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 Hear me say, don't throw me away [pv]

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PROFIL & INFORMATIONS









Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
Hear me say, don't throw me away [pv] #Mer 18 Mai - 19:24


    Zachkariel le lui avait bien dit, quelques semaines auparavant, qu'il finirait par devenir fou s'il restait constamment dans le petit appartement du jeune homme mais le criminel ne l'avait pas cru. Dans son esprit perturbé, tant que Zachk rentrait tous les soirs, pas plus tard que vingt heures, l'heure convenue, cela lui suffisait ou du moins l'avait-il cru jusque là. Toutefois, la visite de Katarina, impromptue et inattendue, lui avait rappelé qu'en dehors du cocon qu'il partageait avec Zachkariel, il y avait un monde, le monde réel, celui qui l'avait tant fait souffrir et dont il s'était coupé depuis. Alors, oui, passer sa journée, devant la fenêtre, à attendre le retour de Zachk, lui sauter dessus dès qu'il avait passer la porte, le jeter dans le lit, le déshabiller pour mieux le dévorer, c'était amusant un temps, mais il commençait à s'ennuyer ferme. Comme tous les jours de la semaine, Zachkariel était parti à l'Université, il ne rentrerait pas avant plusieurs heures, et lui n'avait rien à faire d'autre qu'à se morfondre jusqu'à son retour. Mais aujourd'hui serait différent, il prenait sa grande revanche sur le monde et sortirait enfin ; le temps était gris et annonciateur d'une pluie à venir, le crachin londonien habituel en somme. Un temps idéal. Il attrapa sa cape, s'y emmitoufla chaudement, en prévision, rangea sa baguette dans la poche arrière de son jean's, attrapa quelques mornilles d'argent qui traînaient sur la table basse du salon et, après un dernier regard circulaire, il s'apprêta à transplaner. Soudain, il esquissa une moue, se saisit d'un bout de parchemin griffonné de l'écriture de Zachk et laissa un mot, expliquant qu'il était sorti. Juste au cas où. Enfin, il transplana direction Pré-au-Lard ; après y avoir bien réfléchi, il estimait que c'était la meilleure destination pour un retour dans le monde. Le petit village sorcier était loin de la capitale et de ses rues bondées où n'importe qui aurait pu le reconnaître, après tout son visage avait été placardé à la une des journaux pendant plusieurs semaines. Mais ici, la plupart des gens ne lisaient pas les journaux et les plus dangereux qu'il risquait de rencontrer serait des élèves de Poudlard en excursion scolaire. Il atterrit dans une petite ruelle sombre, entre Honeydukes et le nouveau libraire qui venait de s'installer comme en témoignait la banderole "inauguration" installée sur la devanture. Après de longues minutes passées à observer les alentours en silence, il inspira profondément et avança dans les rues parsemées ça et là de sorciers tous trop occupés pour se soucier de lui. Campbell commençait à se détendre malgré lui.

    Il marcha près de deux heures, juste pour le plaisir de se promener, de sentir à nouveau le vent frais sur son visage, d'avoir l'impression d'être libre. Pour un peu, il en aurait presque oublié qu'il s'était évadé lors de son transfert à Azkaban et qu'il était toujours recherché par le Ministère pour avoir tué deux personnes. Mais ce détail ne tarda pas à se rappeler à son souvenir, lorsque assis sur un banc, il entendit deux petites vieilles discuter à voix basse. « Mais si, Mélierose, il ne te dit pas quelque chose ? Je crois qu'il est passé dans cette émission sur Wizard TV ! » « Non. Non, ce n'était pas ça... Il n'était pas plutôt dans Sorcière Magazine ? » Il rouvrit les yeux, esquissant une moue contrariée ; ça devenait dangereux, mieux valait mettre les voiles avant que cela ne dégénère. Il se leva, sous le regard suspicieux des deux femmes âgées, et son coeur se mit à battre plus vite, tandis qu'il cherchait du regard une petite ruelle pour pouvoir transplaner discrètement. Les regards de tous les passants se posaient sur lui, soupçonneux et dégoûtés, comme s'ils savaient ; Campbell se mit à paniquer, ses mouvements se faisant plus rapides et plus désordonnés, lui donnant l'air d'un homme perdu et pourchassé. Bien entendu, personne ne le regardait bizarrement, il ne faisait qu'imaginer, sa paranoïa faisant le reste. Il marchait de plus en plus vite et, finalement, c'est au pas de course qu'il retourna dans la ruelle par laquelle il était arrivé, sauf que celle-ci n'était plus déserte. Une jeune femme s'y trouvait, visiblement simple badaude parmi les autres, mais Seth fronça les sourcils, son coeur se soulevant, persuadée qu'elle savait qui il était et qu'elle allait le dénoncer. Presque aussitôt, sans lui laisser le temps de réagir de quelque façon que ce soit, il la plaqua contre le mur, bloquant la jeune femme, son avant-bras sur sa gorge, sa baguette pointée juste en dessous de son oreille. Sa tête pivota brusquement vers l'entrée de la ruelle, comme s'il s'attendait à ce qu'un régiment d'Auror arrive pour l'arrêter. Et pourtant il n'y avait personne, mais ça, Seth ne pouvait le concevoir. Pas encore. « Ils arrivent. Je les entends... » Il reporta son attention sur la jeune femme, sévère et dur, menaçant. « Tais-toi. Ne dis rien. Ne les fais pas venir par ici et j'te tuerais pas. »









Cian Sullivan

Cian Sullivan


► MESSAGES : 75
Hear me say, don't throw me away [pv] #Jeu 19 Mai - 19:57


La jeune femme s'enfuit à toute volée de son dortoir, laissant derrière elle quatre adolescentes d'environ son âge, à l'air mauvais. Avec la nouvelle séparation des lieux de vie commune selon les différents sangs, les conflits entres les sorciers s'étaient de plus en plus aggravés, mais ils n'avaient jamais atteint cette proportion dans l'entourage de Cian, avant ce jour ci du moins. Il aurait pourtant fallu s'y attendre, cette nouvelle distribution des chambres encourageait tout particulièrement les altercations entre les adolescents, qui n'avaient pourtant pas besoin de tant en cette période de troubles pour partir au quart de tour. C'était en passant chercher son manteau resté dans son armoire, que Cian était tombé sur ces quatre pimbêches, au recoin d'un couloir. De toute évidence, elles ne devaient pas avoir grand chose à faire de leurs misérables vies, et encore moins de leurs journées, puisqu'elle semblaient attendre tranquillement quelqu'un à pourrir la vie. C'est en sortant du dortoir des sangs-mêlés que Sullivan leur tomba dessus, après un virage un peu serré. Ce n'était pas leurs regards dédaigneux, qui l'effrayèrent, mais plutôt leur nombre. Après tout, c'était bien le quotidien de n'importe quel enfant pendant sa croissance: les jeux, les rivalités, les petits conflits et les altercations, tout ça sont des choses qui arrivent. Mais cette fois là, ça avait plus l'air d'un lynchage qu'autre chose. Plutôt pressée, et en position d'infériorité, Cian accéléra légèrement le pas, espérant passer à travers de ce guet-apens. Une voie surgit derrière elle ' Dit donc toi là, déjà qu'on supporte pas trop les sangs à moitié impurs dans ton genre, mais alors quand en plus vous commencez à tourner autour des seuls sangs-purs, de NOS sangs-purs, vous méritez rien de plus que de finir en catin d'un trottoir moldu. '. Cian regarda derrière elle, sur sa gauche, sa droite. Personne en vue, personne pour l'aider. Ou personne pour la dénoncer, si elle se tirait vite fait bien fait. D'une impulsion, la sang-mêlée s'élança dans le couloir, passant devant les quatre adolescentes qui lui faisaient face. Fuir n'était pas vraiment son option favorite, mais aujourd'hui, la peur avait vaincu sur le courage, et c'est déçue envers elle-même qu'elle tourna les talons aux sangs-purs étonnées. Elle entendit un bruit sourd derrière elle, comme si quelqu'un voulait se lancer à sa poursuite, Cian se retourna d'un bond 'Crache limace!', et s'enfuit d'une traite vers la sortie du château.

Honteuse, elle arriva en courant au point de rendez-vous pour le départ vers Pré-au-lard. Un vent d'Automne souleva ses cheveux, l'enveloppant dans sa douce caresse. Le ciel était plutôt dégagé, pour cette période, et elle se surprit à espérer que cela dure pour toujours. Juste le vent dans ses cheveux, et la tendre étreinte du soleil inaccessible. Mais la cour était vide. Tous étaient déjà parti pour Pré-au-Lard. Décidément cette journée était vraiment faite pour être détestée. Un grand sourire échappa à Sullivan, qui dut se résoudre à trouver un autre moyen de rejoindre le Lieu Suprême du Ravitaillement Divin. Après tout, si le transplanage seule était encore un peu trop risqué, elle pouvait toujours marcher. Le groupe ne devait pas être parti depuis si longtemps que ça, et elle connaissait le chemin par coeur, alors tant qu'à faire...

Durant la petite demi-heure que dura le voyage, la jeune fille eut tout le loisir de repenser un peu aux évènements présents, du genre 'Que me veulent quatre saloperies lâches comme un cul au détour d'un couloir, hinhin...?'. Evidemment, les réponses ne vinrent pas, une adolescente de 16 ans n'étant pas encore assez mûre pour déceler tout les côtés pervers de ce monde, et encore moins ceux de ses camarades. En entrant dans Pré-au-Lard, Cian repéra quelques collégiens de Poudlard qui se promenaient tranquillement dans les rues autrefois chaleureuses. En effet, l'atmosphère avait réellement changée depuis les années précédentes. Si quelques passants profitaient toujours du petit village, il semblait un peu plus déserté, et les visages des résidants étaient fermés, presque hostile. En tournant après Honey Duke, elle vit même collées sur un mur miteux les affiches des criminels actuellement en recherche. A leur habitude, les affiches étaient terrifiantes, et l'état des anciens-détenus d'Azkaban échappés l'était encore plus. Leurs visages exprimaient l'horreur, la tristesse, la cruauté et la malfaisance. En fait, ils faisaient peur. Effrayées par ces images qui lui faisaient monter la bile à la gorge, Cian se détourna le plus doucement possible, comme pour se convaincre elle-même qu'elle n'était pas réellement épouvanté. Mais l'angoisse la tiraillait. Comme un fantôme prenant contrôle de son esprit, elle laissa ses pas la guider où bon leur semblaient-ils.

Son visage était vitreux, et ses yeux embrumés, mais elle reprit conscience lorsqu'elle se cogna violemment contre un mur, au fond d'une ruelle. Cian respira un grand coup, et bien décidé à rentrer le plus rapidement au château maintenant que cette journée tournait au cauchemar, elle se retourna vers l'autre bout de l'impasse. Se découpait dans la lumière une silhouette, face à elle, qu'elle n'avait pas vu en arrivant. C'était celle d'un homme, plutôt jeune. Il ne devait pas avoir plus de 25 ans, et il aurait pu être beau, si cette expression de la frustration ne semblait pas si encrée dans son visage. Sans qu'elle n'ait le temps d'esquisser le moindre geste, elle se retrouva plaquée contre le mur, la gorge coincée par un avant bras musclé, et la point d'une baguette prête à s'enfoncer dans son cou. « Ils arrivent. Je les entends... ». Mais de qui parlait-il? Le désespoir semblait graver sur ses traits, qu'elle reconnaissait d'ailleurs. D'où le connaissait-elle, et était-ce vraiment le genre d'homme à qui on pose des questions? "Mais... Tu es qui? Qu'est ce que j'ai fait?" Sa pauvre voix d'adolescente perdait tout de sa superbe dans pareille situation. Elle qui aurait pu se vanter au château d'avoir de la répartie, voir même une certaine influence sur les gens, elle se trouvait là toute désemparée. « Tais-toi. Ne dis rien. Ne les fais pas venir par ici et j'te tuerais pas. »

Un frisson parcourra sa nuque. "Me tu.. Me tuer? Mais bordel, c'est quoi ce putain de merdi...?". La baguette trop proche à son goût de son cou la fit renoncer à insulter un peu plus son agresseur. Elle avait abandonné depuis quelques secondes déjà à envisager une farce de collégien, l'humour ne semblait pas non plus être une solution envisageable, et la bataille encore moins.









Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
Hear me say, don't throw me away [pv] #Mar 31 Mai - 22:14


    « Ils arrivent. Je les entends... » « Mais... Tu es qui? Qu'est ce que j'ai fait ? » « Tais-toi. Ne dis rien. Ne les fais pas venir par ici et j'te tuerais pas. » « Me tu.. Me tuer? Mais bordel, c'est quoi ce putain de merdi...? » Il siffle, agacé et plaque sa main sur sa bouche pour la faire taire. Pourtant, il avait demandé gentiment, non ? Alors pourquoi elle n'obéissait pas ? A la décharge de Seth, il fallait dire qu'il avait pris l'habitude de vivre avec Zachkariel et que la soumission inconditionnelle de celui-ci à son égard était, peut-être, devenu, à ses yeux, une sorte de normalité. Ainsi, logiquement, le fait que la jeune femme ne se soit pas exécutée aussitôt qu'il lui en avait donné l'ordre lui avait paru bizarre, étrange et surtout terriblement dérangeant. Elle eut un mouvement et il se rendit compte qu'il l'empêchait de respirer, sa main ayant empiété jusque sur le nez de la jeune fille. Il déplace ses doigts pour ne plus l'étouffer mais il les garde tout de même sur ses lèvres pour les maintenir scellées et lui imposer le silence. Ses prunelles vertes papillonnent en tous sens nerveusement, ses oreilles sont à l'aguet, ses sens sont à l'affût, mais il n'entend plus rien ; et ça c'est mauvais signe. Ca veut dire qu'ils l'ont trouvé sans doute, et qu'ils sont en train de les encercler, et cette fille, là, elle est juste ici afin de le distraire le temps qu'ils le ligotent pour l'amener à Azkaban purger sa peine. Il gronde, inconsciemment, comme son bras s'enfonce un peu plus contre la gorge de la jeune fille. « Tu es avec eux, c'est ça, hein ? » Il siffle, se retourne à nouveau, regardant partout autour de lui, avec cet air paniqué de celui qui s'attend à tout mais à qui pourtant rien n'arrive. Parce qu'en effet, il avait beau épier de tous les côtés, personne ne venait. Un froncement de sourcils tandis qu'il se concentre comme il peut pour remettre ses idées en place ; il se calme, un peu, même si la méfiance est toujours là... Ses prunelles vertes foncées reviennent se poser sur l'inconnue , peut-être s'est-il trompé ? Il ne sait pas ou plus, parce que lorsque son esprit s'embrouille, son raisonnement et ses actions ne sont plus logiques ou peu. Quoiqu'il en soit, peut-il vraiment la laisser partir maintenant qu'elle l'a vu et qu'elle l'a peut-être reconnu ? Katarina, déjà, est au courant de sa présence à Londres, ainsi si la nouvelle commence à se répandre dans les rues, cela ne peut être que dangereux pour sa liberté conditionnelle, comme il dit en riant. Mais il ne peut pas non plus la tuer là et fuir n'est-ce pas ?

    Il hésite, terriblement, et les hésitations de Seth Campbell ne sont jamais très rassurantes car elles se résument bien souvent à des dilemmes dont les options ne sont pas plus reluisantes l'une que l'autre ; de quelle façon tuer sa petite amie adultère et son amant ? quel os casser à Zachkariel ? l'empêcher de parler en lui arrachant la langue ou éliminer cette inconnue tombée, apparemment, au mauvais endroit au mauvais moment ? Corneille n'y aurait pas retrouvé ses petits. La décision ne se prend pas à la légère, cependant, Zachkariel ne serait pas content s'il apprenait qu'il avait tué sans raison, alors il faut ruser, savoir si elle mérite de repartir sur ses deux jambes, saine et sauve, sans avoir l'air de lui faire subir un interrogatoire pour sauver sa peau, de manière à ce que les réponses ne soient pas faussées. Il la regarde, la détaille. Elle a l'air jeune en y pensant, peut-être un peu trop jeune même. Une élève de Poudlard ? Sans doute. Ca reste à vérifier. La baguette quitte la gorge de la jeune fille pour se poser sur sa lèvre inférieure et redescendre se ficher sur son menton. « T'es qui, toi ? Et qu'est-ce que tu fous là ? » Il marque une infime pause avant de reprendre. « Avant de répondre, sache que je n'aime pas les mensonges. »










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