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 Life of Nathanael de Saint-Ange.

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Anonymous

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Life of Nathanael de Saint-Ange. #Dim 23 Mai - 23:22


L' histoire commence peut-être devant un piano, à moins qu'elle n'ait commencé comme toutes les autres histoires au commencement même. Il y a dans cette immense propriété des notes qui virevoltent, parfois tristes, d'autres fois guillerettes, mais toujours pour le plus grand plaisir de ceux qui s'y trouvent. L'enfant qui joue ces mélodies par coeur fait le ravissement de ses parents. Il n'a que 6 ans mais ni Bach ni Schubert ni la sonate à la lune ne lui sont inconnus. Ce jour là, il se berce au gré du prélude de Bach et ses doigts se délient et gambadent de touche en touche avec une brillante dextérité.

« l'adorable prodige, mais venez donc voir Margaret vous serez conquise»

Et les deux femmes d'approcher. Voici la mère de Nathanaël, Douce de Saint-Ange et une de ses amies auprès de qui elle s'est vanté d'avoir le plus merveilleux des fils. Nathanael saute à pied joint du tabouret pour venir dire bonjour. S'il est aussi enthousiaste c'est qu'il sait que Mrs Margaret de Beauclair ne sera pas venue toute seule. Il embrasse également les deux femmes puis court dans les jardins essayer de retrouver celle qui lui met tant de baume au coeur et lui fait lâcher son piano.

« je crois que nous n'avons jamais eu de meilleure idée que lorsque nous avons rédigé leur contrat de mariage Douce »

Douce de Saint-Ange sourit visiblement comblée, puis les deux femmes sortirent sur le balcon observer une petite fille aux boucles châtaignes qui courait après un petit garçon tout aussi mignon. Puis il lui cueillait des fleurs et l'embrassait sur la bouche pour rire et elle lui disait que quand ils seraient grands ils auraient une maison aussi grande que la sienne. Elle s'appelait Clémence mais il l'appelait toujours Clémentine, parce que c'était plus mignon, et parce qu'elle sentait toujours l'orange son fruit préféré. Et quand le soir elle repartait avec les de Beauclair, il avait toujours le coeur gros et même son piano ne lui faisait pas envie. Alors il embrassait ses parents et allait se coucher. Un autre jour que sa mère voulut montrer son petit prodige de fils à une autre de ses amies, elle trouva le piano sans pianiste à jouer tout seul. La pauvre femme en fit une syncope et son petit garçon adoré surgit bien vite d'on ne sut jamais où pour voir ce qui arrivait à sa maman. Oh comme il avait eu peur en la voyant tomber à la renverse. Ses petites mains sur les joues roses d'Elie de Saint-Ange qu'il baignait d'une rivière de larmes, étaient toutes tremblantes. Quel enfant sensible et attentionné remarqua-t-on une fois que sa maman était revenue à elle. Il advint qu'on fit vendre le piano diabolique malgré les pleurs de Nathanaël qui aimait son piano par dessus tout. Bien sûr on lui en rachetait un autre aussitôt, plus beau même, mais ce n'était pas la même chose.


pourtant les choses ne s'arrêtèrent pas là. On voyait de plus en plus de choses étranges chez les de Saint-Ange, à tel point que bientôt Douce ne dormait plus la nuit. Elle parlait de fantômes et de malédictions, elle parlait d'armoire qui flambait toute seule, de lumières qui s'allumaient et s'éteignaient, de vitres qui disparaissaient et même Guillaume de Saint-Ange fut forcé de constater que ce n'était pas qu'élucubration de son épouse mais qu'il se passait bien quelque chose. Il passa des années sans qu'on sut de quoi il retournait. On vivait dans la peur à chaque instant et on crut que quitter la maison un temps arrangerait les choses mais les ennuis suivirent même chez la grand mère du petit Nathanael. On résolut donc de rentrer, pleins d'appréhension et sans plus savoir que faire. Or un jour il arriva que Nathanael, un peu trop heureux d'apprendre que Clémentine arrivait d'une minute à l'autre, cassa un vase auquel son père tenait énormément. Le petit garçon alla s'accuser immédiatement et s'excuser surtout mais son père en conçut une très grande colère et, le voyant lever la main pour la toute première fois, Nathanaël prit peur et... disparut purement et simplement. Sur le moment tout ceux qui assistèrent à la scène prirent peur et ce fut le début de la fin pour Nathanaël.









Anonymous

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Life of Nathanael de Saint-Ange. #Ven 28 Mai - 16:13


Autant de brui pour rien. A lui ça ne lui semblait vraiment rien c'était vrai. Il avait pris l'habitude de se servir de cet étrange don qu'il avait de passer inaperçu et désormais dans la maison des de Saint-Ange, on passait sont temps à chercher, à soupçonner chaque recoin, à surveiller ce piano qu'il aimait tant et qui était resté désespérément silencieux depuis que l'on avait découvert que c'était de Nathanaël que venait toutes ces bizarreries et ses fantômes.

« Il est de la branche pourrie de la famille », avait-il entendu dire par sa propre grand mère.

Il se murmurait des choses et d'autres. Sa mère pleurait et une fois il surprit les mots s'en débarrasser, en passant devant le bureau de son père mais on stoppa net la conversation en voyant qu'il était là.

Ce fut une période très difficile pour le jeune Nathanaël, son caractère doux et pacifique ne lui imposait pas de s'insurgeait, et pour quelques gifles, quelques insultes, il ne disait jamais rien. Il avait comme soudainement chuté de l'état de grâce dans lequel il était né. Pourtant, quand il surprenait un regard de sa mère, il voyait bien qu'elle l'aimait toujours, bien qu'elle dut s'en cacher. Son père... c'était autre chose. C'était un Saint-Ange.
Arriva enfin une curieuse lettre adressée à Nathanael, et comme il n'était pas en âge de prétendre à quoique ce soit, ce fut son père qui l'ouvrit et la lut devant tous. Les mots qui frappèrent les esprits furent école de sorcellerie, digne représentant, baguette et bien entendu honneur. C'était signé de la main d'une certaine Clarence de Bellecourt. Le lendemain, notre pauvre petit Nathanaël se retrouvé jeté dans un train en partance pour le Sud, une valise plus grosse que lui contenant toutes ses affaires. On avait enfin trouvé un moyen de se débarrasser de lui. Il pleura tout le long du voyage, n'osant pas s'assoupir de peur de manquer son arrêt. Il n'avait jamais eu à prendre des transports en commun jusqu'alors. Le siège était sale et inconfortable. La nourriture trop chère pour ce qu'il avait sur lui et peu ragoûtante. Le tout emballé dans du papier brun. Comme il regrettait Mr Gallway, leur chauffeur britanique. Et les bons plats du cuisinier russe que son père avait engagé tout spécialement pour les 2 ans de Nathanaël. Et surtout... comme il regrettait son beau piano à queue. Il aurait voulu pouvoir simplement passer sa main sur le beau vernis, effleurer les blanches d'ivoire et les noires taillées dans l'ébène pur. Comme il regrettait la tranquillité et les bras de sa mère qu'on lui avait troqué de force contre la compagnie de gens grincheux, sales pour certains. Voyez bien comme il avait toutes les raisons du monde de pleurer. Il arrivait le soir dans un petit village du nom de Montbrun, sans plus un sous en poche puisqu'il avait du payer un taxi pour qu'on le mène jusque là. Le village était rustique et les gens moins éduqués que lui pour la plupart mais il apprécia l'endroit plus que le train. Une bonne femme qui portait un curieux chapeau de paille, totalement dépareillé du reste de sa tenue (on aurait dit qu'elle avait voulu faire l'assortiment le plus improbable) l'aborda, remarquant qu'il avait le visage tracé de larmes et qu'il était tout seul à traîner son énorme valise. Il lui expliqua qu'on l'avait envoyé ici prendre un train pour une école qui s'appelait Beauxbâton. Il lui montra la fameuse lettre qui lui avait causé tant de malheur et la femme hocha la tête visiblement soucieuse d'être discrète. Comme il la suivait, sa valise lui parut de moins en moins lourde et bientôt elle ne dépassa, ravie de pouvoir enfin se dégourdir les... pattes! Nathanael en fit une syncope et quand il se réveilla il était dans la chambre d'un charmant café de provence, la dame lui tendant un bon chocolat bien chaud qu'il but d'une traite sans se poser de question.


« Tu es un bien courageux petit sorcier mon garçon. »
« Moi? Oh non je n'ai juste pas eu le choix, j'aurais eu trop peur de descendre du train pour en prendre un autre et me tromper, et me perdre pour de bon vous comprenez. Et puis je ne suis pas un sorcier. Je suis... juste un petit garçon. »
« Un petit garçon qui fait des choses bizarres n'est-ce pas? », comme il baissait les yeux, la bonne femme reprit avec son fort accent du Sud, « mh, ça ne fait rien. Demain nous irons acheté tout ce dont tu as besoin avant d'aller prendre le train »

Et comme Nathanaël n'avait pas d'argent, elle prit sur elle de le lui offrir. C'était une brave sorcière qui avait la main sur le coeur, et ce petit garçon perdu était si mignon qui avait presque l'air du fils qu'elle aurait bien voulu avoir... un jour... avec le prince qui ne s'était jamais présenté pour elle. Le lendemain il reprit donc le train, encore plus chargé mais il n'y paraissait pas, et comme sa valise marchait à côté de lui tranquillement, ça ne le gênait plus tant. Cette fois ci le voyage fut plus confortable et il ne pleura pas... du moins pas beaucoup.









Anonymous

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Life of Nathanael de Saint-Ange. #Ven 28 Mai - 17:35


Les six premières années à Beauxbâtons se passèrent très bien pour Nathanaël. Il était apprécié et comme il devenait plutôt joli garçon on le lui rendait bien. Ici les gens le tenaient en respect pour le nom qu'il portait et il ne tarda pas à venir un cours d'histoire où il apprit en partie les raisons pour lesquelles il avait été mis à la porte et détesté du jour au lendemain. L'histoire de Dietrich Van Tassel le secoua pas mal mais il avait depuis longtemps arrêté de pleurer comme un enfant. La dernière fois avait été en recevant la lettre lui annonçant que ses fiancailles avec Clémence de Beauclair étaient rompues. Cette nouvelle le poussa à se renfermé un peu sur lui, et ne tolérant d'être sans cesse à la merci de sa famille, il demanda à être gracieusement transféré en Angleterre, pour le peu d'anglais qu'il connaissait. Il voulait simplement disparaître, leur devenir inaccessible.











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