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 Dis-moi ce que tu sais et je te dirais qui tu es. [Eduardo]

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PROFIL & INFORMATIONS









K. Leony Ryan-Maier

K. Leony Ryan-Maier
ETUDIANTE. ► 3e année de SPORT.

► MESSAGES : 71
Dis-moi ce que tu sais et je te dirais qui tu es. [Eduardo] #Ven 18 Mar - 21:14


    Kim se tenait devant le miroir de son appartement … dans une main, elle tenait une petite robe bleu ciel d’été dans l’autre son éternel short en jean. Cela devait bien faire vingt minutes qu’elle tentait vainement de se décider, mais elle n’y parvenait pas. Ce n’était d’ailleurs pas du tout son genre, elle qui avait l’habitude d’enfiler le premier truc qui lui passait sous la main. Mais pour une fois, elle se prenait légèrement la tête. Dans un soupir, elle laissa tomber les deux vêtements sur le sol, se dirigeant vers la table basse du salon sur laquelle elle avait laissé la lettre qu’Eduardo lui avait envoyé. La jeune femme laissa courir ses doigts sur le parchemin, la relisant pour être sure des termes exacts que le jeune homme avait employé, pour y déceler elle ne savait pas trop quoi. Oui, bon, ok, elle se prenait vraiment la tête, on aurait dit une gamine de douze ans à son premier rendez-vous. Mais de un, elle n’avait plus douze ans. Et de deux, mais non de non, ce n’était pas un rendez-vous. Elle l’aurait certes aimé, mais ce n’était pas le cas. Leo’ attrapa donc son short en jean et l’enfila ainsi que le premier haut qui lui passa sous la main. Ils n’allaient qu’à la bibliothèque après tout. Le jeune homme lui avait demandé, il y a quelques temps de cela si elle acceptait de lui parler des différents pays dans lesquels elle avait été. La jeune Ryan-Maier n’avait pas pu dire non … pas à lui en tout cas. Tous les autres disaient qu’il était fou, dangereux ou elle ne savait quoi encore, mais cela avait été … comme un coup de foudre pour elle. Et c’était ridicule de la part d’une jeune femme comme elle … surtout si on comptait le fait qu’Eduardo était fiancé. Kim prit la lettre entre ses doigts, la pliant soigneusement avant de la ranger dans sa poche. Au moins, elle allait passer un petit moment avec lui et elle allait en profiter. Il pensait qu’elle partageait son amour des cultures … il n’avait pas totalement tort, elle était fière d’être d’ici et d’ailleurs, mais ce n’était pas ce qui la passionnait le plus; les circonstances dans lesquelles elle avait du changer si souvent de pays étaient tout sauf plaisante et elle évitait tout ce qui pouvait bien lui rappeler le pourquoi du comment. C’est pourquoi la jeune étudiante espérait plus ou moins que le jeune homme ne la questionnerait pas trop d’emblée. Elle avait de toute façon l’intention de lui délivrer des informations au compte-goutte, histoire de multiplier leurs rencontres. C’est vrai, elle aurait été bête de ne pas en profiter. Kim sortit de son appartement, verrouillant la porte derrière elle. La jeune femme prit le chemin de la bibliothèque, espérant arriver la première pour choisir l’endroit où ils passeraient les prochaines heures. Par superstition plus que par réelle envie. Elle avait besoin que les choses soient faites selon ses vœux, c’était vital. Heureusement pour elle, ce fut le cas. Leo’ choisit un endroit assez éloigné du cœur de la librairie, deux fauteuils en cuir dans une alcôve, cela ferait très bien l’affaire. Elle s’assit en tailleur dans le premier des deux, posant ses baskets en toile sur le cuir en dépit du règlement. Il ne manquait plus qu’Eduardo.









T. Eduardo S. Bobritschew

T. Eduardo S. Bobritschew
ETUDIANT. ► 2e année d' HDLM.

► MESSAGES : 23
Dis-moi ce que tu sais et je te dirais qui tu es. [Eduardo] #Dim 20 Mar - 14:30




    D'aussi loin que je me souvienne, l'étranger m'avait toujours intrigué. Mon père m'avait légué cela. Des fois, il acceptait que je vienne dans son bureau. Je m'asseyais à sa place, sur son siège en cuir pivotant, et le faisait tourner à une vitesse folle, d'après mes sens encore enfantins. Je regardais le plafond qui était recouvert du plus grand planisphère qui me fut donné de voir. Je regardais les noms, inscrits à l'encre avec soin, et apprenait ainsi les pays. J'adorais cela. J'avais aimablement inviter Kim Ryan-Maier, qui était en troisième année – ce qui réussissait d'ailleurs à me faire flipper – de sport. J'ignorais tout d'elle, de sa pureté de sang jusqu'à ses déboires, mais la seule chose qui m'avait interloqué était qu'elle était passée par Hogwarts, Beaubâtons et Durmstrang. Cela m'avait.. comment dire.. subliminé. J'avais toujours rêvé d'aller en France, enfin, dans le sens scolaire. Il paraissait que les niveaux étaient légèrement plus élevés et que, surtout, les françaises étaient d'un.. « Wardo ? »

    Je levais le nez, faisant signe que non, je n'accompagnerai pas mes deux seuls amis ce soir. Non, j'avais bien d'autres projets. Je nouais cette satané cravate en pensant à la belle blonde que j'avais convié, ignorant si ma fiancée aurait pu en être jalouse – aucune d'elle n'avait rien à envier à l'autre. Je consultais ma montre, mes yeux s'agrandirent d'eux-mêmes de stupeur. J'étais en retard. En retard. Retard. Cela m'était si.. comment dire.. étranger que je n'ai pas su quoi faire, sur le moment. Je me suis donné du courage, passant une dernière fois deux doigts pensifs dans mes cheveux, avant de marcher précipitamment, direction la bibliothèque d'Ealdwic.

    Une dernière main dans les cheveux, allez. Courage, Eduardo. C'est juste une fille. Une fille totalement craquante mais elle reste femelle. Tss, quel courage, mon beau ! songeais-je amèrement en traversant l'université, délaissant les toilettes où j'avais achevé de me refaire une beauté, d'une manière très masculine toutefois. J'arrivais déjà dans la bibliothèque, doutant d'être le premier. Mon regard détailla la salle, imprégna mes sens de l'ambiance d'une manière permanente et je fis quelques pas timides. J'arrivais au cœur de la salle, cherchant toujours une tête blonde d'un regard mal assuré. Et si elle n'était pas venue ? Et si je n'aurais pas dû ? Peut-être avais-je dit ou fait quelque chose de travers ? Cela ne m'aurait même pas étonné. Angoissé, je fis un tour sur moi-même et mes prunelles tombèrent sur le sommet d'une crâne blond. Les chances que ce soient Kim étaient moindres mais qui ne tente rien n'a rien. En m'approchant, je la reconnus et c'est avec un sourire que je m'asseyais devant elle, dans une fauteuil en cuir qu'elle avait choisi avec justesse.

    « Bonjour » fis-je avec un demi-sourire, gardant ma veste sur moi. Mes yeux glissèrent sur son corps, s'attardèrent sur ses talons posés à même le fauteuil. Ce n'était pas un regard réprobateur, juste perplexe. Lueur vite effacée pour redevenir politesse et intense curiosité. Je m'affalais un peu dans le siège, en soupirant d'une fausse aise et sans la lâcher du regard. « Et bien.. je dois avouer que tu as le chic pour choisir les endroits agréables et bien placés » admis-je dans un maigre filet de voix. « Je suis très content de te revoir, ceci dit. » Sourire, sincère et en coin. Oui, j'étais plutôt content de pouvoir assouvir une soif de connaissances, enfin. Malgré moi, dans un geste que je pensais naturel, je posais sur la table qui nous séparait – sans doute destiné à être un piédestal.. ou qu'en sais-je, peut-être pour des devoirs d'études ? – une carnet et un stylo. « Désolé ça te dérange, m'excusais-je à mi-voix, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'emmener cela. »

    Spoiler:









K. Leony Ryan-Maier

K. Leony Ryan-Maier
ETUDIANTE. ► 3e année de SPORT.

► MESSAGES : 71
Dis-moi ce que tu sais et je te dirais qui tu es. [Eduardo] #Lun 21 Mar - 17:39


    Les yeux de la jeune américaine balayaient la bibliothèque de plus en plus anxieuse, mordillant une de ses mèches de cheveux. Peut-être ne viendrait-il pas ? Peut-être l’avait-il oublié ? Elle n’était rien pour lui après tout. Juste une insignifiante fille qui s’était fait trimballée de droite à gauche sans pouvoir protester. Elle n’avait rien de spécial. Oui, plus le temps passait, plus Kim était ingrate avec elle-même. Elle n’était pas familière des sentiments que lui inspirait le jeune homme, son style de garçon manqué n’y ayant jamais vraiment aidé, mais il y avait des signes qui indubitablement ne trompaient pas. Les minutes passaient telles des heures avec le stress grandissant de la jeune étudiante. Mais son supplice prit bientôt fin quand elle aperçut enfin la silhouette d’Eduardo à l’autre bout de la salle. Son cœur rata un battement avant d’accélérer comme pour suivre le rythme imaginaire d’un tambourin sadique. Elle se serait maudit rien que pour ça. Kim le laissa la repérer, respirant lentement dans le vain espoir de se calmer. Quand Eduardo s’assit enfin en face d’elle, la jeune Ryan-Maier était à deux doigts de baisser son regard brun vers le sol, mais elle soutint quand même celui de l’étudiant, essayant de ne pas trahir du combat intérieur entre sa tête et son cœur. A son plus grand soulagement, il prit la parole le premier :

    « Bonjour. Et bien.. je dois avouer que tu as le chic pour choisir les endroits agréables et bien placés. Je suis très content de te revoir, ceci dit. »Leo’ répondit sur un ton aussi détaché que possible :
    « Salut ! J’suis contente de te voir aussi. »

    Eduardo sortit sous ses yeux étonnés un carnet et un crayon. Qu’allait il faire? Il allait vraiment prendre des notes ? La tournure scolaire que prenait cette entrevue n’était pas vraiment pour plaire à la jeune américaine. Le jeune écossais n’était donc venu que pour cela, pour son savoir pas pour elle. Kim n’aurait pas du être étonnée de cette réalité. Mais son esprit débordant d’imagination n’avait pu s’empêcher de se faire des films. Mon Dieu qu’elle détestait son subconscient. La jeune femme ramena ses genoux à ses épaules, les pieds toujours sur le cuir reluisant du fauteuil, dans une attitude auto-protectrice qui était devenue sienne au fil des ans. Son interlocuteur sembla remarquer son léger malaise puisqu’il lui expliqua:

    « Désolé ça te dérange, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'emmener cela. » Kim s’empressa de le rassurer :
    « Non, non, pas du tout, je t’en prie. Alors … qu‘est-ce que tu veux savoir ?»

    Son ton pouvait être passé pour légèrement pressant, comme pour en finir avec ce moment de flottement, de perte de temps, que la jeune Ryan-Maier haïssait tellement. Aller droit au but était sa devise. Cependant prendre son temps aurait pu être une bonne chose si elle voulait se rapprocher légèrement du jeune homme, mais elle était à des kilomètres de cette idée, la timidité commençait à la gagner, chose plutôt inhabituelle pour elle, c’est pourquoi elle avait tenté de se défaire de se malaise le plus rapidement possible.










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