William était rentré depuis à peine une heure à Poudlard. Une fois arrivé il s’était directement dirigé vers sa salle commune ou plus précisément son dortoir afin de déposer ses affaires. Il ouvrit sa valise et commença à la vider. Ce qu’il avait fait pendant ses vacances ? Il préférait le garder pour lui de peur d’altéré le souvenir qu’il en gardait. Son regard se posa alors sur un paquet assez petit emballé d’une façon peu appliqué et il eut un sourire. Il mit l’objet dans la poche intérieure de sa veste de sorcier et descendit alors les escaliers. Il voulait voir Candice à qui il n’avait pas parlé depuis son départ. Mais à croire qu’elle lisait dans ses pensée ou avait les mêmes envie que lui car à peine mit-il un pas hors de sa salle commune qu’il tomba nez à nez avec elle. Il eut un sourire, surpris mais ravit et s’apprêta à lui dire qu’il la cherchait mais ne lui laissa pas en plaçait une et lui ordonna de la suivre. Ce n’était pas dans les habitudes de la jeune fille d’imposait des choses aux autres et il ne protesta donc pas, curieux de savoir ce qui n’allait pas. Lorsqu’elle le conduit à la plateforme il se rappela leurs rencontres et resta perplexe. Allez-t-elle lui reprocher son départ et lui avouer des sentiments à son égard qu’il redoutait ? Elle commença à parler et il l’écouta avec attention, ne comprenant pas trop où elle voulait en venir. Elle lui avouait avoir parlé de leurs aventure à Cruella D’enfer mais il comprenait pas pourquoi et les mots dans la bouche de la jeune fille s’enchainait sans qu’il n’ait vraiment de sens pour lui. Il la regardait perplexe sans vraiment comprendre jusqu'à se qu’elle se fasse glisser contre le mur et lui dise ce qu’elle aurait dût dire dès le début…

William – « Quoi ?!? »

C’est le seul mot qui voulut bien sortir de sa bouche tant l’incompréhension s’emparé de lui. Il n’était pas en colère. Il n’était pas déçu. Il n’était pas triste. Il n’était pas effrayer. Il n’était pas heureux. Il n’était même pas surpris. Non en fait il ne savait pas ce qu’il était car sur l’heure il avait l’impression d’avoir cessé d’exister et que le monde s’était figer. Bouche ouverte, regard fixé vers Candice, il semblait être en états de choc et avait besoin de plus d’explication pour remettre les pieds sur terre…

Les larmes de Candice sur ses joues firent l’effet d’une douche froide à William. Ce n’était pas sur lui que les gouttes tombaient mais la voir pleurait le sortit de sa transe et le força à réagir. Son cœur s’était serré et il se sentait existait de nouveau. Avant les vacances quand il avait accepté de devenir son ami et il s’était promis de ne plus jamais la rendre triste. Mais voilà qu’à peine deux semaine plus tard il la blessait de nouveau sans le vouloir. Il voulait la protéger et qu’elle aille mieux. Il voulait qu’elle cesse d’avoir l’air fragile et qu’elle retrouve le sourire. Il voulait se comportait en vrai ami. Un ami c’est quelqu’un sur qui on peut compter en cas de coup dur. Alors sans réfléchir il alla s’asseoir a ses côté, et passa ses mains derrière elle pour lui montrait qu’il était là.

Candice – « J’ai peur. William, j’ai déjà vécu ça. La première fois, j’avais douze ans et je ne veux plus connaître l’avortement. Puis, je me sens déjà coupable d’avoir mis faim à la vie d’une petite chose qui aurait pu être un enfant. Je ne l’ai jamais dit à personne, Will. Mais j’ai peur. Je me contiens de plus que je le sais. De plus, je risque de quitter Poudlard… j’ai fait beaucoup trop de connerie. »

Elle posa sa tête sur ses genoux mais il la ramena contre lui pour qu’elle pleure dans ses bras. Il était effrayait lui aussi et dépasser par les évènements mais il ne devait pas avoir peur. Il ne pouvait pas avoir peur. Pourquoi ? Pour elle ! S’ils se mettaient tout les deux à flancher qui remonterait le moral à l’autre ? Alors il gardait ses angoisses pour lui et faisait preuve d’un grand courage en étant là pour elle et en agissant comme s’il contrôlait parfaitement la situation, parce qu’elle devait parfaitement le croire pour pouvoir ce sentir mieux.

Il ignorait qu’elle avait déjà vécu ça et il n’osait imaginer a quel point ça devait être dur pour Candice de voir ses problèmes du passer resurgir. Elle lui avouait tout ce qu’elle avait sur le cœur, l’avortement et la souffrance que cela lui avait donné, et il la serrait contre lui, la couvant du regard et plus rassurant que jamais. A vrai dire il n’avait pas songé une seule seconde à ce qu’elle se fasse de nouveau avorter. Certes il savait qu’elle était enceinte depuis moins d’une heure mais c’était une chose dont il était totalement contre. Il comprenait que certain n’ait que cette solution pour s’en sortir mais lui voyait les choses autrement. Il se sentait bien incapable d’imposer ça a Candice, encore plus maintenant qu’il savait qu’elle avait déjà perdu un enfant.

Candice - « Je suis désolée d’éclater en sanglot devant toi, mais je ne vais pas bien. »

Il se mit à sourire à ses excuses. C’est lui qui la mettait enceinte et dans un état pareil et c’est elle qui s’excusait ? Cette fille était décidemment bien unique et méritait d’être connue. Le pire c’est qu’elle n’en avait sûrement pas conscience.

William – « Chuuut ne dit pas de sottise. Tu n’a pas à t’excuser » lui dit sur un ton doux et avec un sourire rassurant.
Candice – « Je suis stressée et j’ai peur de ce que tu pourrais dire. Tu sais ce n’est pas facile. Les filles qui tombent enceintes jeunes sont souvent considérés comme des « salopes », mais les gars qui couchent avec ses filles, ben, ils sont normaux. »

Il comprenait ce qu’elle voulait dire et ses peurs mais jamais ils ne les laisseraient faire. Il ne laisserait pas la mère de son enfant se faire traiter de salope. Son enfant… L’idée commençait à germer dans son esprit d’elle-même. Il allait avoir un enfant. Il serait bientôt père.

Candice – « J’ai peur du regard des gens qui pourront être plus blessants qu’à l’habitude.»

William – « Alors tu ne prêteras pas attention aux leurs. Seulement au mien. Seul mon regard aura de l’importance pour toi. Juste le mien. »

Il la regarda avec tendresse et douceur et comme jamais encore il ne l’avait encore regardait. Il abaissait une fois de plus ses barrières de protection et se révélait être protecteur et avenant. Ses yeux plongeaient dans ceux de Candice, il faisait preuve à l’instant d’une immense force de caractère. Il semblait si sûr de lui sans être pourtant arrogant ou prétentieux que cela rassurait instantanément et donner confiance. Elle devait avoir confiance en lui.

Candice - « William, aide-moi. Aide-moi. Je n’en peux plus. »
William - « Je suis là... Calme toi je suis là… Je suis là. »

Il lui frotta le bras pour la consolé et la serra encore un peu d’avantage avant de la lâcher et qu’elle n’essuie ses larmes du revers de sa main. Il disait vrai il était là et voulait être là pour elle. Elle avait besoin de soutien et il voulait lui apporter ce dont elle avait besoin.

Candice - « Que fait-on ? Qu’est-ce que tu décides de faire ? »
William – « Comment ça ? Tu va dire est-ce qu’on… ? C’est ça ? » Demanda-t-il des plus surpris. « On le garde ! C’est le notre on le garde ! »

Pour lui c’était évident. Hors de question qu’elle avorte ou qu’il le fasse adopter. Il avait fait une bêtise okays mais il ne se défilerait pas de ses responsabilités pour autant.

Candice - « Mais c’est dur. »
William – « Je sais mais je suis là. »
Candice – « Tu entends pendant des semaines et des semaines, même neuf mois que t’es une si et une ça, tu craque un jour Will. Je ne suis pas aussi forte que toi. Je suis fragile. Mes émotions se voient toujours aussi facilement. Je ne peux mentir à personne lorsqu’on me blesse. Tu as vu quand même, comment je réagis quand j’ai mal ? Tu le sais. Tu le vois encore. »
William – « Je sais mais… je serais fort pour deux. Chaque fois que tu te sentiras faible et sur le point de craquer il te suffira de venir me voir et je serais fort pour toi. »

Il était fort. A l’instant il était courageux, fort et bien plus mature qu’une heure auparavant ou même tout les autres garçons de son âge. Il faisait preuve d’une immense force de caractère insoupçonné et il était dur de douter de ses mots tant il semblait les penser.

Candice - « La première fois que ça m’a arrivé Will, j’étais amoureuse de ce garçon. Quand je lui ai dis, il m’a plantée là. C’était difficile, j’avais douze ans et je capotais plus qu’autres choses.
William – « Mais tu n’as plus douze ans et je suis là. »

Il attrapa ses mains et les serra avec les siennes, liant leurs doigts ensemble et lui adressant un sourire rassurant, la couvant du regard.

Candice – « J’avais le cœur brisé, car j’avais tout vécu mes premières expériences avec lui. Maintenant, il se fout de ma gueule ouvertement. C’est un poufsouffle. Un vrai salopard que j’y cracherais dans la face. Je suis plutôt violente quand je n’aime plus une personne. Il m’a blessée et il ne me lâche toujours pas. »

Ce n’était peut-être pas le genre de chose que Candice aurait dût avouer a William… Elle n’avait pas idée a quel point elle venait de signer l’arrêt de mort de son ancien prétendant. Une certaine colère silencieuse et presque invisible s’était emparée du vert et argent tandis que la jeune fille lui parlait de celui à qui il aurait déjà volontiers mis son poing en pleine face. L’idée qu’au maltraite la mère de son enfant lui était insupportable et il se promit de découvrir l’identité de celui qui avait blessé Candice et de lui faire amèrement regretter ce qu’il lui avait fait. Déjà le jeune Slayers ne supportait pas l’irrespect envers les femmes en général alors là… Mais pour l’instant l’heure n’était pas à la vengeance, il s’occuperait de lui plus tard car Candice avait besoin de lui.

Candice - « Will, tu aimerais avoir une fille ou un gars ? »
William – « Euh… »

Il n’avait pas eut le temps d’y réfléchir, venant juste d’apprendre qu’il allait être père sans vraiment réaliser tout ce que ça signifier mais Candice soulignait un fait importait. Que désirait-il que cela soit ?

William – « Une fille. J’aimerais beaucoup que ce soit une fille. »

William ne comprenait pas ce qu’il avait fait de mal. Il ne lui avait pas menti à ELLE mais à tout le monde. Candice pensait être un cas a part et mérité la vérité plus que quiconque et pourtant… Le jeune Slayers ne voyait pas les choses à sa manière. Certes il avait accepté d’être l’ami de Candice en acceptant sa montre à noël dernier, mais pour lui leur amitié avait encore ses limites. C’était peut-être dût au fait qu’ils aient couché ensemble mais il ne la considérait pas comme son ami au même titre qu’Elladora et avait encore du mal à lui faire confiance. Pas qu’il n’en avait pas envie mais… il n’y arrivait pas ! William n’était pas un garçon qui s’ouvrait facilement aux autres et il trouvait la réaction de la Pouffsoufle un peu exagéré. Elle ne se rendait pas compte à quel point il avait abaissé ses barrières et avait pris des risques et s’était montré vulnérables en la serrant contre lui tout à l’heure. Elle ne se rendait pas compte à quel point il pouvait se montrait associable quand il s’y mettait. Elle ne se rendait pas compte de la chance qu’elle avait de compter parmi les rares personnes chers à son cœur. Elle s’offusquait et lui faisait des reproches, le regardant comme s’il avait commis un crime alors qu’il ne ressentait pas vraiment de culpabilité…

William – « Candice j’pouvais pas t’le dire… C’était une question de vie ou de mort ! »

Il disait vrai et cela pouvait se voir dans son regard. Il n'osait pas imaginer ce que son père aurait ou fait s'il avait sue qu'il était à Poudlard...

Ce n’est pas qu’il avait voulut mentir à Candice ou lui cacher des choses mais c’est vrai qu’il ne faisait jamais confiance. Il savait que c’était une tare mais c’était comme ça. A prendre ou à laisser. Avec Elladora ça avait était différent. Donnant donnant. Elle lui avait avoué sa nature Lycane et avait donc réalisé qu’elle lui accorder toute sa confiance. Il avait donc trouvait normal de par la suite lui confier à son tour la sienne et un secret. Mais Candice n’avait pour l’instant rien fait pour mériter son respect et son amitié. Jusqu'à ce soir… Elle était désormais la mère de son futur enfant et ce n’était pas rien, sûrement une raison suffisante pour lui faire confiance et l’apprécier. Car quel plus beau cadeau que lui donner un enfant elle aurait pût lui faire à part cela ? Il prit alors sa question de la façon la plus sérieuse qui soit, prêt à lui répondre.

« Comme quoi ? Comme… J’suis le fils du président ? » Affirma-t-il avec une certaine grimace, de l’appréhension et une certaine hésitation.

Ça pouvait semblait fou et elle pouvait tout à fait penser qu’il plaisantait mais en fait il disait la vérité et il était sérieux. Il était bien le fils du président !

« Tu me crois ? »

Ce n’était pas le genre de chose qu’il aurait dit au premier venu alors il espérait que Candice serait à la hauteur de ses attentes. Elle semblait vouloir sa confiance mais elle n’avait pas idée du fardeau que cela représenter…

[hj : j’te laisse le plaisir de conclure le rp. Merci <3 ]