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 The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V]

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PROFIL & INFORMATIONS









Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 22 Fév - 21:14


    Il ne devait pas s'être passé plus de deux semaines, peut-être trois, depuis que Seth et Zachkariel s'étaient retrouvés ou plutôt depuis que Seth avait retrouvé Zachk. Après s'être échappé du ministère pour la seul et unique raison qu'il s'était rendu compte que Jero avait survécu, dieu seul sait comment, alors qu'il était persuadé de l'avoir laissé pour mort dans son appartement sur le campus d'Ealdwic, Campbell s'était mis en quête de la seule personne qui était venue lui rendre visite lors de son incarcération. Pour tous autres qu'eux, ça aurait du être une rencontre toute en émotion et en remerciement, du genre de ces scènes de retrouvailles que l'on voit dans les films. Mais c'était oublier alors que Seth était un criminel recherché et qu'il venait de surprendre Zachkariel avec son pire ennemi, Jero Beltràn. Alors oui, il avait vu rouge, il avait même carrément pété les plombs et il avait puni Zachkariel, parce qu'après tout c'était ce qu'il méritait, non ? Il fallait bien un jour assumer la responsabilité de ses actes et Campbell avait mis Zachk en face des siens de la plus horrible façon qui soit. Certes, il l'avait meurtri dans sa chair mais il avait été même jusqu'à le souiller au plus profond de son âme. Et Zachk n'avait rien dit, il s'était laissé faire, même s'il était clair qu'il aurait voulu se révolter mais qu'il ne l'avait pas fait parce qu'il avait estimé qu'il méritait sa peine. Et d'un certain point de vue, il la méritait amplement. Finalement, Seth ne l'avait pas tué, parce qu'il n'avait que Scylence et que c'était son ami, malgré tout, mais surtout parce que la docile soumission de Zachkariel avait éveillé en lui une envie nouvelle, celle de faire de cet être angélique une chose, une poupée qui lui appartiendrait et sur lequel il aurait tous les pouvoirs. Morbide. Et s'il avait laissé partir Zachkariel, le raccompagnant même chez lui, dans l'appartement de sa mère, il s'en souvenait, il y était déjà allé, une fois, peut-être deux, il avait commencé à le regretter les jours suivants. Scylence ne l'avait pas recontacté, il n'était pas revenu le voir dans cette chambre d'hôtel miteuse dans laquelle il se cachait, il n'avait pas cherché à le revoir. Et pour Campbell qui voulait tout contrôler de Zachkariel, c'était intolérable. Il avait rongé son frein, longtemps, bien plus longtemps qu'il n'aurait cru être en mesure de le faire et puis la colère était montée en lui, encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus la contenir ou la faire taire. Et ce jour, c'était aujourd'hui, au moment précis où il se tenait devant la porte de l'appartement de Zachkariel, une rage bouillonnante lui dévorant les entrailles : pourquoi n'avait-il pas donné signe de vie ? Le détestait-il ? Préférait-il rester avec Jero, cet infâme bâtard ? Ses poings se serrèrent malgré lui et vinrent s'écraser sur la porte de bois en trois coups secs, puissants et impatients, attendant nerveusement qu'on vienne lui ouvrir. Le battant s'ouvrit enfin, laissant apparaître Zachk, ou du moins celui qu'il pensait être Zachk. Seth avait une intelligence développée mais mal faite qui l'empêchait de comprendre des choses d'une simplicité enfantine et qui lui dissimulait certaines nuances qui auraient pourtant sauté aux yeux de quelqu'un de moins futé. Comme par exemple, le fait que Jero et Melchior n'étaient pas la même personne, ou le fait que Zachkariel ait soudain les yeux bleus alors qu'il savait bien qu'ils avaient toujours été verts. Il ne se posait pas la question, non. Il avait l'air de Zachk alors c'était Zachk, aussi simple que ça. Le visage de Seth, son expression se durcirent et ses prunelles vertes se firent aussi cassantes que le jaspe tandis que déjà, il poussait Ezechkiel (parce que c'était lui en réalité) à l'intérieur, refermant la porte derrière eux. Sa main le saisit brusquement par le bras et un coup de pied derrière le genou l'aurait précipité à terre s'il ne l'avait pas retenu. Non, doucement, il n'était pas encore tant pour ça.

    « Tu te fous de moi Zachk ? C'est ça ?! Tu avais dit que tu me recontacterais. Ca fait deux semaines, peut-être trois et tu ne l'as pas fait. » Il accentua la pression sur son bras, son regard se faisant mauvais, tandis que ses lèvres se tordaient en une grimace de colère. « Explique-moi clairement et ne bredouille pas ou j'te promets que la dernière fois te paraîtra le Paradis à côté de ce qui t'attend cette fois-ci. »

    Connaissant Zachkariel et vu l'air terrible de Seth en ce moment même, bien sûr qu'il allait bégayer au moins une fois et perdre ses moyens. Campbell le savait et il comptait là-dessus, bien entendu, il n'avait besoin que d'un prétexte pour lui faire du mal à nouveau.










Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 22 Fév - 22:24




    Ce petit con de Zachkariel n'était pas revenu depuis près de trois semaines. Sur le campus, les gens l'avaient trouvé affaibli. Ils l'avaient trouvé pleurant durant de nombreux cours, et finalement, ils ne l'avaient plus vu du tout. Il aurait aimé trouver Mana, mais il n'avait pas trouvé la jeune fille. Au finale, son frère avait totalement disparu, et la seule chose dont il avait envie à ce moment, c'était encore de se décharger de toute cette haine accumulée à l'intérieur sur sa sale petite gueule d'ange bien foutu, pour le souiller, encore une fois, pour froisser cette peau trop blanche et faire pleurer ses yeux trop verts. Ezechkiel avait trouvé le moyen de déambuler dans les ruelles. Aujourd'hui, c'était le bon jour pour retrouver cet abrutis. Ses yeux bleus parcoururent la ruelle avant d'y entrer, et s'il n'était plus un criminel aux yeux de la loi, il avait toujours les bons automatismes, les bons réflexes. Comme si ça s'était encré en lui durant les quelques mois qu'ils avaient passé en tant que fugitif, avec Marla. Marla qu'il avait laissé seule à la maison, le temps de traquer ce petit fuyard qui avait disparu. Trop vite. On ne fuit pas des griffes de Ezechkiel Scylence. Oui, c'était vrai, Ezechkiel Scylence détestait son frère. Il l'avait roulé de coup, il lui avait craché à la figure pour le simple plaisir de le voir pleurer, et il lui avait même casser un bras une fois. Jouissif. D'autant plus que Zachkariel n'était pas rancunier et revenait toujours, un peu craintif les premiers temps, mais pas assez longtemps. Et ça, Ezechkiel trouvait que c'était divertissant. Plus que Arte. Mais ce salaud avait disparu. Et personne ne semblait savoir où il pouvait se trouver depuis près d'une semaine et demi. Il contourna la petite ruelle, sortit une cigarette et l'accrocha à ses lèvres, fumant en bas de l'immeuble. Il se souvenait bien de la première fois que Zachkariel l'avait pris à fumer. Il lui avait dit « Maman dit que ça empoisonne les poumons! ». Et la discution avait tourné de telle façon que Zachkariel avait fini à genoux sur le sol, une cigarette allumée enfoncée dans la gorge, maintenue par les doigts de Ezechkiel. Ce jour-là, il avait fini à Sainte-Mangouste, parce qu'il n'avait pas supporté la douleur, et par l'angoisse, il s'était évanouie. Ezechkiel n'y avait jamais repensé à la réalité. C'était une de ces choses qu'il oubliait facilement. Il écrasa la cigarette sous sa chaussure, se pencha et ramassa le mégot pour le jeter dans une poubelle qui traînait là, et monta à l'étage. Il toqua à la porte de Zachkariel, mais le jeune homme ne répondit pas. Un simple sort lui permit d'entrer dans l'appartement vide. Vide. Les yeux bleus métallique de Ezechkiel brillèrent alors qu'il referma la porte. Il ne pouvait pas se tromper. C'était ce jour là que Zachkariel devait passer dans cette putain de baraque miteuse. Il pesta et fit le tour du petit salon, pour finalement s'engager dans le couloir. Il s'arrêta là, trouvant Zachkariel endormit au pieds du lit. Il haussa un sourcil, un fin sourire se dessinant sur son visage. Il entra doucement dans la chambre sans un bruit. Sur le lit, plusieurs images animées de toutes les personnes de Zachkariel connaissaient été étalé, et dans ses mains, il tenait des radios de son corps. Récentes en vue de la date. Deux semaines. Ezechkiel se pencha, toujours silencieux pour mieux les apercevoir, mais un bruit le sortit de sa contemplation. Zachkariel ne cilla pas. Sommeil lourd. Il était comme sa mère : un tremblement de terre ne l'aurait pas réveillé en pleine nuit, mais la moindre anxiété l'aurait fait veiller tard. Le grand frère se redressa sans un mot, tournant les talons pour aller ouvrir la porte. Sur un homme. Les yeux de l'ancien serdaigle restèrent sur lui de longues secondes comme son cerveau lui criait qu'il l'avait déjà vu quelque part. Une photo, sur un journal. Seth Campbell. Mais plus récemment encore, sur une photo sur le lit, parmi celles avec Gaëlle, Mana et Melchior. Parmi toutes ses photos sans intérêts, il y avait ce visage, ces yeux jaspe. Mais quelque chose de différent sur la photo qui devait remonter à Poudlard, soit à plus de quatre mois. Un éclair de lucidité qui s'était perdu dans les yeux couleur mousse du jeune homme. Ezechkiel redescendit sur terre en se voyant pousser à l'intérieur. Le regard bleu du jeune homme se fit terrible. Premièrement : on ne touche pas un sociopathe sans y avoir été invité. Question d'éducation. Secondo : on ne touche pas Ezechkiel Scylence. Point barre. Enfin. Il aggravait son cas en osant le saisir avec autant de violence. Zachkariel eut un petit rire nerveux, silencieux, réprimé. Ses pupilles se rétractèrent violemment. Ça aller saigner sévère.

    « Tu te fous de moi Zachk ? C'est ça ?! Tu avais dit que tu me recontacterais. Ça fait deux semaines, peut-être trois et tu ne l'as pas fait. » Silence totale. Ezechkiel, caché derrière ses mèches brunes, eut un petit rire à nouveau silencieux. Son sang affluait trop vite dans ses veines. Tout ça le mettait hors de lui. Il essayait de se concentrer pour ne pas hurler sa colère, mais forcer encore sur son bras, c'était comme tenter le diable. « Explique-moi clairement et ne bredouille pas ou j'te promets que la dernière fois te paraîtra le Paradis à côté de ce qui t'attend cette fois-ci. »

    La tête penchée en avant, Ezechkiel eut un petit rire nerveux. Fou. Ce genre de rictus que Zachkariel n'aurait jamais l'idée d'esquisser, même pour rire, même pour se moquer ou imiter. Le vrai rire fou. Bien foutu. Bien maîtrisé. Longuement répété. Lentement la tête se releva, les yeux inquisiteurs d'Ezechkiel se dévoilant derrière les mèches brunes qui s'écartèrent doucement. Son sourire. Cette attitude. Rien en Ezechkiel rappelait son frère, et pour cause, il n'avait rien de commun avec ce dernier que la gueule – et encore. Avec l'âge, Ezechkiel avait compris leur différence. Première chose : le pauvre petit corps de Zachkariel était blanc, imberbe de coup et de blessure, comme purement angélique voyez-vous, quand le sien n'était qu'un ramassis de cicatrice et de bleus. Zachkariel avait les yeux verts clairs de sa mère. Ezechkiel avait les yeux bleus métallique de son père. Zachkariel faisait trois centimètres de moins que Ezechkiel, sauf que Ezechkiel avait poussé depuis cette époque. Il était une perche humaine. À côté, Marla ressemblait à une pygmée. Ezechkiel était maigre cependant. Zachkariel ne l'était pas. Tant de différences qui les dissocier au second coup d'oeil, ce que ce pauvre fou n'avait sans doute pas fait. Jeter un second coup d'oeil.

    « Y a eut quoi la dernière fois avec mon frère, pédale de merde? Si tu l'as découpé en morceau, c'est tes testicules que j'vais t'enfoncer profond, pigé? »

    Ezechkiel, bienveillant avec son frère? Que nenni! Juste qu'il était très clair qu'il n'y avait que lui qui avait le droit de faire du mal à cette petite bouille d'ange, et si c'était cet enculé qui avait fait que Zachkariel était allé à Sainte Mangouste pour voir si son torse allait bien, il allait avaler ce qui lui servait d'organes génitales par la bouche, avant de finir sur une table à brûler, comme un certain Tyler. Qu'importe. À peine eut-il fini sa phrase que Ezechkiel sifflait un informulé, sa baguette se calait dans le creux de sa main, et juste ensuite, ce fut un couteau. Ezechkiel était aussi bon que Zachkariel en sortilèges. La différence? Lui n'avait aucun scrupule à blesser qui que ce soit. Alors ce fut sans aucun problème d'éthique, de morale ou de mœurs que la lame du couteau se planta dans le mollet de Campell, lui permettant d'échapper à sa poigne de fer. Ezechkiel transplana aussitôt, quelques mètres plus loin, baguette en main. Un champio pour se protéger. Son regard était déterminé, et il avait toujours un couteau en main.

    « Y a deux choses que je déteste tout particulièrement en ce bas monde. Les pédés. Et les mecs qui font du mal à mon frère à ma place. À ce que je me souviens, t'étais un joueur de quidditch en plus. Tu cumules. »

    Silence de plomb. Quelque chose bouge quelque part dans l'appartement, mais ça, Ezechkiel s'en fout. Son regard est fixe. Il ne le lâchera pas. Il est un fauve, un prédateur. Rien ne l'arrêtera une fois qu'il aura commencer. Et hélas, ça a déjà commencé.










Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mer 23 Fév - 21:34


    « Explique-moi clairement et ne bredouille pas ou j'te promets que la dernière fois te paraîtra le Paradis à côté de ce qui t'attend cette fois-ci. »
    « Y a eu quoi la dernière fois avec mon frère, pédale de merde ? Si tu l'as découpé en morceau, c'est tes testicules que j'vais t'enfoncer profond, pigé ? »

    Seth hausse un sourcil mais il ne le regarde ou ne l'entend déjà plus. Son esprit est resté, lui, focalisé sur ce rire un peu fou, un rire qui ne ressemble pas le moins du monde à Zachkariel et pourtant c'est bien lui qui se tient devant, il n'y a pas de doute à avoir là dessus. Que le Serdaigle a un frère qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau ? S'il l'a su, il ne s'en souvient pas ou peut-être qu'il a juste toujours confondu, tout comme il s'est toujours imaginé que Melchior et Jero étaient la même personne, quand bien même il les croisait à quelques minutes d'intervalle dans deux endroits opposés de Poudlard. Ces considérations étaient trop simples pour l'intelligence à rouages de Campbell, une intelligence sélective qui ne saisissait pas les évidences. Tout ce qu'il voyait lui, à ce moment précis, c'était Zachkariel avec une personnalité complètement différente, comme s'il avait subi un sort ou comme s'il était soudain devenu fou et qu'il avait fait face à un dédoublement de personnalité. Ses pensées quant à ce revirement de Zachkariel furent bientôt interrompues par une vive douleur au niveau de son mollet et il n'eut pas vraiment le temps de comprendre ce qu'il avait blessé que déjà Ezechkiel avait transplané, s'échappant de son emprise, les doigts de Seth se refermant sur du vide tandis que ses prunelles de jaspe observaient sans saisir le sang qui s'échappait déjà de sa plaie. Une grimace. Ses iris verts se posent à nouveau sur Eze et il le crucifie du regard, cet infâme ingrat à qui il a laissé la vie sauve parce qu'il était son ami et qui le remercie ainsi, en lui plantant un couteau dans la jambe. Sa mâchoire se durcit, accentuant le carré de son visage et ce côté dur et féroce. Le regard descend sur le couteau qu'il tient toujours en main et parcourt des yeux le bouclier qu'il perçoit plus qu'il ne le voit, simplement parce que la création de cette protection a engendré un changement d'ordre physique, les neutrons, tout ça. Il avale nerveusement sa salive mais il ne comprend toujours pas ce qu'il se passe avec Zachk, cet ange qu'il a laissé pantelant devant chez lui et qu'il retrouve aussi brave qu'un soldat quelques jours plus tard.

    « Y a deux choses que je déteste tout particulièrement en ce bas monde. Les pédés. Et les mecs qui font du mal à mon frère à ma place. À ce que je me souviens, t'étais un joueur de quidditch en plus. Tu cumules. »

    Seth esquisse une moue intriguée, penche légèrement la tête sur le côté comme si cela pouvait aider à sa réflexion et tente de remettre les mots prononcés en place. Mais de quoi est-ce qu'il parle ? DE QUOI IL PARLE, PUTAIN ? Ca se bouscule dans sa tête, tourbillonne encore et encore dans une tornade sans fin, se répercute sur les murs de son esprit en échos auxquels répondent d'autres échos et il sent que son crâne va exploser. Et la colère monte parce qu'il ne comprend pas et qu'il n'a pas l'habitude de ne pas comprendre... Il passe une main sur son front et esquisse une grimace de douleur mais ce n'est pas à cause de la souffrance de sa jambe, non, c'est à cause de cette migraine qui commence à poindre et qui lui fait voir des étoiles, qui rend ses globes oculaires brûlants.

    « Qu'est-ce que tu racontes, Zachk, putain ? Tu me fais le remix de Docteur Jekyll et Mister Hyde ou quoi ? »
    Un petit rire nerveux, sec, tandis qu'il secoue la tête, comme sous le coup d'une bonne plaisanterie, une blague dite pour lui seulement et dont il est le seul à pouvoir rire. « T'es complètement fou de t'en prendre à moi, tu sais bien que ça me mets en colère... Et tu sais ce qu'il se passe quand je suis en colère, non ? » Il hausse un sourcil interrogateur, soucieux de lui rappeler ce qu'il s'est passé la dernière fois et ce qu'il lui a fait subir. Que Zachkariel comprenne que ce n'était rien qu'un avant-goût, une mise en bouche et qu'il était capable de tellement pire. Tellement, oui. Il soupire, presque à contre-coeur, parce que tout aurait été plus simple si Zachk s'était contenté de se soumettre à nouveau au lieu de se rebeller. Car Seth ne voulait que ça, sa soumission. Un autre soupir, un mouvement de tête et c'est le bouclier qui vole en éclats en mille éclats de verre. Les sortilèges de protection... Tellement inutiles si l'on trouve la faille, le point d'ancrage à partir duquel tout le bouclier a été créé. Une chance qu'il ait eu l'idée de faire son rapport de troisième année sur ce sujet. Un mouvement du poignet, un sort informulé, une arabesque de la baguette et une volée de carreaux d'arbalète fonce vers Ezechkiel, visant soigneusement de manière à éviter les points mortels cependant ; parce que s'il le tue, il ne pourra plus avoir son jouet, non ? Et ce n'est pas le but. Arrivés à mi-chemin de leur cible, les carreaux se troublent et deviennent soudain invisibles, fonçant toujours vers le proie cependant. La voix claire de Seth s'élève lentement dans la pièce, alors que les flèches sont sur le point d'atteindre leur victime. « Tu m'obliges à te faire du mal, Zachk. Pourquoi tu ne comprends pas que tout serait tellement plus simple si tu te laissais faire ? »
    Un court silence. « Pourquoi tu ne te laisses pas faire ? » La question est posée à mi-voix, plus pour lui que pour Eze à vrai dire, le regard posé sur la plaie qui saigne et qui le fera boiter s'il décide d'avancer. Un mouvement de tête repousse les mèches de cheveux brunes qui lui tombent sur le visage et son regard perçant détaille Eze/Zachk, le toisant de haut en bas puis de bas en haut, comme s'il pouvait lire en lui, voir ce qui se tramait sous sa peau.










Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Ven 25 Fév - 2:42





    N'importe qui aurait vite compris qu'il ne valait mieux pas se frotter à Ezechkiel Scylence, mais cet homme en face ne semblait pas plus au courant de ça. En même temps, Ezechkiel se sentait bien, assez pour lui mettre la raclée de sa vie. Trop longtemps qu'il n'avait pas sentit son petit coeur tout dur battre comme ça, par plaisir de faire le mal et seulement le mal. Sociopathe jusque dans le regard et le rire, Ezechkiel est le diable de l'histoire, mais le vrai diable. Lui n'a eut besoin de rien, puisque tout à commencer quand il n'était même pas encore né. Tout a bien été disposé dans sa vie, les obstacles finement calculés. Shaytan a du avancé ses pièces prudemment, et il doit bien rire maintenant en voyant comment le garçon fixe son adversaire, couteau en main, avec une seule envie : lui passer la lame sur la gorge, voir si le sang est toujours aussi rouge et aussi fluide chez les autres qu'il ne l'a été sur Tyler charcuté sur la table de la cuisine.

    « Qu'est-ce que tu racontes, Zachk, putain ? Tu me fais le remix de Docteur Jekyll et Mister Hyde ou quoi ? » Ezechkiel hausse un sourcil, un poil ennuyé. La raison? Il n'aime pas se répéter. Parce que c'est ridicule d'avoir à répéter les choses. Quand elles sont dites une fois, ça marche bien. Si elles ne marchent pas, elles ne marcheront jamais, alors il a pris pour habitude de ne dire les choses qu'une seule et unique fois. Par principe. Aussi, ça l'ennuie, parce que ça veut dire que le garçon en face ne l'écoute pas, ou pire encore, qu'il ne le comprends pas. Ezechkiel tire finalement une sale tête. Il ne partage – heureusement – pas la même enveloppe charnelle que son frère, sinon quelle horreur que de se retrouver dans ce petit puceau écervelé! « T'es complètement fou de t'en prendre à moi, tu sais bien que ça me mets en colère... Et tu sais ce qu'il se passe quand je suis en colère, non ? » Ezechkiel a un petit moment de surprise, puis finalement éclate à nouveau de rire. C'est un rictus malsain qui entrouvre ses lèvres, son sourire se déformant en une moue étrange et sinistre. Il est inquiétant, et son rire n'indique rien de bon pour la suite. Ni pour l'un, ni pour l'autre, car il sait qu'ils sont deux chiens, et que l'un comme l'autre, ils ne lâcheront pas le morceau. Pas avant de l'avoir usé jusqu'à la moelle. « Je n'ai pas bougé, mon lapin, approches... Je veux voir ce que ça donne. Ta colère. » Un dernier petit rire qui se perds. Ezechkiel fronce soudainement les sourcils. Flèches. Sortilèges de chasseur. Son cerveau fait le lien en quelques infimes secondes, un temps de réflexion extrêmement court, mais il tique. Trop long pour lui. Il a perdu ses réflexes à s'encroûter dans son vieil appartement. Ezechkiel siffle, bouge rapidement sa veste qui se tire devant lui. Un informulé souffle les flèches, mais pas toutes. Cinq se plantent dans la cape résistante, et deux atteignent jusqu'à la chaire d'Ezechkiel qui se crispe sans crier. Sa main retombe le long de son corps, deux flèches plantaient dans la partie gauche de son corps. Une à l'épaule, profondément enfoncée, une autre au niveau des côtes, logée entre, mais n'ayant rien cassé à l'intérieur. Il le sait. Il n'a pas mal. Sur le moment, son visage se rembrunit, prenant un air ennuyé. Par ennuyé comme si il était las, mais ennuyé comme s'il se rendait soudainement compte que pour le sang qu'il a fait coulé, il va devoir le saigner, qui que ce soit pour son frère. Surtout si c'est quelqu'un d'important en réalité. Le regard bleu métallique d'Ezechkiel se fait plus dur tout d'un coup, se fixant dans les yeux de jade de cet infâme qui a osé, et qui le regrettera, quoi qu'il lui en coûte. La prison, l'hôpital. Tout ça pour sa vengeance.

    « Tu m'obliges à te faire du mal, Zachk. Pourquoi tu ne comprends pas que tout serait tellement plus simple si tu te laissais faire ? » Un bruit à l'arrière, mais Ezechkiel ne cille pas. Son regard est fixe. Il cligne à peine des yeux, par instinct de survie. « Pourquoi tu ne te laisses pas faire ? » Silence à nouveau. Ezechkiel le dévisage, l'observe, retienne attentivement tous les détails et mouvements qui pourraient l'avantager. Il bouge à peine son bras pour se rendre compte que la flèche s'est plantée si loin qu'il ne peut plus bouger l'épaule sans la douleur qui va avec. Peine perdue pour courir donc. Il desserre lentement sa mâchoire, le regard terrible derrière les cils noirs qui ourlent ses paupières : « Peut-être parce que je ne suis pas Z-- » « Eze'! Mon dieu, tu saignes! » Ezechkiel se tait finalement, son regard fixant un instant encore Seth avant de glisser sur Zachkariel, qui vient de débarquer mal habillé dans le salon. Les cheveux indomptables, hirsutes, les yeux encore embués par le sommeil, le jeune garçon – le plus petit de cette pièce – s'approche vivement de son frère en tendant les mains en avant, ses doigts n'osent refaire le tour de son épaule. « Tu vas bien? Eze', tu saignes, c'est... » « C'est ton copain? » Le doigt famélique d'Ezechkiel pointe Seth. Zachkariel ne l'a pas vu. Il est passé trop vite. Il se retourne et a le souffle coupé. Un instant. Il sait ce qui va se passer ensuite. Ô, il ne peut que le savoir. Il le savait à l'instant même où Seth l'a déposé devant chez lui. « Seth? Qu'est-ce que tu...? » « Visiblement il avait besoin de se vider après deux semaines d'absence. » Zachkariel se retourne pour faire face à son frère, mais c'est un poing qui l'accueille et qui l'envoie balader sur le sol, s'éclatant contre la table toute proche. Ezechkiel sert les dents, son bras encore douloureux, mais il ne cille pas davantage. Son regard est furieux.

    « T'as pas honte de faire ta traînée, pédale de merde? D'inviter tes copains là où ta mère vivait? Elle penserait quoi de toi, hein, si elle savait que tu te faisais sauter comme une fille? Réfléchis bien. » L'injure est basique, oui, mais elle fait mal. Zachkariel, au sol, fixe son frère, ne sait pas quoi répondre, pas plus qu'il ne sait pourquoi tous les deux sont ici. D'ailleurs, son regard se reporte sur Seth. Si lui aussi veut frapper, c'est le moment, puisque le plus petit est encore sous le choc de ces retrouvailles pour le moins étrange. Et puis, finalement, Zachkariel baisse les yeux. Soumis. Par habitude.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Lun 28 Fév - 16:43


    « Pourquoi tu ne te laisses pas faire ? »

    Il avait demandé cela de la façon la plus naturelle qui soit car il avait fini par se persuader que Zachkariel avait retenu la dernière leçon et qu'il se montrerait désormais docile. De toute évidence, vus les moyens auquel il avait du recourir, et les carreaux d'arbalète qu'il avait du planter dans le Serdaigle, ce dernier n'avait pas aussi bien assimilé la leçon qu'il l'aurait cru. Son regard vert quitta le sol et remonta lentement sur Ezechkiel, s'attardant à peine sur les deux flèches qui avait percé la peau du jeune homme. Il n'en mourrait pas mais bon sang, que ça devait faire mal.

    « Peut-être parce que je ne suis pas Z-- »
    « Eze'! Mon dieu, tu saignes! » « Putain mais qu'est-ce que...? » Seth en reste bouche bée, les bras ballants, tandis qu'il voit Zachkariel apparaître pour se précipiter vers son jumeau diabolique. Dans sa tête, ça bouillonne et les pensées se mélangent. Si le nouveau venu est Zachk alors à qui vient-il de lancer un sort ? Seth serre les mâchoires, les phalanges crispées sur sa baguette, tandis qu'il avance d'un pas ou deux en direction du Scylence qu'il connait, de celui qu'il est venu chercher. « Tu vas bien? Eze', tu saignes, c'est... » « C'est ton copain? » Seth interrompt son avancée silencieuse brusquement au moment où le doigt de Ezechkiel se tend vers lui, le désignant comme s'il était une infamie, et il penche la tête sur le côté, sans comprendre. Ses prunelles de jaspe glisse sur Zachkariel et ses traits s'adoucissent légèrement, c'est à peine visible, mais c'est bien là. Maintenant qu'il compare les deux, il se demande encore comment il a bien pu faire pour les confondre. « Seth? Qu'est-ce que tu...? » « Visiblement il avait besoin de se vider après deux semaines d'absence. » Seth le crucifie du regard, sentant une rage nouvelle monter en lui. Pour qui se prend-il cet imbécile, cette pâle copie de Zachkariel ? Et vient le geste qui fait exploser la colère en lui, une ire si dangereuse et violente qu'elle aurait pu le consumer sur l'instant s'il n'avait pas été aussi concentré sur Ezechkiel et sur son envie de briser chaque os de son visage. Si le regard d'Ezchkiel transpire la fureur, le visage de Seth, lui, respire la haine et le dégoût. « T'as pas honte de faire ta traînée, pédale de merde ? D'inviter tes copains là où ta mère vivait ? Elle penserait quoi de toi, hein, si elle savait que tu te faisais sauter comme une fille ? Réfléchis bien. » Les iris de Seth se posent malgré eux sur Zachkariel, attendant qu'il réagisse, même s'il sait déjà par avance que le Serdaigle ne le fera pas et, lorsqu'il le voit baisser la tête, soumis et docile, il sent la rage le brûler encore plus. Sans vraiment y réfléchir, il fait les quelques pas qui le sépare des deux frères et se place entre eux, faisant face quelques longues secondes à Ezechkiel, le défiant clairement du regard. Puis finalement, il se retourne, attrape Zachkariel par le bras, sans vraiment de douceur, il faut l'avouer, et le remet sur ses pieds. Il lui accorde à peine un regard, parce qu'il meurt d'envie de lui hurler de se comporter en homme pour une fois, mais il ne donnera pas à Eze ce plaisir, oh non. A nouveau, il fait face à Ezechkiel et, sans prévenir il lui envoie une baffe du revers de la main. Ses doigts le brûlent, preuve qu'il n'y ait pas aller de main morte, mais c'est une douleur qui fait du bien à l'âme, parce qu'il n'y a rien de plus jouissif à ce moment précis, que de remettre Ezechkiel à sa place. « Ne refais jamais ça et ne lui parle plus comme ça.» On attend une suite à la phrase, un "sinon", mais Seth n'ajoute rien parce que son regard en dit assez long. Ses doigts, aussi rapides que les serres d'un faucon sur sa proie, attrapent la flèche plantée dans l'épaule de Ezechkiel et la retire d'un coup sec, la laissant tomber sur le sol, espérant avoir arraché suffisamment de chair en l'ôtant pour que l'autre sente ce qu'il en coûte de le contrarier. « Dégage maintenant, je commence à perdre patience. »









Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 1 Mar - 0:13





    Le changement. Ô oui il le vomit, de tout son être, de tout ce petit corps qui se contorsionne et n'aimerait que l'expulser au loin. Vomir, oui, vomir cet étranger qui ose s'immiscer dans le malsain de leur relation, à tous les deux, qui veut se faire le seul maître de ce frère qu'il aurait cru pouvoir dominer toute sa vie. Ezechkiel est un désespéré dans le fond, mais son regard dur inquiète plus qu'il ne renseigne sur ses craintes. Ses démons à lui le dévorent et le consumeront sur la longueur. Zachkariel, lui, est un ange. Et un ange ne parle pas aux démons. C'est un ange échoué sur la terre qui s'est retrouvé frère du pire des diables, sans peur et sans regret, quand toute sa vie a lui n'est qu'une vilaine cicatrice sans joie ou pratiquement pas. Zachkariel baisse alors les yeux, regarde le sol avec un arrière goût de déjà vue. Mais il a un peu honte aussi, parce que dans son dos il y a Seth, et qu'il aurait aimé être le seul à savoir que ces claques, que ces gifles qu'il souffre régulièrement sont celles de son frère. Il aurait aimé aussi que Ezechkiel soit plus doux avec lui, quitte à lui mentir, pour le tirer dans ses filets. Mais Ezechkiel n'est pas sournois. C'est un terrible diable, un drôle de Lucifer. Et Zachkariel n'a rien à dire à Lucifer, alors il ferme les yeux en sentant pourtant Seth approchait. Un instant il se crispe, pense qu'un pieds va venir le balayer et alors son corps se mets doucement à trembler. Il va mourir sur place. Il le sait. Mais quand il entends le « clac » il sursaute. Ezechkiel, lui, reste fixe. Il n'a pas cherché à fuir. Pas plus qu'il n'a voulu évité. Il est resté là, immobile, le regard fixe. Les yeux bleus et fixent d'Ezechkiel se fixent sur Seth. Sa joue le brûle comme jamais, il doit même y avoir la marque des cinq phalanges, ou des quatre, de Seth. Mais Ezechkiel n'est pas un dur – il est plus que cela. Quand il était jeune, sa mère ne lui a pas laissé le temps de pleurer ou d'avoir mal. Il s'est habitué. Il a morflé en silence. Aujourd'hui il n'a pas changé, et ce sang qui coule délicatement de la commissure de sa lèvre, ce n'est que le nectar délicieux de l'intérieur de sa joue explosée. Il a le goût du sang qui lui emplit la bouche, et il avale régulièrement la salive qui se mêle à l'hémoglobine. Le goût est exquis. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas goûter son propre sang, mais il est heureux. Il est sucré. Un sourire s'accroche sur ses lèvres. Amusant en effet.
    « Ne refais jamais ça et ne lui parle plus comme ça.» Ezechkiel a un petit sourire en coin qui se révèle plus terrible peut être, plus effrayant. Il n'a pas mal. Ça le tue à l'intérieur, mais rien ne se retranscrit en dehors, parce qu'il y a l'adrénaline du délire qui court dans ses veines. Il pourrait faire éclater ce monde que ça ne dérangerait personne. Ezechkiel finalement cracha un fin filet de sang sur le sol. Un crachat rouge. Zachkariel releva le nez, juste pour voir les deux géants se faire face, comme deux statues gardiennes, mais de quoi si ce n'est du pouvoir qu'ils avaient sur lui? Il baissa les yeux à nouveau, restant sur le sol. « Je sais pas qui tu es, mon gars, mais ça fait dix-huit ans que je connais ce type. Ce type qui est mon frère. Et tu me donnes des ordres sur ce qui est mon propre sang? » Ezechkiel eut un rire grave. « Je crains, hélas, que tu arrives dix ans trop tard dans le petit monde de Zachkariel le masochiste, qui adore se faire flageller, surtout pas son grand frère, pas vrai? » Zachkariel détourne le regard, cherche un échappatoire, mais il est clair qu'il n'y en a pas. Il est pris au piège entre deux assassins. L'un a découpé l'amant de sa femme, l'autre a arraché le coeur de celle qui abuser de lui et a tué ses deux parents. Il est en enfer. Enfin, c'est ce qu'il pense, le naïf.
    Ezechkiel étouffe un petit hoquet de douleur, mais ça finit quand même en râle, parce qu'il reste un homme, et qu'il a désormais un trou dans l'épaule. C'est sacrément chaud, tellement ça chaude. Il siffle du bout des lèvres, le regard terrible. Le bleu de ses prunelles jette des éclairs de la même couleur. C'est la douleur qui s'insinue dans sa colère. Il est sur le poing de faire péter le monde entier avec une phrase. « Dégage maintenant, je commence à perdre patience. » Le regard d'Ezechkiel observe Seth, mais ce gars ne lui fait pas peur. D'ailleurs, Ezechkiel n'a et n'aura jamais le sentiment de peur. Un atout (ou pas) de sa maladie. Son regard dévisage Seth, puis Zachkariel qui se tient maladroitement debout derrière Seth, fixant le sol. Ses yeux glissent sur Zachkariel, sur son oeil, sur lui tout en entier, puis il relève le nez, le couteau toujours en main. « Tu frappes plus faible que toi. T'as pas honte, tarlouze? » Le couteau danse entre les doigts d'Ezechkiel, rapide et menaçant. « Si ton trip c'est de frapper les faibles, t'es tombé sur le mauvais cheval. Celui-la, c'est le mien. »
    Et comme il a fini de parlé, le couteau s'arrête, et Ezechkiel envoie sa main, puissante vers l'avant. Poignarder un homme, il ne l'a jamais fait, mais il se souvient du sang chaud giclant du corps convulsé du Docteur Snow. L'idée le ferait presque bander. Enfin, non. Ses yeux s'écarquillent, alors que la lame du couteau traverse des tissus, oui. Mais ces tissus, cette hémoglobine qui se mêle au sang qui tâchait déjà le couteau, c'est celle de Zachkariel. Qui a bougé. Il a bougé. Le traumatisme est directe. Ezechkiel n'aime pas les choses qui changent, et Ezechkiel qui s'interpose, qui remet en compte son autorité, c'est trop. Il reste muet, alors que Zachkariel est là, entre eux deux, crispé. Il souffle difficilement. La douleur. Le petit ange n'y ait pas habitué. Sa main droite, posée sur le torse de Seth, semble vouloir le tenir à l'écart. Sa main gauche, elle, est en sang, et ce sang glisse le long de sa manche, tâchant tantôt le sol, tantôt sa chemise. Il a un petit sourire triste, fixant le sol, toujours soumis même dans sa rébellion. « Ezechkiel... s'il te plaît. On se voit demain, pour dîner, chez Rufus. Pas aujourd'hui... » Le regard de son frère est terrible. Mais tout ça n'est que partit remise. Et puis, c'est un bon prétexte pour aller chez lui et hurler combien cette flèche au niveau de ses côtes lui fait mal. Il fronce les sourcils et transplane dans un crac sonore, laissant Zachkariel et Seth seuls. Si son petit frère est une pédale, tant mieux! Mais qu'il ne vienne pas se plaindre si son joueur de quidditch de mari lui frappe sur la gueule. Ce n'est plus son problème à partir de maintenant.
    « Désolé Seth. » Zachkariel ne le regarde pas, son regard glisse sur sa main. Le rouge à l'intérieur de sa paume qui glisse et tâche le parquet. Le parquet de sa mère. Le jeune homme sursaute tout d'un coup et s'élance vers la cuisine. Une éponge, vite, avant que le sang ne tâche ce sol que sa mère a payé en travaillant tous les jours que dieu a fait pour elle.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mer 2 Mar - 0:00


    « Dégage maintenant, je commence à perdre patience. »
    « Tu frappes plus faible que toi. T'as pas honte, tarlouze? Si ton trip c'est de frapper les faibles, t'es tombé sur le mauvais cheval. Celui-la, c'est le mien. »

    A vrai dire Seth ne regarde pas Eze depuis que ce dernier s'est mis à jouer avec le couteau, non, les prunelles de Campbell restent fixées sur la lame qui danse entre les doigts de Scylence et il sourit, malgré lui. Un sourire dont il n'est même pas conscient parce que cette arme qui virevolte lui rappelle l'après-midi fatidique durant laquelle il a quasiment écorché vifs Hanna et cette petite ordure de Jero et ça le fait sourire parce que c'est un beau souvenir que tout ce sang qui s'étale sur l'acier trempé. C'est un spectacle digne d'être visionné mentalement encore et encore.

    « Tu frappes plus faible que toi. T'as pas honte, tarlouze? Si ton trip c'est de frapper les faibles, t'es tombé sur le mauvais cheval. Celui-la, c'est le mien. »

    Aussi lorsque le couteau s'arrête brusquement, Seth met quelques secondes de trop à émerger de sa vision fantasmagorique qui n'existe plus que dans son esprit perturbé et croise le regard bleu d'Eze et le reflet de la lame dans ses prunelles. Il esquisse un mouvement pour l'éviter, plus par réflexe que par réel instinct de survie, mais il se doute déjà qu'au vu de son temps de réaction, de la vitesse et de la trajectoire, il ne pourra éviter le coup. Ses yeux se ferment une demi-seconde et là aussi c'est un réflexe purement humain, parce qu'il est encore humain ce diable-là, quoiqu'il puisse prétendre. Cependant, la douleur ne vient pas ; nulle souffrance qui transperce sa chair et qui déverse sur sa peau son sang chaud et poisseux. Les iris verts de Seth se dilatent lorsqu'il comprend ce qu'il vient de se passer devant lui ; son regard descend sur la main de Zachkariel posé sur son torse, comme s'il avait voulu l'empêcher d'avancer, puis se porte sur l'autre main, celle qui, levée en direction de son frère, laisse goutter, en un filet rougeoyant, son propre sang. Les yeux de Campbell s'écarquille tandis que sa main se pose sur le poignet de Zachkariel, dans le but premier de retirer sa main de sa poitrine. Mais finalement, un éclair se fait jour dans sa tête et il interrompt son geste, se contentant d'enserrer doucement de ses doigts le mince poignet du Serdaigle. Son attention se reporte sur Ezechkiel et il perçoit ce regard noir et terrible, cette promesse implicite que cela ne restera pas lettre morte et qu'il faudra payer sa dette un jour. Instinctivement, la pression de ses doigts sur le poignet de Zachk se fait un tantinet plus forte, comme une façon silencieuse de se l'accaparer un peu plus, de s'immiscer dans cette relation malsaine qu'il a avec son frère et qui le rendrait presque vert de jalousie, tellement il en crèverait de savoir qu'un autre que lui a autant de pouvoir sur le bel ange.

    « Ezechkiel... s'il te plaît. On se voit demain, pour dîner, chez Rufus. Pas aujourd'hui... »


    Le bras gauche de Campbell se lève déjà à demi, prêt à lancer un autre sort si Eze fait le moindre mouvement menaçant en direction de son frère. Il le découperait en rondelle s'il osait, s'il n'esquissait que même un geste pour le blesser davantage. Ses mâchoires serrées et son air crispé en disent déjà long sur ce qu'il pense et sur ce qu'il compte faire. Cependant, Scylence bis semble se faire une raison, malgré son air revêche et visiblement mécontent et finit par transplaner. A peine a-t-il disparu que Campbell se détend un peu, ses iris verts se posant sur la nuque de Zachkariel, se demandant ce qui a bien pu lui passer par la tête de s'interposer entre eux comme ça, de se mêler à un duel qui, s'il le regardait en partie, n'était pas le sien.

    « Désolé Seth. »

    Campbell ouvre la bouche pour dire quelque chose mais Zachkariel se précipite déjà vers la cuisine, sans lui accorder le moindre regard, laissant un Seth désabusé dans le salon. Partagé entre sa colère due au fait que Zachk soit intervenu et ait été blessé et un sentiment inconnu à l'idée que le Serdaigle ait pris le risque d'être poignardé par son frère, juste pour le protéger, Campbell reste de longues minutes debout au milieu de la pièce, le regard dans le vide, tentant de choisir quel sentiment l'emporte sur l'autre. Finalement, il soupire et se décide, se dirigeant vers la cuisine où il trouve Zachkariel en train d'éponger sa blessure au-dessus de l'évier. Seth reste de longues secondes dans l'embrasure de la porte, juste à observer cet ange qui saigne pour lui. Et déjà le diable est sûr lui, impatient et demandeur. Son torse se colle au dos du Serdaigle le pressant doucement contre l'évier, ses mains s'accrochent à ses hanches tandis que son visage caresse la nuque du jeune homme. Lentement, il lui fait faire volte-face, posant ses mains de part et d'autre de lui sur l'évier. Il le regarde longuement, semble hésiter tandis que ses doigts accrochent une mèche de Zachkariel pour la remettre en place. Seth inspire profondément, retient son souffle et pose ses lèvres sur celles du Serdaigle, doucement, lentement, avec une tendresse qu'il n'a pas eu depuis Hanna, avec cette douceur qu'il n'a donné qu'à elle. Et il ne comprend pas ce qu'il lui prend à lui, à ce diable fou et rongé par la haine, d'être si doux avec Zachkariel. Il interrompt alors le baiser, le souffle court, grimace à mesure qu'il se rend compte qu'il se déteste de s'être laissé aller, juste par faiblesse. Parce que le "sacrifice" de Zachk a réveillé en lui la trahison de Hanna et cette sensation qu'il ne pouvait faire confiance à personne d'autre qu'à lui-même. Et le Serdaigle semble avoir brisé cette impression en prenant le coup à sa place. Cela signifiait-il qu'il pouvait faire confiance à Zachk, qu'il pouvait lui confier sa vie ? Il l'ignorait, mais l'idée ébranlait son monde. Abasourdi et un peu perdu, il recule de quelques pas, les yeux rivés sur le carrelage au sol, les mèches brunes dissimulant son regard. Soudain la main de Seth vient frapper la joue de Zachkariel en un claquement sec, une baffe, dure.

    « Pourquoi t'as fait ça, espèce d'imbécile ? »


    Pas un mot sur le baiser, pas un "merci, tu m'as sauvé la mise" et pas un regard vers Zachkariel tandis que, mâchoires et poings serrés, Campbell s'obstine à regarder ses chaussures.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Jeu 3 Mar - 11:18





    La douleur dans la main le pétrifie. Mais ça aurait pu être pire. Il le sait. Il a déjà beaucoup de chance d'être encore en vie pour avoir à se plaindre de la douleur. Il tient sa main, la plonge sous l'eau tiède, et regarde l'évier se remplir de sang. Le sang et l'eau forment des auréoles autour de l'évacuation par ce trou noir. Ça a un arrière goût de déjà vue, mais il ne veut pas y penser, pas même sous le regard de Seth. Cette scène lui donne un haut le coeur. Un goût de déjà vue, mais il manque une chose, une scène principale. Cette scène est à l'envers, se joue en partant par la fin. Il est chez lui, puis juste avant, il y a Seth qui l'observe. Encore un peu avant, il y a le sang dans l'eau. Les yeux verts de Zachkariel glissent sur la plaie ouverte. Le couteau a traversé sa main. La lame ne l'a pas épargné, et c'est une cicatrice qui risque de finir sur cette main. Il appuie l'éponge sur sa plaie, la nettoie, mais elle continue à saigner. Elle continuera toujours. Elle n'est qu'une représentation métaphorique de ce qu'est la vie de Zachkariel actuellement. Le jeune homme d'ailleurs déglutit, relevant le nez un peu absent. Il hoquète, son dos frissonnant d'horreur en sentant le démon contre son dos, qui le coince contre l'évier. Il peut tout sentir d'ici, mais ce qu'il sent le plus, c'est les mains sur ses hanches qui réveille une ancienne brûlure. Il panique malgré lui. Il panique parce qu'il ne veut pas que ça soit à nouveau comme ça entre eux. Il ne veut pas que Ezechkiel ait raison, qu'il ne soit là que pour abuser un peu plus, que pour lui faire subir une nouvelle humiliation et le laisser dans son lit, avec tout ce qui a été cassé. Pas question. Pas cette fois. Mais que faire? Il se tends en sentant son visage contre sa nuque et il penche la tête, alors que son coeur est prêt à exploser dans sa cage thoracique. Il va vomir. Zachkariel ferme les yeux, et malgré lui, son corps entier se met à trembler, mais éternellement, il se laisse faire. Il tourne, le fixe, mais ses pupilles vertes sont un peu embuées. Il le fixe, il ne comprends pas. Pas pourquoi il ne bouge pas et l'observe. Est-ce qu'il est de ces démons qui profitent de la peur des autres? Il tremble un peu, et dans une éternelle habitude, ses mains se posent devant lui, sur le bas du t-shirt de Seth. Sa main saigne encore un peu, un peu plus vite. Peut être parce que son sang n'a jamais couru aussi vite dans ses veines? Il reste en retrait, ce petit ange, mais toujours aucune indignation, et il ne pleur pas. Il se tient là, immobile. La dernière, ça s'est passé. Une seconde fois, il ne sait pas si il le supportera, mais si c'est ce que veut Seth, il peut bien faire ça. Enfin, c'est ce qu'il pense. Il baisse les yeux, sans un mot, calme, trop peut être. Il cherche à contrôler les tremblements de son corps, mais en sentant Seth se penchait, il sait qu'il ne pourra pas. Pas plus qu'il ne les contrôle actuellement. Il ferme les yeux en sentant la main, trop douce, de Seth dans ses cheveux et rougit un peu, comme une donzelle le ferait. Il a le regard fuyant, qui lui donne un air d'enfant, mais il a le corps d'un adulte, bien formé et haut. Il relève les yeux, voit ce Seth venir, approcher, et il l'attends sans trembler – ou presque. Son corps se rappelle, mais sa raison abandonne et se laisse aller entre ses doigts, entre ses lèvres, laissant leurs deux bouches closes l'une contre l'autre sans un mot, immobile. Les yeux mi-clos, c'est ainsi que Zachkariel embrasse. Avec tout le coeur, et peu de raison. Son corps se rappelle d'avoir été possédé par cet homme, par ces mains, mais sa raison, elle, se rappelle de la douleur. La raison a été oublié, au même moment où Zachkariel a été voir Seth au tribunal. Comme un pacte silencieux, le liant à une douleur qu'il espérait, au plus profond de son être. Ce désir viscéral d'appartenir sans avoir à lutter pour garder. Ses mains sur ses hanches accrochent le vêtement de Seth alors qu'il meurt sur ses lèvres. Ce baiser est un délivrance de douceur. Ce baiser est terrible, parce qu'au fond, il lui fait accepter toute les infamies, de leur première fois à ce couteau. À toutes les blessures futures qu'il apprendra à aimer, aussi. Il le regarde se détacher, le fixe dans les yeux, et rapidement il comprends que tout ça était trop beau. Il se recule, à peine parce qu'il est toujours contre l'évier, mais il n'a pas besoin d'aller bien plus loin parce que Seth recule de lui même. Les yeux vert clair de Zachkariel fixent les prunelles couleur de jaspe. Sa main est en sang, mais elle ne lui fait pas mal. Pas autant que ce visage en face qui ne comprends rien. A t-il fait quelque chose de mal pour que ça le dérange à ce point ? Il sursaute mais c'est trop tard, la main s'abat sur sa joue et il pose la sienne aussitôt sur cette joue qui le brûle. Ses yeux se remplissent de larme. Ce n'est pas la douleur. C'est parce qu'il sait qu'il a fait quelque chose de mal. Le problème, c'est qu'il ne sait pas quoi, pas quand, pas où. Il fixe le sol en tremblant.

    « Pourquoi t'as fait ça, espèce d'imbécile ? »
    « J-Je... Pardon... » Il bafouille, mais son regard est fixe sur le carrelage comme un enfant qu'on aurait réprimandé. « C'est pas de sa faute Seth, Ezechkiel est malade. Il est pas m-méchant, c'est juste que... qu'il est malade. »

    Non, vraiment, il ne peut pas lui dire que son frère n'est qu'un sociopathe qui le prends pour un jouet à briser quand il est trop frustré et qu'il n'a rien sous la main qui puisse le détendre. Que Ezechkiel n'a pas le fonctionnement d'un être normal, et que le simple fait que Seth soit également chez lui, dans cette maison, c'est un signe de trahison. D'ailleurs, Zachkariel ne peut pas bouger, parce qu'il vient de se rendre compte à ce moment précis qu'il est pire que Judas, parce qu'en plus de trahir son ami, il trahit son frère. Il a trahi tout le monde sans savoir quand et comment, mais le fait est là : il a trahi Seth avec Melchior, et trahit Melchior avec Seth. De même qu'il a trahi Ezechkiel en emmenant Seth jusqu'ici. Sa vie est un enfer. Et le seul pion non viable, qui s'est incrusté sur l'échiquier a en pourrir ses pions, c'est Seth. Il murmure finalement, tremblant :

    « J'ai pas mal, j'ai l'habitude, c'est pas grave Seth. C'est pas la première fois qu'il est en colère, il.. il peut pas me tuer. Il veut pas me tuer, c'est pas grave, Seth... »

    Oui. Ezechkiel ne veut sûrement pas le tuer, parce que sans Zachkariel, il n'y a plus aucune façon de défouler sa colère sur quelqu'un, ou tout du moins personne qui ne répliquera pas et qui, en même temps, survivra à ses coups. Zachkariel le sait. Ce qu'il ignore en revanche, c'est que Seth et Ezechkiel veulent avoir le même rôle dans cette histoire. Et qu'il n'y a de place que pour un seul dominant psychopathe et possessif.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Ven 4 Mar - 22:05


    « Pourquoi t'as fait ça, espèce d'imbécile ? »
    « J-Je... Pardon... C'est pas de sa faute Seth, Ezechkiel est malade. Il est pas m-méchant, c'est juste que... qu'il est malade. J'ai pas mal, j'ai l'habitude, c'est pas grave Seth. C'est pas la première fois qu'il est en colère, il.. il peut pas me tuer. Il veut pas me tuer, c'est pas grave, Seth... »
    « C'était pas la question. »

    Seth ferme les yeux l'espace de quelques secondes, sourcils froncés, tandis que sa colère le brûle de l'intérieur, encore et encore. C'est quoi son problème à lui ? Il ne peut pas s'empêcher de répondre aux questions par des réponses qui ne correspondent aucunement à la demande formulée ? Seth lui a demandé pourquoi il s'est mis entre eux, pas le rapport psychiatrique visiblement lourd de son connard de jumeau diabolique. La colère, elle est là, elle gronde en lui comme un torrent de montagne, vive et impétueuse, ne demandant qu'à se déverser sur le pauvre Zachkariel. Car après tout, c'est pour ça qu'il est venu en premier lieu, non ? Mais quelque chose change en lui quand il regarde cette main percée de part en part, quand il se dit que ça aurait surement été sa peau si le Serdaigle ne s'était pas interposé. Bien sûr que Ezechkiel ne voulait pas le tuer, ou du moins pas encore, pour la bonne et simple raison qu'il avait les mêmes désirs et les mêmes aspirations que celles de Campbell ; à savoir se repaître de la souffrance de Zachk et de ce sentiment de domination absolue qu'ils pouvaient tous deux avoir sur lui. Enfin, que n'importe qui aurait pu avoir sur le jeune homme pour peu de s'en donner la peine, tant l'étudiant semblait décidé à ne contredire personne et à se laisser éternellement faire. Le regard de jaspe de Seth quitte ses chaussures et remonte jusqu'au visage de Zachkariel, sa peau blanche, ses joues pleines et ses yeux verts. C'est vrai qu'il a l'air d'un ange tout droit sorti d'un tableau de Botticelli. C'est également vrai que Campbell se maudit intérieurement de trouver une beauté quelconque chez un mec, tout comme il se maudit de l'avoir embrassé et de l'avoir possédé de cette façon, la dernière nuit. Parce que maintenant les images se juxtaposent, se superposent à ses souvenirs avec Hanna, créant une sorte d'amalgame complexe et inextricable auquel il ne comprend rien. Il n'aime pas les hommes, non, il ne l'a jamais fait. Mais il n'aime plus les femmes non plus parce qu'elles ne sont que mensonge, trahison, luxure, créatures pécheresses. Alors que lui reste-t-il ? Que Zachkariel, parce qu'il n'est ni l'un ni l'autre ? Il n'a pas la force pure et virile des hommes et il n'a pas la malice vicieuse des femmes, alors qu'est-il en vérité ? Un mélange des deux ou une nouvelle race qui sublime les autres ? Campbell esquisse une grimace parce qu'il n'est pas de ceux qui se posent ce genre de questions, il n'est même plus de ceux qui accordent de l'importance aux autres, il vit juste dans l'espoir égoïste d'être un jour seul au monde, car mieux vaut vivre seul qu'entouré de traîtres. Et pourtant... Si Zachk a trahi, il a réparé sa faute au-delà de ce qu'il aurait du et il a même risqué son intégrité physique. La main de Seth, tremblante, de rage ou d'indécision peut-être, se perd dans ses cheveux bruns. Zachk, Zachk, Zachk... Ca tourne dans sa tête et ça résonne en milliards d'échos, à tel point qu'il hurlerait presque pour que ça s'arrête enfin. Ses paupières se referment à nouveau et il soupire longuement. Quand il rouvre les yeux, ses iris brillent d'une farouche détermination, presque cruelle. Ses pas le ramènent vers Zachkariel, ses mains s'accrochent à son visage, ses doigts ancrés sur ses joues et ses lèvres se collent aux siennes, tout comme son corps entier se soude à celui du jeune homme, le pressant contre l'évier. Il reprend à peine sa respiration à mesure qu'il dévore les lèvres de Scylence comme mû par une volonté autre que la sienne, quelque chose qu'il ne peut pas contrôler. Ca dure, un peu, beaucoup sûrement même et soudain, l'éclair de lucidité interrompt Seth, le laissant presque incrédule, ses lèvres sur celles de Zachkariel, immobiles. Il écarquille légèrement les yeux, recule son visage et son corps de quelques centimètres tandis que ses mains retombent mollement le long de son propre corps. Et puis, il y a la colère à nouveau. Ses poings s'écrasent sur l'évier, de par et d'autre de Zachk, alors que son visage, déformé par la rage, assassine mentalement le Serdaigle. Il le repousse, sans se rendre compte que c'est lui qui est venu à lui et non pas l'inverse.

    « Tu... Tu... » Ses mâchoires sont tellement serrées qu'il n'arrive pas bien à parler. « Tu fais chier, arrête ça, maintenant ! » Il se retourne, envoie valser d'un revers de main ce qui se trouve sur le plan de travail, provoquant une cacophonie de bruit métallique dans la chute des casseroles et autres ustensiles de cuisine.« ARRÊTE, PUTAIN DE MERDE ! » Un coup de pied envoie encore plus loin ce qu'il a déjà foutu par terre. « TU FAIS CHIER. » La colère explose, dirigée contre Zachkariel parce qu'il est incapable de la diriger contre lui-même, sous peine de se détruire aussitôt. Il halète, fait volte-face et attrape Zachkariel par le col, le soulevant carrément pour l'envoyer voler vers le sol, au même endroit que les autres objets victimes de sa colère. Il s'agrippe à l'évier, dos à ce dernier, avec le regard un peu fou des animaux blessés et aux abois. Sûr qu'il va le tuer.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Sam 5 Mar - 0:39





    « C'était pas la question. »
    « Oh. »

    Il ne rajoute rien, reste un peu bête sans comprendre. Il ne sait même plus ce que c'était que la question, et Seth ne semble de toute façon pas la répéter. Alors le silence s'installe, pesant, presque terrible. Il cherche à comprendre si un jour ou l'autre Seth ne sera pas comme ça. Si un jour Seth répétera calmement ce qu'il désire, et ne le prendra pas. Et quelque part, dans un recoin de son cortex, il se dit que ce jour n'arrivera jamais, et qu'il ne veut pas qu'il arrive. Il l'aime loin, ce jour maudis et décisif, parce que ce jour là, il devra à son tour lutter pour le garder. Il souffle difficilement, inspire, respire cette tension qui s'est installée entre eux. Il a disparu, oui, et pourquoi? Parce que son instinct de survie lui a fait comprendre qu'à un moment de sa vie il faut faire un choix, et qu'on ne court pas après un homme qui nous bat. Enfin, encore qu'il aurait espéré que Seth s'excuse en revenant. Peut être même qu'il s'est inquiété pour lui? Qu'il a voulu voir si il allait bien, mais que son humeur a changé en se faisant agresser par Ezechkiel? D'ailleurs qu'a dit Ezechkiel à Seth? Zachkariel l'ignore, et au plus profond de lui, il ne veut pas savoir. Pas pour en avoir peur ensuite. Il reste droit, autant qu'il le peut, et fixe Seth qui ouvre de nouveau les yeux. Jaspe. Une couleur magnifique, plus forte, plus intense que les yeux trop clairs de Zachkariel, d'un vert qui brille, d'un vert émeraude pâle et nacré. Magnifique quelque part, si unique comme teinte, mais personne ne le remarque. Il n'y a que Zachkariel pour se rappeler que son frère possède les yeux bleu métallisé que son père eut avant lui, et que Seth, lui, a les yeux couleur de la mousse, à la fois nuancé et foncé. Des yeux à se damner derrière ses mèches brunes. Des yeux pourtant inquisiteurs, qui préparent la grande colère du monde. Il est un ange qui défie pourtant les colères derrière sa grande innocence. Il ne sourit pas, et son visage ressent sans cesse la peine, mais malgré ça, il reste beau. Un peu incompris c'est bien vrai, d'être si naïf et ingénu, mais il est content au fond. Content que Seth soit revenu, et qu'il soit excédé car il est blessé. Parce que c'est ça, la vérité, pas vrai? Seth est en colère car Zachkariel a prit un coup à sa place, et ce que lui trouve tout à fait normal, lui, Campbell, le trouve insupportable. Zachkariel, un prénom d'ange pour un ange. Un nouveau Archange Michael, quand son frère n'est que le dur réplique de Lucifer. L'aube sombre. Les yeux clairs de Zachkariel semblent sonder l'âme de l'égaré, qui, excédé, tremble. Sa main tremble. Il le remarque, malgré la distance entre eux, il le voit parce qu'il a cette petite ride au milieu des sourcils quand il fronce les sourcils et semble réfléchir. C'est basique oui, mais il le voit, le remarque, et il sait qu'il n'a pas le droit à la parole, pas maintenant. Il sursaute, ces yeux. Il recule, mais l'évier le bloque, toujours, et bientôt c'est les mains de Seth qui lui imposent une nouvelle cage. Et quelle cage? Il en meurt, clos à demi les paupières alors qu'il ressent toute la puissance du sentiment, du désir qui cherche son chemin en lui et touchera bientôt son estomac. Ses mains se posent proches du nombril de Seth, les deux, bien à plat sur son vêtement alors qu'il se laisse faire, les yeux quasiment fermés. Il n'a pas envie de lutter contre. La douceur de ses lèvres est authentique, et si elle ne correspond pas tout à fait à ce qu'il attendrait d'un amour passionné et violent, il en a tout du moins la brutalité épatante et touchante. Se sentir contenu, être presque sûr qu'on est le seul qu'il tienne comme ça, c'est tout ce que demande Zachkariel. Son bassin contre le sien, bloqué contre l'évier, il soupire entre ses lèvres, relans de plaisir vite effacé. Le baiser est rompu, et vu les yeux de Seth, rien de bon n'est annoncé. Il reste immobile, et au premier coup sur l'évier, brutal, Zachkariel sursaute en fermant les yeux, ses jambes commençant à trembler. Il est un peu perdu à la vérité, parce que l'homme qu'il a devant les yeux pourraient très bien le tuer qu'il ne s'en rendrait pas compte. Il tremble parce qu'il ne comprends pas, se penche en arrière pour mieux éviter Seth mais il est bloqué – il est piégé.

    « Tu... Tu... »
    « Pardon! » Zachkariel ferme les yeux, tremblant sous l'intonation de la voix et ce visage excédé en face de lui, si proche et loin à la fois.
    « Tu fais chier, arrête ça, maintenant ! »
    « Q-que quoi? »

    Il sursaute à nouveau, dans le fracas que font le fer sur le carrelage froid, fixe cet homme dont il ne reconnaît hélas que les traits du visage – si peu en réalité. Où est cet ami dont il s'était fait un modèle au quidditch parce que c'était quelqu'un de bien, de droit, de stable? Où est-il, Seth Campbell, le bien aimé? Zachkariel tremble, surtout quand il se retourne.

    « ARRÊTE, PUTAIN DE MERDE ! »
    « Mais je fais rien! » supplie la voix de Zachkariel, serrée et pas vraiment forte. Peut-il seulement l'entendre vu son état, le serdaigle n'en ait plus sûr.
    « TU FAIS CHIER. »
    « Seeee-- »

    Pas le temps de finir qu'il est soulevé malgré lui et s'éclate sur le sol, roulant sur le carrelage contre le tas de casserole qui s'y trouve. Dans son dos, il aurait presque sentit la lame d'un couteau, mais ce n'est que le rebord tranchant d'un énième plat de sa mère. Il fixe Seth, juste devant lui. Pas si loin en réalité. Il l'observe, et il a l'air comme une bête en furie. Fuir ou rester? S'enfuir maintenant? Fuir la mort subite? Il hésite un instant, à aller le consoler. Se coller contre lui et lui dire que tout ira bien, mais c'est faux. Tout n'ira pas bien.

    « Pardon Seth... »

    Il se lève, et rapidement se met à courir dans l'appartement. La première porte qu'il ferme, c'est celle de la cuisine, enfermant Seth à l'intérieur, puis il court à nouveau dans les couloirs, entrant dans une pièce – sa chambre – et referme aussitôt la porte derrière lui. Là il file, fixe tantôt le lit, tantôt le placard, et finalement il ouvre à la volée les portes de l'armoire, glissant au fond de cette dernière et referme sur lui les portes, tirant sur une veste pour se cacher en dessous. Il tremble, comme quand son père frappait sa mère. Il tremble, comme si le monde lui avait dit de se cacher pour échapper au monstre. Oui, mais un monstre à la bouche qui dévore, autant en bien, qu'en mal. Au final, un monstre qu'il aime. Bien.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Sam 5 Mar - 19:58


    Et si la colère de ce démon de Seth est aussi grande c'est parce que son envie de Zachkariel est toute aussi grande, presque aussi grand que le dégoût de lui-même que provoque cette même envie. Et à force, il ne sait plus. Il ne sait plus s'il veut de ce corps pour le briser ou s'il le veut pour regarder cette peau blanche et laiteuse, pour se presser contre lui, passer sa main dans les cheveux du Serdaigle, dévorer ses lèvres, mordre son... Il secoue la tête négativement, n'écoutant même pas les protestations de Zachkariel qu'il vient d'envoyer voler sur le sol. Il ne sait plus pourquoi il veut Zachk, mais il sait qu'il le veut et qu'il le lui faut, tout de suite. Il sait que cet être là, ne doit plus appartenir qu'à lui et seulement à lui parce qu'il a un besoin égoïste de tout contrôler de lui.

    « Pardon Seth... »


    Il voit le jeune homme se lever et le fuir, verrouiller les portes derrière lui et le laisser seul dans la cuisine. Et c'est la débandade. Comment ose-t-il le laisser là tout seul et fuir ? Hein ? Comment peut-il lui faire ça et ne même pas avoir le courage de lui faire face alors que c'est à cause de lui qu'il est en train de crever d'indécision et que ça le brûle à l'intérieur. C'est à cause de lui qu'il a envie de crever toutes les personnes qui pourraient s'approcher de lui et qui pourraient le lui prendre. Comme un diable en cage, il fonce à grandes enjambées vers la porte de la cuisine, la clenche une fois puis deux puis finit par se retrouver à tambouriner sur la porte à grands coups de poings et de pieds, en hurlant « Ouvre-moi Zachk ! OUVRE MOI ! OUVRE OU J'TE CREVE ! J'TE JURE JE VAIS TE CREVER ! » La même phrase répétée en boucle sur différentes modulations. Il hurle à s'en casser la voix et ses mains sont en sang à force de frapper contre la porte de bois. Il halète, sa gorge le brûle d'avoir tant crié et ses poings retombent mollement le long de son corps. Un soupir, tandis que la raison revient un peu dans son esprit, la colère étant chassée par la fatigue, et il attrape sa baguette, se demandant comment il a pu ne pas y penser avant. Un sort, un classique, et la porte s'ouvre d'elle-même sur le beau diable qu'est Seth, sur son visage carré, ses mains ensanglantées et son regard fou. Un rapide coup d'oeil circulaire dans la pièce lui indique que Zachkariel a du se réfugier dans sa chambre. De la même façon qu'il a déverrouillé la porte de la cuisine, il déverrouille la porte de la chambre, calme désormais, car il a laissé toutes ses forces dans l'autre pièce, à s'énerver contre une porte fermée. Et vu l'état des poings de Seth, mieux valait-il d'ailleurs que ce fut la porte plutôt que Zachkariel. Mais il n'est pas là, le bel ange, il se cache... Campbell s'agenouille pour jeter un regard fugace sous le lit, mais il sait déjà où se cache le Serdaigle, c'est à peine s'il ne l'entend pas trembler comme une feuille, là, planquée dans son armoire. Un mouvement de poignet et les portes du meuble s'ouvrent à la volée sur un Zachkariel tout recroquevillé. Le regard de Seth est dur mais l'homme est calme cependant parce qu'il sait que sa victime ne peut pas lui échapper. Sa main en sang attrape le jeune homme par le col et le relève brusquement, l'attirant à lui et là encore, alors que son regard de jaspe plonge dans les yeux clairs de Zachkariel, il ignore s'il veut le détruire ou s'il veut le coucher dans ce lit. Il entraîne le Serdaigle vers le bout de la chambre et le colle contre le mur. Il n'est pas brusque toutefois, au contraire, il est même plutôt doux. Mais ce n'est que partie remise. Un arabesque du poignet et de fines chaînes de métal brillant viennent enserrer les poignets de Zachkariel, le maintenant contre le mur. Avec un sourire, Seth le lâche mais ne recule pas. Il dessine du bout de sa baguette les contours du visage de son prisonnier, avant de redescendre le long de son cou pour se nicher au creux de son épaule. Le geste est lent, étudié et définitivement sensuel. Le calme avant la tempête, car déjà la baguette apposée contre l'épaule de Zachk se fait incandescente et brûle la peau sur une fine portion circulaire. Sous l'impulsion de Seth, le morceau de bois continue son avancée, descend le long du torse du jeune homme, suivant la boutonnière de sa chemise avant de s'arrêter sur sa hanche. Il relève la chemise de son captif et, à nouveau, la même brûlure qui marque la peau blanche de Zachkariel. Un autre mouvement et c'est la chemise entière de Zachk qui finit lacérée, ne lui laissant sur la peau que des lambeaux de tissus blancs. Il ressemble à un pauvre prince. Ca et là, sur sa poitrine, le sort a également coupé la peau, laissant apparaître de fines lacérations ensanglantées. La main de Seth lâche sa baguette et ses doigts viennent se poser sur ce torse blanc et si parfait. Non pas pour le caresser ou pour le blesser, simplement pour essuyer sur sa peau le sang qui couvre ses propres mains. Ca laisse de longues traînées rougeâtres et Seth trouve ça beau, c'est comme une toile qu'on aurait peinte. Sauf que la peinture est du sang et que la toile c'est Zachk. Finalement, il recule, se laisse tomber sur le lit du jeune homme, épuisé. Il se relève à demi et regarde Scylence, ainsi offert, à sa merci. Il pourrait le tuer ou le violer encore. Il pourrait aussi simplement le garder ici pour toujours.

    « Je ne te laisserais plus jamais l'occasion de fuir, Zachk. Tu vas pourrir ici et je vais te regarder. »









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Sam 5 Mar - 21:16





    Il hurle, il l'entends bien, mais le bruit est étouffé par l'armoire refermée. Il trouve ça agréable. Recroquevillé sur lui-même, les yeux clairs du jeune homme imaginent des choses. Il aime l'armoire, son confort chaud et étouffant à la fois. C'est rassurant, comme s'il se trouvait dans le ventre de sa mère. Il aime cette chaleur presque insoutenable, il aime cette vieille odeur et l'obscurité qui l'entoure, parce ça lui donne l'impression d'être seul sur terre, que le temps n'existe plus, ne le touche plus. Que rien ne le touche – et alors, c'est bien. Les minutes sont longues, et le silence est pesant. Zachkariel ne bouge pas. Il tremble encore un peu, mais en serrant son jeans entre ses mains, il se sent presque bien. Ses yeux clairs sont à demi-clos, fixent le fond de l'armoire. Il se souvient que plus petit, il en avait peur, parce qu'il y avait sans doute un épouvantard caché, et que son père est venu un soir, hurlant sur sa mère parce qu'elle ne voulait pas le croire. Il lui mit une claque pour la faire taire. Petit, Zachkariel avait toujours vu en son père un drôle de héros, le défendant, mais avec l'âge, tout cela était devenu ridicule. Il avait vécu dans la douleur, et encore aujourd'hui, il ne doutait même pas de ce qu'il cherchait. Ses choix étaient inconscients, mais aucun d'entre eux n'étaient réfléchis pour éviter la douleur. Il la recherchait. Il la cherchait parce que c'était la seule chose qui lui prouvait qu'il existait. Et à ce moment, il savait que ce qu'il désirait le plus, c'était que Seth vienne l'arracher à l'estomac vide et chaud de l'armoire, qu'il le fracasse contre le sol. Frapper quelqu'un, rien de plus intime. La douleur lie celui qui souffre et celui qui fait subir la douleur. Zachkariel fronça doucement les sourcils, ses yeux se mouillant inconsciemment, comme il savait qu'il y avait un problème. Un gros problème. Et ce problème, il est au fond de lui, dans son estomac, et que ce n'est que le début. Le triste début.
    Il sursaute et relève la tête, ses yeux clairs se fixent dans les prunelles de Seth qui l'arrache à l'armoire, à ce ventre chaud. Seconde naissance. Dans son crâne, tout se mélange. Il est si proche, et il y a quelque chose en lui qui gronde, comme l'envie irrépressible de le dévorer maintenant, ou tout du moins de se faire posséder. Il a été lâche, et pour ça, il mérite de souffrir. Il se laisse faire, encore, se laisse coller au mur sans un mot, ses yeux regardant plus bas le sol de sa chambre en signe de soumission. Il fronce un peu les sourcils en sentant les chaînes sur lui, sur ses poignets, et ça il n'aime pas. Son regard brille, partagé entre l'envie d'appartenir et le désir de liberté. Lequel bat le plus fort en lui? Il l'ignore, et ça le panique un peu. Ses yeux clairs remontent après avoir détailler les chaînes qui le condamnent et se fixent dans les yeux de Seth. Sa bouche s'ouvre à peine, pour protester, mais rien ne sort – rien ne peut sortir. Il referme la bouche en sentant le bois de sa baguette sur lui, penchant doucement la tête sur le côté et frissonne en la sentant descendre. Ses poings se serrent, parce qu'encore son intérieur lui dit de se révolter, mais rien ne vient. Il fronce davantage les sourcils, mais c'est alors de douleur, en sentant la brûlure sur sa peau. Il ferme les yeux en soufflant douloureusement, tremblant sous la douleur mais ne gémit pas. Il n'a pas assez mal pour. Une seconde brûlure se rajoute sur sa peau blanche, et il sait que si Seth fait tout ça, c'est au plus pour lui faire du mal. Pour le marquer. Comme Ezechkiel le faisait en lui écrasant ses cigarettes dessus. Enfin, Zachkariel pousse un petit cri de douleur vite étouffé quand il sert les dents, ses yeux découvrant sa chemise en lambeaux. Ça ne fera que la seconde avec Seth. Ses yeux sont paniqués, et sa respiration s'accélère nerveusement en sentant sa peau se déchirait à de multiples endroits. Pas grand chose, mais assez pour lui faire peur, assez pour que ses jambes tremblent. Il soupire, sentant les larmes montées toutes seules dans ses yeux, et ferme les paupières, frissonnant en sentant la peau de Seth contre la sienne. Il rougit à peine, ses yeux cherchant un endroit à regarder, et se fixent finalement sur ses chaussures. Il reste immobile, même quand Seth le quitte et s'éloigne. Il ne le regarde pas. Il vacille, ses jambes tremblant tellement que c'est un supplice pour lui de rester debout. Il pleur en silence, ses larmes sont rares, mais elles coulent, roulent sur ses joues.

    « Je ne te laisserais plus jamais l'occasion de fuir, Zachk. Tu vas pourrir ici et je vais te regarder. »

    Il ne bouge pas, ne dit pas un mot, et lentement, ses jambes flanchent sous son poids et il glisse. Ses genoux s'éclatent sur le sol et il fronce un peu plus les sourcils, ses épaules lui font mal, mais il ne cille pas. Au moins, si bas soit-il, il n'a plus mal de rester debout. Il est pudique, et ses yeux détaillent sa chemise et son torse. Rouge et blanc. Il pleur sans un mot, dans un silence presque ecclésiastique. Il attends un peu, c'est un instant presque infime, puis finalement il relève la tête, ses yeux clairs cherchent Seth. Il le cherche, parce qu'il n'a voulu que ça depuis le début. Il a rêvé de Seth comme il n'avait jamais rêvé. Il a rêvé que tout ça n'était pas qu'une extraordinaire fois, il a juste désiré qu'il revienne et qu'il lui dise quelque chose comme « tu es à moi et à personne d'autres ». C'est bête, mais il l'a voulu.

    « Seth... » Il fixe le sol, un peu triste. « ...détaches moi s'il te plaît... Je... Je fuirais pas, je le jure, mais s'il te plaît, mes... mes poignets, j'ai mal. »

    Il baisse les yeux, fixe ses genoux sous lui et n'ose plus regarder le jeune homme en face, parce qu'il l'a a nouveau trahi. Il se déteste à l'intérieur. Il n'est qu'un traître finalement, qui trahi pour mieux se faire battre. Quel genre de monstre est-il? Quel genre de péché l'engourdi?











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 8 Mar - 14:24


    « Je ne te laisserais plus jamais l'occasion de fuir, Zachk. Tu vas pourrir ici et je vais te regarder. »

    Et il pleure son bel ange, alors qu'il se laisse glisser au sol, genoux à terre, comme en une prière silencieuse. Il a le nom des plus belles créatures de son Dieu, il en a aussi les traits et là, alors qu'il sanglote sans bruit, Seth donnerait n'importe quoi pour que Zachkariel comprenne le dilemme qui lui déchire l'âme. Aimer et détester autant une personne, il n'aurait jamais cru que ça aurait pu être possible et, s'il a déjà gouté à cette amère expérience de l'amour teinté de haine avec Hanna, ce n'était rien à côté du cas Zachk. Autant que cette envie de le relever, de le prendre dans ses bras et de lui dire que tout irait bien, il y avait cette envie de le briser, de le voir se traîner à ses pieds en suppliant. Parce que de cette façon là, il exerçait un pouvoir sur lui qui lui donnait la certitude que le jeune homme lui appartenait, alors que s'il se montrait tendre, c'était à Zachkariel qu'il donnait le pouvoir, le pouvoir de le rejeter et de le trahir à nouveau. Et le Diable ne sait plus.

    « Seth... détache moi s'il te plaît... Je... Je fuirais pas, je le jure, mais s'il te plaît, mes... mes poignets, j'ai mal. »

    Campbell le dévisage, neutre, mais son visage se referme aussitôt et il détourne le regard vers la gauche ; eh bien quoi, il abandonne déjà ? Lui qui croyait que les personnes de foi étaient prêtes à tout pour leur Créateur, il était presque déçu. Eh bien quoi, son Christ n'avait-il pas souffert davantage crucifié sur le Golgotha mais avait-il pour autant renoncé aussi vite ? Non, il avait supplié avant qu'on lui épargne cette douleur mais une fois l'épreuve venue, il s'en était remis aux mains des hommes et il avait enduré sa Passion. Zachkariel qui était son plus bel ange ne pouvait-il même pas faire ça pour honorer celui qui l'avait créé si beau ? Seth remue doucement la tête de gauche à droite, négativement, et il murmure, comme pour lui-même, puisqu'après tout, il est le seul à y trouver un sens.

    « Tu es tellement meilleur que lui, j'aurais pensé que tu ferais mieux. » Il lève les yeux vers lui, presque triste. « Mais tu es faible, Zachk. Tu ne sais pas résister aux tentations auxquelles il te soumet et tu brûles... »

    Le lit grinçant sous son poids lorsqu'il se lève enfin, Seth s'approche sans mot dire de son ange en cage et s'agenouille à côté de lui, mais même ainsi, il est toujours trop grand. Alors il s'assoit sur ses genoux, relève le menton du jeune homme à l'aide de son index et du majeur et attrape sa lèvre inférieure entre les siennes. Une fois puis deux. Doucement tout d'abord, simple caresse, puis plus fougueusement, introduisant sa langue dans la bouche de Zachkariel, tendre et sensuel à souhait, et puis, il n'y tient plus, il lui en faut plus. Alors ses doigts descendent le long de ses épaules et effleurent le torse blanc et zébré de sang. Et cette blessure là, n'est-ce pas un stigmate de la lance qui perça le flanc du Fils de l'Homme ? Oh qu'elle est belle cette image tandis que ses lèvres ne quittent pas celles de Zachk, quitte à le priver de tout son souffle. Il ne veut pas s'arrêter parce qu'alors il faudra parler et il ne saura pas quoi dire. Ses doigts finissent leur course sur les hanches de l'ange et finalement leurs lèvres se descellent parce qu'il serait mal de rester ainsi et de se complaire dans ce plaisir là. Il soupire doucement, le regard fuyant.

    « Et tu vois, je suis aussi faible que toi. » Il a un pauvre rire, tandis qu'il passe une main sur son visage. Un mouvement de baguette et les chaînes quittent les poignets de Zachkariel. « Je voudrais... » Une hésitation palpable. « Si tu voulais... Je... » Il se sent faillir alors il fronce les sourcils et lâche :« Appartiens-moi. »









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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► MESSAGES : 187
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 8 Mar - 15:29





    I've got no soul to sell,
    Le petit ange ne se bat plus. D'ailleurs, il n'a jamais lutté. Il a fuit, au plus, mais il est fou de cette douleur, il rougit et baisse les yeux, serrant les cuisses par pur instinct. Son coeur s'emballe, furieux dans sa poitrine. Il ferme les yeux, fronçant un peu les sourcils en le sentant si proche. Il le préférait plus loin à la vérité, parce qu'au moins, Seth n'avait pas à voir cette sale face dont il était affublé. Cette vilaine face qui lui fait adorer ce Diable quand il ne voit que par la lumière. Dans la pénombre de la chambre, où seuls quelques rayons traversent les volets fermés et délabrés, Zachkariel est silencieux. Il penche doucement la tête, le regard perdu sur les pieds de Seth. Il ne les voit pas. Il pense.

    « Tu es tellement meilleur que lui, j'aurais pensé que tu ferais mieux. » Il croise son regard, et il sait dors et déjà qu'il l'a déçu. En quoi, il ne le sait pas, parce qu'il ne comprends plus rien. D'un côté Seth veut qu'il obéisse, d'un autre qu'il résiste. Que doit-il faire? Hurler et se débattre? Il baisse tout de même les yeux, un léger frisson le prenant. « Mais tu es faible, Zachk. Tu ne sais pas résister aux tentations auxquelles il te soumet et tu brûles... »

    Zachkariel rougit de plus belle, comme s'il avait été pris sur le fait, comme si Seth avait seulement pu lire ses pensées. Et quelles pensées odieuses d'un martyr qui aimait son bourreau, au point de le laisser le saccager. Il ferme les yeux, serrant davantage ses genoux l'un contre l'autre alors que ses poings se referment, se serrent. Il n'a pas peur de ce qu'il peut faire. Il a peur de comment il va le faire. Il ouvre à peine les yeux pour voir les genoux du diable se posaient à côté de lui, et c'est infime, mais il recule la tête, bien vite rattraper par les doigts du bourreau. Il ferme les yeux, mais il veut voir son visage, il veut lire la déception sur ses traits, alors il les ouvre à peine pour croiser son regard jaspe. Il frissonne en le voyant approcher mais ne se dégage pas. Il le sait : il le veut. Il reste immobile, comme paralysé, alors qu'il sent ses lèvres sur les siennes, et se laisse guider comme un ange perdu en enfer aurait rencontré Belzébuth ou Méphistophélès. Un démon de feu, qui fait chavirer son sang. Il se laisse embrasser dans un premier temps puis finalement réponds, le son des chaînes qui bouge lui rappelle qu'il est pourtant ici en tant que prisonnier, pas en tant qu'amant. Ses mains l'appellent, la luxure. Seth a raison. Il est faible à en crever. Son coeur accélère malgré lui, et il soupire entre ses lèvres, frissonnant quand ses mains glissent sur lui. Il fait à nouveau crisser le fer à ses poignets, se redressant sur ses genoux quand les mains du bourreau sont sur ses hanches, mais déjà le baiser se coupe. Zachkariel rouvre doucement les yeux, les joues rougis. Il baisse à nouveau les yeux, se sentant soudainement mal à l'aise. Il ne devrait pas. Il n'aurait pas du répondre, car ça finira comme la dernière fois. Ezechkiel avait raison. Il renifle malgré lui.

    « Et tu vois, je suis aussi faible que toi. »

    L'ange observe le démon, et quand il va pour répondre, ses chaînes disparaissent, pour ne laisser alors qu'une douleur au niveau de ses épaules. Ses bras retombent alors lourdement le long de son corps, se posant sur ses genoux, les serrant un peu pour ne pas trembler, mais il tremble, c'est certain. Ce moment est trop lourd, trop intense. C'est décisif. Un instant fugitif, comme il n'y en a qu'un dans sa vie. Zachkariel fronce légèrement les sourcils, mais ce n'est pas de colère. Il se rends juste compte qu'il ne peut pas fuir. Que c'est maintenant, ou jamais.

    « Je voudrais... Si tu voulais... Je... Appartiens-moi. »

    Il cille. Est-ce qu'il vient vraiment de lui demander ça? Zachkariel le fixe, étonné, surpris. Ce n'était pas ce à quoi il s'attendait. Il ouvre la bouche, mais le son ne veut pas en sortir. Pour dire quoi après tout? Il reste immobile, ses yeux brillent. C'est tout ce qu'il voulait. Il voulait juste cette phrase, et malgré ça, il n'arrive pas à se décider. C'est un moment terrible, qui dictera – peut être – le restant de sa vie entière. Toute sa carrière, tous ses projets remis en compte. Ce n'est pas qu'un flirt avec le diable pour quelques mois, pour un ou deux ans. C'est un arrêt de mort signé. C'est … juste magnifique. Zachkariel le sait, il a un problème, pas du genre qu'on peut régler, parce que ce problème, c'est à présent toute sa vie. Si l'hésitation lui a paru une éternité, elle n'a en réalité duré que quelques secondes, une ou deux minutes au plus. Il a les joues rouges, de pleurs ou de la gêne lui même l'ignore. Cependant, il sait ce qu'il veut à ce moment là. Alors lentement, avec toute la pudeur du monde, il avance un genoux, à peine. Son coeur lui fait mal à battre si fort, cet imbécile de masochiste. Il lève lentement les bras, comme si Seth était une bête sauvage qu'il ne devait pas brusquer, et finalement les passer autour de sa nuque tout en la fixant. Les yeux clairs de l'ancien serdaigle sont magnifiques un peu mouillés, juste assez pour les faire briller. Il avance alors la tête, ses lèvres tremblent lorsqu'elles se posent sur la commissure des lèvres du criminel. Il sait ce qu'ont fait ses mains. Il sait comment a fini Hanna et Jero'. Il sait également qu'il n'est aucun des deux. Qu'il peut résister. Qu'il saura encaisser. Alors tendrement il embrasse le coin de sa bouche, baissant les yeux le temps de murmurer :

    « D'accord, mais ne me casse pas. »

    L'ultime approbation.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 8 Mar - 22:12


    « Je voudrais... Si tu voulais... Je... Appartiens-moi. »

    Il grogne, parce qu'il se sent complètement con à balbutier comme ça et à quémander une autorisation alors qu'il serait tellement plus simple de faire sans et de se servir tout simplement, de ne pas s'abaisser à demander mais juste prendre. Et pourtant, il sait qu'il a déjà essayé cette solution, qu'il a déjà pris et que, certes s'il a gagné que Zachkariel le craigne, il n'en a pas gagné son affection pas plus que son amour. Il le veut cet ange là, plus que tout, il veut caresser ces ailes invisibles qu'il a d'abord voulu arracher, il veut sa peau entre ses mains. Bien sûr il s'en dégoûtera lui-même plus tard d'avoir pensé de cette façon plus tard, lorsque cette euphorie et ce désir auront passé mais là, il n'aspire qu'à ce corps blessé. Il a une envie irrépressible de le relever brusquement, de le coller face au mur, les mains à plat sur la pierre et de se perdre au rythme de ses hanches. L'idée est belle et elle le brûle mais il n'est pas encore temps parce que Zachkariel n'a pas encore donné de réponse. Alors, bien sûr, s'il refuse, Seth prendra tout de même parce qu'il est ainsi et qu'il veut avec passion et tout de suite. Mais il veut lui laisser une chance, une chance de lui dire oui et de rendre la chose entière plus agréable pour lui. Le démon est endormi jusqu'à la prochaine contrariété, jusqu'à la prochaine crise de folie. Le genou de Zachkariel avance et Seth relève les yeux vers lui, docile, soumis à sa réponse, en tous cas jusqu'à ce qu'il la donne. Les bras du jeune homme avance vers lui et il a un infime froncement de sourcils, un geste de recul involontaire parce qu'il se méfie, toujours. Mais c'est une étreinte qu'offre l'ange et Campbell se raidit malgré lui parce que la tendresse ne lui est plus coutumière, parce qu'il a appris à détester ces gestes-là puisqu'ils ne signifiaient rien pour Hanna. Les lèvres de Zachk se posent au coin des siennes et il frémit, une lueur s'allume dans ses iris, à nouveau cette envie de le prendre contre un mur, sauvagement, mais il retient la bête qui hurle en lui.

    « D'accord, mais ne me casse pas. »

    « Rien qui ne soit irréparable. »


    Ce n'est pas une promesse de ne pas le briser, parce qu'il est incapable de lui jurer cela. Il sait qu'à la prochaine contrariété, la prochaine jalousie ou suspicion, ou la prochaine envie de se défouler tout simplement, il le maltraitera à nouveau. Alors, il s'en sort par une pirouette habile. Un soupir, un sourire qu'il assassine avant de le laisser naître tout à fait. Il se relève, entraînant Zachkariel avec lui et il le regarde quelques secondes, cet ange, ce Lucifer qui s'est donné aux ténèbres. Et il est beau comme l'Ange du Matin et Seth n'attend que de le salir avec ses mains... Sans un mot, il retire la chemise déjà déchirée du jeune homme et la laisse tomber à ses pieds. Il l'a déjà vu pourtant, il l'a même déjà eu, mais il le regarde avec d'autres yeux, plus ceux de la colère mais ceux du désir, avec le regard pétillant de l'époux qui découvre le corps de sa promise pour la première fois. Ses mains accrochent les épaules de Zachkariel et le font pivoter, dos à lui, face au mur. Parce qu'il a cette idée en tête depuis le début et qu'il doit la sortir de son esprit en l'assouvissant. Mais tendrement ou en tout cas à quelque chose qui y ressemble. Ses doigts attrapent les mains de Zachk et les posent contre le mur, bien à plat, légèrement au-dessus de sa tête, les mains de Seth posées sur les siennes. Il ne le colle pas contre le mur, non, il se repait juste de cette vision là, de la cambrure indécente de ses reins et de la blancheur paradisiaque de sa peau. Ses mains quittent celles du jeune homme, descendent le long de ses bras puis de ses flancs, s'arrêtent sur ses hanches, glissent le long de la bordure du jean, stoppent sur le bouton et le font sauter sans autre forme de procès. Ses doigts s'accaparent encore un peu ce corps, son visage se niche dans son cou et son torse se colle à son dos tandis qu'il le respire. Ses lèvres dessinent l'épaule de Zachk, la mordille doucement.

    « Retourne-toi. »


    Le Serdaigle lui fait face à nouveau et, comme un chien fou, les lèvres de Seth dévorent celles de Zachkariel, le plaquant contre le mur cette fois-ci. Il le veut. De son propre chef, il déboutonne sa chemise et la retire complètement. Son tatouage, représentant une vouivre, s'étale sur tout son dos et prend une partie de ses hanches, sur cette peau légèrement hâlé, ce torse musclé rompu aux entrainements de Quidditch. Il attrape Zachk par l'un des passants de son jean et l'attire vers lui, avec un sourire lubrique, une lueur vive dans le regard. Le genre de jeux qu'il n'a plus eu depuis Hanna, pour en revenir toujours à elle, à cette sacro-sainte référence. Seth s'assoit sur le lit et s'y allonge, attirant Zachkariel au-dessus de lui. Ses prunelles de jaspe papillonnent d'un point du visage angélique à l'autre, incapables de se fixer totalement, puis finalement il se décide et plonge son regard dans celui de Scylence, y cherchant une hésitation, une réticence, quelque chose qui saurait attiser sa colère mais il ne trouve rien alors il s'apaise. C'est un cadeau qu'il fait à Zachk, l'opportunité de prendre les choses en main un court instant, le désir de lui montrer que cette fois est tellement différente que la première fois. Sa main se lève vers son visage et effleure sa joue, repoussant une mèche de cheveux tombante.










Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mar 8 Mar - 23:50





    « Rien qui ne soit irréparable. »

    Zachkariel a un faible sourire. Ce n'est pas exactement ce à quoi il s'attendait, ni ce qu'il attendait comme réponse parfaite, mais il n'est plus question de faire marche arrière. C'est maintenant, ou plus jamais. Mais ce risque, c'est aussi ce qui rends tellement excitant la relation. C'est marcher sur un fil, risquer de s'y écorcher les pieds qui fait que Zachkariel fixe Seth, de ses grands yeux clairs, demandeur silencieux d'un baiser, encore un. Un seul lui suffirait, parce qu'il est du genre à croire qu'un amour, le plus beau qui soit, est platonique. Enfin, il croyait. Avec l'âge, devant Seth et sa bouche, il n'est plus sûr de rien, et sa raison s'effrite quand il se rappelle de l'odeur de sa peau, de leurs deux peaux se frottant l'une contre l'autre. C'est plus bestial que tendre, la passion qui le dévore et l'étreint, mais c'est ça qui est beau entre eux. Que les scènes les plus terribles soient les plus belles aussi. Qu'un coup de poing dans le visage soit comme un baiser volé. Il se lève docilement. Il a choisi d'endosser le rôle du dominé, et c'est en rougissant qu'il se laisse manipuler comme une marionnette, sa chemise tombant. Par instinct, ses bras se serrent contre son torse, et il reste parfaitement droit, un peu tremblant. À cause du froid ou à cause de la gêne, il ne sait plus vraiment, car tout se chamboule à l'intérieur. Si, il sait. Il rougit car les yeux de Seth sont dévorants, et il a un peu peur, à l'intérieur, de n'être pas assez. Après tout, il n'a pas de sein, et n'en aura jamais comme Hanna avant. Ses hanches sont masculins, quasi longilignes. Il n'a pas les reins des femmes, pas plus que son ventre n'est une ligne fine et bien dessinée, puisqu'il y a là les dessins à peine tracés que les entraînements ont laissé. Lui-même ne se sent pas vraiment beau. Bien. Il n'a jamais eut de gêne, mais décevoir Seth à ce moment là, c'est tout ce qu'il ne désire pas. Il sursaute en sentant ses mains sur ses épaules, pivotant sans un mot. Un peu déçu, sans doute, mais c'est sa place que d'obéir, alors quand Seth prends ses mains et les placent sur le mur, il n'a pas l'idée de les retirer ou de retenir ses mains à lui. Il reste immobile, son rythme cardiaque accélérant en le sentant bouger dans son dos, même si ce n'est qu'infime. Le moindre souffle, le moindre effleurement le fait frissonner, alors il ferme les yeux, par instinct. Il se tends un peu en sentant les mains de Seth glissaient sur ses bras et ouvre les yeux, observant le trajet des mains. Ses hanches, fébriles et sensibles, se cambrent légèrement sur leurs passages et s'immobilisent finalement, voyant que les doigts habiles ne s'y arrêtent pas. Il ferme les yeux, rougissant comme une pucelle devant sa première fois, les jambes tremblantes sous lui. En sentant le visage de son ami dans son cou, il penche la tête en soupirant, un soupire trop léger pour être bruyant, trop silencieux pour être entendu, mais il est là, quelque part, et Zachkariel recule son dos, pour mieux se coller à lui. Le geste est presque indécent, mais Zachkariel ne s'en soucie plus depuis que son jeans est ouvert. Il ferme à demi les yeux, frissonnant plus fort encore sous le mordillement gentillet de Seth, n'aspirant qu'à les lui voler, ses lèvres vicieuses.

    « Retourne-toi. »

    Il relève le nez, se tourne sans un mot et le regarde. Enfin, à peine, puisqu'il le voit déjà approcher et s'emparer de lui. Le mur dans son dos, sa fraîcheur, contraste avec la chaleur que mets Seth à l'embrasser. Zachkariel soupire sur ses lèvres, vierge dans l'âme, alors que ses hanches se cambrent pour mieux se rapprocher de lui. Ses mains en suspens semblent hésiter à toucher son torse, mais une fois la chemise tombée sur le sol, elles se posent tout naturellement sur ses hanches, effleurant le tatouage qui prends place sur la peau nue. Les yeux grands ouverts, fixés sur lui, l'ancien serdaigle suit son camarade, attiré. Ses yeux effleurent son sourire lubrique, et il rougit un peu de s'abandonner dans ce genre de luxure, déglutissant. Mais il n'a pas peur, pas plus qu'il n'hésite. Parce qu'à la vérité, il a envie. Un peu étonné de voir Seth s'allongeait, il grimpe à califourchon sur lui, les joues roses d'envie. Il l'observe, un instant seulement, le temps que cette main s'approche de sa joue et n'en repousse une mèche. Il soupire, à se sentir déjà fébrile, et tourne la tête, ses lèvres se posant dans la paume de cette main. Cette main qui l'aime et le bat, le caresse et le fracasse. Mais il est bien dit qu'on ne mords pas une main qui vous nourrit. Il ouvre à peine les lèvres, hésitant tout d'abord, puis finalement ferme les yeux, sa langue se posant dans le creux de cette main ouverte, et remonte très lentement jusqu'à la pointe de sa phalange. Jeux dangereux. Son coeur bat à tout rompre et sa raison crie déjà au blasphème, à la luxure, au péché, mais l'ange se laisse aller, et sa langue joue autour de cet index, alors que ses doigts s'activent sur le torse de Seth, redessinant son buste jusque dans les moindres détails, glissant dans un frôlement doux et lascif le tracé de son ventre pour s'arrêter sur le rebords de son jeans, défaisant calmement les boutons qui le sépare de son envie. Sa bouche relâchant la main de Seth, rouge de honte mais fiévreux aussi, Zachkariel se penche vers Seth, sa bouche se posant sur son épaule, puis sur la base de son cou, sur son menton et finalement effleure ses lèvres, l'embrassant tendrement, ses mains remontant se posaient de chaque côté de son visage, le jeans de Seth finalement ouvert.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Mer 9 Mar - 21:48


    Les lèvres de Zachkariel se pose dans sa paume et il frissonne le diable, il tremble pour ce bel ange, ce petit séraphin qu'il tient entre ses mains. Son regard s'allume, plus vif encore, c'est infime, c'est à peine sensuel, mais ça met le feu au corps de ce démon de Seth. La langue du Serdaigle lèche sa paume, remonte jusqu'à son index et joue avec son doigt mais déjà les yeux de Campbell se sont écarquillés sous la surprise et sous l'envie. Il n'aurait pas imaginé que le jeune homme aux airs si prudes puisse se montrer sous un jour aussi provocant et érotique. Seth a un léger gémissement qui le surprend lui-même lorsque les mains de Zachk descendent le long de son torse, déboutonnant son jean. Il feule, le meurtrier, lorsque les lèvres de l'ange frôle sa peau avant de se poser sur sa bouche. Campbell reprend son souffle quelques secondes puis il grogne, impatient, n'en pouvant plus d'attendre, d'être chauffé à blanc de cette façon. Ses jambes enserrent la taille de Zachkariel, un sourire amusé sur les lèvres, ses mains attrapent ses épaules et d'un mouvement brusque, il le fait pivoter le jeune homme sous lui, l'allongeant sur le lit, sous lui. Sa main caresse la joue de Zachk, douce et un peu tremblante sous l'effet de l'excitation et du désir, puis redescend sur sa gorge. L'espace d'un instant, ses prunelles de jaspe s'assombrissent et il hésite quelques secondes entre caresser et étrangler. Ses paupières se ferment puis sa langue attrape le lobe de l'oreille de Zachk, tantôt léchant, tantôt mordillant. Ses doigts sont déjà à l'attaque de son jean, dézippant la fermeture éclair, s'introduisant dans le pantalon, avidement, caressant par dessus le tissu, l'objet de son désir. Seth n'est pas subtil, non, c'est une chose qui lui est inconnue dans les relations charnelles, il veut maintenant, il veut tout de suite, quitte à être brusque sans s'en rendre compte mais il a besoin d'assouvir son envie. Sous l'impulsion sauvage de Campbell, le pantalon du Serdaigle finit bien vite balancé dans un coin de la chambre et déjà ses mains se posent à nouveau sur le caleçon de Zachkariel, s'activant un peu maladroitement, il est vrai, car c'est aussi nouveau pour lui que de tenter d'exciter un autre homme.

    « Scylence... »


    Il ronronne comme un chat, ou du moins ça y ressemble, lorsque son visage s'enfouit dans les cheveux de Zachkariel, son souffle brûlant caressant sa peau. Il en mourrait presque de devoir se contenir ainsi et de faire de son mieux pour se montrer si patient mais il ne veut pas brusquer Zachkariel, pas encore en tous cas. C'est très égoïste cependant, car il a eu un aperçu de ce dont le jeune homme était capable lorsque l'on s'y prenait plus gentiment avec lui. Et ça lui plait, oh oui, ça lui a plu ce Zachkariel tellement désirable et tellement provocant qu'il a manqué lui sauter dessus pour le prendre là tout de suite, sans autre forme de concertation. Les mèches brunes de Seth caressent le visage de Zachkariel et il attrape sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordillant tout doucement. Oh comme le supplice promet d'être long. Un soupir, puis un sourire, tandis que Seth, toujours à quatre pattes au-dessus du jeune homme, murmure dans un souffle :

    « Encore, Zachk... Surprends-moi encore... »









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Jeu 10 Mar - 1:12





    nc17.
    Les draps se froissent, mais Zachk se laisse faire sans un mot, silencieux. Il n'est pourtant pas du genre silencieux, parce qu'il n'a pas appris à se retenir, pas eut le temps de se sentir pudique en amour, mais il n'y arrive pas. Il a trop honte pour laisser ne serais-ce qu'un soupire entre ses lèvres, alors c'est tout naturellement qu'il fixe de ses yeux clairs Seth et le découvre. Il est beau, le criminel, beau comme un diable. Et l'ange couché sous lui ronronne, rejetant la tête sur le côté sur le chemin de sa main, comme pour lui laisser plus de place. Il ne tremble pas, pas même quand il le voit hésiter, car à ce moment il n'y a plus normalité. Un couple normale, c'est quoi? On se déshabille, on s'allonge, et c'est fini. Mais Zachkariel sait que ça ne sera pas comme ça. Que ça ne sera pas comme avec Alice, ou comme leur première fois. Ça sera unique, et si c'est Seth qui commande, il le suivra. Quitte à le regretter, quitte à rougir et à mourir de honte en le regardant après. Il frissonne quand la bouche du criminel épouse son oreille, et c'est tout naturellement qu'il passe ses bras par dessus les épaules de Seth en soupirant gravement, d'une voix qui ne semble pas être la sienne. Il rattrape d'ailleurs ce presque-gémissement, fronçant légèrement les sourcils, et rentre le ventre. Ses joues sont rouges et chaudes, parce que c'est la première fois qu'il se laisse faire, c'est la première fois qu'on le touche, et c'est surtout la première fois qu'il a autant envie. Autant envie d'être dévoré vivant, de finir en pièce, de se retrouver dans la gueule du loup. Son bas ventre s'enflamme lentement et il sursaute en sentant la main de Seth sur le tissu de son caleçon. Ses hanches s'étirent et il se cambre, un long gémissement lui échappant qui ressemble à un soupire, doux et silencieux comme un murmure. Il lève ses hanches un instant et repli ses jambes contre lui, regardant le pantalon volait dans un coin de la pièce. Les yeux mi-clos, il se redresse mais se retrouve vite à nouveau dos sur les draps, les cuisses serrées mais les hanches ondulant d'elles-même, le bas-ventre malmenait réagissant comme un nouveau brasier. Alors Zachk sert les omoplates de Seth, car même si c'est maladroit, Zachk feule son prénom à voix basse, ses ongles effleurant la peau du dos de Seth, hésitant à le griffer. Si peu, mais finalement tant pour un garçon qui n'a jamais fait ça que deux fois dans sa vie. Une première fois avec une fille alors qu'il était saoul, une seconde fois qui fut un viol. Un drôle de parcours pour Zachkariel qui soupire, son coeur s'emballant dans sa poitrine, excité par la main de Seth.

    « Scylence... »

    A nouveau, et bien malgré lui, Zachkariel feule. La situation fait qu'il le supplierait presque de continuer à le toucher, son corps entier tremblant d'un petit plaisir qui s'avère n'être que le début. C'est une torture, mais quelle torture comparée aux coups de poing, aux éclats de voix et aux choses non-dites? Non, c'est une torture dont généreuse et sensuelle, pas perverse – ou tout du moins pas aux yeux de l'ancien serdaigle. Il n'y a de perversité que là où il n'y a pas de consentement. Le jeune étudiant se laisse alors manipuler, de sa lèvre à son bassin, entièrement abandonné et avide de goûter, de sentir, d'entendre. Il aime le frottement de leurs peaux, l'effleurement de leurs corps, et c'est sensuel à souhait, sensuel pour qu'il donne tout ce soir, jusqu'à sa fierté, jusqu'à son amour tout entier. Il n'a pas peur que ça finisse mal. Il suffit juste qu'il fasse ça bien, qu'il ne le déçoit pas. Il suffit qu'il soit à la hauteur, donne comme il reçoit. Il ne se trame rien dans l'esprit de Zachkariel. Il est calme, calme mais brûlant. C'est un brasier doux, à l'image des prunelles du jeune Scylence. Son coeur rate un battement quand enfin Seth abandonne sa bouche. Il se redresse par instinct, mes ses lèvres ne font que l'effleurer, ses yeux fixaient au plus profond de ses prunelles couleur de jaspe.

    « Encore, Zachk... Surprends-moi encore... » Il rougit, et a un petit rire sur ses lèvres, amusé, alors qu'il l'embrasse chastement, un simple baiser volé.
    « Tu as aimé? » Il se redresse un peu sous Seth, sa main épousant sa nuque. « Pardonne, c'est la première fois. »

    Et alors qu'il finit de murmurer ses mots sur les lèvres de Seth, les effleurant tendrement, il attrape entre ses lèvres sa lèvre inférieur, et sa main sur sa nuque le repousse sur le côté, reprenant place sur ses cuisses, assis. Lentement sa bouche se décolle de la sienne, et c'est à nouveau sa langue qui sort d'entre ses lèvres, et d'un coup de langue, il lèche le coin de la lèvre supérieur de Seth. Il est vulgaire, ou presque. Ce n'est pas si provocant que ça, d'ailleurs, il n'a pas honte. Il fait ce que son coeur battant lui dit, et c'est ainsi que sa langue glisse sur l'arrête de son visage. Il embrasse sa jugulaire en ronronnant comme un chat, ses mains glissant sur le torse de Campbell, repoussant les pans ouverts du pantalon. Il glisse sur le lui, sa bouche retraçant ses clavicules, puis quand ce n'est plus de baiser qu'il couvre le torse, c'est sa langue qui retranscrit le trajet étrange sur la peau nue du criminel. C'est la première fois, alors Zachkariel est anxieux, il rougit comme jamais, mais quand sa bouche se pose sur le haut du ventre de Seth, sa main, elle, imite celle de Campbell avant, et se pose sur le tissu de son caleçon. Contrairement à lui, il est doux et lascif, pas habile langoureux jusqu'aux bouts des ongles. Comme félin, ses doigts jouent avec l'élastique – il a souvent entendu les filles dirent que ça "marche" – et finalement le laisse encore en place, pour quelques instants. Sa bouche elle découvre le nombril de Seth, sur lequel sa langue passe et glisse plus bas, s'arrêtant sur l'aine découverte qu'il embrasse en ronronnant. Un petit sourire pointe sur son visage, découvrant tout le trajet qu'il a fait, et il est plutôt fier de lui pour une première fois. Assis sur lui, au niveau des cuisses du criminel, ses mains joueuses cessent de caresser le caleçon et repousse l'élastique. Alors lentement il s'allonge à côté de lui, sur sa gauche, et sa main droite se fait lascive sur la virilité, tout pendant que la bouche du serdaigle embrasse l'oreille de Seth. Il ne fait qu'imiter, colle les scènes et imagine ce qui pourrait être intéressant. Ingénu et un peu naïf sans doute. Mais sa main est douce et elle fait sa besogne avec du coeur, lentement, sensuellement. Et c'est sur un ton chaud, voir brûlant, qu'il souffle à l'oreille de Seth :

    « Je fais bien? »

    Aguicheur? Non. Ou alors sans le vouloir.Zachkariel ignore juste si ce qu'il fait est bien ou non. Si ça ne l'est pas, il ne le refera pas. Point barre. C'est sa façon à lui d'apprendre, puisqu'il ne sait qu'une chose : qu'on finit toujours à genoux dans ces situations là. Et ce n'est certainement pas ce à quoi se résume "ça" pour Seth.



    (ps : pour l'anecdote, c'est mon 69ème message rp. XDD)











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Jeu 10 Mar - 19:32


    « Encore, Zachk... Surprends-moi encore... »
    « Tu as aimé ? Pardonne, c'est la première fois. »

    Seth ne répond pas par des mots, il se contente d'un simple hochement de tête et d'un sourire en coin, tandis que ses paupières se ferment de longues secondes. C'est une manière silencieuse d'approuver, il n'y en a pas de plus belles après tout et de toutes façons, il serait bien incapable de faire autrement. Il ne veut plus se donner ou s'offrir de quelques façons que ce soit à une autre personne, il a déjà vu que les autres ne sont pas dignes de confiance, alors une approbation à voix haute, c'est déjà trop. C'est donner un pouvoir sur sa propre personne à Zachkariel et il est hors de question qu'il se laisse enchaîner par qui que ce soit, quand bien même il s'agirait d'un ange tel que celui-là. Les mots de Zachk naissent sur ses lèvres pour mourir en un soupir sur les siennes et il trouve ça beau alors il s'autorise un sourire, un vrai et sincère, mais qui ne dure pas assez longtemps. Il laisse sa lèvre se prendre au piège de la bouche de Zachkariel et se laisse faire lorsque ce dernier décide de le faire basculer sous lui. Campbell hausse un sourcil interrogateur tandis que leurs lèvres se déscellent et une lueur d'incompréhension passe dans son regard. Il aurait pourtant juré que Zachk était le soumis de l'histoire alors pourquoi était-ce maintenant lui qui se retrouvait en dessous ? Il l'ignore mais il sait qu'il peut reprendre le dessus quand bon lui semblera alors il lui concède cette victoire là. Car tout ça, en fin de compte, c'est presque un combat, en tous cas c'est de cette façon que Seth tente de le voir, afin de ne pas y accorder l'importance qu'il devrait. Il le désacralise comme il le peut et pourtant cette langue qui lèche le coin de sa lèvre pour redescendre le long de son visage, ça réveille en lui une envie sauvage mais aussi des souvenirs enfouis et les deux se mélangent dans l'esprit de Seth, sans qu'il parvienne à en faire quoique ce soit d'autre qu'un embrouillamini d'idées confuses. Son rythme cardiaque s'accélère, sa peau se met à brûler et son bas-ventre s'emplit d'une douce sensation. Nouvelle. C'est nouveau pour lui aussi que d'être autant excité par un homme, c'est différent de la première fois. La première fois, il n'y cherchait pas du plaisir, juste du soulagement et c'était ce qu'il avait fait ; il avait utilisé Zachkariel comme un objet. Mais là, il se sentait devenir fébrile. Il manque un peu d'air lorsqu'il sent la bouche puis la langue de Zachk parcourir son torse puis un gémissement qui meurt presque aussitôt lorsque la main du jeune homme se pose sur son caleçon. Ses doigts agrippent les draps, les froissant nerveusement et sa tête bascule en arrière. Il brûle. La fièvre. Pire encore lorsque Zachk le libère du tissu et joue de ses doigts avec son désir déjà si prononcé qu'il n'aurait à vrai dire pas besoin d'être stimulé davantage mais il se laisse faire, râlant de plaisir sous les mains de Seth. Il halète. Il se damne encore.

    « Je fais bien? »


    C'est le soupir lascif de Seth qui répond pour lui. Ca fait longtemps qu'on ne l'a pas touché de cette façon et ça le rend fou. Finalement, il repousse lentement la main de Zachk parce qu'il sent que s'il continue, il va craquer et venir sous ses doigts et il se dit que ce serait franchement con. Ses doigts s'entrelacent à ceux de Zachk tandis qu'il rebascule sur lui et qu'il caresse sa joue du bout du nez. Son regard croise celui du jeune homme, quelques longues secondes, puis Seth détourne le sien. Une personne normale aurait sans doute dit quelque chose de tendre, de gentil ou d'amoureux, n'importe quoi. Mais Campbell détourne juste le regard, gêné l'espace d'un moment parce qu'il n'a rien à dire, et même s'il le voulait il ne saurait pas quoi dire. Il est handicapé du sentiment, amputé comme d'autres ont perdu un bras ou une jambe. Un soupir plus long que les autres et il chasse l'idée d'un mouvement de tête. Ses lèvres dévorent celles de Zachk, ses mains s'activent sur la peau du jeune homme puis, trop impatientes, en finissent de le déshabiller totalement. Son regard jaspe détaille lentement ce corps là, ce corps qui lui "appartient" puisque Zachk a dit "oui". Il retire les mains de Zachk qui tente encore une énième fois de conserver sa pudeur et il sourit avant de se laisser glisser à ses côtés. Avec douceur, il fait basculer Zachk sur le côté, observe à nouveau ce dos où l'on devine encore quelques traces des coups qu'il a pu recevoir puis se colle à lui, impudique, lascif, ondulant doucement contre ce bassin qu'il désire, la main agrippant sa hanche nerveusement. Il gémit parce qu'il n'en peut plus, ses prunelles brillent, il est fébrile. Il supplierait s'il n'était pas Seth Campbell. Il se foutrait à genoux juste pour qu'on l'autorise. Mais l'autorisation il l'a déjà alors ce n'est que par politesse qu'il murmure à Zachk, alors que sa main descend le long de sa cuisse pour remonter sur l'objet de son désir, tentatrice et dévorante.

    « Redis-le, Zachk, que tu m'appartiens... »

    C'est l'histoire d'un Diable qui a trouvé le Paradis, c'est l'histoire d'un Ange qui est tombé en Enfer.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Ven 11 Mar - 1:23





    Zachkariel le fixe, l'observe, le dévore avec ses yeux d'adolescent éperdu qui découvre et se laisse aller sans trop de honte. C'est peut être parce qu'au final c'est devenu une obsession depuis la première fois, si brutale a t-elle été, si sanglante aussi. Ça a été bestial, mais Seth était si beau dans ce lit, et l'étreinte d'après si tendre que son coeur en a oublié les affres douloureux que la raison, elle, n'oublie jamais vraiment. Il a aussi appris qu'il devait obéir, alors c'est tout naturellement que ses doigts se décrochent de Seth, le quitte et le laisse faire. Il bascule sur le dos, le regarde, le découvre. Yeux dans les yeux, les yeux clairs de Zachk cherchent à comprendre la gêne qui s'installe, mais visiblement, ce n'est rien. Enfin, pas grand chose pour que ce soit fini – et fort heureusement, car le bas ventre du jeune homme ne cesse de réclamer à nouveau les corps en fusion. Il sursaute quand Seth revient sur sa bouche, mais le sursaut se perds dans un feulement tendre, ses mains passant sur les flancs nus du criminel, et il rougit, se cambre sous les phalanges de Campbell, rougit un peu quand il le déshabille pour de bon. Le feu de ses joues est cramoisi, un beau rouge bien vif, partagé entre la fièvre qui l'étreint et la gêne qui le broie. Il souffle gravement et sert les cuisses, ses deux bras se tendant sur lui pour se cacher mais rapidement Seth balaye la maigre résistance. Allongé sur le dos, offert, abandonné, Zachkariel ne comprends plus, il est un peu perdu. Est-ce les filles prennent vraiment du plaisir à se voir dévisager, à voir le regard de l'amant sur leur corps sans en éprouver la moindre pudeur? Il ferme les yeux un instant, mais les rouvre juste au moment pour voir le criminel s'allongeait à ses côtés. C'est dans ces moments qu'il remercie on-ne-sait-qui pour avoir un lit à deux places. Il rougit, se retrouvant vite sur le flanc, mais rougit davantage en sentant quelque chose contre lui. Oh il sait très bien ce que c'est, mais c'est étrange de ce dire que... que voilà. Il penche la tête sur le côté, sa joue collée contre le drap et soupire, sa main se posant sur la main de Seth, celle qui est sur sa hanche, et la sert parce que le feu de son bassin se fait plus virulent. Il a peur d'avoir mal, autant que la première fois, mais il en a envie. Pour voir, pour essayer. Et aussi parce que c'est Seth qui souffle dans son dos, contre qui son dos touche, c'est à Seth ce bassin qui le fait rougir et perdre pieds. Perdre pieds et se cambrer un peu plus tout contre Seth, ses hanches s'étirant alors que la main du criminel remonte lentement. Zachkariel frissonne, ses yeux se fermant à mesure que la main grimpe.

    « Redis-le, Zachk, que tu m'appartiens... »

    Il ronronne, soulève la main accrochée à sa hanche et se retourne, faisant face à Seth. Il veut le voir. Il veut voir tout ce qui fait Seth à ce moment même, car si ça doit être son seul souvenir heureux, autant que ça le soit vraiment. Alors il repose la main du criminel sur sa hanche, se collant tout entièrement à lui et ses doigts, fébriles, effleurent le visage de ce dernier. Il l'embrasse, chastement, le fixant droit dans les yeux, le plus sérieux du monde.

    « Je suis à toi, Seth. À toi et à toi seul... »

    Si c'est comme ça que doit se finir l'acte second, alors il se finira ainsi. Sur une promesse un peu stupide, qu'il regrettera dès demain, mais son corps est trop chaud pour qu'il s'en soucie. Ses bras entourent la nuque de Campbell, son corps tout entier se collant un peu plus contre lui alors que son coeur accélère en sentant leur deux excitations l'une contre l'autre. Ô, ça ne se finira pas ainsi. Il le sait. Alors chaudement ses lèvres dévorent la lèvre inférieure de Seth et la cuisse du jeune homme se lève, par instinct, passant par dessus la hanche de son ami. Il ronronne contre Seth, honorant la promesse d'une ultime donation. Celle de sa fierté.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Ven 11 Mar - 18:01


    « Redis-le, Zachk, que tu m'appartiens... »
    « Je suis à toi, Seth. À toi et à toi seul... »

    Il s'est échappé de son étreinte et, l'espace d'un instant, Seth a cru qu'il lui en demandait trop, qu'il ne voulait pas le redire et qu'il avait décidé de revenir sur sa décision. Il le voyait déjà se lever du lit, remettre ses vêtements sur le dos et le planter là. Il ne sait même pas comment il aurait réagi si une telle chose s'était passée mais fort heureusement la question ne se pose pas parce que Zachkariel ne se sauve pas, au contraire, il ne fait que se retourner pour lui faire face, reposant la main du criminel sur sa hanche. Les iris verts clairs de Seth détaille le visage du jeune homme alors que les lèvres de Zachk se posent sur les siennes. Campbell entrouvre les siennes, en demandant plus, mais déjà l'Ange s'est envolé. Une ombre imperceptible passe sur son visage alors qu'il en veut encore.

    « Je suis à toi, Seth. À toi et à toi seul... »


    Il laisse les bras de Zachk entourer sa nuque et le jeune homme se presser contre lui, passant sa jambe par dessus la sienne. Ses lèvres goutent enfin à ce pour quoi elles ont tant réclamé et si tout ça est doux c'est juste parce que la violence de Seth s'est enfuie ailleurs pour le moment, c'est juste parce que Zachk a trouvé un moyen de la réduire au silence. Les mains de Campbell accrochent les épaules de Scylence et il le serre contre lui de longues secondes, sans rien faire de plus qu'enfouir son visage dans la nuque du Serdaigle, juste pour le tenir comme ça contre lui et le respirer plus fort. Ses lèvres remontent jusqu'à l'oreille de Zachk, en mordillent gentiment le lobe, son souffle chaud mourant sur sa peau, avant de chercher une autre proie. Avec douceur, il retire sa jambe de la sienne et le refait basculer sur le flanc, dans la position qu'il avait précédemment. Le torse de Seth se colle au dos de Zachk et le diable soupire à son oreille, caresse chaque parcelle de sa peau. Il est tendre, Campbell, d'une tendresse qui ne lui ressemble pas et qui n'est pas la sienne mais il se fait doux, il devient ange aussi pour mieux aller avec Zachk, pour ne pas trop dépareiller à ses côtés. Lent, attentif, il bouge le bassin, s'agrippant à la hanche du jeune homme, prenant doucement possession de ce corps qu'il a déjà eu, certes, mais qu'il apprécie vraiment pour la première fois. Il en gémit lui aussi de se sentir ainsi contenu mais il fait taire ses propres envies, son propre désir d'accélérer le mouvement pour se plier à celles de Zachkariel. Il guette, il épie presque, ses expressions, ses soupirs, ses crispations, se basant sur le langage corporel du jeune homme pour poursuivre sa progression. Il ne veut pas le blesser, pas comme la première fois, il veut que Scylence y prenne du plaisir cette fois parce que sinon il n'y reviendra pas et il ne lui appartiendra plus. Il faut s'appliquer soigneusement, lui donner envie à cet Ange, de revenir se lover chaque soir dans l'étreinte de luxure du démon. Il ondule contre et en lui, ce diable déguisé, et il le souille de son propre péché. Sa main quitte la hanche du jeune homme pour venir glisser sur sa virilité, caressant, pressant, avec une ferveur brûlante, la même brulure qui enflamme les reins de Seth et qui le consume. Il transpire contre Zachk et ses mèches brunes restent collées sur son visage mais il est trop tôt pour se préoccuper de ça, pour ne serait-ce même qu'y penser. La danse langoureuse de son bassin se fait plus vigoureuse, de même que la main de Campbell qui n'a pas quitté le bas-ventre de Scylence. Le désir et le plaisir se sont emparés de lui, comme la colère elle-même le fait souvent si bien, et il n'est plus guidés que par eux. En temps normal, il aurait sans doute trouvé ça dégueulasse que Zachkariel vienne sur ses doigts mais aujourd'hui, il ne veut que ça. Les pensées qui animent son esprit feraient rougir la plupart des gens, tant il imagine déjà les prochaines fois et les façons dont il va s'y prendre pour le faire hurler et supplier. Il a un sourire rêveur en y pensant et il tremble lorsque son dernier coup de rein, plus violent que les autres, lui apporte l'apogée de son plaisir. Il râle, sans se retenir, il halète à l'oreille de Zachk et il soupire enfin, posant son visage contre le dos du jeune homme. Il a cru mourir. Littéralement. A-t-il déjà ressenti aussi fort, il en doute et il en frémit parce que c'est effrayant de se dire que Hanna n'avait été rien à côté de Zachkariel qui venait juste de déchirer son ciel. La main de Seth n'a pas quitté le bas-ventre de Zachk, tout comme il ne s'est pas retiré. Parce qu'il ne veut pas que ça finisse. Il voudrait au contraire, attendre quelques minutes et recommencer tout de suite, parce que le plaisir appelle le plaisir et qu'il en veut encore plus, parce qu'il n'est pas rassasié de cette peau et qu'il veut la dévorer encore. Oh, dieu qu'il brûle.

    « Je... »


    Il se mord les lèvres jusqu'au sang sans s'en rendre compte pour retenir ce que l'acte récent et les endorphines amoureuses qu'il a libéré ont failli lui faire dire. Il l'a dit pourtant, qu'il ne le prononcerait plus ce mot là et pourtant il lui brûle tellement les lèvres qu'il se les met en sang pour le garder dans sa bouche. Mais si Seth ne dit rien à Zachk, il le tient fermement contre lui, son visage enfoui dans sa nuque, il ne veut pas le laisser partir et c'est déjà presque un aveu.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Ven 11 Mar - 19:44





    N'importe qui se serait damné pour avoir une « première » fois aussi douce. Zachkariel mesurait toute sa chance en se collant au torse de Seth, le sentant le renifler, mais ça ne le dérangeait pas. Il inspirait aussi, silencieux, l'odeur chaude du criminel, mélange de son parfum naturel et de sa sueur, ronronnant comme un chat affectueux. Il se sent si bien à ce moment qu'il aimerait que ça dure toute une vie, pour pouvoir profiter de l'arrondi de son épaule, de la douceur de ses mains, pour s'en délecter aussi longtemps que son coeur lui dira oui. Mais rien ne dure bien longtemps, et c'est en rougissant qu'il se retrouve sur le flanc, son regard fixant un instant le mur en face de lui. Il frissonne en le sentant soupirer à son oreille, et ça réveille le petit chemin du désir en lui. Alors qu'on le caresse, il soupire doucement, d'une petite voix qui semble être un murmure, une caresse sur la peau, et son corps s'étire, se tends et finalement se cambre quand le moment est venu de lui appartenir. Tout d'abord il a un peu peur, que ça soit aussi douloureux que la première fois qui n'en est pas vraiment une à ses yeux. Il se dit que Seth pourrait le broyer entre ses doigts, comme un petit objet, mais rapidement, alors qu'il hoquète de surprise, son corps tout entier réagit au corps étranger et c'est par un petit soupire ronronnant qu'il l'accueille. Il y a bien la gêne à l'intérieur de lui, de ce corps qui prends de la place où il ne devrait rien y avoir, mais les doux tremblements qui secouent le corps de l'ancien serdaigle lui annonce que ce n'est rien. Alors il halète, respire rapidement et parfois rejète la tête un peu en arrière, la joue collée au drap et fronce un peu les sourcils, pas de douleur, non, mais parce que c'est étrange ce qui l'étreint tout en bas, et qu'il ne saurait décrire le sentiment qui l'enlace. Ses doigts serrent le drap et finalement se desserrent, alors qu'il soupire un peu plus fort quand il approche de la zone érogène, celle qui vous enverrait au paradis rien qu'en l'effleurant. La langueur le reprends finalement, dans la douceur de ses bras, alors que les yeux clairs du jeune cherchent à nouveau les prunelles de Seth. Seulement, c'est à ce moment que le mouvement commence, et il est obligé de se poser la main sur la bouche aux premiers mouvements pour retenir sa voix, son autre main serrant le drap en le froissant. Il rejette à nouveau la tête en arrière, son corps ne bougeant pas mais glissant sur le drap au rythme que Seth impose, et c'est tendrement, crescendo, que la voix de Zachkariel s'élève dans sa chambre. Tout d'abord c'est retenu, doux, un murmure entre eux, presque étouffé par le bruit du drap qui se froisse, mais quand une main enserre sa virilité pour le caresser, c'est un soupire qui ronronne qui déchire le silence, un vrai gémissement quand la main et le bassin, appartenant tous deux à Seth, se fait vils sur lui et réchauffe tout entier son corps, l'échauffant à l'intérieur et à l'extérieur. Il se voûte alors sur le lit, feule, sensuel, le prénom de Seth sans fioriture, parce qu'il ne trouve que ça à dire, que lui a appelé à ce moment. Son prénom court sur sa bouche, et il feule plus fort parfois, jusqu'à gémir quand un coup de rein plus généreux se fraye entre ses reins, et ses hanches roulent contre Seth, quelques rares fois, quand son corps parcouru de légères décharges électriques le lui ordonnent, par instinct. C'est presque en silence que Zachkariel appelle Seth, mais parfois ses gémissements surpassent de loin le bruit de leur deux corps qui s'entrechoquent. Et quand le mouvement se fait plus rapide, plus puissant, c'est tout naturellement que sa voix se fait plus traînante, que sa main droite glisse sur la hanche de Seth et la sert, un instant, parce que rapidement le plaisir monte en Zachkariel, trop vite, trop rapide, et il fronce les sourcils en gémissant, sa jambe se repliant alors qu'il se cambre. Sa main attrape celle de Seth qui continue pourtant, et au moment il ouvre à nouveau les yeux, il vient sur les doigts du criminel sans pouvoir faire autrement, étouffant son gémissement trop fort. Pourtant, Seth continue, et Zachkariel ne peut que soupirer doucement, son corps ne sachant plus s'il doit se reposer ou être encore aimer, alors Zachk' ferme les yeux, feule à voix basse, et grogne en sentant Seth plus violent un moment, mais ce grognement n'est que trop faible pour qu'on l'entende. Alors il y a quelque chose de chaud qui se répands en lui, et rien ne sort. Si il avait l'esprit mal tourné, il penserait que plus en lui aurait été trop, et à ce moment il a un sourire amusé et doux sur ses lèvres, sa main caressant le poignet de Seth, sa main encore sur lui. Zachkariel sourit, car c'est un après chaud et bon. Car Seth reste là, contre lui, en lui, comme si tout ça c'était bien, comme si il l'avait réellement désiré et que c'était... que c'était ce qu'il voulait, oui. C'est en ronronnant qu'il ferme les yeux, laissant Seth se calmait, et son coeur cessait de battre si vite.

    « Je... »

    Zachkariel relève le nez, avec un air un peu endormi, mais il ne veut pas dormir. Comment le pourrait-il à présent? Quelques longues secondes, peut être même de longues minutes s'écoulent. Il tourne la tête, le dévisage et voit que ses lèvres sont en sang. Il hausse un sourcil, puis finalement, il se dit que c'est Seth. Il se recule, fronçant légèrement les sourcils de plaisir en sentant qu'en effet, il est encore en lui, et finalement pose ses lèvres sur les siennes, léchant le sang qui a coulé, parce que Seth aurait sans doute fait pareil, avec un peu plus de brutalité oui, mais qu'il l'aurait fait tout de même. Alors Zachkariel murmure, les joues un peu rouge.

    « Si tu me tiens encore, mon corps va réagir Seth. » Il l'embrasse, chaudement, parce qu'au final aucune loi ne lui interdit de l'embrasser, pas plus qu'on n'empêche quelqu'un de faire une seconde fois, pas vrai? Il souffle sur ses lèvres, finalement : « Tu n'es pas obligé de parler. »

    Il a un petit sourire amusé, frottant son nez contre le sien. Il essaye de le comprendre, parce que quelque part, Seth a essayé d'être gentil lui aussi.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
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► MESSAGES : 101
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Sam 12 Mar - 2:28


    « Je... »

    Zachkariel tourne son visage vers lui et Seth retient un sourire lorsque le jeune homme lèche ses lèvres. Sur le moment, il ne comprend pas pourquoi il fait ça et puis il se rappelle, le sang, les mots qu'il a étouffé dans l'oeuf. Il frissonne encore de voir les joues de son bel Ange un peu rouges, parce qu'il est beau comme ça, ce con, beau à en crever. Et dire qu'il se retrouvait là, dans un lit, avec un autre homme, et qu'ajouté à cette situation contre-nature, il le trouvait beau. Vraiment Campbell était bon pour le bûcher.

    « Si tu me tiens encore, mon corps va réagir Seth. »
    Il sourit en laissant les lèvres de Zachkariel dévorait les siennes avec chaleur. Oh, comme il le tente ce diable de Zachk, comme il le pousse au vice et à la luxure avec sa bouche qu'il a cru innocente mais comme il s'est trompé. Scylence sait comment rendre fou un homme, contrairement aux apparences, et il est en train d'amener Seth à la folie une seconde fois. « Tu n'es pas obligé de parler. » « Mh... » Le nez de Zachkariel se frotte contre le sien et Seth a un petit sourire en coin. Il lui est presque reconnaissant de n'avoir pas demandé pourquoi il s'est interrompu quelques minutes plus tôt. C'est mieux ainsi. Finalement, Seth soupire et se retire du corps du Serdaigle, presque déçu de devoir le quitter si vite. Il ôte la main posée sur le bas-ventre de Zachk également, toujours à regrets, et il hausse à peine un sourcil en voyant la substance visqueuse qu'il a sur les doigts. En temps normal, ça l'aurait fait rager et il en aurait été dégouté mais après tout il ne peut pas en vouloir à Zachk car il se souvient l'avoir voulu, avoir laissé sa main là exprès, même si, maintenant l'euphorie du moment passé, il ne se rappelle pas pourquoi il l'a fait et si ça avait vraiment une signification. Sans un mot, il essuie le liquide gluant sur les draps avant de reporter son attention sur Zachkariel. Il détaille ses courbes masculines, les caresse du regard et une lueur s'allume à nouveau dans ses yeux de jaspe. S'il osait, il recommencerait là, tout de suite. Il a encore faim de lui, il veut le sentir encore contre sa peau. Un désir inexplicable comme il n'aurait jamais cru avoir, l'adrénaline des premières fois, des moments neufs dont on ne se lasse pas. S'il osait... Et finalement, il a un sourire. Il se relève et bascule à nouveau au-dessus de Zachk, son visage se penchant sur celui de l'ange, ses lèvres effleurant les siennes sans les embrasser. Sa joue vient caresser celle du jeune homme couché sur lui, comme un chat cherchant la caresse, et déjà ses mains repartent à l'assaut de ce corps déjà conquis mais dont il veut reprendre possession. Encore et encore jusqu'à ce que les deux n'en puissent plus. Non, ce n'était pas assez. Il se penche à son oreille et il lâche dans un souffle :

    « Zachk... Encore... »

    Ses dents se plantent dans l'épaule de Zachkariel, brièvement, y laissant une marque rosée. Il murmure le prénom de Zachk, le répétant sur tous les tons ; supplique, sensualité, provocateur. Il les teste tous, se disant qu'il y en a bien qui va réveiller à nouveau le désir de Zachk, lui donner envie de lui sauter dessus. Sa paume se pose sur la poitrine du jeune homme au niveau de son coeur et il susurre à nouveau, léchant le lobe de l'oreille de Zachk au passage.

    « Encore... »

    Il a l'air d'un junkie en manque de sa dose de crack, mais il s'en fout. Il n'a pas honte de quémander de cette façon s'il parvient à obtenir ce qu'il veut.









Zachkariel E. Scylence

Zachkariel E. Scylence
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 187
The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Sam 12 Mar - 3:16





    Son corps frissonne et il rougit quand enfin Seth l'abandonne dans le lit. Ses joues rougissent comme jamais, parce que quelque chose coule à l'intérieur de sa cuisse, et que la pensée qui lui traverse l'esprit est totalement aberrante, qu'il se flagellerait lui même d'y penser un instant. Il se laisse alors glisser sur le côté, son nez se relevant pour voir le plafond de sa chambre, tant de fois admiré, et il a un petit sourire satisfait, que Seth n'ait pas fuit sans un mot pour prendre sa douche en jurant tous ses dieux que tout ce qui a été fait dans ce lit soit dégueulasse. D'ailleurs, Zachkariel ne le pense pas. Pas après avoir entendu les victoires de son père ; il serait au mieux capable de sourire tristement en se disant que c'est encore une chose qu'il a du hésité de son père, que le goût des hommes. Enfin, des. Seth n'est que le premier, et le restera sans doute. Jusqu'à maintenant, le petit coeur de Zachkariel avait battu chastement pour une princesse en détresse. Sans doute l'avait-il trouvé, son être en détresse, dans la grande carcasse qu'était ce diable de Campbell, qui aurait pu le tuer en le serrant trop fort. C'était sans doute le plus triste de la situation, qu'un ange si beau soit entre les mains si sales d'un démon, sans même s'en répugner, ne pouvant imaginer un seul instant ses mains douces et sensuelles comme étant les mêmes ayant découpé le corps du frère de Melchior. Si il y pense un instant, la pensée est vite chassée quand il sent les yeux jaspe de l'homme dangereux l'observaient. Ses yeux clairs glissent sur Seth, puis sur lui-même avant de remarquer qu'il est nu, et qu'il a froid. Un peu froid, parce qu'on éteint pas ce genre de brasier en quelques minutes, si longues soient-elles. Enfin, Zachkariel rougit et se couvre, pensant un instant que c'est la nudité qui gêne le regard fixe, mais la pensée s'évapore à nouveau en voyant Seth le surplomber à nouveau. Son petit coeur d'ange tourmenté rate un battement, alors qu'il regarde droit dans les yeux le démon, ses cuisses se serrent par instinct. Être trop accessible, ça serait encore montrer une mauvaise image de soit. Encore que, accessible ou non, sa gorge s'étire et ses lèvres se tendent pour le baiser qui ne vient pas, car les lèvres de Seth fuient, et Zachk a un petit froid au coeur, fronçant légèrement les sourcils. Un baiser, il se damnerait pour un seul baiser dévorant et chaud de la part de Seth à ce moment là, endolori par le plaisir passé. Il rougit et se tends, fermant à moitié les yeux quand les mains le touchent, parce qu'il se dit que si ça continue, il ne résistera pas non plus. Et comment résistait, alors que sa bouche cherche les lèvres de Seth, haletant presque pour un baiser, mais l'infâme se cache et fuit!

    « Zachk... Encore... »

    Sur ces mots, le jeune Scylence ferme les yeux et fronce délicatement les sourcils, les dents de Seth sur son épaule le font gémir à voix basse. Il se laisse bercer au son grave de la voix de Seth, tantôt trainante, tantôt langoureuse, et son corps se remet en condition, très lentement, sa poitrine se soulevant un peu plus vite. Se sentir désiré est une sensation si inconnue avant aujourd'hui qu'il y goûte à présent les premières heures de luxure de sa vie, en sachant qu'il y en aura encore bien d'autres après cette nuit. Finalement, il ouvre à nouveau les yeux, pétillant d'une lueur non pas malsaine mais tendre, le sentiment amoureux dans toute sa splendeur, ce sentiment qui vous ferait faire de ses idioties dans ces moments, comme jurer à un homme dangereux que vous serez à lui pour l'éternité, si tant est qu'il vous l'accorde. Zachkariel finit enfin par se cambrer, son corps appelant silencieusement Campbell qui pose sa main sur son torse. Scylence rougit, se mordant la lèvre inférieure quand une langue caresse le lobe de son oreille. Il va mourir après sa première petite mort réelle.

    « Encore... »

    L'ancien serdaigle soupire finalement, non pas d'exaspération, mais de volupté. Un soupire de bien-être alors qu'il passe ses phalanges le long des épaules de Seth, ses doigts parcourant son épiderme et se perdant sur sa nuque, se glissant dans la tignasse mi-longue du criminel, l'agrippant avec tendresse et sensualité. L'agrippant pour mieux l'embrasser avec une ferveur étrange. On y sent le sentiment, mais également l'envie, pure et presque bestiale. Oh, bestiale est un grand mot pour un ange comme Zachk, mais il ne fait que rendre ce qu'on lui donne. Il écarte lentement les jambes finalement, ses cuisses se séparant et avec habilité, il les glisse de chaque côté de Seth, rougissant alors que son regard fuit. Son coeur frappe si fort dans sa poitrine qu'il croit un instant à un arrêt cardiaque, ou alors que le pauvre myocarde, franc savant, sait déjà que s'abandonner n'est pas si bon pour la raison. Mais Zachkariel s'en fout, la raison, il l'a perdu il y a tellement longtemps, que ça ne l'effraie plus depuis longtemps. Alors c'est ronronnant que ses mains se posent à plat sur les hanches du criminel, qu'il attire contre lui en soupirant contre les lèvres de Seth, rougissant.

    « Okay Seth » soupire le jeune homme « viens... »

    Ce n'est visiblement pas un ordre, plutôt une supplique.
    La prière d'un ange à un diable de luxure.











Seth Carter Campbell

Seth Carter Campbell
CRIMINEL ► fugitif.
propriètaire de zachkariel.

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The prayers of the naive, the lie that you believe [S-V] #Dim 13 Mar - 2:52


    « Encore... »

    Il esquisse un sourire quand les doigts de Zachkariel s'accrochent à ses épaules, remontant le long de sa nuque et s'enfouissant dans ses cheveux. Il sourit Seth parce qu'il sait qu'il a gagné, que Zachk ne va pas lui résister et qu'ils vont le refaire, comme il le souhaitait. Les lèvres de son Ange attrapent les siennes, avec une fougue, un petit quelque chose de sauvage qui le surprend presque, mais il met ça sur le compte de la fièvre qui les tient encore tous deux. Ou peut-être tout simplement que Zachk y prend goût et qu'il se désinhibe. Quoique ce soit, ça attise la faim qui dévore les reins de Seth et il soupire encore plus après le jeune homme. Les mains de Zachkariel se posent à plat sur ses hanches, l'attirant contre lui, le pressant entre ses jambes écartées.

    « Okay Seth. Viens... »


    Et il ne se fait pas prier ce monstre de Seth, ce monstre qui s'adoucit pourtant au contact de l'Ange. C'est un peu comme Saint Georges et le dragon sauf que le drragon serait tombé sous le charme du chevalier à la lance et qu'il se serait agenouillé devant lui plutôt que de se laisser planter le fer dans la poitrine. C'était con comme image et c'était loin d'être exact en même temps mais en y pensant... Ses prunelles de jaspe plongèrent dans celles plus claires de Zachkariel et ses doigts effleurèrent la joue du jeune homme, remontant un peu plus haut pour attraper une mèche de cheveux, jouer avec quelques secondes, à mesure que son désir lui dictait quelque chose, quelque chose d'impensable mais dont il avait envie, ses désirs étant faussés par la Luxure. Il hésite quelque peu et puis finalement, il se décide, avec un sourire énigmatique. Lentement, ses lèvres descendent le long du corps de Zachk, caressant la peau, y donnant parfois un coup de langue ou un petit mordillement. C'est un lent ballet qui part de sa gorge jusqu'à l'os de sa hanche mais qui bifurque ensuite. Sa main agrippe la hanche du jeune homme et il souffle un « Ne bouge pas » tandis que ses lèvres se posent sur l'intimité de Zachkariel, hésitantes tout d'abord, timides presque, avant que la fièvre n'augmente encore davantage, le brûlant de l'intérieur. Il soupire et c'est sa bouche qui accueille alors un peu maladroitement Zachk, lui rendant ce qu'il lui a laissé, essayant de se montrer doux et sensuel. Sa langue, inexpérimentée, y va un peu au hasard mais n'y met cependant pas moins de ferveur et d'application. Ses doigts se crispent parfois un peu plus fort sur la taille de Zachk et il ferme les yeux, comme si ça rendait l'acte plus sincère. Bien sûr, il est empli de désir et bien sûr cela obstrue son jugement mais sur le moment cela lui paraît juste. Bien sûr, l'euphorie et l'extase passées, il regrettera ce geste et il se maudira de l'avoir fait, il se sentira sale et il en voudra à Zachkariel quand bien même ce dernier ne lui avait rien demandé. Il l'en blâmera de l'avoir transformé en catin, lui qui a saccagé deux corps de ses mains, lui viril. Il n'en prendra pas la faute, il la mettra toute entière sur l'Ange parce que c'est plus facile de cette façon là et il expiera ce geste répugnant en châtiant Zachkariel. Il lui reprendra ce plaisir qu'il lui a donné, il le sublimera par la douleur. Ca dure, des secondes, des minutes, à vrai dire, il ne compte pas, ce n'est pas lui qui agit, c'est le Désir, mais il finit par se lasser et il s'arrête, se surprenant à constater que ça l'a excité tout autant, preuve en est sa propre virilité qui n'a nul besoin d'être touchée. Il remonte vers le visage de Zachk, un sourire un peu fiévreux sur les lèvres, comme il est satisfait de ce qu'il a fait, comme il se repait de l'expression de Zachk à ce moment là. Seth a les yeux qui brillent et il brûle sans brûler vraiment, il est une sorte de nouveau Buisson Ardent, sauf que ce feu là n'a rien de biblique. Il descend du lit, sans mot dire, attrapant le poignet de Zachk pour l'entrainer à sa suite. C'est un jeu, c'est tout, s'il faut le refaire, autant le faire différemment, que cela ressemble à une vraie seconde fois et pas à une seconde première fois. Avec douceur, il le met dos au mur, relevant les mains au dessus de la tête de Zachk, lentement, sa jambe s'intercalant entre les cuisses du jeune homme, les écartant du genou. C'est à la limite du vulgaire, certes, mais les lèvres tendres de Seth qui se plaquent contre celles de Zachk se font pardonner cet excès d'impolitesse. Il relâche les mains captives de l'ange et les pose de part et d'autre de sa taille. Son nez caresse celui du jeune homme et il hausse un sourcil, un brin moqueur.

    Maybe I'm a shot in the dark and you're the morning light. Maybe this is sad but true, maybe you've got nothing to lose. You could be the best of me when I'm the wost of you.










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