AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez | 
 

 The Melancholy story of killer boy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
Invité

The Melancholy story of killer boy #Sam 5 Juin - 21:17


Chapter One. The princess meet the Prince.
The Melancholy story of killer boy Prin3
The Melancholy story of killer boy Prin

Cette histoire commençait dans un café de Londres, un homme et une femme qui faisait la queue pour commander leur boisson. Une rencontre banale. Une histoire d'amour parmi tant d'autres. Un truc que tout romancier aurait pu inventer et modifier à loisir. Lui était un jeune homme qui sortait tout droit d'une école secrète, magique. Elle, elle sortait tout simplement d'une journée d'étude en fac. Ce qui l'avait frappé chez elle, c'était ses bouclettes blondes autour d'un visage fin avec quelques petites tâches de rousseurs et cet air un peu paumé, indécis, timide. C'était sa timidité qui avait parfait le portrait. Ce regard à la fois curieux et fuyant. Ce sourire à la fois tendre et incertain. Cet air délicat dans chacun des mouvements qu'elle faisait, cette façon de se tordre les chevilles en s'excusant, cette manière de se hisser sur la pointe des pieds pour essayer de voir au-dessus des têtes des autres. Oui, ce qui avait séduit le jeune Lindermann, c'était cette présence à la fois forte et effacée qu'elle avait. Cet effet qu'elle voulait faisait et cet arrière goût de désir qu'elle laissait quand elle partait. Ça avait commencé par une envie, ça avait terminé dans le besoin. Il avait eu besoin d'elle autant qu'il la désirait. Comme une drogue, son parfum avait coulé dans ses veines pour emprisonner son coeur. Une tasse de café, puis un cinéma, puis un restaurant et enfin la consécration; l'étreinte passionné bien que timide qu'ils avaient eu pour la première fois. Ils étaient jeunes pourtant, à peine vingt ans. Peut être était-ce cette rencontre, venue trop tôt, qui avait progressivement détérioré leur relation.
A peine un an après leur rencontre, il lui avouait être un sorcier, elle l'acceptait. C'était plus qu'il ne lui fallait pour fondre et la demander en mariage désapprouvé par les parents du jeune homme, la jeune fille ayant coupé les ponts avec sa mère depuis bien longtemps. Ce fut donc la même histoire pour lui, ses parents lui posèrent un ultimatum; épouser cette sang de bourbe et ne plus les revoir ou choisir une sang pur pour perpétuer le sang propre. Il la choisit elle. C'est peut être à cette époque que la cassure commença, d'abord infime, mise sur le compte de la peur de l'engagement, de la peur de ne pas réussir à être assez bon pour elle. Il l'entraînait en enfer et il n'en avait même pas encore conscience.
A vingt-trois ans, ils scellaient leur futur en se passant la bague au doigt, en se promettant soutien et amour dans les moments les plus doux comme les plus durs, sans deviner qu'il y aurait plus souvent de la douleur que de la douceur. Elle continua ses études en droit, il continua ses études pour entrer au ministère. Ils s'imaginaient déjà heureux dans leur belle maison, à l'abri du besoin. C'était sans compter les retours incessants des parents du jeune homme pour faire peser sur lui, le poids de leur honte quand à une descendance de sang mêlé. Le début de la fin en quelque sorte.









Anonymous

Invité
Invité

The Melancholy story of killer boy #Dim 6 Juin - 4:02


Chapter Two. The beginning of the end.

« Tu me trompes ? »
La question l'avait étonné et il avait levé la tête de sa tasse de café pour jauger sa femme. Ses joues creuses et son teint blafard ne la rendait que plus squelettique et elle semblait un peu plus malade de jour en jour, même si elle se portait bien. Le journal sorcier qu'il tenait, aux photos animés n'étonnait plus la jeune femme étrangère à ce monde, surtout qu'à cet instant,
The Melancholy story of killer boy 23sg0up
elle était plutôt occupé à surveiller les signes. C'était Mira, une amie du salon - elle travaillait comme serveuse dans un café-restaurant après avoir raté sa dernière année de droit - qui lui avait parlé de son époux à elle. Apparemment, Mira avait découvert que le manque de désir chez son mari était provoqué par celui trop ardent qu'il avait pour ses maîtresses. Du coup, la pauvre Angy Lindermann - vingt cinq ans -, s'était mise en tête que le manque de désir chez son mari pour elle, était reçu par d'autres. Voilà pourquoi, après s'être retenue une semaine et avoir uriné sur cinq tests de grossesse différent, elle avait lâché sa question, perçu plus comme une plainte qu'autre chose. Si il était déconcerté par ce soudain intérêt quand à sa vie extra-conjugal, Monsieur Lindermann n'en montra aucun signe et but une gorgée de son café brûlant pour finalement répondre de son ton devenu pâteux, vide. Tout comme son regard.
« Non pourquoi ?
- Juste comme ça.
- Ecoutes Angy, tu mens très mal depuis toujours, alors n'essaie pas de me faire avaler que cette question t'es venue aussi simplement que si tu me demandais si j'avais passé une bonne nuit ! Regardes toi, tu rougis et tu mâchouilles ta joue ! Dis ce que tu as à dire bon sang !
- Je suis enceinte ! »
Elle l'avait presque crié mais l'effet produit n'avait pas été celui escompté. Avait elle rêvé ou au lieu de voir un sourire heureux se dessiner sur ses lèvres, un rictus déçu avait tordu la bouche de son mari. Elle savait la pression que ses parents faisaient sur lui, mais pas au point de l'empêcher d'être heureux à l'idée d'avoir un enfant. Même si Angy faisait des tas d'efforts pour comprendre l'univers d'où venait son époux, elle continuait de ne pas saisir l'importance d'une lignée de sang-pur chez ses beaux-parents. Sans le savoir, la venue au monde du fruit de son amour pour ce sorcier, serait aussi la véritable fin de leur vie de couple bancale.

The Melancholy story of killer boy 2ynmmab
« Bordel mais fait le taire ou je le transforme en saucisson !!! »
La porte avait claqué et Angy avait encore sursauté, comme chaque fois que son mari rentrait depuis un an. Depuis l'arrivée du bébé. Elle avait accouché seule, puisqu'il avait refusé de venir assister à la destruction de la lignée pur des Lindermann. Et désormais, elle était la seule à réellement s'en occuper. Evidemment, elle l'avait surprit deux ou trois fois en train d'observer son fils, le jaugeant sans doute et l'avait aussi entendu lui sortir deux trois phrases anodines mais en sa présence, il se refusait catégoriquement de s'en approcher. Elle évitait donc d'en parler, puisqu'il devenait violent quand elle émettait l'idée qu'il le berce. Incroyable comme leur liens s'effilochaient à l'instar de ceux pour son bébé qui croissaient. Il ne levait pas la main sur elle, pourtant elle le savait capable d'un tel acte. Elle le devinait quand parfois il la regardait sans ciller, la mâchoire crispée. En réalité, elle n'avait pas peur des coups, à la limite, elle s'habituerait à la douleur, mais la baguette .. Dès qu'il posait la main sur la baguette, elle se surprenait à se tendre, crispée dans son fauteuil et à la fixer, sans faire de bruit. Comme si elle essayait de se planquer dans son trou. Et lorsqu'il remarquait son attitude, il laissait son regard se balader d'elle à sa baguette pour lâcher avec une pointe d'humeur douteux.
« Tu veux essayer ? »
Angy ne comprenait toujours pas ce que la question signifiait, mais elle se doutait que selon la réponse, cela n'apporterait rien de très agréable. Aussi, elle s'abstenait de tout commentaire et prétextait avoir entendu le bébé pleurait. C'était son excuse pour éviter les conflits « Heath pleure, je crois ». Elle avait remarqué qu'il n'osait pas l'embêter ni même l'approcher quand elle avait son enfant près d'elle et elle se plaisait à penser que c'était parce qu'il avait peur de le blesser. C'était faux. En réalité, Mr Lindermann avait juste en horreur la vue de son fils.. De sang mêlé, la honte de la famille d'après ses parents. Dingue comme ils avaient une présence imposante dans sa vie. Ils dictaient chacune de ses conduites sans même lui faire signe. Berçant son bébé, elle se rassura. Il ne la toucherait pas. Après tout, il en était incapable, pas tant qu'Heath était là. Bébé sourit, elle aussi, sans voir que son époux les observait, partageait entre la pitié et le peu d'amour qu'il lui restait et que les assauts mensuels de ses parents n'avaient pas encore réduits en miettes.
 

The Melancholy story of killer boy

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POET&PENDULUM. :: petite pause aux trois balais. :: la pensine aux rps; :: les anciennes fiches-