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 keep me safe inside your arms. (finish)

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Anonymous

Invité
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keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 13:27



ROMAN&EURYDICE;
'cause i was broken.

keep me safe inside your arms. (finish) Hl keep me safe inside your arms. (finish) 31he6

THEME.


    Il fait noir, tout noir, et elle a peur. Elle ne sait pas si ce noir est réel ou si elle l'imagine. Ou est-elle? Et pourquoi ses cheveux sont ils si blancs? Elle se sent si fatiguée, si vieille. Quelque chose s'est passé. Elle ouvre doucement les yeux, et elle découvre un magnifique jardin. Il y a des anémones tout autour d'elle, des pavots et des lys. Ils sont tous très clairs, et le soleil est invisible, mais il fait jour, un jour qui brûle sa peau, une lumière qui l'éclaire, magnifique nymphe assoupie. Elle ouvre ses yeux clairs, blancs eux aussi, et elle découvre le monde qui l'entoure. Il n'y a personne ici? Le champ sent si bon qu'elle aimerait se recoucher, et elle ferme à nouveau les yeux, se laissant retomber dans les fleurs, mais deux mains chaudes la retiennent. Elle sursaute et se retourne, fixe l'étrange figure qui la dévisage. Cette femme est belle. Elle est si belle, et dans son dos, deux immenses ailes d'un blanc immaculé surmonte son dos et cache le ciel. Elle penche la tête et tends sa main vers le visage de la jeune fille, le frôle du bout des doigts, et le petit être reconnaît en ses traits ceux qu'elle a perdu il y a si longtemps, mais déjà la femme se relève, un visage tendre et maternel. Il y a un sourire qui ne trompe personne, un sourire qui transcenderait n'importe qui. Elle fixe la jeune fille sur le sol, et de toute sa grandeur, de toute sa blancheur, l'éblouit, de beauté et de lumière, la plongeant dans une ambiance chaleureuse. La jeune fille aux cheveux blancs se lève aussitôt et se jette sur la femme, l'enlace et la sert entre ses mains, s'appuie contre elle et pleur à chaudes larmes. Et la femme caresse ses cheveux d'une façon que seule les mères aimantes connaissent, avec toute la noblesse qu'une Lady ait, avec toute la tendresse qu'une mère ait, avec tout ce qu'il reste en elle, en elle pour sa fille. Et elle murmure, d'une voix claire et tendre.

    « Il ne faut pas pleurer, Eurydice... regarde toi. Tu n'as plus tes belles couleurs. »
    « C'est car... » Elle renifle, elle essuie du revers de sa main ses joues brûlantes. « Je... je suis morte, pas vrai? »
    « Non, tu n'es pas morte. » La mère a un petit rire. « Tu ne peux pas mourir maintenant, Eurydice. Il te reste de grandes choses à faire. »
    « Tu es vivante alors? » La mère secoue doucement la tête.
    « Non. Tu es dans le coma, et si je suis là, c'est pour que tu te battes encore une fois, Eurydice, contre la mort aujourd'hui. Tu m'entends? Ne te laisse pas aller. Il y a des gens qui t'aiment. »
    « Non! » Elle cria et s'accrocha aux épaules de sa mère, les larmes dévalant plus vite. « Je ne veux pas te quitter! Pas maintenant! Je... Je ne veux pas y retourner! Pas sans toi Maman! »
    « Tu dois y aller, Eurydice. Tu le dois, pour eux. »

    No... mais elle avait déjà disparu. Les fleurs se mirent à brûler autour d'elle, et le noir gagna le jardin. Au dessus d'elle, il y avait une lumière. Elle leva la main, en pleurant... elle ne voulait pas tomber. Elle ne voulait pas... jamais... pas... tom... ber...

    (…)

    Le corps était inerte. Les cheveux avaient viré blanc le matin, très tôt. L'infirmier avait fait une grimace. Ce n'était pas sûr qu'elle s'en sorte... pas sûr de rien. On ne savait rien de son état. Stable. Chute. Stable. Chute. Stable. Elle mourait, avait sifflé son père, et il s'était fait virer de la pièce après avoir poser son poing dans la gueule du docteur qui le lui avait sous entendu. Elle était toute seule avec Roman, et son rythme cardiaque baissait, un peu... encore un peu... Un battement plus fort. Un bip qui résonne dans la pièce. Un battement encore plus fort. Et le coeur gueule qu'il a envie de vivre, encore. Il ne mourra pas aujourd'hui. Et une seconde plus tard, le battement devient une réalité sur l'écran, et elle ouvre les yeux, et elle pleur. Elle aimerait voir le jardin, mais tout autour d'elle, c'est blanc. Blanc comme dans un hôpital. Elle lève aussitôt les mains où elle remarque les électrodes, les scotches blancs qui mesurent sa tension, son pouls. Connerie. Elle fronce les sourcils et ses cheveux redeviennent brutalement noir obsidien, alors qu'elle se débat, et qu'elle arrache le tout. Perfusion? Rien à foutre. Et les électrodes, pareil. Elle se débat quand deux bras l'entourent et elle se débat, le temps d'un instant, ses petits poings frappent la poitrine alors qu'elle éclate en sanglot contre lui, sur sa chemise, et l'accroche. Elle a la bouche pâteuse, elle se sent mal, mais elle a juste envie de se trouver comme ça, contre lui, contre cette odeur qu'elle connaît par coeur pour l'avoir si souvent rêver, aimer... imaginer... tant de chose.









Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 15:14



    Roman- Alors?

    Ca devait être la phrase qu'il avait le plus souvent dite depuis qu'il avait posé Eurydice dans le lit de l'infirmerie où elle était toujours, avant que tout le monde arrive. Les médicomages venus de Sainte Mangouste et tout ces spécialistes, même le directeur Scylence. Rien de très rassurant mais Roman n'avait pas eu besoin d'attendre les diagnostiques, il ne leur avaient même pas prêter une oreille d'ailleurs. Lui il n'avait pas besoin de prendre des mesures et de faire des examens tous plus compliqués les uns que les autres. Il le savait bien quand il la regardait, sa Eurydice, pour qu'il aurait donné tout absolument tout, elle n'était plus vraiment là. Elle le quittait un peu chaque minute et ça lui était insupportable. Alors les rapports des grands savants il n'en avait rien à foutre tout ce qu'il voulait c'était qu'elle retrouve ses couleurs. Que ses lèvres s'éclairent d'un sourire. Mais il passait son doigt doucement sur sa bouche et rien ne se passait. Absolument rien. La main de Roman tremblait parce qu'il n'avait jamais osé la toucher, du moins pas comme ça. Ca n'avait rien d'irrespectueux mais s'était comme si enfin il avait pu toucher l'objet de tous ses désirs pour se rendre compte que celui si se mourrait sous ses doigts, incapable de le gifler pour ce qu'il se permettait, de le repousser ou même de se laisser faire. Dans sa tête il brassait tout ce qu'il ne lui avait pas encore dit et tout ce qu'elle aurait pu lui répondre là, maintenant. Puis Betsalel était passé. Roman s'était tout simplement écarté pour le laisser aller au chevet d'Eurydice, lâchant sa main pour la première fois. Le gryffondor avait envie de frapper quelqu'un. Il ne supportait pas de la voir comme ça et il s'en serait volontiers pris à tout le monde, même à William Sinfull, le père de la demoiselle. Contrairement à d'autre, à ce moment, Roman ne voyait en lui que le père de celle qu'il aimait et non une super star du Quidditch clairement sur le retour. William Sinfull sentait la mauvaise bière, il avait l'air décomposé en arrivant et bien sûr Roman ne put le lâcher des yeux quand il était avec sa fille.

    Il n'avait aucun droit d'être près d'elle si ce n'était qu'il l'aimait. Ce n'était pas une amourette d'adolescent, il aimait réellement sa Eurydice bien qu'il n'ait jamais rien dit, et qu'il s'était toujours contenté de la place de l'ami. Mais il ne pouvait pas s'en contentait. Il avait besoin d'être près d'elle comme si ça avait été son droit, et face à tout les autres il s'était imposé ne laissant pas le choix, mais un père aurait toujours la primeur sur lui, il ne lui battrait pas cet honneur. Il resta donc dans son coin, sans quitter Eurydice des yeux. Il avait l'air fatigué et nerveux, et pour cause, il n'avait pas dormi depuis le cours de Soins aux Créatures Magiques. Comment aurait-il pu? Avec ce petit bip irrégulier qui jouait au yoyo avec les constantes de celle qu'il aimait.

    - C'est difficile à dire mais je ne vous cacherais pas que je n'ai pas bon espoir. Peut-être faudrait-il que vous vous prépariez...

    Cette phrase avait atteint Roman dans le tréfonds noir où son esprit errer, quelque part à la recherche d'Eurydice. Le jeune homme sursauta, une veine saillant sur la tempe du gryffon au caractère sanguin. Il sentit une vague de colère refoulée le prendre mais Monsieur Sinfull le prit de vitesse en collant son poing sur la figure de l'infirmier. Roman se précipita pour les séparer mais s'était clairement le père d'Eurydice qu'il protégeait d'une éventuelle réponse de l'infirmier qu'il savait pourtant très gentil.

    Roman- JE VOUS INTERDIT DE DIRE CA!!! Elle va se remettre je le sais! J'en suis sûr...

    Pourtant en criant ça il avait l'air tout sauf sur. Une vague expression de dégoût lui passa sur le visage. Sa gorge était serrée et la fin de sa phrase s'était étouffée tandis que l'on mettait monsieur Sinfull dehors. Elle ne pouvait pas mourir. Elle ne le pouvait pas. Il avait une envie terrible de pleurer mais il refusait de faire comme les autres et de baisser les bras. Eurydice avait besoin qu'il soit fort pour elle et c'était ce qu'il serait. Il ne l'abandonnerait jamais. On lui conseilla d'aller faire un tour dehors pour qu'il se calme également et à contre coeur Roman accepta mais il avait aussi une autre idée en tête. Le paternel Sinfull n'était pas ce que l'on pouvait appeler, un bougre en pleine forme. Roman ne se le serait pas pardonné non plus si quand Eurydice avait du se réveiller pour découvrir qu'il était arrivé quoique ce fut à son père, et vu l'état d'ébriété de ce dernier, on pouvait s'attendre à tout. Il était déjà tellement facile de se casser la gueule dans les escaliers à Poudlard tout en étant sobre, tout ça parce que ces derniers avaient leurs petits caprices, alors autant dire que le gryffondor allait se faire un devoir de garder un oeil sur le père d'Eurydice. Roman ne savait pas si c'était une habitude ou si c'était le fait de voir sa fille dans un tel état de faiblesse mais quoiqu'il en fut il ne pouvait pas le laisser continuer à s'enivrer sans rien dire.

    Roman- Arrêtez avec ça', fit-il la mine sombre tandis qu'il prenait la bouteille des mains de William Sinfull avec la douceur qu'on aurait pu prêter à un grizzly en rogne,' ça ne sert à rien de se mettre minable, votre fille elle...', il hésita un peu avant de regarder Sinfull bien droit dans les yeux, ravalant une envie de craquer de plus en plus envahissante,' Elle aimerait pas vous voir dans cet état et... elle n'a pas besoin de ça. Il lui faut des gens qui la soutienne et qui croient en elle, pas des connards en blouse blanche qui sont sans doute déjà en train de calculer les frais d'hébergement d'un...

    ... cadavre? Non il ne voulait pas penser à ça! Ca aurait été faire tout le contraire de ce qu'il s'était juré de faire pour elle. Il regarda un petit instant William Sinfull sans trop savoir s'il l'avait écouté pour un gallion et de colère il envoya la bouteille de bière se fracasser contre le mur, sans omettre de frapper dedans lui aussi pour éviter de frapper sur quelqu'un avant de retourner près d'elle...

    ...


    L'air de l'infirmier lorsqu'il découvrit la blancheur éteinte des cheveux de sa patiente ne donnait qu'une envie à Roman: le précipiter par une des fenêtre et se jeter avec de peur qu'il n'ait raison. Il l'avait regardé toute la nuit perdre des couleurs. Il lui avait parlé, comme si elle avait pu l'entendre où qu'elle soit. Les lèvres posées sur son front, une main caressant ses cheveux ou sa joue, il ne la quittait plus désormais, il voulait qu'elle s'accroche mais Eurydice avait toujours été une tête de mule et même là elle n'en faisait qu'à sa tête perdant des couleurs à chaque seconde. Une fois une des stupides triplettes de Poindeslash était venue pour voir comment allait Eurydice et lui conseilla d'essayer de l'embrasser. Roman avait eu envie de la tuer cette illuminée mais il n'avait rien fait parce qu'il ne pouvait pas quitter Eurydice des yeux et quand il s'était retrouvé seul avec elle, il avait posé son visa ge contre son ventre et avec serré dans les siens les doigts de l'attrapeuse avant de se rendre compte que c'était peut-être trop fort qu'il allait lui briser les doigts au lieu de la ramener à lui. Il avait tant serré les dents qu'il en avait presque une crampe. Un infirmier passa en secouant la tête silencieusement de la façon que Roman n'aimait pas puis il se retrouva de nouveau seule avec elle. C'était presque pire qu'avoir tout ce monde qui se pressait autour d'elle, là c'était comme si tout le monde avait abandonné même elle.

    Roman- Me fais pas ça putain d'merde EURYDICE!!

    Voilà que maintenant il s'énervait contre elle à cause de son pouls qui baissait. Il laissa son visage retomber sur le lit, complètement perdu sans elle. Il serrait un petit bout du drap contre lui de peur de la serrer trop fort elle. Si les médecins n'avaient pas strictement interdit de la déplacer en aucun façon il l'aurait soulevée dans ses bras et relever son visage vers le sien pour essayer de la réveiller.

    Roman -Je suis rien sans toi Eurydice...

    Un bip ultra sonore lui fit comme un électro choc. Il releva brusquement la tête vers l'espèce d'objet moldu dont on lui avait vaguement expliqué le fonctionnement. Un autre bip sonore. Son coeur semblait repartir, chercher à se stabiliser. Il n'y croit pas. Puis il se retourne instinctivement vers elle. Des larmes sur ses joues. Des larmes!!! Si on lui avait dit un jour que la voir pleurer le rendrait si heureux. Mais elle ne le vit d'abord pas, trop occupée à se demander où elle était sans doute. Tout de suite il la serra dans les bras pour qu'elle ne s'enlève pas toutes ses perfusions qu'elle avait et parce que c'était si bon de la serrer contre lui. Il enfouillit son visage contre sa gorge, dans ses cheveux noirs qu'il caressait avec tant d'amour et de douceur. Elle se débat mais il ne cède pas, incapable de dire quoique ce fut. Peut-être que sur sa peau délicate, la jolie métamorphomage à peine ressuscitée peut-elle sentir les larmes traçaient un chemin d'amour et de soulagement. Les larmes de Roman sont abondantes, généreuses et chaudes mais silencieuses.

    Roman- Ne me refais plus jamais un truc pareil... j'ai cru que j'allais te perdre. Plus jamais ça...

    Il était tellement soulagé que pour une fois il n'eut pas le temps de penser qu'il allait être ridicule. Il posa un baiser sur sa tempe sans la lâcher, ses bras passés autour d'elle.












Anonymous

Invité
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keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 16:43



    Il n'avait rien dit. L'espace d'un instant, il avait cru sentir un pincement au niveau du coeur. Avait-il encore un coeur? Il n'en savait trop rien. Sa fille... sa petite fille. Sa bouteille avait volé en éclats, et il n'en resta rien. Et le jeune gryffondor partit. William Sinfull resta immobile, assis sur les marches et regardait les étranges personnes qui passaient devant lui, pour venir la visiter. Il posa une main nerveuse sur son front. Sa petite fille, elle aussi, elle était destinée à le quitter? Après sa mère, était-ce au tour d'Eurydice? Sa toute petite... Eurydice? Le monde entier se jouait de lui ou était-ce une.. idée? Le vieux Sinfull se leva, titubant, s'accrochant à la rampe des escaliers, avec juste une envie : chialer. Chialer jusqu'à n'en plus pouvoir. Il a le coeur qui déborde. La goutte qui fait déborder le calice de sa patiente. Pas Eurydice... tout mais pas Eurydice. Il pleur, mais au fond de lui, il espère. Il jure qu'il changera si on la lui ramène... il le jure fort. Tellement que de ses yeux coulent des larmes à l'instant où sa fille, plus haut dans le château, s'éveille en pleurant elle aussi, son coeur amèrement déchiré, et elle se débat, petite furie aux cheveux noirs de jais, aux reflets d'un sombre inquiétant, et elle frappe ce qui la sert contre lui, et elle se calme peu à peu en sentant le visage de nichant dans son cou, l'odeur qui l'entoure calme les battements de son coeur, et elle redevient la petite fille sage, entourant alors le cou du garçon avec ses bras, s'accrochant à lui. Les perfusions sont presque toutes parties, mais à cet instant, elle n'en a pas besoin. Elle s'accroche à lui et pleur, pleur car pour la première fois de sa vie, elle a vraiment eut peur. Eurydice, la si puissante gryffondor, la tête de mule, avait eut peur d'y rester, de mourir, et de ne jamais le lui dire, combien elle l'aime, combien sans lui elle n'est qu'un tas de poudre, un tas de cendre, sans but, sans sentiment. Que les gens loin de lui sont gris et froids, combien elle se languit de le retrouver le matin dans la salle commune, et qu'elle se réjouit de faire équipe avec lui au quidditch, combien elle se sait en sécurité quand le cognard siffle, car elle sait que jamais il ne le laisserait la frapper. Qu'elle sait tant que chose à ce moment elle ne peut pas dire, relevait dans son lit blanc, dans une simple robe de chambre bleu menthe à l'eau, le drap baissait jusqu'à ses cuisses, et elle se sert fort contre lui, et elle tremble aussi, de peur. Vraiment peur... comme lui. Elle sent ses larmes qui coulent sur sa peau et elle renifle les siennes, elle les ravale, elle fait encore la forte, mais elle tremble, elle tremble de trouille, comme un enfant après un cauchemar.

    « Ne me refais plus jamais un truc pareil... j'ai cru que j'allais te perdre. Plus jamais ça... »
    « Je... je... » Elle renifle alors qu'il embrasse sa tempe. Elle est si petite dans ses bras, comme une enfant. Elle le fixe, alors que ses cheveux redeviennent peu à peu orange. « Je... ne suis pas morte. » Elle renifle encore, mais les larmes coulent encore plus alors qu'elle appuie sa tête sur son torse, ses mains s'accrochant aux épaules du poursuiveur. « J'ai eu si peur. Tout était noir, et... et... Maman et... » Elle essuie ses mains, négligemment, du revers d'une main tremblante. « Je suis vivante... » Elle relève le regard vers lui, elle tremble de froid et de peur. Elle le regarde et regarde autour d'elle, toujours accrochée à lui. « Je suis à l'infirmerie... il... » Elle panique, elle renifle, mais les larmes coulent. « Je me rappelle pas. Je me rappelle de rien. » Elle s'accroche un peu plus à lui, sa voix tremble. « Je me rappelle pas! Je me rappelle plus! Roman! Pourquoi je suis là? Pourquoi j'ai fr... » Elle se regarde. Elle est nue sous sa robe de chambre. Nue comme tous les malades. Elle s'accroche tellement à lui qu'elle doit passer ses jambes sous elle, et elle murmure, du bout des lèvres. « Je ne me souviens pas... qu'est-ce qu'il m'ait... arrivé, Roman? » Elle le regarde, et elle essuie du bout des doigts ses larmes, à lui. « Pourquoi tu pleures? Et... Et où sont les.. » Elle tremble, ses doigts tremblent. « Où sont les autres? Nous sommes quand? Je... qu'est-ce que j'ai fais...? »

    Elle ne comprends pas. Dans son crâne, tout se bouscule, elle ne comprends pas, elle ne comprends rien. Elle sait juste qu'il est là, qu'elle est là, et qu'ils sont à l'infirmerie.









Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 20:11



    Ses cheveux reprenaient peu à peu leur couleur rousse, celle qu'il aimait tellement. C'était tellement con, ça lui faisait tellement de bien de la voir, même si elle pleurait et qu'elle était si perdue à cette instant, fragile et délicate, il rit, un peu nerveusement mais son visage fatigué sembla s'éclairer en même temps que ses cheveux reprenaient de la couleur. Il prit son visage entre ses mains pour sécher ses larmes, après avoir passé sa manche sur ses yeux à lui:

    Roman - Tes cheveux... tu m'a manqué p'tit rousse.

    Il était tellement heureux. Il la serra tout doucement contre lui encore, il l'accueille contre lui incapable d'arrêter de caresser ses cheveux qui flamboient enfin sous ses doigts.

    Eurydice - « Je... je... Je... ne suis pas morte. J'ai eu si peur. Tout était noir, et... et... Maman et...
    Roman- C'est fini. Je suis là. Tu es là, tout est fini...', il la berçait presque dans ses bras.
    Eurydice - Je suis vivante... Je suis à l'infirmerie... il... Je me rappelle pas. Je me rappelle de rien. Je me rappelle pas! Je me rappelle plus! Roman! Pourquoi je suis là? Pourquoi j'ai fr...
    Roman- Chhht. Calme toi, calme toi. Qu'est-ce que tu ne te rappelles pas?
    Eurydice - Je ne me souviens pas... qu'est-ce qu'il m'ait... arrivé, Roman? Pourquoi tu pleures?
    Roman - C'est rien ça, rien du tout.', il se repassa une main sur le visage par acquis de conscience.
    Eurydice - Et... Et où sont les.. Où sont les autres? Nous sommes quand? Je... qu'est-ce que j'ai fais...? »
    Roman - Calme toi.

    Son ton de voix était ferme et doux à la fois. Il caressait doucement sa joue de son pouce et la regardait droit dans les yeux jusqu'à ce qu'elle se calme effectivement. Elle était si belle et si vivante. Il avait envie de lui dire maintenant tout ce qu'il avait eu peur de ne plus jamais pouvoir lui dire. Qu'il l'aimait et comme elle était belle par exemple. Et que si parfois il n'était pas sympa avec Aaron c'était parce qu'avec ses ronronnements et ses bavardages la nuit il l'empêchait de rêver d'elle alors que lui était tellement proche de la jolie rouquine la journée. Il aurait même dit qu'il était jaloux quand il les voyait tous les deux si proches mais ce n'était pas ce qu'Eurydice demandait:

    Roman- On est dimanche, les médecins ont dit qu'ils te fallait un repos absolu et ils ont viré tout le monde. J'ai du montrer patte blanche pour pouvoir rester avec toi. Je... je voulais pas que tu sois toute seule. Ca fait trois jours que tu nous donne des sueurs froides. Tu as été dans le coma à cause d'un mauvais coup sur la tête quand l'accromantule a attaquer en cours de SACM... tu te rappelles de ça?

    Il avait tellement peur qu'elle ait des défauts de mémoire comme les médecins avaient prédit. Ces sales oiseaux de mauvaise augure. Mais pour l'instant Eurydice semblait assez lucide et elle avait l'air d'avoir les idées nettes. Roman respirait le parfum de ses cheveux tranquillement.

    Roman - On a eu tous très peur. J'ai eu très peur. Je crois que j'avais jamais eu aussi peur de ma vie. Mais t'es là maintenant, tout va bien.

    Roman avouait qu'il avait eu peur? Roman qui séchait des larmes? Ca ne s'était jamais vu. Le gryffondor était un dur, au coeur tendre certes, mais un dur. Même quand il s'était déboîter l'épaule dans un accrochage musclé avec un Serpentard pendant un match, même quand sa soeur avait disparu, même quand Jeminy Brownson lui avait cassé le nez en ratant un sortilège, il n'avait pas pleurer et il n'avait pas eu peur. Il avait râler. Il avait jurer. Il avait taper même des fois mais il n'avait jamais était comme là avec Eurydice dans l'infirmerie.

    Roman - Tu sais je... me refais jamais ça. C'est tout.












Anonymous

Invité
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keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 22:51



    « Et... Et où sont les.. Où sont les autres? Nous sommes quand? Je... qu'est-ce que j'ai fais...? »
    « Calme toi. »
    « ...p-pardon. »

    Elle baissa le regard. Elle parlait trop, elle n'écoutait pas assez. Elle ferma les yeux, penchant doucement la tête en sentant la main de Roman caressait sa peau. Si doux... elle était si bien. Ses cheveux regagnèrent une couleur rouge feu, une couleur qui allait si bien avec son caractère, et ses yeux si clairs, si verts, regagnèrent leur orange brillant habituel. Elle était à nouveau elle même, comme une flamme qui aurait regagné la puissance d'autant. Mais elle n'avait jamais été morte, jamais réellement. Elle avait été une braise brûlante, ronronnant, sous un tas de cendre, prête à reprendre son éternelle bûcher.

    « On est dimanche, les médecins ont dit qu'ils te fallait un repos absolu et ils ont viré tout le monde. J'ai du montrer patte blanche pour pouvoir rester avec toi. Je... je voulais pas que tu sois toute seule. Ça fait trois jours que tu nous donne des sueurs froides. Tu as été dans le coma à cause d'un mauvais coup sur la tête quand l'accromantule a attaquer en cours de SACM... tu te rappelles de ça? »
    « L'accromantule? Je... » Elle posa sa main sur sa tempe, la massant difficilement. « ...je me souviens pas... je me souviens de l'entraînement... d'Aaron, et de Karly qui disait que j'allais pas assez vite, et aussi de Georgie... et... » Elle s'arrêta de parler et leva un regard inquiet vers lui. « Comment vont les... autres? Il n'y a pas de blessé, n'est-ce pas? »

    Elle était comme ça, la rousse, à s'inquiéter pour les autres moins que pour elle. Elle resta accroché au jeune homme. Pour rien au monde elle ne l'aurait lâché. Eurydice avait une vraie tête de mule, mais en plus, après un coup comme celui-ci, elle était des plus mordantes. Elle posa sa tête sur son épaule, calme. Elle ferma les yeux, cherchant à calmer le coeur qui battait calmement dans sa cage thoracique. Elle respirait l'odeur qui se dégageait de ses vêtements, de sa peau, avec une satisfaction particulière.

    « On a eu tous très peur. J'ai eu très peur. Je crois que j'avais jamais eu aussi peur de ma vie. Mais t'es là maintenant, tout va bien. »

    Elle écarta sa tête du torse, cherchant à le regarder dans les yeux. Elle le détaille, elle tends sa main, imperturbable, et frôle le contours de ses lèvres du bout de ses doigts, avec un petit sourire amusé se dessinant sur ses lèvres. Sa peau a reprit une bonne couleur, une couleur rose. Elle arque un sourcil, presque moqueuse, et souffle alors, sur un ton ronronnant :

    « ...le grand chasseur Konstantine aurait eu peur? C'est trop... mignon... »

    Elle a un petit rire. Elle reste accrocher à lui. Elle a encore un petit peu peur de rester toute seule. Elle tremble. Elle se sent mal, mais ça ira. Elle a des fourmis dans les jambes. Combien de temps qu'elle n'a pas marcher? Combien de temps qu'elle ne sait pas sentie aussi vivante? Dieu sait, il est le seul à savoir, car elle, elle sait ô combien elle se sent bien. Elle le regarde, elle le fixe. Elle se sent si bien, à cet instant.

    « Tu sais je... me refais jamais ça. C'est tout. »

    Elle le regarda et eut un petit sourire, tout timide, baissant les yeux comme une enfant prise en flagrant délit.

    « Pardon... Je le referais plus... » Elle releva un peu le regard, amusée. « ...mais ne me laisse plus jamais seule, alors... »

    Elle ne savait pas ce qui s'était passée, mais elle avait toujours eut envie de le dire, ça, comme ça, dans ce moment là. Juste comme ça... juste comme dans les films américains. Avec l'infirmière et le docteur... sauf qu'elle n'était pas une infirmière, et que le docteur n'était pas Roman.










Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
keep me safe inside your arms. (finish) #Sam 26 Sep - 23:42




    « L'accromantule? Je ...je me souviens pas... je me souviens de l'entraînement... d'Aaron, et de Karly qui disait que j'allais pas assez vite, et aussi de Georgie... et... »
    Roman - L'entraînement?! Mais...', c'était il y avait au moins dix jours.

    Pas la peine d'affoler la jolie rouquine, il ne voulait pas lui foutre la trouille.
    Eurydice - « Comment vont les... autres? Il n'y a pas de blessé, n'est-ce pas? »
    Roman- Tu te réveilles à peine et tu t'inquiètes pour les autres.', fit-il avec un sourire plus qu'amusé, ' ils vont tous très bien ne t'en fait pas. Grey s'est foulé une cheville à cause de Jimmy Thompson et c'est tout. Il n'y a que toi qui arrive à faire des prouesses de ce genre...

    Il plaisantait signe qu'il se détendait. Il commençait à sentir la fatigue mais il ne laissa pas trop paraître qu'il avait envie de s'endormir en la tenant dans ses bras, comme ils étaient là. Ils continuaient de parler et Roman était plus doux que jamais et surtout plus ouvert. Il la regarde droit dans les yeux comme elle le quitte déjà mais ce n'est que pour le taquiner un peu mieux. Il la laisse toucher ses lèvres du bout du doigt et dissimule un léger frisson dans un sourire faussement blasé et un sourcil arqué. Il n'a pas la mine timide et effarouché qu'il aurait pu avoir une autre fois, au contraire il a l'air si étrangement sûr de lui. Il détourne le visage un instant pour échapper quand même à la caresse d'Eurydice mais lui donne un petit regard en coin assez amusant:

    Roman - Fais pas ça.', sa voix est douce et joueuse. Elle dit presque tout le contraire de ce qu'il vient de dire mais d'un autre côté ça ne serait pas raisonnable.

    Il lui prend la main doucement toutefois.

    Eurydice - « ...le grand chasseur Konstantine aurait eu peur? C'est trop... mignon... »
    Roman - T'as fini? On ne t'as jamais dit qu'il ne faut pas trop chercher le chasseur en question, il pourrait t'arriver des bricoles...

    Il l'aimait telle qu'elle était moqueuse, joueuse et taquine. Sa Eurydice plus fidèle que jamais à ce qu'elle avait toujours été. Et lui, renforcé par la peur panique qu'il avait effectivement eu, était plus à l'aise et détendu. Il l'attira doucement contre lui pour en profiter encore un petit peu avant que ces moments leur échappent.

    Roman- Non il ne t'arriverait rien...', plus doux.

    Il avait envie de lui dire, c'était le moment. Ou du moins ce moment n'était pas le plus mauvais, il tenta mais ne put se résoudre qu'à lui dire de ne plus lui faire de telles frayeurs.

    Eurydice - « Pardon... Je le referais plus... » Elle releva un peu le regard, amusée. « ...mais ne me laisse plus jamais seule, alors... »

    Roman baissa à son tour le regard, sentant sur ses épaules une culpabilité à laquelle il n'avait pas eu le temps d'accorder son attention.

    Roman - Je suis désolé Eurydice. J'aurais du être là, surtout pour toi. Je tiens à trop à toi, plus que tu ne crois peut-être...', il la regarda un instant avec un sourire assez indéfinissable, il lâcha sa main un instant pour éviter qu'elle ne le prenne pour un espèce d'opportuniste, puis il rajouta d'un ton beaucoup plus léger, ' ...et je ne trouve pas vraiment que ce soit si drôle.

    Il releva les yeux vers elle légèrement amuser, se demandant si c'était le moment ou pas de l'embrasser. Il sentait qu'il allait se prendre une baffe mais il lui caressa quand même la joue en se laissant attendrir par sa petite mine amusée. Il se pencha sur ses lèvres et l'embrassa tout doucement, avant de dire en décollant à peine ses lèvres:

    Roman - ... pardon..

    Il rougit et se racla légèrement la gorge. C'était quoi ça? Qu'est-ce qui lui prenait? D'un autre côté il avait l'estomac vrillé par l'envie de l'embrasser encore. C'était assez dur de refermer une vanne qu'on avait réussi à tenir fermé pendant 6 ans.












Anonymous

Invité
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keep me safe inside your arms. (finish) #Mer 30 Sep - 14:41



    « Je suis désolé Eurydice. J'aurais du être là, surtout pour toi. Je tiens à trop à toi, plus que tu ne crois peut-être... et je ne trouve pas vraiment que ce soit si drôle. »

    Elle le regarda, amusée. Que tu es bête, Roman. Elle n'a jamais eut d'yeux que pour lui. Elle l'a toujours aimé. Elle l'a toujours désiré. Elle sait aussi qu'il a toujours été là, auprès d'elle, comme une ombre non pas effrayante mais au contraire protectrice. Il n'y avait qu'après de lui qu'elle se sentait aussi bien, autant en sécurité. Elle resta de marbre quand il touche sa joue, ronronnant presque, en penchant un peu la tête. Sa main n'était pas douce, sa peau avait quelque chose de rêche, mais sur sa peau, c'était comme une caresse d'amant. Elle sentit son coeur accéléré. Elle savait ce qui allait se passait. Elle voulait absolument que ça se passe. Il se pencha et elle tendit la tête, et ferma les yeux en sentant leurs lèvres se joignent. Elle ouvrit les yeux, comme déçue du court instant qui venait de disparaître. Elle le regarda alors qu'il rougissait.

    « ... pardon.. »

    Elle le regarda, et eut un petit rire, secouant doucement la tête. Elle semblait amusée, mais de quoi exactement? Elle ne savait pas. Il rougissait, et c'était beau. Il était gêné – elle ne l'était pas. Elle sentait son coeur battre fort dans sa poitrine, comme s'il voulait s'enfuir, mais il resterait. Quelques secondes, elle murmura, calme.

    « Tu ne comprends pas bien vite, pas vrai? »

    Moqueuse, elle tendit ses mains et l'attira à elle, se dressant un peu sur ses jambes et déposa – sans lui demander aucunement son avis – ses lèvres sur les siennes, mais cette fois-ci le baiser dura plus longtemps, et elle rougit elle aussi de sa propre impétuosité. Le baiser restait chaste et pure, car elle n'osait pas aller plus loin, pas plus loin. Le jeu était dangereux. Elle rompit le baiser, le coeur affolé, et le regarda, un sourire serein et tendre sur les lèvres, toujours autant moqueuse.

    « ...et là... tu comprends? »

    Sa frange se teinta d'orange. Doute? Non, pas vraiment. Rien de tout ce qui était inquiétude. Juste la fatigue. Elle recula sur le lit blanc, semblant vouloir faire une place pour quelqu'un et lui tendit la main, une main fine aux ongles blancs de perle. Elle gardait son attitude moqueuse malgré son sourire tendre, comme si elle lui disait clairement « vient ». De son autre main elle tapa la place à côté d'elle.

    « T'as l'air épuisé, viens dormir. Le temps que l'infirmier revienne... »

    ...juste dormir. Dans son crâne, elle aurait éclaté de rire, mais non. Ce n'était pas ce qu'elle voulait dire. Pas à lui. ...il y avait tant d'autres choses qu'elle voulait lui dire avant celle-la...










Roman Konstantine

Roman Konstantine


► MESSAGES : 152
keep me safe inside your arms. (finish) #Mer 30 Sep - 16:09



    Pas de gifle, elle ne le repoussait même pas. Roman caressait doucement la joue de la rouquine en profitant de leur baiser, si court fut-il. Si l'on avait voulu se représenter les deux gryffondors à cet instant, il aurait fallut imaginer un grizzly aussi docile qu'un agneau, dompté par un chaton et qui s'escrimait à faire preuve de douceur. Roman avait quelque chose de touchant quand il était avec Eurydice. Il était toujours comme s'il se méfiait de lui même, de la rugosité de sa peau que l'hiver et les chasses avaient rendues moins douces que celles des autres garçons. Et il se méfiait aussi de son manque de délicatesse.
    Elle rit comme il s'y était attendu et se moqua gentiment. C'était tout Eurydice de se moquer de lui précisément quand il se sentait déjà assez mal à l'aise comme ça. Elle adorait le taquiner, il adorait qu'elle lui témoigne de l'intérêt. Mais ça le mettait mal à l'aise le plus souvent.
    Il se laissa attirer à elle et savoura le contact un peu plus long de leurs lèvres. Pour autant quand elle se retira il se laissa surprendre par l'envie de continuer de l'embrasser, et avança un tout petit peu. Mais c'était déjà terminé. Il sourit de s'être laisser prendre.

    Eurydice - « ...et là... tu comprends? »
    Roman - még többet Eurydice... je croyais que tu préférais Aaron.

    Roman ne parlait presque jamais dans sa langue natale, il n'en avait pas honte mais il fallait vraiment bien le connaître pour avoir eu des occasions de l'entendre, ou alors être allé chez lui.
    Il eut un rire très masculin et ce petit accent magyar qui s'était attardé au changement de langue rester encore un peu sur sa bouche quand il caressa les cheveux d'Eurydice, observant un autre changement de couleur. Il l'avait si souvent regardée qu'il identifiait maintenant beaucoup de ses changements d'humeur, le noir pour une colère noire ou un profond ressentiment. Rouge plus vif quand elle rougissait ou quand on arrivait à lui mettre les nerfs, plus clair comme la fatigue pesait sur ses épaules ou si elle était malade. Elle fit une place à côté d'elle dans le lit et l'invita:

    Eurydice - « T'as l'air épuisé, viens dormir. Le temps que l'infirmier revienne... »

    Il n'allait pas lui dire qu'il n'avait pas dormi depuis trois jours et que s'il fermait les yeux ne serait-ce qu'une minute il était sûr de sombrer comme une masse mais il prit tout de même place près d'elle, observant également les signes de la fatigue chez elle. Quand ils furent tout deux allongés il passa son bras autour d'elle et lui donna un vrai baiser digne de ce nom, tendre avant que le sommeil ne les prennent. Leurs langues se touchèrent pour la première fois sur la fin et c'est un sourire aux lèvres que Roman finit par s'endormir, Eurydice doucement serrée contre lui, il n'était même pas passé sous les draps. Bien sûr c'était un garçon, il ne fallait pas se leurrer il y avait pensé mais Eurydice, il la respectait et l'aimait suffisamment pour avoir envie de prendre son temps avec elle et il était très bien comme ça. En revanche on voyait sur son visage qu'il avait désormais toute confiance en lui même et qu'il ne comptait plus personne lui dire qu'Eurydice était la petite amie de Aaron (si je vous jure que ça lui était arrivé plus souvent qu'à son tour)...
















Anonymous

Invité
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keep me safe inside your arms. (finish) #Dim 4 Oct - 10:28



    « Még többet Eurydice... je croyais que tu préférais Aaron. » Elle arqua un sourcil, l'instant de quelques secondes, et éclata d'un rire sonore, posant une de ses mains sur son estomac, la douleur la faisait grimaçait mais continuant de rire malgré tout. Elle se reprit quelques secondes plus tard, s'essuyant les yeux avec le dos de son index, disant alors :
    « Entre nous, si Aaron avait à choisir, il te préférerait, Roman. » Elle le regarda et eut un sourire moqueur. « Il est homosexuel, gay, c'est une tapette. Et crois-moi, il a autre chose à faire. Tss... » Elle eut un petit rire, sincère. « ...c'est juste mon meilleur ami, avec Harisson. T'inquiètes pas. Il te volera pas la vedette. »

    Elle n'avait pas compris les premiers mots, mais en vu de l'accent, elle aurait pu parié que c'était une langue de l'est. Elle était galloise, elle parlait le gallois, le gaélique de par son père, le français aussi, mais la magyar, elle était loin même de savoir ce qui en était de leur alphabet. Sa frange devint orange clair, ne jurant pas avec ses autres cheveux, mais pour quelqu'un comme Roman, d'aussi proche d'elle, il n'était pas dur de comprendre qu'elle fatiguait. Un coma de quatre jours n'était pas une simple sieste. Oh non... et puis, elle avait de quoi ressasser dans sa crâne. Cette apparition... le fruit de son imagination ou la réalité? Elle le regarda et fit une place dans les draps blancs, calme.

    « T'as l'air épuisé, viens dormir. Le temps que l'infirmier revienne... »

    Elle ronronna inconsciemment quand elle sentit son bras sur elle et se laissa faire, se laissant guider par son instinct jusqu'à ses lèvres. Qu'aurait-il dit s'il avait su que c'était ses premiers baisers? Oh... On disait qu'Eurydice avait des moeurs légères, qu'elle aimait les flemmes et les hommes, mais les baisers et ses caresses lui appartenaient, à lui et à lui seul. Elle posa ses mains à plat, sur le torse du magyar, l'embrassant avec la même tendresse, rougissant en sentant la langue du chasseur touchant la sienne, mais oubliant bien vite la gêne pour savourer un échange de salive qu'elle n'aurait jamais cru aussi agréable. Il ne passa pas sous les draps, et c'était normal. Car elle était nue sous sa robe, et qu'il était un garçon. Elle posa sa tête sur l'oreiller, sereine. Roman était quelqu'un de bien... de très, très bien.

    (…)

    Sur le seuil de la porte, l'infirmier s'arrêta quelques secondes et repartit. Il ne les dérangerait pas. Titubant, imbibé d'alcool, Lord William Sinfull s'arrêta dans l'encadrement de la porte et grogna. À ce moment là, il comprit qu'il avait perdu la dernière chose qu'il lui restait. Il repartit, sans un mot, le regard sombre.










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