Etant petite Mona avait une mère omniprésente et un père constamment absent. Le manège dans lequel Jefferson Diaz (son père) les avait entrainé ne le dérangeais absolument pas. Même si apparemment il ne dérangeait pas sa mère non plus, elle c’est une chose qui irritais Mona au plus haut point, de quel droit lui avait-il infligé de n’avoir qu’un père à mi-temps ? C’est une chose dans laquelle l’enfant avait le droit de parler, non ? Depuis 17 longues années ce « père » leur avait promis de quitter sa femme pour elles deux, ce qu’il ne fit pas. Lui, l’homme dans lequel tout le monde semblait trouver un modèle de perfection, bon travail, beaucoup d’argent, beau foyer, il n’avait rien à envier, aurait-il dit au monde qu’il menait une double vie ? Non.

Bref, comme une bonne partie des enfants du monde magique, Mona reçut vite sa lettre d’inscription à Poudlard, ses parents ne doutaient aucunement de son admission et lui avait vanté les qualités de l’école maintes et maintes fois, tout comme la mère de Mona lui avait lu « L’Histoire de Poudlard » avant de s’endormir. Elle arriva donc à Poudlard avec toute l’envie du monde d’apprendre ainsi qu’une belle baguette en Frêne et crin de licorne et son chat. Dans le train Mona se fit assez rapidement des amis dont Andrew Dangelo qui devint sn meilleur ami avec le temps, malgré son tempérament parfois excessif elle est très sociable et extravertie. A la gare de Pré-au-lard, Mona commença à voir une boule dans le ventre, et si elle était envoyée dans une maison dont ses parents ne seraient pas dignes ! Cette idée passa durant un moment quand dans les barques menées par Hagrid elle aperçut Poudlard dans la pénombre du soir, seules les lumières sortant des fenêtres se reflétaient dans l’eau noire du lac qu’ils traversaient. Malheureusement pour elle, son angoisse revint dès qu’ils eurent franchis la grande porte et que suivant Mme McGonagall, ils se dirigeaient vers la grande salle où auras lieu la répartition dans les différentes maisons. Vu son nom de famille elle passa dans les derniers et sa peur ne fit qu’augmenter au fil des minutes. Quand se fut enfin son tour le choixpeau réfléchit un instant et lança un Pouffsoufle foudroyant, les élèves de sa maison applaudirent et crièrent tandis qu’elle s’installait avec eux pour le reste de sa scolarité.

Elle prit goût à l’étude et à l’apprentissage, préférant la métamorphose et l’histoire de la magie à la botanique. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser elle maniait aussi très bien le balais et voulu rentrer dans l’équipe de Quidittch de sa maison mais ne s’y résolvait pas. Durant ces buses elle obtint donc Optimal en Métamorphose, Histoire de la magie et Vol sans descendre en-dessous d’Acceptable dans les autres épreuves. Mona passait généralement ses vacances chez elle bien qu’elle appréciait être souvent à l’école pour être avec Andrew qu’elle adore, il est si sympathique et adorable qu’elle pourrait lui parler durant des heures entières. Depuis son départ de la maison familiale sa mère se sentait très seule, sans un mari véritable et aucun autre enfant la maison semblait vide et terne. Mona voulait donc être un maximum avec elle quand même.


Pour elle sa vie était presque parfaite, des amis, des bonne notes, une « famille » étrange mais une famille tout de même, sa vie lui convenait. Mais, (bien sûr quand tout vas bien il faut qu’un mais arrive) il fallut qu’une certaine Agyness Voltz journaliste au « Le Gobliniste, mensuel de l'économie pour tout sorcier qui se respecte » dise au monde entier la relation étrange dans laquelle était son père. Elle leur dit tout sans aucun état d’âmes sachant pertinemment qu’elle changeait la vie de deux familles. Depuis ce jour Mona ne pouvait plus faire un pas (façon de parler) avant que quelqu’un l’accoste et lui demande si ce qu’on dit est bien vrai. Elle ne pouvait pas non plus sortir en ville sans que quelqu’un la reconnaisse également et là c’est obligatoirement les journalistes, les photographes et sa tête en une des magazines sorciers le lendemain. Beaucoup de filles aurait aimé ces meutes de journalistes autour d’elles, mais pour Mona sûrement pas ! Son caractère excessif n’appréciait pas du tout cette attention trop présente. Elle mourrait d’envie de les envoyer tous baladés !

Mais tout ça avait eu un effet bénéfique tout de même, ça lui avait permis de se rapprocher de Talia, sa demi-sœur, fille de l’autre ménage de son père. Elle apprécia immédiatement la pile électrique qu’elle était. Rencontré à 17 ans un des membres de sa famille proche et une chose assez merveilleuse (du moins c’est ce que pense Mona), la sœur qu’elle n’avait jamais eu mais toujours voulu était là en chair et en os et elle n’avait eu aucun problème à s’entendre, Talia a trop bien pris la nouvelle de la liaison de son père au goût de Mona mais ce n’est pas cela qui allait les empêcher d’être amies. Très vite Mona présenta Andrew et Talia qui s’apprécièrent comme elle l’avait imaginée.