Night and Day {Fox}

Ça n’allait pas comme prévue. Ça n’allait jamais comme prévue ses derniers temps. Passer du mauvais côté. De celui des ennemis. Une simple question de point de vue. Sawyer ne se considéré pas comme un traitre. Il avait un avion à prendre. Pas assez idiot pour penser qu’on lui laisserait le prendre sans rien tenter. Ça ne l’empêcherait pas d’essayer. D’y arriver même. Il avait confiance. C’était un bon agent. Un inconvénient pour ceux qui voulait l’éliminer. Il l’avait formé à tuer. Maintenant c’était lui qui était la cible. Ça ne changeait rien. Cette mission il la réussirait. Il arriverait à bon port. Saurait éliminer tout les passagers de l’avion. De faux passagers. Il ne s’agirait que de ça. Plus ou moins bien camouflé. Hôtesse de l’air. Homme qui tousse quelque fauteuil plus loin. Même cette blonde qui buvait une bière la bas. Tous ils étaient là pour l’abattre. Tous. Il n’attendait qu’une seule chose. L’envol de l’avion. Ça n’allait pas tarder. Ce n’était qu’une question de minute. Il serait prêt. Faisant semblant de ne rien savoir. Rien prémédité. Agissez comme il l’aurait fait à des gens normaux. Ils ne l’étaient pas. C’était des agents. Tout comme lui avant. Il servait une autre cause désormais. Plus noble. Enfin l’avion décola…

Calista avait finalement pu entrer dans l'avion. Incroyable le cirque qu'on lui avait fait alors qu'elle avait bien vérifié un million de fois que tout était en règle. Et le mieux c'était qu'on lui disait que le vol était complet. Ma gueule ouais, voilà qu'elle montait à bord et il n'y avait pas un pecno.

- Ca m'étonne pas que ce genre de compagnie fassent faillite. Entre l'accueil et le nombre de passagers..., fit-elle a un autre passager qu'elle avait croisé juste avant d'embarquer.

Elle hissa sa lourde valise au dessus d'elle et prit place. On lui servit un petit cocktail puis elle se dit qu'elle allait dormir, mais le mec à qui elle avait parlé été là et il était plutôt mignon alors forcément... elle finit par engager la conversation avec lui. Bon il n'était pas très bavard mais il avait l'air d'écouter alors... il y eut une secousse et la valise de Fox dégringola. Elle se la serait prise sur la tête si le type avec qui elle discutait n'avait pas réagi:

- Waw vous avez vraiment de super réflexe, c'est impressionnant..., fit-elle en replaçant sa valise, Je reviens, je vais... 'fin.

Petit sourire d'excuse on avait compris quoi. En fait si elle allait aux toilettes c'était avant tout pour mettre un brin de maquillage. Calista n'était pas une grande fan de maquillage mais, là il fallait faire un petit effort. Elle ouvrit un bouton de sa chemise pour bien mettre son décolleté en valeur, se regarda dans la classe. Il était vraiment, vraiment trop canon, alors peut-être qu'elle avait une chance. Le feeling passait bien entre eux, autant ne pas laisser passer l'occasion au risque de le regretter. Elle ressortit des toilettes, trouvant que la porte s'ouvrait difficilement mais bon, elle finit par s'ouvrir. Elle remarqua que son coup de coeur avait du se lever pendant qu'elle était aux toilettes mais reprit sa place, patiemment.

- Ah je me demandais où vous étiez passé... une minute, vous avez le droit d'entrer là dedans? C'est dingue ça., remarqua-t-elle avec admiration comme elle le voyait arriver du cockpit.

Il ne la quittait pas des yeux. Sympathique elle semblait l’être. Elle l’était moins qu’elle le laissait paraitre. Ou peut-être pas. Peut-être était-elle réellement sympa mais surement pas avec lui. Ce n’était qu’une façade. Un prétexte. Elle voulait le charmer. Attendait qu’il baisse sa garde pour attaquer. Il était patient. Ne ferait aucun faux pas. Ne lui tournerait jamais le dos. Continuait de jouer les faux semblants. Attendrait que ce soit elle qui se lasse. Elle ou un des autres qui n’arrêtaient pas de les regarder. Ils voulaient être discrets. Ne l’était pas. Ils les avaient remarqués. Ils faisaient tous partit du complot. Tous même elle. Dommage.

Surprise. Elle se leva. Se dirigea vers les toilettes. Perplexe. Il se demandait qu’elle était cette étrange tactique. Préféré-t-elle peut-être ne pas se salir les mains. Laisser agir les autres pour récupérer ensuite les lauriers. Ou alors prévoyait-elle de le prendre par surprise quand il serait en combats avec l’homme « malade » ou celui à lunette. Peu importe. Pas le temps pour les interrogations. Demi-tour. Coup de poing. Le « malade » derrière lui bascule légèrement. Sawyer s’accroupit. Son pied glisse pour percuter celui de l’ennemi et le faire tomber au sol. Se relève. Il se baisse d’un coup. Evite le coup de poing de celui à lunette. Se relève. Coup de coude en plein visage. Il met sa main dans son pantalon pour récupéré son arme et l’achève d’un coup en pleine tête. « L’hôtesse » Le frappe alors à la tête et il lâche son arme qui glisse vers les toilettes. Un coup de poing dans « l’hôtesse » qui manquant de force cherchait à l’assommer avec une valise. Valise qu’il attrape au vol et repousse le « malade » avec. Il recule butant contre la porte des toilettes qui va pour s’ouvrir. Appuis son dos contre elle pour l’empêcher, il continue de repousser les deux autres avec la valise. Il la lance et profite de leurs surprise pour glisser au sol, récupéré son arme et tiré sur l’hôtesse qui venait de se débarrasser de la valise gênante. Petit pivotage. Il tue l’homme le « malade ». Se relève. Remet ses fringues légèrement droites. Posture droite. Fière. Face à la porte des toilettes. Il ne manque plus qu’elle. Il la tue et il pourra arriver à destination. Enfin si le co pilote et le pilote ne sont pas dans le coup également. A vérifier. Il l’attend. Il n’a pas peur. En parlant du loup… La porte du cockpit s’ouvre. Il pousse une valise devant la porte des toilettes. Il s’occupera d’elle dans deux minutes. Tout se passe sans encombre. Et deux de moins. Assez facilement. Il revient.

« Ah je me demandais où vous étiez passé... une minute, vous avez le droit d'entrer là dedans? C'est dingue ça. »

Elle joue toujours le jeu. C’est inutile. Il lève son arme qu’il avait toujours en main mais qui n’était vraiment visible jusqu'à maintenant. Elle est superbe. Impossible de ne pas le penser. Dommage qu’elle soit agent.

« Il ne reste plus que vous. Vous ne l’aurait pas. »

Il la menace de son arme. Dans deux seconde il aura tirait…

« Il ne reste plus que vous. Vous ne l’aurait pas. »

Calista resta interdite! Le beau mec avec qui elle pensait se marier un jour (n'exagérons rien mais il y avait un peu de ça) était en fait un terroriste. Bien sûr, toute héroïque qu'elle était, sa réaction ne se fit pas attendre. Première étape, rester calme, ne donnez pas à votre agresseur une bonne raison de vous dézinguer:

« L'aurez pas quoi?... C'est une arme! C'est une arme! Oh mon Dieu, il a une arme! Par pitié pointez votre machin ailleurs, c'est pas moi, j'ai rien fait, je ferais tout ce que vous voudrez. », deuxième étape: chercher de l'aide,« Monsieur, monsieur réveillez vous c'est affreux c'est.... », réflexe naturel elle se mit à hurler quand le gentil petit monsieur qu'elle secouait tomba mollement dans ses bras, raide mort,« Oh mon Dieu, vous... vous... vous l'avez tué... vous avez tué ce monsieur... je... je crois que je vais... »

Tourner de l'oeil. Par chance ça ne dura pas longtemps. Juste le temps que ses genoux la lâchent. La jeune femme se retrouvait embarquée dans une histoire de fou. Elle allait mourir c'était sûr. D'ailleurs sa mère le lui avait dit: Calista chérie tu n'as absolument aucun goût en matière d'homme. La preuve, elle le seul qui lui plaisait dans l'avion c'était le terroriste. Enfin pas depuis qu'il braquait son arme sur elle mais ça c'était un détail n'est-ce pas.

« Vous êtes quoi Al Qaida? KGB? La Mafia? Tenez prenez ça, je vous jure que je n'ai pas de drogue sur moi ou dans ma valise... », expliquait-elle en épluchant le contenu de son porte-feuille devant lui: en tout 25 dollars.« ... et ... et si jamais j'ai insulté une des coutumes de votre pays sachez que je suis vraiment VRAIMENT désolée c'était tout à fait fortuit... je suis quelqu'un de très respectueux des croyances des autres d'ailleurs un de mes meilleurs amis est musulman vous savez... »

Il allait tirait. Il n'hésitez jamais. Même pas une seconde. Seulement elle était jolie. Sympathique. Peut-être était-ce la raison qui l'avait pousser à parler avant d'appuyer directement sur la gâchette. Cela suffit pour la jeune fille réagisse. Le laisse perplexe. Elle paniquer. S'horrifier même. Il tourna la tête et regarda sa propre arme d'un air un peu surpris. Oui c'était une arme. Et alors ? Elle n'aurait pas dût réagir ainsi. Elle aurait dut sortir son arme. L'abattre d'un seul coup. Profiter de sa surprise qu'il n'aurait pas dut avoir. Il avait baisser ses gardes quelque seconde. Juste quelque seconde. Pourtant bien assez pour qu'elle l'élimine. Mais elle n'avait rien fait. Continuez de jouer les filles paniquez. Elle jouait bien la peur. Très bien. Il ne pouvait le nier. Peut-être même qu'elle la jouer trop bien...

Elle secouer les mort comme si elle cherchait de l'aide. Ridicule. Ils étaient mort. C'était évident.

« « Oh mon Dieu, vous... vous... vous l'avez tué... vous avez tué ce monsieur... je... je crois que je vais... »

En réponse il haussa les épaules signifiant ainsi un « bin oui » non formulé comme si c'était naturel. Pourquoi les auraient-il laisser en vie ? C'était lui ou eux. En bon agent elle aurait du le savoir. A moins que... Une idée de se qui se passer grandissait petit à petit dans son cerveau. Il n'était certain de rien mais c'était probable. Plus les secondes passaient. Plus il se disait que c'était grandement probable. Encore plus quand elle lui demanda de quel organisation il était et s'excusa. C'était évident.

Sawyer - « T'es pas agent ? »

Question rhétorique plus qu'autre chose. Il poussa un soupir un brin agaçait. Une civile. Merde ! Manque de chance. Il détestait les civils. Il ne pouvait pas les tuer. Ça compliquer tout. L'ennemi il l'éliminer. C'était simple. Rapide. Il savait faire. Mais avec un civil... Poisse ! Il mit sa main en hauteur, arrêtant de la menacer avec son arme. S'assura bien qu'elle le remarque et la rangea. Sourire en coin pour la rassuré. Il ne savait pas sourire. Ça ne lui arrivait presque jamais. Pourtant il devait la rassuré. Elle était civile donc innocente donc à protéger. Il s'avança doucement d'elle.

Sawyer - « Tout va bien. Je ne vais pas vous faire de mal. Tout va bien. »

Il se rapprocha d'elle. Elle ne bougea pas. Lui « sourit » de nouveau. Et bam ! D'un geste rapide, un bras derrière son dos et un mouvement de pied il la fit basculer au sol. Elle tomba d'une façon tout sauf élégante et sans même résisté. Bon. Elle n'était vraiment pas un agent.

Sawyer - « J'voulait en être certain » se justifia-t-il.

Il était bien trop entrainé pour croire les faux semblant. Un vrai agent survit que s'il est très prudent. Vaut mieux l'être trop qu'être mort.

Curieusement le terroriste avait l'air aussi surpris qu'elle. Peut-être qu'il ne parlait pas leur langue. Ah mais non: elle était bête, elle lui avait parlé avant d'aller aux toilettes. Elle gardait les mains en l'air bien en vue.

Sawyer - « T'es pas agent ? »
Sawyer - « Moi ?! Oh mais non pensez vous ... agent! Agent... », répondit-elle avec un rire nerveux.

Elle avait typiquement l'expression de ses gens qui rigolent pour bien paraître mais en font un petit peu trop. La larme à l'oeil par exemple: c'était de trop. Mais bon on ne pouvait pas lui en vouloir, mettez vous à sa place. Enfin je ne crois pas que vous ayez vraiment envie de vous retrouver dans un avion avec un terroriste. Si elle n'avait pas eu si peur d'énerver son agresseur, elle lui aurait demandé "agent de quoi?" mais là, elle ne voulait même pas le savoir.

Sawyer - « Tout va bien. Je ne vais pas vous faire de mal. Tout va bien. »

Bizarrement Calista n'avait plus tellement envie du happy ending, et il posa son arme et embrassa la jeune femme très longuement et langoureusement. Non. Vraiment. Le coup du terroriste ça l'avait refroidi. Et puis les macchabées comme témoins de mariage bof d'ailleurs.
Et puis elle lui trouvait un sourire ultra bizarre à ce mec finalement... elle le regardait sans même oser s'enfuir (elle aurait pu aller s'enfermer dans les toilettes en attendant que l'avion atterrisse). Il l'attrapa par les épaules et la seconde d'après elle se cassait la figure lamentablement. Une gifle vola mais c'était par pur hasard.

Fox - « Désolée... Ne vous énervez pas monsieur le terroriste. »

Elle ferma les yeux de peur de s'en prendre une aussi. C'était un réflexe elle n'y pouvait rien. Le même que lorsqu'un homme essayait de lui mettre la main aux fesses ou lui servait des propos gras.

Une baffe. Bon reflexe pour une civile. Geste un brin inconscient s'il s'était révéler être un véritable terroriste. Elle était audacieuse. Courageuse même. Ça l'étonnait un peu. Le laissait presque impressionner. Presque. Elle était désolé. Regrettait.

« Ne t'excuse pas. Appel moi Sawyer. »

Tu. Le vous est inutile dans ces circonstance. Sawyer. Son vrai nom. Pas un pseudonyme. Faute du débutant. Ça aurait pût l'être. Ce n'était pas le cas. C'était délibéré. Elle ne le dirait à personne. Il espérait ne pas à avoir à l'empêcher d'être trop bavarde. Ne se faisait pas vraiment du soucis pour autant. Avait confiance d'un côté sans savoir pourquoi. Elle était toujours peu rassuré. Messuré ses mots. Ses actes. En sa présence. Le considéré toujours comme un terroriste sans doute. Il attrapa un verre de whisky qui trainer sur l'une des tablettes d'un passager et le lui tendit,

« J'vais faire atterrir l'avion. Boit. Ça te fera du bien.»

Son ton ne donnait pas envie de le contredire. Elle ne devait pas ignorer qu'il possédait toujours son arme. De toute façon elle n'avait rien à faire d'autre que l'écoutait. Faire le contraire n'aurait servit à rien. Ne l'aurait pas aidé. Ça ne les auraient pas emmené sur la terre ferme. Le pilote était mort. Le co pilote aussi. Sawyer était à même de faire atterrir l'avion. Il avait apprit à le faire. Ou presque. Il avait la théorie. Manquer la pratique. C'était l'occasion rêver pour mettre à profit ce qu'il avait appris. Seul. La jeune fille ne l'aiderait pas. Sa tête devait même déjà lui tourner. Il avait mis quelque chose dans son verre. Discrètement. Pour son bien.

**********

Regard. Elle se réveillait enfin. Torse nu. La chaleur était étouffante. L'eau à proximité rafraichissante. Jolie petite plage. Sable fin. Soleil. Jolie petite paillote accueillante. Poisson dans sa main. Feu de bois qui n'attendais que la nourriture à cuire. Elle vêtue d'un maillot de bain. Lui allant à sa rencontre. Silence. Il finit par le rompre.

« J'te ramènerait chez toi ».

Elle bien sûr on lui disait bois ben elle buvait. Surtout quand c'était un terroriste qu'elle venait de gifler qui le lui proposait si gentiment. Elle prit le verre, renifla discrètement et ferma les yeux très forts. Pitié, pitié, pour vu que ce ne soit pas de l'arsenic.

***

En tout cas si c'était ça la mort c'était plutôt pas mal. Enfin d'un côté elle avait sans doute mérité tout ça vu la façon dont elle était morte alors qu'elle avait toujours été une gentille fille. Bon c'est vrai elle n'était pas exactement allé à la messe tous les dimanches mais juré! c'était parce qu'à chaque fois elle était en train de faire une bonne action. Alors tout ça, le paysage paradisiaque, les oiseaux, la paillote, le beau mec... Hey! une minute:

« Vous!!! »
« J'te ramènerait chez toi ».
« Mais mais... mais vous ne pouvez pas! Ca veut dire que je ne suis pas morte! Vous... hey! mais... »

Elle se regarda une seconde dans son superbe maillot de bain... ou plutôt bikini. Très joli mais:

« Comment j'suis entrée là dedans!!! J'ai jamais eu de maillot de bain aussi minuscule !! »

Elle se dit qu'en fait elle ne voulait pas le savoir mais!!! C'était pas possible ça. Elle se leva pour chercher ses affaires. Il fallait qu'elle téléphone à sa mère. Pas réseau! Évidemment. Elle avait quand même trois appels en absence! Les gens allaient croire qu'elle était morte: la preuve elle l'avait bien cru elle! Au moment où elle allait jeter son blackberry à la tête du terroriste il y eut comme un mini tremblement de terre.

« Vous m'avez emmenez sur un volcan encore en activité? Mais c'est quoi votre problème!!! »

Derrière elle une énorme volute de fumée noire s'élevait dans le ciel, ça ressemblait plus à un avion qui venait de s'écraser qu'à un volcan.

Elle ne semblait pas vraiment ravie d’être là. Etait plus calme endormie. Il aurait peut-être dut doubler la dose. Elle se serait réveillée dans son lit. Pensant avoir rêvé de lui. De toute cette histoire. Croyant probablement n’être jamais monté dans cet avion. Gardant enfouis au plus profond d’elle-même la vision des morts.

« Mais mais... mais vous ne pouvez pas! Ca veut dire que je ne suis pas morte! Vous... hey! mais... »

Silence. Elle ne posait pas de réelle question. Trouver les réponses d’elle-même et n’avait donc rien à dire. Elle semblait étonner de sa tenue. Lui ne l’était pas. Il était sur la plage. Cette tenue s’imposer d’elle-même. Elle chercha ses affaires. Il la laissa faire. Dût être forcé de dire quelque chose lorsqu’elle regarda son téléphone.

« Ne passer aucun appel. C’est plus sûr. »

Elle leva la main pour lui jeter son téléphone dessus mais s’interrompis. Leur avion qui s’était craché plus loin venait de se fendre en deux provoquant un léger tremblement de terre. Sawyer n’était pas surpris. Vu l’état du véhicule ça devait arrivé. La jeune fille n’avait pas remarqué la carcasse de l’avion. Elle semblait ne rien comprendre. Un volcan. Pas vraiment.

« Mon problème ? Je vous ait sauvé la vie. Mais si ça vous gêne j’peux vous laisser toute seule sur cette île déserte si vous préféré. »

Lui-même n’avait pas prévu que les choses arrivent ainsi. C’était de l’imprévu. Il détestait l’imprévu. Ils étaient rare dans sa vie. Il savait calculer et prévoir les choses. Mais elle était là. L’imprévue. La civile qu’il devait maintenant protéger en plus de l’objet qu’il portait sur lui. Raison de sa tête mise à prix. Il aurait pût la laisser là. Il aurait pût l’abattre comme les autres. Ne faire aucune différence entre l’ennemi et une innocente. Il ne l’avait pas fait.

« Ne passer aucun appel. C’est plus sûr. »
« Ahah, c'est bien mais moi il faut que je téléphone là. Je vais être en retard pour le mariage de ma soeur si ça continue et j'ai pas envie qu'elle s'inquiète. On est où au juste exactement? Que je lui dise de passer me prendre. »

Oui vous l'aurez compris elle n'avait pas tout à fait pigé qu'elle n'était pas juste sur une plage paradisiaque mais bien sur une île, et déserte qui plus était. Si elle l'avait su elle aurait sans doute demandé:

« Mais c'est quoi votre problème!!! »

Quoiqu'on puisse difficilement appeler ça une question.

« Mon problème ? Je vous ait sauvé la vie. Mais si ça vous gêne j’peux vous laisser toute seule sur cette île déserte si vous préféré. »
« Comment ça sur une î... une île déserte. Vous blaguez hein? », elle le regarda un petit instant puis se mit à rire aux larmes, « Ah non elle est trop bonne, on vous a déjà dit que vous auriez du faire humoriste. C'est une caméra cachée c'est ça? »

Et voilà qu'elle était pliée en deux. Son téléphone sonna alors bien sûr... elle décrocha.

« Oui? »

« Comment ça sur une î... une île déserte. Vous blaguez hein? Ah non elle est trop bonne, on vous a déjà dit que vous auriez du faire humoriste. C'est une caméra cachée c'est ça? »

Il aurait peut-être préféré…

« Pas vraiment non. »

Le téléphone sonne. Elle répond. Elle n’aurait pas du. Déjà on entend un avion survolait l’île. Sawyer poussa un léger soupir. Pour lui était tout était toujours simple. Calculé. Réfléchie. Mais avec elle…

« Je vous ne vous avait pas dit de ne pas répondre au téléphone ?! »

Il faut agir vite. Il sort deux armes de sous son pull. En tend une à l’inconnu. La regarde un instant. N’a pas confiance.

« Vous savez vous en servir ? »

On tire sur eux. Sawyer lui l’attrape la main. Ne lui laisse pas le choix. Cour avec elle dans la fôret. S’arrête à un moment. S’accroupit dans l’herbe. Pour l’instant ils sont hors de porté. L’avion attérit. Les hommes descende.

« Il faut qu’on arrive à rejoindre leurs avions. Vous êtes avec moi ? »

****************

Sursaut. Regard. Sawyer se reveille. Surprit. Meme Shankar le regarde. Cour d’écoute des Moldus. Sujet du jour. Visualition d’un « film » sur une machine appeler « télé ». L’histoire parle d’espionnage. Night and Days. Il comprend mieux. Sourirait presque de son subconsient. Ça ne lui ressemble pas. Il ne fait pas. Pense à Fox. Se promet de creuser sur son cas. Une espionne. Elle pourrait l’être….

RP TERMINER

» Move to the rythm of the night (tadeusz, Scar)
» the cold night.
» Night of the Hunter (pv)
» THE SHOWING NIGHT
» Stormy Night. (pv)

Night and Day {Fox}

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