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 Je suis un parasite | Matthias

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Sholto Scrymgeour

Sholto Scrymgeour
AGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.

► MESSAGES : 100
Je suis un parasite | Matthias #Mer 30 Juin - 16:34


Je regardais par la fenêtre pour voir que la pluie avait enfin cessé. Mon regard se tourna en direction de ma fine montre argentée. 14h36. Je rangeais rapidement mes affaires dans mon sac à bandoulières, et je pris la direction du parc. On ne pouvait pas dire que j’ai eut beaucoup l’occasion de prendre l’air frais ces derniers temps. J’avais passé la plupart de mon temps à l’infirmerie cette dernière semaine. Maintenant que j’en étais libérée je n’avais qu’une seule envie. Ressentir ce sentiment de liberté sorti de nulle part qu’on avait en pleine nature, à l’air libre. C’était surement purement psychologique, vu qu’au final je restais enfermée dans une Ecole de Magie, mais l’important n’était pas d’être libre, mais de se sentir comme telle. J’avais, comme d’habitude, marchais tranquillement en essayant d’éviter le plus de personne possible. Non pas que je sois associable… Enfin si, mais cette manœuvre me servait juste à fuir la bêtise de la plupart des élèves de cette Ecole. J’étais entourée d’enfants puérils, bêtes, orgueilleux, j’en passe et des meilleurs. Je ne disais pas cela dans le vent, sans savoir de quoi je parlais. J’en avais observé beaucoup, et ils m’avaient presque tous déçue de banalité.

Je m’aperçu bien vite que le froid hivernal n’avait pas quitté l’Angleterre avec le printemps. Certes la neige ne recouvrait plus les plaines désertiques d’Angleterre. Le souffle glacial du vent écossais lui n’avait pas disparu, loin de là. Je regrettais instantanément l’oubli de mon écharpe, ainsi que le choix de ma tenue. Certes ma jupe noire m’allait très bien, mais mes collants ne me protégeaient pas aussi bien du froid qu’un bon jean. Ce dernier était moins distingué certes, mais des fois il fallait mieux avoir le sens des priorités que de bons goûts en matière de vêtements. Mes talons hauts ne m’aidaient pas non plus à bien avancé sur les chemins du parc de Poudlard. Je m’en fichais. Ou plutôt, ces petits côtés négatifs n’arrivaient pas à détériorer les côtés positifs. L’esprit humain se focalisait plus souvent sur le moins que sur le plus. Le mien devait être un peu différent pour cela, car sentir le souffle du vent effleurer la peau de mon visage me faisait plus de bien que sa froideur qui me frigorifiait. Un doux toucher, tendre et simple, qui me suffisait à ne pas rentrer dans le brouhabra Poudlarien du château. Le silence ambiant m’offrait une tranquillité que je n’avais que peu l’occasion de vivre dans la bâtisse de pierre. Certes deux ou trois oiseaux venaient le rompre de temps à autres avec des chants trop aigus et trop peu accordés à mon goût. Certes la plupart des gens y auraient entendu la beauté de la nature. Moi je n’y voyais que son incohérence. Je remontais le col de mon manteau, enfonça mes mains dans les poches de celui-ci. Et je me rendis au bord du lac.

Je mis 5 minutes pour arriver au bord de l’eau. Je scrutais maintenant la danse des ondelettes à la surface du lac, toutes provoquaient par le vent hivernal. J’admirais toujours autant l’effet hypnotique qu’elles avaient sur moi. J’enviais leurs calmes, leurs constances et leurs grâces. Si j’avais été un élément je suis certaine que cela aurait été l’eau. J’aimais beaucoup plus la pluie que le soleil irritant. J’aimais sa musique et sa puissance. Il m’en fallait peut être peu, mais j’avais souvent bien plus d’estime pour ce genre de chose que pour les êtres humains. Nous serions tous morts que ces éléments perdureront. Ils nous survivront, et en attendant ils nous donnent la vie. Cela me rendait à la fois sceptique et reconnaissante. Pourquoi se cassaient-ils les pieds à faire vivre des parasites. Moi si je le pourrais je les écraserais tous. Je m’accroupis pour attraper quelques galets. Je ne savais absolument pas faire de ricochets. Mais juste jeter quelques cailloux au bord de l’eau était dans mes compétences.









Anonymous

Invité
Invité

Je suis un parasite | Matthias #Mer 30 Juin - 21:47


|sorry, c'est naze '-'|

Il y avait des matins ou, au réveil, on ne cessait de se questionner sur son existence, sa place dans le monde et le pourquoi des tournures de sa vie. Ces matins faisaient parti de la vie de Matthias et, chaque matin, quand il émergeait de ses courtes nuits - censées être réparatrices - il se contentait simplement de remercier un quelconque être supérieur de lui offrir la possibilité de fouler encore le sol. De pouvoir encore respirer, bien qu'il lui semblait être constamment en apnée, surtout depuis que le Malin semblait prendre des forces. C'était dérangeant de sentir qu'on était jamais seul, mais c'était surtout terrorisant de savoir que l'autre pouvait à tout moment réduire les quelques éclaircis du monde de l'adolescent en nuit. Sans lumière, juste de l'obscurité. Et si il n'avait jamais été effrayé du noir, il commençait à se découvrir une certaine phobie ainsi qu'une claustrophobie.
C'était sans doute ce qui le poussait à éviter les cours, même si cela devait l'obliger à replonger encore en septième année. De toute manière, c'était la dernière ligne droite et si jamais il n'y parvenait pas, il fuirait. Comme toujours. C'était devenu une habitude; fuir. S'enfuir. Comme il avait abandonné sa famille, il abandonnerait l'école. Des amis ? Il n'en avait pas et n'en aurait jamais.
Alors, plongé dans sa solitude, il fixait le ciel de la fenêtre de sa chambre, y cherchant comme une réponse, une aide quelconque.. Mais rien. Le ciel était gris, le soleil avait l'air de bouder. Et la voix qui ne cessait de grincer dans ses tympans, lui donnant l'impression d'avoir le crâne gonflait, sur le point d'exploser. Prenant les devants, il sortit de la tour des Serdaigles et quitta précipitamment les murs qui avaient sans arrêt l'air de se rapprocher pour l'écraser.
Matthias cessa sa course dans le parc, reprenant son souffle, épuisé de ses insomnies et de la peur qui le rongeait, lui coupait le souffle au moindre de ses mouvements. Le vent était là, présent comme toujours et lui caressa le visage, le mordant aux joues avec froideur, mais l'adolescent ne s'en formalisa pas, appréciant le contact doux. Lui rappelant violemment les caresses de sa main sur sa joue quand il se blessait.
Non. Pas les souvenirs. Ne pas laisser de quoi le torturer au Malin, il le faisait déjà assez avec tout ce qui les entourait. Soufflant à ses oreilles, le vent empêcha la voix de se faire trop présente et, droit comme un piquet, le jeune homme glissa ses mains dans ses poches pour parcourir le parc, shootant dans un caillou qui le suivit le long de son chemin, vers le lac.
Son reflet lui renvoyait l'image flou d'un garçon désabusé, si bien qu'il donna un nouveau coup de pied dans la petite pierre qui roula et glissa dans l'eau. L'image disparut et il soupira, fermant les yeux pour chaque fois revoir la même image. Il se laissait tomber, chutait dans l'eau et se noyait. Quelle douce sensation que cette vision. Soupirant, Matthias sursauta quand la voix crissa à ses tympans. « la noyade .. bon pour elle.. » susurra la voix aux creux de ses oreilles, juste pour lui, unique témoin de l'existence de cet être. Redressant la tête, le jeune homme posa son regard nuit sur la brunette qui semblait tenter des ricochets.
Aussitôt, il trembla, geste incontrôlé provoqué par les frissons en la reconnaissant. Il ne savait pas ce qui lui faisait le plus peur; son attitude ou alors cette manie qu'elle avait d'observer les gens. En tout cas, il tenta de repartir en sens inverse, espérant qu'elle ne l'ait pas vu, malgré le cailloux jeter dans l'eau..









Sholto Scrymgeour

Sholto Scrymgeour
AGENT DU MINISTERE. ► Ministre de la Coopération Magique.

► MESSAGES : 100
Je suis un parasite | Matthias #Ven 9 Juil - 10:31


C'est naze aussi -_-

J’en étais à mon troisième caillou quand je vis une ondelette inconnue s’additionner aux miennes. Sans que je l’ai vraiment commandé, ma tête se tourner vers le trouble fait. Je le reconnu immédiatement comme étant l’un des plus grands cas de bizarreries de toute l’Ecole. Certes je ne connaissais pas son nom, et je n’avais pas envie de le connaitre, mais je savais qu’un mal le ronger. J’aimais à appeler ceux que j’observais « Mr X. ». Celui là, j’étais presque certaine qu’il souffrait d’un cas aigu de schizophrénie. Certes j’étais loin d’être médecin, mais après quelques années d’observations, je pouvais dire avec affirmation qu’il était partagé entre deux côtés. Un qu’on pouvait nommer « niais » et l’autre « maléfique ».

Je me demandais laquelle des deux avait le dessus pour le moment. Je suppose que si Mr X ne m’avait pas encore sauté à la gorge pour m’assassiner sans remord c’était le côté angelot qui prédominait. Je jetais de nouveau un caillou dans le lac sans y faire attention ne serait ce qu’une seconde. Je le regardais, lui. Les bizarres me captivaient toujours autant. C’était les êtres les plus intéressants à mon goût. Je ne trouvais pas grand-chose à retirer de la normalité, mis à part des lois générales qui ne poussaient pas ma réflexion bien loin. Les cas à part cependant était un vrai mystère pour l’esprit. La schizophrénie était l’un de ces mystères pour moi. J’avais longtemps observé Mr X et je devais avouer que beaucoup de chose me turlupiner vis-à-vis de lui. Je n’avais pas spécialement peur de son côté obscur. Et pourtant j’aurais dû. La logique en aurait voulu ainsi. Moi qui n’écoutais pourtant que ma logique était partagée entre elle et ma curiosité. ET puis après tout, si je mourrais j’aurais toujours une autre réponse à une grande question « Qu’est ce qu’il y a après ? ». Cet arrangement me convenait en soi. Je me permis donc de prendre la parole à l’attention de ce grand brun qui tentait de se faire tout bonnement la malle.

Jewel-Meadow | « Je déduis de ta fuite que ce n’est pas ta personnalité démoniaque qui a le dessus à cet instant précis. »


Je le regardais toujours avec curiosité tandis que je lançais de nouveau un caillou dans l’eau. J’attendais de voir sa réaction. A vrai dire je n’avais aucune idée de comment le faire passer d’une personnalité à l’autre. Je me demandais quelle manière il fallait utiliser pour que ce soit le cas. Je réfléchissais en silence, sans rien dire d’autre à Mr. X. Je n’étais pas du genre bavard, à part si il venait pour m’expliquer l’ensemble de son cas pathologique, dans quel cas je serais plutôt heureuse d’avoir une conversation avec lui. Mais je me doutais que ceci n’arriverait jamais. Peu de personne avait ce genre de réaction, et c’est aussi pourquoi peu de personne me trouvait sympathique. Pourtant je n’étais pas méchante, je n’aimais juste pas parler pour ne rien dire.

Sauf que cette fois j’avais parlé. Pour savoir s’il se rendait compte de sa maladie. Pour en savoir simplement un peu plus. Mon regard se posa dans celui de mon camarade de classe. Mon visage restait neutre et n’exprimait ni sympathie, ni curiosité. Je n’avais pas pour habitude d’être expressive. Pourtant on m’avait déjà dit que j’avais un joli sourire. D’un côté je m’en fichais complètement et de l’autre je devais avouer que ce compliment ravissait mon orgueil. J’étais humaine après tout, c’était une chose normale d’être contente lorsqu’on recevait un compliment.










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