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 A book is a book whatever is in. {Eurydice}

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PROFIL & INFORMATIONS









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 2 Jan - 15:39


    En un frais matin de juillet, chose habituelle depuis que les démons avaient été libérés, une jeune femme sorti de l’orphelinat du chemin de Traverse. Elle ferma délicatement la porte sans bruit, prêtant attention aux fenêtres encore non éclairées en cette heure très matinale, comme si elle ne voulait pas qu’on la voit. Son visage pâle était visible, la noirceur du ciel rendant sa peau presque translucide, mais ses yeux et ses traits étaient bien cachés derrière la capuche d’une cape ébène bon marché. Son nom : Joleene O’Sullivan. Pour connaitre la raison de tant de mystère, il fallait remonter un peu dans le temps. Pas beaucoup cependant, trois semaines étant largement suffisante, date à laquelle la jeune femme avait obtenu les résultats de ses ASPICS. Optimal dans toutes les matières, sans aucun soupçon du contraire. Le dossier parfait pour les études qu’elle envisageait alors. Auror. Incompatible avec sa face sombre caché? Jusque là, elle ne l’avait pas pensé. Joleene s’était présentée aux bureaux d’inscriptions de l’université, sans aucun doute possible sur son admission. Elle était une élève modèle après tout. Mais la jeune fille en était ressortie avec un dossier frappé de la mention: « Magie noire » à l’encore rouge et une phrase en travers de la gorge : « Pour auror, s’est raté mademoiselle. Essayez donc la Botanique. » Autant dire qu’elle ne l’avait pas très bien prit. Sa première réaction ayant été de se souvenir de son image dans le miroir du Rised, de ce que Luke faisait et lui avait promis de lui apprendre. Suite à cela, la jeune femme s’était tournée vers la magie noire encore plus que d’ordinaire, laissant son côté sombre prendre le dessus, toujours gardant son apparence de jeune fille propre sur elle aux yeux de ceux qui lui étaient utiles en ce sens. Puis elle alla encore plus loin. Mangemort. Désormais la tatouage mouvant s’étalait sur son bras. Dire qu’elle en était fière n’était pas l’exacte vérité. Dire qu’elle avait soif de vengeance, de pouvoir, de montrer aux autres qu’elle valait le coup, était beaucoup plus réaliste. Mais Joleene avait continué à vivre à l’orphelinat où elle avait passé toute son enfance, elle n’avait nulle part d’autre où aller, mais elle commençait à en avoir marre de ces rapaces qui lui demandaient au moins trois fois par jour si elle s’inscrivait à l’université en Botanique ou si elle avait trouvé un boulot. Pour lire entre les lignes, cela signifiait clairement : « T’es majeur, dégage, vermine ! ». Voilà la raison qui la faisait se montrer drôlement discrète quand elle sortait ou rentrait dans cette endroit. En quelques jours, Joleene était devenu un fantôme. Complètement transparente, particulièrement insaisissable. Elle passait son temps dans les rues sombres de la partie magique de Londres à pratiquer la magie noire sur tout et n’importe quoi, glanant des nouveaux sorts un peu où elle le pouvait. Oui, sa vie n’avait rien de particulièrement palpitant jusque là, mais elle attendait cette lettre de Luke Midnight qui changerai son quotidien du tout au tout.

    Ce matin-là, cependant, sa destination n’était pas une quelconque ruelle déserte et franchement mal famée, mais la librairie qui se trouvait tout en haut du chemin de Traverse. Direction le rayon de la sorcellerie interdite. Et oui, même les boutiques les plus légale possédaient de tels rayonnages, qu’Est-ce que vous voulez, ils faut bien informer les gens des risques qu’ils courent avec des gens comme la jeune O’Sullivan dans la rue. Un sourire sadique s’étira sur les lèvres de la jeune fille. Comment était-elle passé de la douceur et l’innocence incarnée à un tel degré de perversion? A croire que peut-être elle ne l’avait jamais été, mais en commençant à pratiquer les arts occultes à l’âge de onze ans, cela n’avait finalement rien de surprenant. Elle avait cependant tout appris des livres, en bonne élève qu’elle était, ou plutôt avait été serait plus correct. Mais les livres restaient tout de même des amis fidèles, des puits de savoir pour la jeune femme. Son unique et éternel moyen d’en apprendre toujours plus, avide de connaissances comme elle l’était. Une fois devant la boutique, Joleene poussa la porte vitrée sans un bruit. Elle retira sa capuche de sa tête, laissant couler sa cascade de cheveux bruns indomptés afin de pouvoir balader son regard vert profond sur ce qui l’entourait. La libraire semblait déserte, à part le vieux vendeur derrière sa caisse qui leva à peine le nez de son livre de compte quand il entendit la clochette annonçant l’ouverture de sa porte. Sans un regard pour lui, la jeune femme se dirigea vers le tout dernier rayonnage, d’un bois bien noir, comme un avertissement aux lecteurs curieux que ce n’était vraiment pas l’endroit où se trouver. Mais la jeune O’Sullivan n’en avait pas grand-chose à faire, de ce que les gens pouvaient penser d’elle, maintenant qu’elle était « fichée », même si tamponnée semblait un terme plus exact. Avec un petit sourire, elle se dit qu’ils ne savaient pas tout, et heureusement pour elle d’ailleurs. Elle porta sa main à son bras droit où se trouvait la marque des Ténèbres. C’était son petit secret à elle pour l’instant. Même Luke n’en savait rien, bien que ce soit lui qui l’ai guidée dans cette voie, où plutôt son reflet dans le miroir de Rised. Joleene dirigea ensuite sa main sur les nombreuses couvertures en cuir. Les titres avait tout de la magie noire même si la plupart semblaient plutôt traiter de comment s’en protéger que de la manière de l’exercer. Mais on l’avait prévenu de cela, un homme qui avait eu peu trop bu dans un pub miteux où il ne faisait pas bon d’être vu. Les plus intéressants se trouvaient sur le dernier rayonnage, en hauteur, hors de porté des mains les plus innocentes dans lesquelles ils pourraient tomber. Avec délectation, elle posa une échelle contre le rayonnage et gravit les échelons. La jeune fille avait économisé tout l’argent qu’elle avait pendant des semaines en prévision de ce moment. Joleene attrapa le premier livre qu’elle trouve et le feuilleta. Rien de bien concluant. Elle en connaissait déjà plus de la moitié, facilement. Elle le reposa d’un geste rageur. On lui avait parlé d’un livre bien particulier, qui parlait sans tabous, aucun. Elle parcourut les livres du regard. Non, il ne semblait pas être là, les couvertures ne correspondaient pas. Joleene prit donc un autre livre d’un geste brusque, énervée de ne pas trouver ce qu’elle cherchait finalement, quand elle livre qui semblait avoir été coincé, camouflé derrière celui qu’elle avait prit tomba du rayonnage … pour filer droit sur la tête d’une jeune fille qu’elle ne connaissait absolument pas. La jeune O’Sullivan descendit alors précipitamment l’échelle et tendit une main à une jeune brunette pour la relever. L’ancienne Joleene se serait très probablement excusée, mais elle avait bien changée et ne s’en sentait désormais plus l’obligation. A la place, elle se pencha pour ramasser le livre fautif. « Les plus grands des noirs secret ». Pile poil celui qu’elle cherchait. C’ est ce qu’on appelait le destin. Dans un murmure, la jeune fille lâcha un :

    « Ah, te voilà enfin toi ! » avant de se retourner vers la jeune fille qu’elle avait « blessée » en lui tendant une main pâle.   « Joleene O’Sullivan, va falloir que je le dresse celui-là » en montrant le livre à la reliure noir ébène qu’elle tenait dans son autre main.

    La jeune fille lança même un regard avide à l’ouvrage. Dire qu’elle était impatiente d’en lire le contenu une reflétait même pas le quart de ce qu’il en était. C’était bizarre, oui tout à fait, mais pas pour l’ex-Poufsouffle qui avait lu tant de livres dans sa vie qu’il y avait longtemps, très longtemps, qu’elle avait arrêté de compter, si tant est qu’elle ait un jour compté.










Anonymous

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A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 9 Jan - 0:15


Joleene & Eurydice †
« a book is a book whatever is in »




    L’été. Avant, c’était sa saison préférée. La chaleur, le bon temps, les vacances. La chaleur n’existait plus cependant. Tout n’était que chaos et inconstance depuis la libération du poète et de ses sbires. Le bon temps ne faisait plus partie de son quotidien depuis longtemps déjà, de même que le bonheur et la joie. Les vacances n’avaient plus le même gout qu’autrefois. La vie n’avait plus le même gout qu’autrefois. Eurydice avait perdu son amour des choses simples. Elle était devenue complexe, mélancolique et dépressive. Les seuls moments de pseudo-plénitude qui lui étaient encore accordés étaient les moments où elle était défoncée. C’est pourquoi la jeune sorcière passait son temps –et surtout en période de vacances dépourvues de toute obligation- à avaler, sniffer, s’injecter et fumer toutes sortes de substances. Elle n’était quasiment jamais clean. Elle n’était quasiment jamais chez elle.
    Ce matin-là, durant la mi-juillet, Eurydice se réveilla lourdement, la tête sur le point d’exploser. Elle ne reconnu pas la chambre dans laquelle elle se trouvait, et pour cause, elle ne l’avait jamais vu auparavant. Ou plus exactement, qu’elle ne se souvenait pas avoir déjà vu. Elle se redressa dans un lit tout aussi nouveau. Elle se tourna vers un homme tout aussi inconnu. Elle soupira. Le scénario habituel : il avait dû lui offrir une pilule ou deux, elle avait dû finir la soirée trop saoule et droguée pour se rendre compte de ce qu’elle faisait. Eurydice avait l’habitude maintenant de ne pas se souvenir du nom de la personne à côté de laquelle elle se réveillait le matin. Ca lui convenait parfaitement. Elle ne voulait plus s’attacher à rien, ni à personne. Elle se leva donc, ramassa les vêtements qui étaient posés par terre, les enfila et fila sans un bruit vers la sortie de l’immense demeure. Oui, le genre de manoir que seul les familles de Sang-Purs ont les moyens de se payer : même saoule, elle savait faire la différence entre la noblesse et les impurs.
    Elle marchait dans les rues de Londres. Elle se dirigeait vers sa maison. Comme tous les jours, elle se rendait une fois levée chez elle pour se changer et prendre une douche avant de repartir pour une journée d débauche. Elle ne transplanait pas car la fraicheur de l’air lui faisait du bien. Sa gueule de bois cependant ne passait pas. Eurydice décida de mettre un de ses grands principes en application : « Il faut soigner le mal par le mal ». Elle sortit de son sac une flasque de tequila et en but trois longues gorgées. Sa gorge la brûla mais c’était un mal nécessaire. Elle ne voulait pas laisser la réalité funeste reprendre le dessus. Elle voulait rester dans cet état décalé qu’était l’état d’ébriété. Elle alluma une cigarette pour continuer son chemin. Elle arriva enfin sur le chemin de traverse. Au tout début de cette longue rue piétonne spéciale sorcier, il y avait une librairie. Cette librairie était la préférée d’Eurydice. Il y avait un très grand nombre d’ouvrages et le vieux libraire était quelqu’un de très cultivé et de bon conseil. Elle était une très grande fan de littérature et savait lire près de trois livre dans la même journée. Elle décida donc de faire un accroc à son itinéraire et de rentrer dans la boutique. Il n’y avait à première vu personne à part bien entendu le vieil homme chaleureux.

      « Bonjour Mademoiselle. Vous tombez bien ! J’ai reçu un recueil de poème hier. Vous allez l’adorer ! C’est totalement lyrique bien qu’un peu noir. Il est dans les rangées du fond. Ca s’appelle : Tribulations d’un faune. »


    Elle lui répondit d’un signe de tête, d’un grand sourire et d’un merci murmuré. Il avait l’habitude : elle n’était pas très loquace. La jeune sang-pur se dirigea vers les rayonnages indiqués : vers le fond. Elle scrutait les étagères avec attention, se répétant dans sa tête le nom de l’ouvrage. Elle était totalement absorbée par son activité. Elle passait de rayon en rayon. Tout à coup, elle fut sortie de sa torpeur. Elle subit un choc relativement violent sur le sommet du crane. Cela la fit chanceler et elle tomba par terre. Elle pesta et leva les yeux vers une brune qui descendait rapidement d’une des échelles. Elle se releva sans s’aider de la main de la jeune fille. Elle était irritée. Elle n’aimait pas le fait d’avoir été sortie de sa recherche active, et encore moins le fait que la douleur dans sa boite crânienne s’était subitement ravivée. Elle regarda la demoiselle se pencher pour ramasser le livre qui lui était tombé dessus sans aucune excuse. Eurydice détestait les gens sans savoir vivre, les personnes qui avaient eu droit à une éducation douteuse.

      « Ah, te voilà enfin toi ! Joleene O’Sullivan, va falloir que je le dresse celui-là »


    La première phrase s’adressait au livre, la seconde à Eurydice. Elle s’était accompagnée d’une main attendant d’être serrée. Mais pas d’excuse. Eurydice respira profondément. La plupart du temps, les enfants mal-élevés venaient des bas-fonds de la société, avaient un sang dont la pureté laissant à désirer. Eurydice ne connaissait pas la jeune fille, elle ne l’avait jamais croisée auparavant. Elle ressentit très vite une antipathie vis-à-vis de la jeune fille. Cette antipathie mélée à sa mauvaise humeur fit qu’elle ne fut pas très sympathique. Elle ne serra pas la main qui se tendait devant elle mais lâcha une remarque cinglante.

      « C’est pas le livre qu’il faudrait dresser. »


    Sous entendu mais la fille qui le tient. Sa baguette était callée dans un des ses bas, à portée de main. Elle eut le pressentiment que ce serait une bonne chose pour la suite des événements si la fille était belliqueuse, comme l’indiquait sa présence dans le rayon de la magie noire.










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 9 Jan - 11:38


    « C’est pas le livre qu’il faudrait dresser. »

    Joleene ramena doucement sa main pâle à elle, un éclat noir dans les yeux. Elle se demanda clairement à quoi jouait la jeune fille. On ne provoque pas quelqu’un dans le rayon consacré à la magie noire, ça fait désordre … et suicidaire surtout, pensa la jeune Mangemort. Maintenant, on allait rire. La jeune O’Sullivan plaqua un sourire glacial qui se voulait légèrement menaçant avant de lui dire:

    « Et il y en a qui feraient mieux d’apprendre à tenir leur langue si elles ne veulent pas avoir de problème. »

    La but n’était que d’effrayer la jeune fille, elle n’avait absolument pas l’intention de commettre son premier crime en temps que Mangemort sur une jeune fille autant insignifiante pour une broutille dans le genre. Oui, elle n’avait encore rempli aucune mission, et ça commençait à lui taper sur le système … elle avait la baguette qui lui démangeait fortement comme on dit. Et par la barbe de Merlin, elle n’hésiterai pas à s’en servir à la première occasion, ne serai-ce que pour jouer un peu. Il lui vint alors à l’idée que la jeune fille qui lui faisait face aurait quelque chose d’une poupée de chiffon une fois son corps inanimé. Mais Joleene chassa bien vite cette idée de sa tête. Elle avait un livre à étudier, depuis le temps qu’elle l’attendait. Mais une autre part d’elle-même ne cessait de penser que donner une bonne leçon à cette petite prétentieuse lui ferait du bien :

    « Provoquer quelqu’un dans le rayon de la magie noire … mauvaise idée … on se demande bien où tu as été élevée ! Je vais te donner un petit cours particulier !»

    La jeune orpheline sortit sa baguette d’un pan de sa longue cape d’un geste assuré, la levant légèrement sur la jeune fille qui n’avait toujours pas dit son nom. Elle avança d’un pas puis un autre avant de se retrouver à quelques centimètre d’elle, sa baguette sur la poitrine de la jeune fille.

    « Je te conseille maintenant de ne pas faire un seul geste vers ta baguette. Tu va faire demi-tour, et ma baguette sera toujours pointée sur toi. Pas de geste brusque ou tu le regretterais. On va sortir doucement et tu va recevoir les corrections que tu n’as jamais reçu dans ta vie. »

    Joleene mit le livre qu’elle cherchait dans sa poche. Avec un haussement d’épaule. Elle ferait des économies ainsi. Le vendeur avait l’air d’être un de ces cracmols indignes de son attention de toute façon, elle n’allait pas se faire des nœuds à la tête pour ça. La jeune fille fit un demi-tour sur ses talons et Joleene lui emboîta le pas, sa baguette effectuant une pression entre les omoplates de sa nouvelle victime. Elle sortirent de la boutique sans un regard pour le vendeur dans un cliquètement de clochette. Joleene poussa alors la jeune fille dans la première allée sombre qui se présenta d’un « Expecto » … informulé bien entendu. Elle s’avança alors à grand pas dans la ruelle déserte regardant de ses yeux émeraude la jeune fille étendue sur le sol.

    «  Alors on fait moins sa fière, des excuses seraient-elles acceptables … laisse moi réfléchir … non ! Ton nom ?! »









Anonymous

Invité
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A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 9 Jan - 14:39


    Un éclair passa dans les yeux de la jeune fille qui s’appelait O’Sullivan. Ses lèvres s’étirèrent dans un sourire froid, légèrement mesquin. Eurydice la regardait avec dédain : qui était cette fille, qui semblait être persuadée d’être quelqu’un d’importante mais dont elle n’avait jamais entendu parler.

    « Et il y en a qui feraient mieux d’apprendre à tenir leur langue si elles ne veulent pas avoir de problème. »

    Elle sourit. C’était un peu drôle. Comme si cette jeune fille insignifiante pouvait créer des problèmes considérables dans la vie tourmentée d’Eurydice Winsted. Quoi qu’elle pense pouvoir lui faire subir, ça ne serait jamais pire que tout ce qu’elle avait déjà eu à subir. La jeune héritière n’avait que 16 ans, mais elle connaissait la souffrance bien mieux que la plupart des personnes. Elle avait vécue la peine, la douleur, le deuil, la trahison, la déception, l’humiliation… Elle connaissait ces sentiments sous tous leurs angles. Elle savait quelle emprise ils avaient sur elle. C’est pourquoi elle les repoussait avec tant de force. C’est pourquoi elle n’acceptait plus l’humiliation. Elle n’acceptait plus de se laisser marcher sur les pieds. Elle voulait devenir quelqu’un de plus forte qu’auparavant. C’est pourquoi elle n’avait pas laissé passer le manque de respect d’O’ Sullivan.

    « Provoquer quelqu’un dans le rayon de la magie noire … mauvaise idée … on se demande bien où tu as été élevée ! Je vais te donner un petit cours particulier !»

    Certes. En théorie, elle avait raison. En théorie. Mais dans la pratique, c’était tout autrement. Il y avait un grand nombre de facteurs qui devaient rentrer en considération. C’était une mauvaise idée lorsque la personne concernée est plus grande, plus musclé, plus forte que vous, quand elle dégage un halo terrifiant, quand elle est potentiellement dangereuse. Là, c’était dangereux de provoquer quelqu’un dans un tel rayon. Mais le reste du temps, quand on se retrouve face à une demoiselle, de son âge, de sa carrure, qui à l’air aussi dangereuse qu’un koala, on ne peut pas vraiment parler de danger. De plus, Eurydice pouvait se fier à son instinct. Cette espèce de sixième sens qui lui révélait bien des choses parfois, comme la présence de danger. Ce sixième sens qu’elle tenait de sa grand-mère maternelle. Joleene avait un halo plutôt sombre. Cependant, elle n’était pas excessivement puissante. Les mauvaises intentions ne font pas tout.

    « Provoquer quelqu’un d’insignifiant, même dans un rayonnage de magie noire, n’a jamais représenté un danger. »

    Claquant. O’ Sullivan sortit sa baguette. D’un geste vif, elle le pointa sur Eurydice. La jeune héritière s’immobilisa. Un rebondissement ? Peut-être. Elle s’avança et posa sa baguette sur le milieu de ma poitrine. J’arquais un sourcil, l’air légèrement amusé.

    « Je te conseille maintenant de ne pas faire un seul geste vers ta baguette. Tu va faire demi-tour, et ma baguette sera toujours pointée sur toi. Pas de geste brusque ou tu le regretterais. On va sortir doucement et tu va recevoir les corrections que tu n’as jamais reçues dans ta vie. »

    Eurydice leva les yeux au ciel et se retourna. Elle s’en voulu un peu de l’avoir laissé prendre le dessus. L’alcool et les restes de drogues qui couraient dans ses veines ralentissaient sa vitesse de réaction. C’était le revers de la médaille. Elle se dirigeait vers l’extérieur de la boutique. Elle était d’accord pour sortir afin d’éviter que cette petite rixe ne soit néfaste à cette sublime librairie. Elle franchit la porte vitrée et se dirigea vers la droite. Elle sentit un souffle très puissant de magie la propulsait dans la profondeur d’une allée. Elle tomba à terre avec violence, laissant échapper un gémissement. Ses coudes qui avaient amortis le choc étaient probablement ensanglantés. Eurydice sourit cependant, la jeune fille venait de faire sa première erreur. Avant de l’envoyer au loin, elle aurait dû saisir sa baguette. Eurydice se laissa tomber de tout son long, avec son bras droit sous son corps. Sa main courra le long de sa cuisse de manière à faire sortir sa baguette du bas dans lequel elle était callée de manière discrète. Elle ne bougea pas, sa baguette en main. O’ Sullivan s’approcha d’elle à grand pas.

    « Alors on fait moins sa fière, des excuses seraient-elles acceptables … laisse moi réfléchir … non ! Ton nom ?! »

    Eurydice roula très rapidement sur le dos et envoya à son tour un sortilège informulé « Expeliarmus ». Le sortilège atteint sa cible et la baguette de cette dernière vola à une dizaine de mètre derrière elle. Sans lui laisser le temps de réagir, elle fit un nouveau moulinet avec mon poignet et la jeune fille se trouva happer et suspendu dans les airs par la cheville gauche. Cette position était très désagréable. Eurydice se releva finalement, aven quelques difficultés, ses genoux étant eux aussi endoloris. Elle s’approcha un peu de sa proie, les cheveux totalement ébouriffés, la baguette pointée sur elle.

    « Premièrement, tu n’aura pas le privilège d’accepter des excuses venant de ma part car je ne t’en présenterais jamais. Secondement, je ne sais pas d’où tu viens, mais tu fais probablement partie de la lie de la sorcellerie. Ne t’a-on jamais appris à te battre avec un minimum de dignité ? On n’attaque pas quelqu’un dans son dos, on l’affronte de face. »

    Elle fit quelque pas en arrière et leva le sortilège. Elle désigna la baguette de la jeune fille du doigt.

    « Récupère ta baguette et bas toi comme une sorcière, dans les règles de l’art »

    Eurydice se tient prête à recevoir un assaut. Cette jeune fille ne tirerait aucune satisfaction d’un acte de lâcheté tel qu’attaquer quelqu’un dans son dos. Si elle voulait se sentir supérieure, elle devrait le mériter. Eurydice pensa un instant à ce qu’elle faisait. Elle ne se reconnaissait pas. Elle allait se battre en duel pour une histoire de chute de livre. Elle eut soudain l’impression de ressembler à Matt. Elle chassa cette pensée pour se concentrer sur e combat à venir.










Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 9 Jan - 20:17


    Joleene n’en revenait pas d’avoir fait une telle bêtise de débutante, à savoir avoir laissé sa baguette à sa cible. Il fallait croire qu’elle pensait encore trop comme une gentille. Quand elle se retrouva suspendue dans les airs par les pieds, elle se dit que finalement, ce n’était peut-être pas plus mal d’avoir laissé cet avantage à son adversaire. Vous savez la théorie du « laissez le donc prendre de l’assurance, en pensant qu’il a le dessus avant de frapper fort ». Peut-être était-ce le moment de tester cette petite hypothèse. La jeune O’Sullivan resta donc sans réaction, laissant la jeune fille en face prendre de l’assurance, profiter de sa demi-victoire qui n’en serait pas une.

    « Premièrement, tu n’aura pas le privilège d’accepter des excuses venant de ma part car je ne t’en présenterais jamais. Secondement, je ne sais pas d’où tu viens, mais tu fais probablement partie de la lie de la sorcellerie. Ne t’a-on jamais appris à te battre avec un minimum de dignité ? On n’attaque pas quelqu’un dans son dos, on l’affronte de face. »

    Décidément, cette jeune fille ne se prenait pas pour une moins que rien et avait une notion de la dignité que Joleene ne pouvait pas partager. C’est vrai à quoi serait-ce d’être digne d’après la définition de la jeune fille si c’était pour perdre ensuite. Non, la vrai dignité, c’était savoir mettre toutes les chances de son côté, ce que la jeune orpheline ne manquait jamais de faire. Elle sentit le sort se lever et se roula en boule pour atterrir plus délicatement sur le sol.

    « Récupère ta baguette et bas toi comme une sorcière, dans les règles de l’art. »

    La jeune inconnue pointa la baguette en bois de cerisier de la jeune fille du doigt, lui intimant d’aller la chercher. Joleene n’en fit rien, s’asseyant en tailleur sur le sol. Elle avait une bien meilleure idée. Il fallait dire avant toute chose, que la jeune orpheline avait été vraiment très très très très très doué scolairement parlant, qu’elle avait passé tous ses examens avec pour résultat des O+ et qu’elle n’avait pas été reçue à l’université uniquement parce qu’elle avait été estampillée comme pratiquant la magie noire. Cette dernière, elle n’avait appris toute seule, avec tout ce qu’on trouvait dans les livres. Elle en était venue à maîtriser les informulés très tôt, chose qui pouvait déjà passer pour un exploit, et, peu de sorciers en étant capable, elle était également capable d’utiliser la magie sans sa baguette. Des sorts élémentaires bien sur, c’était déjà assez compliqué comme ça, et assez rare surtout, on va dire qu’elle n’avait pas trop l’intention d’attirer l’attention sur ses capacités, mais ce dernier fait allait lui servir sur le moment. Toujours en tailleur sur le sol, la jeune fille releva ses yeux émeraude sur la jeune inconnue et lui dit d’une voix froide qu’elle-même ne se connaissait pas :

    « Et qu’est ce qui te fais croire qu’un duel de sorcier avec toi m’enchanterai … je n’ai pas le temps pour ces fadaises. On ne t’as encore rien appris on dirait. »

    Ne faisant aucun signe de se relever pour aller chercher sa baguette , Joleene tendit sa main droite bien à plat devant elle et leva la gauche, la paume vers la jeune inconnue. Elle avait déjà essayé cette combinaison, et il fallait dire que c’était la grande classe. Les coudes bien serrés contre elle, la jeune orpheline se concentra, consciente qu’elle devait sembler bien étrange à sa jeune adversaire et s‘était aussi un peu le but, pour qu‘elle relâche la pression de ses doigts autour de sa baguette. Mais elle n’en avait que faire. Au bout de quelques instant, tout se mit enfin en mouvement, la baguette de la jeune inconnue vint délicatement quitter les doigts de sa propriétaire pour venir se ficher dans celle de la jeune Mangemort alors que sa propre baguette retrouva sa place dans sa main droite. Deux simples accio à distance et voilà le travail. La jeune O’Sullivan rouvrit ses yeux, légèrement exténué par l’effort qu’elle venait de produire, car malgré tout, ce n’était pas si simple. C’est à ce moment là seulement qu’elle se releva regardant son adversaire :

    « Maintenant tu as deux choix, soit je te rend ta baguette et tu file sans demander ton reste, soit tu persiste dans ta bêtise et je te montre tous mes autres petites talents … à noter que ce n’était qu’un aperçu. Ne fait pas l’idiote. Je te laisse trois secondes pour te décider … 1 … 2 … »









Joleene O'Sullivan

Joleene O'Sullivan
SORCIERE.
► criminelle.

► MESSAGES : 303
A book is a book whatever is in. {Eurydice} #Dim 20 Mar - 14:11


    La jeune femme n'eut pas le temps de prononcer le nombre 3 que déjà la jeune fille en face d'elle passa à côté d'elle, reprenant sa baguette dans sa main et quittant la ruelle sans demander son reste. Joleene sourit. d'un de ses sourires à vous faire froid dans le dos. Elle était devenue dangereuse ses temps derniers et il était agréable de voir que ses talents étaient reconnus. La jeune orpheline se releva délicatement du sol sur lequel elle était restée assise, sa baguette toujours dans sa main droite. Elle pensait, peut-être à tort, que ce qu'elle venait de faire avait une certaine classe. Peut-être était-elle légèrement imbue d'elle-même, mais cela faisait partie de sa personnalité. On ne la changerait pas désormais. La jeune O'Sullivan quitta la ruelle la tête haute.


FIN DU RP

[Après deux mois sans réponse, je considère ce topic comme à classer ]










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