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 Lose Yourself - Adonis

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PROFIL & INFORMATIONS









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Lose Yourself - Adonis #Dim 21 Nov - 22:49


Kaprice ?
Mais oui, c'est bien elle !
KAPRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICE !

Et une ribambelle d'enfants sautant sur Kap', une ! Elle les accueillit en souriant, et referma les bras sur Rose, une petite blondinette qu'elle appréciait vraiment, caressant les têtes des autres au passage. Elle enfouit son visage dans ses cheveux et respira un grand coup. Home, sweet home. Stupide de penser cela alors qu'il n'y avait ni papa, ni maman à la maison ? Pas vraiment. C'était là qu'elle avait grandi, qu'elle s'était construite, et aujourd'hui, plus que jamais, elle se sentait à la maison ici. Ça lui avait pris en se levant, en se rendant compte qu'elle ne pouvait plus regarder les gens en face, et qu'elle avait une sérieuse envie que tout s'arrête dans sa tête, que ses pensées cessent enfin de tourbillonner, bref, que tout rentre dans l'ordre. Elle voulait arrêter de penser, de penser à Heath, cette espèce d'ordure, à ce qui s'était passé entre Jake et elle, à sa rencontre avec Laël … Elle n'en pouvait plus, il fallait que ça s'arrête … Elle connaissait un moyen. Mais elle refusait de sombrer, de se laisser aller, d'ouvrir la boîte aux merveilles qui l'emmènerait loin, loin de ses problèmes. Pour l'instant en tous cas. Et ce matin là, elle avait failli. Alors, elle s'était souvenue de ce qu'on disait. Parfois, pour se retrouver, il fallait voir tout simplement d'où on venait. Et c'était la décision qu'elle avait prise. Sans prévenir personne, elle avait simplement attrapé un peu d'argent, de la poudre de cheminette, et un manteau, et elle était partie. Elle voulait les voir, elle voulait se souvenir, de qui elle était, puisqu'elle avait vraiment du mal, à l'heure actuelle, à s'en souvenir. Elle ne savait plus où elle en était, et ça lui faisait peur, vraiment peur. Et, alors qu'elle respirait l'odeur de la petite fille, qui lui faisait tellement penser à elle, gamine, elle se souvint. Elle se souvint de la petite fille pétillante, qui n'avait peur de personne, qui bravait tout le monde, le menton pointé très haut, qui riait fort, faisait des blagues à tout le monde. Des images lui revenaient, fréquentes, de batailles d'oreiller, de petits vols de gâteaux, de câlins avec d'autres orphelins quand ça n'allait pas, les histoires, au coin du feu, tout ça … Tout ça lui fit monter les larmes aux yeux. C'était facile, avant. Elle était juste une fille qui voulait que tout le monde l'aime, et qui voulait aimer et aider tout le monde. La vie n'avait pas à être compliquée, ou moche, ou déprimante, elle était feu d'artifice, émerveillement de chaque instant, fête continuelle. Quand est-ce que tout cela avait basculé ? Quand est-ce que son monde avait sombré dans les ténèbres ? Cela s'était fait progressivement, sans aucun doute. Mais maintenant, elle savait d'où elle venait. Et elle savait où elle devait revenir, ce qu'elle devait chercher à retrouver, tout simplement. Simplement. Le chemin allait être long. Mais ces quelques secondes lui avaient suffi pour savoir. Oh, elle n'allait pas repartir tout de suite, bien sûr que non. Mais elle avait ce qu'elle était venue chercher.

Dis, Kap', ils vont bien les autres ?
Sunny elle révise bien ?
Et Jake, il a trouvé une copine ?
Oui, c'est vrai, ça, il est tellement beau, il a une amoureuse ?
Et Heath ? Il est devenu plus gentil ?

Ah, finalement, ce n'était peut-être pas une si bonne idée que ça … Oui, forcément, en même temps, elle aurait du y penser. Elle avait grandi ici, mais eux aussi. Merde. Elle sourit, plaisanta, éluda certaines questions. Ce n'étaient que des enfants, après tout, ce n'était pas comme s'ils allaient remarquer quoi que ce soit, n'est-ce pas ? Comme qu'elle feignait la légèreté alors qu'elle parlait de Sunny, et serrait les mâchoires pour ne pas hurler le dilemme qui la déchirait entre vouloir lui faire du mal et lui souhaiter tout le bonheur du monde, la plaisanterie qui sonnait un peu faux sur Jake, qu'il avait peut-être une copine selon les rumeurs, mais que rien ne semblait vrai, et qu'elle ignora superbement toute question concernant Heath, feignant de ne pas les avoir entendues. Bien sûr. Elle pouvait toujours rêver. Les gamins avaient toujours été extrêmement perspicaces, et elle leur faisait confiance pour avoir tout noté. D'ailleurs, n'échangeaient-ils pas des regards entendus entre eux ? N'étaient-ils pas au courant? Il y avait sans doute une part de vrai là-dedans, les enfants étaient toujours plus aptes à voir ce que les autres ne voyaient pas, et, par conséquent, il était fort probable que le triangle amoureux soit connu depuis des années à l'orphelinat. Mais en même temps, il y avait aussi une part de Kaprice devenant complètement parano ces derniers temps. Elle parla également aux responsables de l'orphelinat, retourna voir les enfants, et prétexta devoir aller travailler pour ses ASPICs pour s'éclipser. Mais elle ne repartit pas par la poudre de cheminette. Elle n'était pas prête à regagner l'école. En fait, elle commençait à se demander si elle serait vraiment prête à la fin de la journée. Ou si elle ne préférerait pas se cacher. Retrouver Cem, peut-être. Faire comme lui, s'enfuir. Non, elle n'avait aucune réelle raison valable pour ça. Et il n'était absolument pas question qu'elle fasse preuve de lâcheté. Elle ne le supporterait pas, elle ne pourrait plus jamais se regarder dans un miroir. Non. Il lui fallait juste faire le plein de forces. Une pensée l'effleura pour ses Billiwigs … avant de se rendre compte, quelle abrutie, qu'elle les avait tout simplement « Incendio »tés après avoir compris ce qui était arrivé à Karly. Quelle idiote. Bon. Une tentation en moins. Elle allait juste … profiter d'une journée dehors pour revenir à un état d'esprit plus serein. Et si ça devait lui prendre la journée, et bien ça lui prendrait la journée.

Elle se glissa donc dans la foule habituelle du Chemin de Traverse. Elle n'arrivait toujours pas à se faire à l'obscurité permanente, qui la déstabilisait complètement: il était à peine midi, et on se serait cru en pleine nuit, avec toutes les lampes, toutes les devantures allumées. Elle se forçait à respirer, doucement, pour se calmer. Et évitait de penser à des moyens plus radicaux de se vider la tête. Une bonne petite potion d'oubli, après tout ? C'était trop dur, tout ça. Elle se mordit la lèvre, tout en passant devant un apothicaire. Se calmer. Et se laisser porter par la foule. Voilà tout ...









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Lose Yourself - Adonis #Mer 15 Déc - 1:19


    Il ne voulait pas rentrer chez lui. Il en avait marre d'être à l'appartement et de voir la tête de Maëlys qui le regardait avec ses petits yeux effrayés. Elle était une emmerdeuse de première. Elle n'était jamais contente de rien. Il en avait marre. Ouais, c'était vrai qu'il l'avait kidnappé, mais il ne pouvait la laisser sortir... Si elle mentait en lui disant qu'elle ne dirait rien sur lui, il pouvait se retrouver bien vite à Askaban. Il n'avait aucune envie de perdre la petite liberté qu'il avait. Il était un homme mort de toute manière. S'il finissait par croiser certaines personnes, comme son frère, on devrait le ramasser avec une petite cuillère malheureusement. Les gens lui en voulaient toujours, Il n'arrivait pas à oublier Avril. Adonis n'était pas heureux, mais il ne disait jamais rien préférant se taire ou mourir dix fois pour ne pas avouer le mal qui l'habitait. Il était malheureux d'être le quadruplé le plus mal-aimé des Dashwood. Il n'était pas si méchant au fond. Personne ne le savait vraiment, sauf peut-être le peu d'amis qu'il avait, mais aussi sa soeur qui avait vu le meilleur côté d'Adonis plus jeune. Il avait été le meilleur frère du monde auparavant, maintenant... il était un vrai connard. Adonis n'avait pas encore fini son quart de travail, mais l'heure avançait trop vite à son avis n'ayant aucunement envie de se retrouver chez lui en compagnie de cette fille qui lui donnait des envies de meurtre, depuis qu'il avait pété un câble. Elle avait osé lui dire pratiquement les mêmes paroles d'Avril. Son coeur s'était arrêté pour tout dire. Il avait perdu tout sentiment pour Maëlys. Il la dégoutait plus que tout maintenant. Il changeait si rapidement, mais au fond il était perdu. Immensément perdu. Il pensait que la deuxième l'avait trahi, quand elle ne l'avait jamais aimé et elle n'avait jamais voulu être près de lui. Il avait cru des choses. Il avait cru qu'il avait peut-être une chance avec une deuxième Avril qui avait l'air totalement livre. Ô combien il aurait donné pour que les deux Avril l'aiment ! Il était loin d'être comme ses frères. Il était loin d'attirer les femmes aussi facilement. Elles se méfiaient généralement de lui. Il était le mouton noir, même si Maëlan n'était pas mieux au fond. Il était aussi pire que lui, mais il réussissait à se faire aimer de tout le monde. Il était le monstre final. Il était pire que quiconque. Il jouait dans le dos des gens tandis que lui, Adonis, le faisait sans être un hypocrite comme son frère. En fait, il lui en voulait beaucoup. Il en voulait tellement qu'il se faisait pour un mort, même s'il avait écrit une lettre à celle qui partageait la vie de son frère. Idiot ! Un vrai idiot ! Adonis finit par devoir rentrer chez lui. Il devait passer chercher quelques aliments pour pouvoir préparer un souper. Peut-être pouvait-il se gâter en allant manger au restaurant et laissant crever Maëlys ? Humm, idée formidable, mais elle allait finir par manger tout ce qui pouvait se trouver sur le sol ou dans les armoires. Dommage, c'était une idée géniale. Il commença à marcher dans la rue sans se presser faisant des détours. Il se préparait mentalement à ne pas trop la faire souffrir lorsqu'il allait mettre le pied dans l'appartement. Il savait que c'était relaxant de frapper quelqu'un lorsqu'on était aussi énervé. Il marchait un peu partout cherchant désespérément à ne pas lui faire du mal. Adonis faisait presque pitié dans cette histoire. J'ai dit presque ! Il avait fini tôt. Il avait fini même très tôt. Il avait le temps de perdre du temps. Il continuait à perdre son temps lorsqu'il aperçu encore une fois quelqu'un qu'il connaissait de Poudlard. Il avait un don de tous les voir. Il s'approcha doucement de la jeune femme... Le serdaigle avait reconnu Kaprice. Il souriait intérieurement. Il s'était approché d'elle, comme un loup voulant attaquer sa proie. « Bonjour toi... ! » Avait-il dit en attrapant le bras de Kaprice. Il la colla de force contre lui déposant un baiser sur ses lèvres. Une mauvaise habitude. Une mauvaise habitude de gars qui n'avait pas couché depuis déjà des semaines... Il pourrait vous jurez que l'abstinence n'est pas facile. Il avait terriblement envie... « Eh bien !? Tu fais quoi sur le chemin de traverse ? Tu n'es pas supposée être en cour ? Tu t'ennuyais de moi... c'est ça ? » dit-il avec un sourire un peu étrange qui ferait frémir plus d'une femme. Il avait le don de faire peur avec ses sourires... étrange et dangereux. Pourtant, il était plutôt calme. Rien n'annonçait un danger imminent.









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Lose Yourself - Adonis #Mar 21 Déc - 11:29


Elle ne savait pas combien de temps elle avait marché, elle avait perdu toute notion du temps. Et elle ne voulait pas la récupérer, pas tant qu'elle ne se serait pas reprise, il n'en était pas question. Ça voudrait dire affronter le monde de nouveau, et, dans l'état actuel des choses, elle ne s'en sentait pas capable. Elle avait tenté de traîner un peu dans certains magasins qu'elle fréquentait depuis toute petite, un avantage de taille lorsque vous aviez grandi sur le chemin de traverse. Seulement, cela avait aussi ses inconvénients. Tous les commerçants vous connaissaient, et s'enquéraient de l'avancée de vos études, mais aussi prenaient des nouvelles des autres. Comme de « ce voyou de Lindermann. Il vole toujours ? ». La ferme. Heath Connard Lindermann. Comment avait-elle pu être assez stupide pour s'enticher de lui, alors qu'il avait été clair dès le début qu'elle n'aurait aucune chance, surtout vu sa proximité avec Sunny ? Pourquoi n'avait-elle pas juste pu être raisonnable, voir leur complicité dès le premier sourire, et simplement hausser les épaules, rire, et retourner à des activités de son âge ? Elle avait merdé, en beauté, et elle s'était pourri la vie avec cette histoire. Mais il fallait qu'elle arrête de se flageller, qu'elle parvienne à passer à autre chose, à penser à autre chose. D'urgence. Ses ASPICs l'attendaient, et il lui fallait des notes exemplaires, il n'y avait pas d'autre alternative.

Ce fut dans ce tourbillon de pensées qu'elle essayait de remonter, brassant, enlevant les idées noires de coups de bras rapides que la trouva Adonis. Quand elle sentit une main sur son bras, elle pria pour que ce ne fut pas Mrs Glympsey de la Ménagerie Magique qui venait lui demander comment allaient les hiboux de tous les orphelins, parce qu'elle n'aurait vraiment pas la force de lui répondre. Peut-être allait-elle se mettre à pleurer. Ou s'énerver, elle ne savait pas trop. Mais, avant qu'elle eu pu voir de qui il s'agissait, elle se retrouva attirée, plaquée contre quelqu'un, et embrassée. Paniquée, les informations n'arrivant plus au cerveau, elle pensa pendant deux secondes que ça pouvait être … Lui, et cette pensée lui donna assez de force pour le repousser, et pour le dévisager, la main prête à la gifle … Mais non. Elle se calma instantanément en voyant de qui il s'agissait. Adonis Dashwood. Le membre de la fratrie qu'elle appréciait le moins, et de loin. Quoi qu'elle ne sache pas exactement quoi penser de la soeur. Un gros con. Chacune de leurs entrevues se finissait invariablement par des propositions salaces de sa part à lui, et des insultes de sa part à elle. Quoi qu'en ce qui concernait la dernière … Oui, enfin ça n'avait pas été réellement une entrevue, il n'y avait probablement qu'elle qui l'avait vu. Au Bal. Toujours était-il qu'il venait de l'embrasse,r de façon très familière. Pour qui se prenait-il ? Que Maelan se permette de faire ça, passait encore, quoique depuis qu'il était avec Avril, il n'en était plus question, ni d'un côté ni de l'autre d'ailleurs, à la limite de Jude elle l'aurait bien pris, ils s'entendaient suffisamment bien pour prendre cela comme un jeu, mais venant de sa part à lui, cet espèce de pervers arrogant, c'était un affront direct, quasiment un viol. Si elle savait … Elle se tâta deux secondes pour la baffe, mais se rendit compte que ça ne servirait sans doute pas à grand chose. Elle recula donc d'un pas, se dégageant de son étreinte, et le regarda, sans croiser les bras. Bon sang qu'elle n'avait pas envie de le voir …


Si, des examens à passer, mais toi aussi il me semble, non ? Je me balade … Quant au fait que tu me manquerais … c'est comme c'est quoi ce délire de m'embrasser, tu te sens mal ? Remarque, peut-être que ta chute pendant le Bal a causé plus de dégâts que prévu …

Elle ne savait pas du tout quoi penser de lui. Ni de son attitude. A quoi jouait-il ? Quant à son allusion au Bal, elle n'était même pas sûr qu'il la comprenne. Enfin, si, mais personne n'avait fait le rapprochement entre la chaise qui tombait et Kaprice dans le coin. Ce qui était pour le mieux, en vérité, il ne fallait pas que quiconque soit au courant pour la complicité qui l'unissait à Avril. Sinon, les gens poseraient des questions. Ils découvriraient le secret d'Avril. Et même si elle faisait confiance à la jeune femme pour ne pas révéler le sien, quoi qu'il se passât, il n'en restait pas moins qu'elle se sentirait vraiment bête d'avoir failli à sa tâche, alors que l'autre orpheline aurait rempli sa part de leur « contrat tacite amical ».









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
Lose Yourself - Adonis #Mar 28 Déc - 2:58


    Impossible de le nier, Adonis Xerces Dashwood était une vraie merde. Un petit con que personne ne voulait connaître. Il fallait bien avouer qu’il avait le charme irrésistible des Dashwood, mais il n’avait aucune classe. Maëlan avait déjà au départ plus de succès que le Serdaigle qui n’avait aucune manière avec les filles. C’était avec ses manières que Maëlan réussissait à les amener jusqu’à son lit sans pour autant les attaquer. On ne pouvait encore une fois nier qu’Adonis ne savait décidément pas se comporter en présence d’une femme. On pouvait très bien le comparer à un chien sans laisse. Dès qu’on le lâchait dans la nature, il réussissait à faire que des horreurs et à s’attirer des ennuis. Maëlys l’avait découvert. Elle était pourtant innocente, mais le Serdaigle avait jeté son dévolu sur la pauvre femme qui se promenait tout simplement dans pré-au-lard, peut-être un peu trop près du lieu de travail d’Adonis. Au fond, la jeune mannequin n’y pouvait rien. Elle était prise au piège. Un fou furieux la guettait depuis le début. Il avait vu la ressemblance qu’elle avait avec Avril Adler. Il agissait tel un idiot. Il l’avait frappée pour l’emmener chez lui. C’était un kidnapping. Il n’y avait pas d’autres mots pour décrire ce qu’il avait fait. C’était mal d’ailleurs. On ne forçait pas les gens ainsi à venir chez quelqu’un. Il manquait de respect. C’était évident ! Il n’avait décidément oublié d’apprendre ces notions quand il était petit. On ne pouvait pas le comparer aux autres Dashwood. Ils étaient tellement différents. Prenons exemple pour Jude et Indiana qui avaient le cœur sur la main, tandis qu’Adonis crachait sur tout le monde ne voulant aucunement leur venir en aide. Il y avait tout de même des exceptions à la règle, comme toujours. Matt et Luke pouvaient compter sur Adonis qui leurs était fidèle. Ils étaient amis. On pourrait même dire ses meilleurs amis n’en ayant pratiquement pas. C’était logique au fond. Rien de plus logique. Qui voudrait d’un type dans le genre d’Adonis ? Personne. Avril n’en voulait pas plus que Maëlys n’en veut aujourd’hui. La jeune femme qu’il venait d’embrasser faisait aussi partie de ce groupe de personne. Les gens voulaient généralement la mort du Serdaigle. Il savait qu’il y avait une longue liste de personne qui l’attendait avec leur batte, leur poing et leur baguette. Il avait tellement semé la terreur lorsqu’il était à poudlard qu’il n’avait toujours pas la force de tous les affronter. C’était déloyal tout de même. Il manquait aussi de courage dans le fond. Adonis était plus puissant qu’eux. On s’en foutait de toute manière. Il affrontait une de ses personnes qui ne voulaient certainement pas le revoir. Il s’en foutait, il avait osé goûter à ses lèvres avec un énorme plaisir. Il l’avait surprise. Il surprenait souvent bien des gens. Il manquait de gêne d’ailleurs. Il apparaissait, puis embrassait sans rien dire et sans jamais demander l’avis. Il faut bien le noter. Elle s’était reculée. Il roula des yeux. Une autre qui faisait les mêmes gestes que les autres filles. Très originales. Il pouvait bientôt écrire un livre sur les réactions des filles face à Adonis Xerces Dashwood qui deviendrait sûrement un des meilleurs livres au monde. Il était talentueux. Justement, peut-être que les filles viendraient à lui. Il prit l’idée et la garda à quelques parts dans sa tête au cas où il aurait envie de se faire du fric et une tonne de femme. Ouais. Humm. Sourire étrange à cette pensée. Il n’y avait que lui qui comprenait. « Si, des examens à passer, mais toi aussi il me semble, non ? Je me balade … Quant au fait que tu me manquerais … c'est comme c'est quoi ce délire de m'embrasser, tu te sens mal ? Remarque, peut-être que ta chute pendant le Bal a causé plus de dégâts que prévu … » Il hocha de la tête. Peu convaincante. Elle lui manquait, c’était certain. Après tout, il était un beau gosse et un Dashwood. Il fallait vraiment être une idiote pour lui dire non. Pourtant, elle n’était pas la seule. Bref, il continuait de la regarder sans rien dire au départ. Puis, il ouvrit la bouche et sourit, comme à son grand habitude. « Si on m’accepte à nouveau quand j’ai raté près d’un mois et deux semaines de classe. » Il roula encore une fois des yeux. « Je te manque, Kaprice. Je le vois. Tu veux que moi. Tu ne pouvais plus te passer de ma compagnie. J’en suis certain. Regardes-toi, tu fais pitié. » Il fit un pas devant lui et prit son poignet sans la violenter pour autant. « tu ne m’as même pas repoussé. Au fond, t’es folle de moi. Remarque ma chute a fait du grand bien, non ? Je ne suis plus là pour foutre le bordel, même si au fond vous vous ennuyez tous de moi. » Adonis ne passera certainement plus les cadres portes bientôt. « Si tu as des examens à passer, qu’est-ce que tu peux avoir bien à faire sur le chemin de traverse ? Il y a-t-il des petits démons dans tes rêves ? peut-être aurais-tu des problèmes ? Intéressant ! Très intéressant même ! » Il l’attira de nouveau contre lui et la colla contre le mur de brique dos à lui après l’avoir fait tournoyer sur eux-mêmes. « Très… très. »









Caelan de Saint-Ange

Caelan de Saint-Ange
AGENT DU MINISTERE. ► Directrice de la Justice Magique.

► MESSAGES : 395
Lose Yourself - Adonis #Mar 28 Déc - 21:15


Je te manque, Kaprice. Je le vois. Tu veux que moi. Tu ne pouvais plus te passer de ma compagnie. J’en suis certain. Regardes-toi, tu fais pitié.

Mais qu'il aille se faire foutre ! Et lui, il faisait pas pitié, peut-être, à embrasser la première fille qui passait dans la rue, juste comme ça ? Il était en manque à ce point-là ? En même temps, vu quel anti-gentleman il était, il y avait fort à parier que personne ne veuille de lui. Il n'y avait qu'à voir Avril qui l'avait envoyé chier. Et Kap' en aurait fait de même. En même temps, entre Maëlan et Adonis, y avait quand même pas photo, ça semblait évident. On pouvait dire ce qu'on voulait du Serpentard, que c'était un connard, un pervers et compagnie, au moins, avec lui, on savait à quoi on s'exposait. Et il n'avait jamais forcé personne à l'embrasser. Ado, lui … Ses rencontres avec la Gryffondor se soldaient toujours par des insultes, des « va te faire foutre ». Il était tellement persuadé qu'elle était une fille facile, et qu'elle allait se glisser dans son lit d'un simple claquement de doigts que c'en était hallucinant. Elle avait une furieuse envie de lui mettre son poing dans la figure à chaque fois qu'elle le voyait, c'était dingue. C'était vraiment ce que l'on pouvait appeler une tête à claques, et même pire que ça. Peut-être n'en avait-il pas assez pris étant gosse … Ce n'était pas vraiment le moment de faire de la psychologie de bas étage. Elle faisait pitié ? Oui, elle avait une tête dévastée de quelqu'un qui n'avait pas dormi depuis deux semaines environ, soit, mais elle, au moins, elle s'était envoyée en l'air récemment ! Elle se rendit compte de la futilité de ce qu'elle venait de penser, surtout quand on pensait aux circonstances qui avaient conduit à ces événements. Mais là, elle n'était vraiment pas capable d'autre chose. Ce n'était pas que Ado réveillait particulièrement son côté gamine, non, c'était juste que là, elle n'avait pas envie, pas envie de se battre contre lui. Elle allait juste l'envoyer se faire foutre, comme d'habitude, et tourner les talons, peut-être revenir un coup à l'orphelinat, mais ça suffisait. Elle ne voulait plus avoir affaire à lui. Il était vraiment trop con.

Cependant, alors qu'elle levait la main pour arrêter son flot de paroles inutiles, il s'empara de son poignet. Surprise, elle pivota bien malgré elle, et finalement se retrouva coincée entre le mur et lui. La pression de son corps contre le sien lui provoqua un long frisson. Mais pas de plaisir, comme cela l'avait été avec Jake, pas de souvenirs heureux, comme avec Laël, mais d'horreur, de dégoût. Elle se sentait sale de ce simple contact, et voulait juste qu'il dégage. Elle essaya de bouger ses mains, mais il les tenait fermement, tout en continuant son délire :


Tu ne m’as même pas repoussé. Au fond, t’es folle de moi. Remarque ma chute a fait du grand bien, non ? Je ne suis plus là pour foutre le bordel, même si au fond vous vous ennuyez tous de moi.
Mais ça va pas non ? Si, je t'ai repoussé, faut que je te cogne dans les parties pour que tu comprennes ? Casse-toi ! On se porte vraiment mieux sans toi.

Elle gigotait dans tous les sens, essayant de se libérer. Mais qu'avait-elle fait pour mériter ça, bordel ? Elle n'avait rien demandé à personne, elle voulait juste penser tranquillement, se retrouver, essayer de guérir, et non, il avait fallu qu'elle tombe sur cet espèce de con qui était en train de poser ses sales pattes sur elle. Si elle avait été du genre alarmiste, elle aurait pensé à autre chose, directement. Mais elle ne l'en croyait pas capable. Que de la gueule, le Adonis, elle le lui avait d'ailleurs suffisamment répété pendant leur scolarité. Pourtant, il y avait quelque chose d'inquiétant, et son simple contact la révulsait. Elle était en pleine saturation, chaque son l'agressait, elle voulait se boucher les oreilles, surtout quand il commença à lui dire que ça l'intéressait qu'elle soit torturé. Espèce de pervers, mais casse-toi bordel, laisse moi, laissez moi tous ! Elle sentait les larmes monter. Elle n'avait rien demandé à personne, qu'avait-elle fait de si mal dans sa vie pour qu'on s'acharne sur elle ainsi ? Bordel de merde ! Ça s'accumulait en ce moment ! T elle allait passer ses ASPICs, ça allait déterminer son avenir, et elle voulait être Auror, mais stop, stop, ça suffisait ! Tous ses muscles tremblaient, et il y avait fort à parier qu'elle soit devenue très, très pâle. Elle aurait voulu lui cracher au visage. Mais elle n'avait même pas la force. Elle aurait pu se débarrasser de lui d'un sort (elle avait appris à maîtriser l'incendio sans baguette, même si pour l'instant ça ne produisait qu'une toute petite flamme, ça lui aurait permis de lui faire lâcher ses poignets), mais elle était persuadée qu'elle était dans un tel état de nerfs et de fatigue qu'elle n'y arriverait pas. Putain. Qu'il la lâche.

Ma vie ne te regarde pas Adonis. On est pas amis, on est pas proches, je ressens rien pour toi que de l'indifférence, alors maintenant, lâche-moi, bordel, lâche moi et retourne à ta vie de merde sans faire chier les autres !

Sa voix s'était brisée, elle avait tout mis dans cette dernière intervention. Elle était quasiment sûre que ça ne servirait à rien, il n'allait pas la lâcher avant d'avoir ce qu'il voulait (même si elle n'était pas très sûre de savoir ce qu'il voulait, ou surtout de vouloir savoir ce que c'était). Est-ce que la vie allait vraiment être chienne jusqu'au bout ? Ne l'avait-elle pas assez fait dérouiller comme ça ? N'était-ce pas possible, pour une fois, que le vent tourne ? Avoir un peu de chance ? Un peu d'aide ? S'il-vous-plaît ….










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