir? Non. Sinon je ne jouerais pas au quidditch...On ne me laisserait pas jouer si c'était si grave que ça, pas vrai? mentit-elle.
- Ouais c'est vrai. Excuse moi, je suis bête je m'inquiète pour rien. »

Si tu savais, pensa t-elle sur le moment, mais la métamorphomage en avait assez. Elle voulait être la meilleur, elle voulait aller au bout de ses rêves, et qu'importe si elle mourrait, si elle mourrait en héros. « Je ne veux pas de ces sortes de choses, je ne veux pas de ces compromis, je veux sortir par le haut. » Marc Pautrel résumait assez bien la chose. Jamais de compromis, jamais! Eurydice ne se laissait jamais abattre, elle était plutôt endurante même. Sa devise était « ego si relapsus resurgo ». Si je tombe, je me relèverais. Son patronus aurait pu être un phœnix avant d'être un aigle impérial. Elle décida de laisser retomber l'atmosphère en tentant une moquerie à propos d'Aaron – et heureusement que ce dernier n'était pas là.

« Mais toi, que fais-tu de si bonne heure dehors? Tu venais t'entraîner ou c'est Aaron qui ennuie tout le dortoir...?
- T'as bien de la chance de pas être dans sa chambre, ce mec est une plaie, il a passé la nuit à parler et quand il s'est arrêté il s'est mit à ronflé. Je sais pas comment je l'ai pas encore tué...
- Évite de tuer mes amis, sinon je serais toute seule, moi. »

Elle eut un petit rire. Elle avait déjà dormi au clair de lune avec Aaron, et le pauvre – ou pas – ne faisait que ronronner, comme si toutes ses nuits étaient bercées de rêve si agréables qu'il se devait de le faire savoir à tout le monde. Ou alors était-ce l'animagus qui reprenait le dessus une fois les paupières fermées? Bonne question. Elle sursauta en entendant Roman, plongée dans ses pensées qui porter justement sur le match de demain.

« Vous êtes plutôt proches lui et toi...
- Oui, répondit elle avec un sourire tendre. On s'est rencontré dans le poudlard express. C'est Aaron qui a engagé la conversation... il était drôle. Il m'a dit : tu sais, j'adore ton père, je suis carrément fan! Mais franchement, qu'est-ce qu'il a grossi... elle eut un rire. Je n'avais jamais entendu parler quelqu'un d'une star de Quidditch aussi facilement, devant un membre de sa famille, sans en rougir. Elle le regarda et eut un sourire fier : Aaron est un chic type. Il est un peu con sur les bords, mais il cache bien son jeu le salaud... il me bat en métamorphose, tu imagines? »

Eurydice avait toujours été surprise de la note en métamorphose d'Aaron. Elle était métamorphomage! Elle aurait du être meilleur! Mais ce salaud y arrivait mieux, tellement mieux qu'il était devenu animagus. Saloperie. Mais Eurydice devait s'avouer vaincu... Aaron était quelqu'un de bien. C'est lui qui avait appris à tenir son balais alors que son père lui disait sans cesse qu'elle n'était qu'une bonne à rien. Non, Aaron était quelqu'un de bien, même si il ronflait et parlait de trop. Eurydice ferma les yeux et en rouvrit un, un sourire taquin sur les lèvres.

« Mais toi, tu t'entends bien avec Angie et Judith, pas vrai? »

Et toc. Retour de balle, sur un ton pourtant calme.












Roman Konstantine

Roman Konstantine


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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:04




    Eurydice- Ce n'est pas comme si je rigolais...

    Elle n'avait du tout le même air que tout à l'heure. Pendant une seconde Roman accepta que peut-être Eurydice pouvait l'aimer aussi. Il regarda la jolie rouquine ne sachant pas trop que dire. Il n'avait pas envie de dire quoique ce soit en fait, il avait envie de la prendre dans ses bras. Il aimait la regarder, son sourire, sa bonne humeur.
    Il fut rassuré de l'entendre dire qu'elle ne risquait rien, que sa maladie était bénigne. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir que d'entendre ça et ça s'afficha instantanément sur son visage. Finalement ils en vinrent à parler de Aaron. Roman trouvait drôle que ce type finisse toujours par se retrouver sur le tapis. Comme on l'a déjà dit, ce n'était même pas que Roman n'aimait pas Aaron, mais ce dernier trouvait toujours le moyen d'agacer le jeune Konstantine. Et en ce qui concernait la belle Eurydice, Roman se posait beaucoup de question. C'est vrai qu'il les voyait souvent ensemble elle et Aaron, et, à chaque fois, il sentait un petit truc à l'intérieur qui lui faisait mal et qui avait envie de savoir ce qui se passait vraiment entre ces deux là:

    Eurydice- Oui, répondit elle avec un sourire tendre. On s'est rencontré dans le poudlard express. C'est Aaron qui a engagé la conversation... il était drôle. Il m'a dit : tu sais, j'adore ton père, je suis carrément fan! Mais franchement, qu'est-ce qu'il a grossi... elle eut un rire. Je n'avais jamais entendu parler quelqu'un d'une star de Quidditch aussi facilement, devant un membre de sa famille, sans en rougir. Elle le regarda et eut un sourire fier : Aaron est un chic type. Il est un peu con sur les bords, mais il cache bien son jeu le salaud... il me bat en métamorphose, tu imagines?

    C'est drôle mais même si il n'en avait pas l'air et qu'il écoutait Eurydice sans perdre un mot de ce qu'elle disait, il y avait un petit diable sur son épaule qui n'arrêtait pas de dire " gnagnagna blablabla piapiapia gnégnégnééé " Aaron faisait rire Eurydice. Ca! ça faisait drôlement chier le sang et or parce que c'est bien connu, faire rire une fille c'est déjà beaucoup, en plus on aurait dit qu'Eurydice admirait Aaron parce qu'il était meilleur qu'elle en méta et qu'il avait eu le culot de lui dire que son père était devenu gros... De la jalousie? Carrément et alors?!! Il allait avoir vraiment besoin de son blitz noir pour se détendre. Mais bon d'un autre côté il devait bien reconnaître que Aaron était sûrement le meilleur en métamorphose à Gryffondor.

    Eurydice- Mais toi, tu t'entends bien avec Angie et Judith, pas vrai?
    Roman- Ouais. Angie me fait mourir de rire et avec Judith... bah c'est Judith quoi tu la connais.

    N'allez pas croire que là Roman était en train de ménager Eurydice. Il n'était pas vraiment du genre à penser à ce genre de truc. Simplement il s'entendait comme cul et chemise avec les deux filles et il n'y avait pas grand chose à ajouter. Bien sûr il ne se disait pas que peut-être, vu qu'il ne disait pas grand chose des deux filles, Eurydice pourrait peut-être s'imaginer qu'il y avait plus entre lui et une des deux jolies blondes. Pour lui c'était tellement évident qu'il n'y avait rien entre lui et elles. Il se leva, un sourire tranquille au visage. Le fait de parler de ses amies l'avait tout de suite remis à l'aise. Il tendit la main à Eurydice pour l'aider à se relever:

    Roman- Tu viens? Ils vont servir le petit déj' dans la grande salle.

    Un petit coup de baguette discret et le jeune homme aux cheveux châtain clair rattrape d'une main sûre son blitz qui fonçait sur lui sous l'effet d'un accio. Roman avait un sourire en coin qui lui donnait cet air triomphant de Gryffondor.















Anonymous

Invité
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there's a shadow hanging over me. (finish) #Lun 31 Aoû - 22:04




« Ouais. Angie me fait mourir de rire et avec Judith... bah c'est Judith quoi tu la connais. »

Oui, justement. Judith et Angie avaient toujours été des « ennemies potentielles », même si, gonflée d'orgueil, Eurydice s'était toujours dit qu'il la préférerait. Non, sincèrement, c'était surtout pour se convaincre qu'il y avait toujours, quelque part, une chance. Eurydice rangea ses mains dans ses poches, un sourire. Ouais, c'était juste pour rire. Étrangement, ses cheveux devinrent un peu plus foncé l'espace d'un instant. Peut être parce qu'elle était irritée? Eurydice avait du mal à cacher ses sentiments, et pour cause, tout son corps réagissait à sa place. Ses yeux, ses cheveux... ses lèvres, même. Tout. Et c'était le plus gênant. Elle secoua sa tête et rouvrit les yeux sur Roman. Elle ne devait pas prendre cela comme ça. Elle était une battante : elle l'aurait son Roman, un jour. Il lui tendit la main et elle la saisit pour se relever. Elle se sentait encore un peu faible, mais c'était bien mieux. Son coeur battait, c'était le plus important.

« Tu viens? Ils vont servir le petit déj' dans la grande salle.
- Seulement si tu manges avec moi! »

Il ne lui dirait pas non, elle le savait. Elle eut un sourire et prit son Aquilon sur le sol, montant en amazone sur le bois. Eurydice avait toujours eu un don particulier, et encore plus quand il s'agissait de faire des acrobaties avec un balais. À croire qu'elle était une danseuse? C'était son entraînement. Durant longtemps elle avait cherché à ne tenir que sur la pointe d'un pieds sur son balais, et au final, elle se sentait maintenant à l'aise dessus comme sur une planche de surf. La rouquine était bonne, le seul problème était son coeur. Lentement le balais se mit en route vers le château, et elle savait que Roman lui suivrait, et qu'ils mangeraient ensemble. Ce n'était pas rare... quoi que. Il était aussi fort possible qu'Aaron arrive avec Betsalel et qu'en voyant Angie et Judith s'approchaient de Roman, elle préfère déguerpir. C'était comme ça. À Poudlard, tout arrivait on ne sait comment. Mais on s'y habituait, avec le sourire.













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