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 songe d'une nuit d'été.

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Anonymous

Invité
Invité

songe d'une nuit d'été. #Sam 17 Avr - 15:53


pardon. petite shakespearite. (:

aelys & horus


Les yeux du chasseur s'ouvrent mais ne voient rien que des formes embuées. Son nez ne reconnaît rien des odeurs qui l'entoure, si ce n'est peut-être quelques essences d'arbres, et l'étouffante et écœurante odeur de la fumée, certes peu abondante pourtant, mais qui a toujours le don d'agresser son odorat. Ses oreilles n'entendent que des murmures, des mots qu'ont se dit loin de lui pour ne pas qu'il entende et dans une langue qu'il n'est pas sûr de comprendre. Sa peau frissonne, pourtant il ne fait pas froid, c'est qu'il vient de se rendre compte que ses mains sont attachées, et lui avec, à un pieu de bois. Il se mord la lèvre, pour ne pas sentir le goût âpre et vomitif qu'il a dans la bouche. Bordel qu'est-ce qu'il fout là?
La dernière chose dont il se souvient c'est d'avoir trébuché dans une zone d'ombre de la forêt dans laquelle il s'était engouffré, et d'avoir senti quelque chose heurter sa nuque. Et maintenant le voilà attaché au beau milieu de la forêt, entouré de gens qui n'ont pas l'air d'avoir les plus pacifiques intentions envers lui, et dont les visages très lentement se clarifient, mais ne s'éclaire pas, du fait de l'obscurité de la forêt. Combien de temps a-t'il pu rester inconscient? Il se souvient d'être entré pendant la journée dans la forêt, et c'est maintenant la nuit. Quelques heures? Une journée? Plus?
Non vraiment, il n'aurait jamais du mettre les pieds dans cette forêt, si c'était pour se retrouver prisonnier de ces gens à qui il ne fait pas confiance. Ça partait d'une bonne intention pourtant. Horus était revenu dans le pays de son enfance, dans son Irlande sauvage et boisée, où il avait tant de fois rêvé de se perdre à jamais. Ben, ce coup-ci c'est gagné. Il y est bien perdu dans la forêt. Ses parents avaient finalement peut-être bien fait de lui interdire d'entrer dans cette forêt que les rumeurs disaient maléfique.
Mais lui qui y est habitué ne sent pas l'odeur du mal dans cette forêt. Quoique le mal sache se cacher sous de bien lumineuses apparences. Mais ce n'était pas l'odeur, ou simplement la présence lourde et malsaine d'une créature, d'un démon, de quelque chose qui veut du mal. Et pourtant il semble bien que ce qu'on lui prépare, ce n'est pas que du bien. Oh peut-être pourrait-il discuter de son sort? Même s'il ne sait pas ce que cela va être, il se doute que l'odeur de fumée ce n'est pas seulement un bon festin qu'on prépare pour la petite famille.
Il est pourtant rassuré, contenté de quelque chose, c'est qu'il ne sent plus la présence de ce qui l'avait poussé à s'engouffrer plus dans l'obscurité et l'étrangeté de cette forêt. Quoiqu'il doute un peu de ses sens embués. C'était un démon, pour sûr. Une de ses ombres insaisissables, ombres parmi les ombres, qui s'amusaient de lui jouer des tours dans le noir. Mais l'obscurité était presque devenue le milieu naturel d'Horus, alors il savait comment voir et attraper les ombres, à force d'avoir tant de fois dû refermer sa main sur une poignée de fumée, une poignée de sable. Cette chose il l'avait pourchassé dans la forêt, oubliant même la nostalgie qui l'y avait fait pénétrer. Il avait lancé les flèches de son arbalète ensorcelée sur tant d'ombres de l'ombre, qui étaient allées se ficher dans les arbres, qui n'ont pas dû apprécier d'être frappé des sombres sorts qui ont été jetés sur le bois de la flèche. Il avait ensuite vu sur le sol de la forêt des plantes et fleurs dont il ne connaissait pas de toutes la nature, mais qu'il était sûr d'avoir déjà vu quelque part. Mais à peine c'était-il penché pour cueillir l'une d'elle qu'il était tombé dans les insondables ténèbres de la conscience avant de se revenir à lui en cet étrange endroit.
Il commence maintenant à mieux voir, et parvient à différencier les hommes des femmes, les arbres des maisons, et à sentir le fumet des épices et des viandes et des légumes. Dieu qu'il a faim. Il mangerait bien tout ce qui s'étale devant son nez, sans pourtant pouvoir en voir la couleur. Il bat un peu des yeux et relève le regard, pour voir s'affairer devant lui des visages qu'il parvient peu à peu à détailler. Il ne les a jamais vu. Mais au loin quelque part, des traits lui semblent familiers. Mais ses yeux trop éblouis par la lumière des feux ne peuvent distinguer l'identité de ce visage qu'il est pourtant sûr d'avoir vu plus d'une fois. Et puis lentement il reconnaît, mais n'arrive pas à mettre un nom sur ce visage, et encore moins à le prononcer. C'est une fille qu'il a déjà vu dans son enfance, près de cette forêt, et qu'il a revu des années après, dans l'herboristerie où on trouve tout, et surtout les plantes qu'il a vu en entrant dans cette forêt.
Il lance son regard vers elle, mais ne sachant quoi dire ou quoi implorer il se contente de lui sourire, presque comme un enfant qui ne comprend pas ce qui lui arrive.









Aelys McNamara

Aelys McNamara
SORCIERE CELTE. ► classée terroriste par le Ministère

► MESSAGES : 146
songe d'une nuit d'été. #Sam 17 Avr - 21:42


C'était la nuit d'Imbolc. La nuit où tous se purifierait pour quitter la rigueur de l'hiver. Cette nuit là était soeur, épouse, fille et mère du jour qui suivrait. Cette nuit on brûlera l'oliban et le jasmin et s'il neige c'est que le redoux n'est plus très loin.

« Goûter de chaque nourriture selon l'ordre, voilà ce que l'on doit faire à Imbolc ... »

Angus avait un sourire jovial et les mains encore chaude du sang de l'agneau qu'il avait égorgé pour Brigit. Ce soir était soir de fête. On célébrait la Nature et on se réjouirait en musique, autour d'un bon repas. Aelys lui sourit puis comme Anawedd répondait, elle se leva pour aller voir si les bannock avaient commencé à dorer.

«... se laver les mains, les pieds, la tête,
c'est ainsi que je le dis »


Les gens de Caer Lial semblaient tous avoir une chanson au bout des lèvres, quelques mots que l'on se rappelait avec plaisir les soirs comme celui ci. Taliesin était parti au couché du soleil, sa harpe avec lui. Aelys partirait dès que le village aurait fini les préparatifs. C'était leur habitude à eux, bardes, d'aller par les sentiers de forêt les nuits de festivité, raconter l'histoire de Belisama, et de bien d'autres noms illustres.
Quand Aelys s'éloigna, les enfants buvaient le lait de miel et l'on chantait déjà. Elle n'eut pas de mal à retrouver les autres clans car tous s'égayaient dans les mêmes chants et les mêmes rituels. Owen aurait voulu la garder près de lui mais elle avait suivi ses propres intentions comme toujours. S'il avait gagné contre Lli, il n'avait pas gagné son coeur. Il avait son amitié mais il n'avait pas son amour de femme.
Bientôt la jolie scot se retrouvait chez la tribu de Awstin ap Bledri. On l'accueillit chaleureusement bien qu'il n'y avait pas ici tous les feux et les grandes lumières d'Imbolc. Mais elle en avait l'habitude. Ce n'était pas la première fois qu'elle festoyait avec eux, ils avaient d'autres moeurs, plus sauvage. Il n'y avait que peu de temps qu'ils étaient venus saluer le Grand Roi et Aelys, si elle ne partageait pas leurs coutumes, les respectait.
Pourtant en arrivant dans la clairière où le clan s'était installé, après s'être laissée doucement portée par les odeurs des aromates, elle ne put qu'esquisser un geste de surprise. A Imbolc on mangeait de tout. Certes mais...

« Qui es-ce? »
« Un étranger. Il est venu ici pour tuer la nuit de Brigit alors nous l'offrons en sacrifice. A Imbolc on mange de tout. »', ajouta-t-il avec un sourire acéré.

Aelys écarquilla les yeux, un peu surprise. Il y avait encore très peu de tribus qui pratiquaient le sacrifice et même si entrer dans la forêt de Brocéliande était puni de mort, l'hôte malheureux ne se retrouvait jamais ligoté à une branche et préparer pour le festin. Mais Aelys ne dit d'abord rien. Il fallait qu'elle réfléchisse à un moyen de tirer l'inconscient qui s'était mit dans de très sales draps. Dans l'obscurité ambiante, elle approcha et d'une main douce releva le visage de l'homme qui était ligoté. Awstin qui voyait la fille de Taliesin le barde prêter attention à leur prisonnier s'approcha d'elle et la prenant gentiment par l'épaule, lui demanda ce qu'il y avait. Elle répondit simplement qu'il n'y avait rien et prétexta qu'elle devait préparer sa harpe pour s'éclipser. Bientôt tous s'occupaient autour des plats qu'ils avaient l'habitude de préparer pour Imbolc, et Aelys revenait auprès du soit disant inconnu. Il était sortie de sa torpeur et la voyant il offrit un sourire enfantin, il n'avait pas tout à fait l'air de se rendre compte. Mais avec le coup qu'il avait du prendre sur la tête...

« Tu es fou d'être venu ici cette nuit Horus. »', elle chuchotait tout bas, jetant des petits coups d'oeil par dessus son épaule par moment. Puis elle sortit un couteau et l'approcha de l'homme qui était ligoté,' Je vais essayer de faire vite...

On aurait si facilement pu s'y méprendre...









Anonymous

Invité
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songe d'une nuit d'été. #Lun 3 Mai - 17:14


hups.

Oh bon Dieu, pourquoi ne te rends-tu pas compte? L'esprit encore embué par le choc du coup qu'il a reçu, et par les vapeurs qui s'élèvent jusqu'à son nez, Horus ne comprends pas du tout ce qu'on est en train de lui faire. On lui prépare un bon petit festin? Quel honneur! Vraiment je ne saurais comment vous remerciez. Mais pourquoi je suis ligoté? Oh ça doit être les coutumes locales, je ne critique pas ne vous inquiétez pas. Il y a comme quelque chose de déréglé en lui qui lui fait débiter dans ses pensées et dans son regard enfantin ce flot de pensées joyeuses. Quelle hospitalité, vraiment. Ces gens ne sont pas du tout des monstres étranges finalement.
Bien sûr que non quand il voit s'approcher de lui un visage qu'il connait bien. C'est une jeune femme, des plus gentilles, des plus lumineuses. Hum, voyons voir. « A... Ali... Aelys? Lys, Lily, Lys-lys, Aelys? » Il joue avec son prénom, un peu trop fort peut-être. Si tu savais, petit enfant. Oh un enfant, ça fait bien longtemps qu'il n'a pas été enfant, ça date d'un temps avant... oh avant quoi il ne sait plus. Être enfant c'est savoir oublier pour mieux jouer. Ce n'est plus qu'un enfant tout innocent, tout inoffensif. C'est sur que l'image de grand chasseur à qui il vaut mieux pas s'attaquer, ou même celle de grand méchant qui vient faire du mal à la forêt, elles en prennent un sacré coup.
« Tu es fou d'être venu ici cette nuit Horus. » Oh mais t'es pas très drôle en fait. Rhoh c'est pas drôle si on peut plus jouer. Horus boude alors, comme un enfant à qui on dit qu'il faut rentrer à la maison et qu'il n'a plus le droit de jouer au ballon. Non franchement, y a un truc de déglingué. Ça doit être dans les vapeurs. Au moment de se réveiller il n'était pas comme ça. Un gamin maintenant, complètement retourné dans sa tête. « Mais je voulais juste jouer... » marmonne-t'il. Maman elle est pas drôle. Enfin elle à l'air gentille quand même. Comme elle dit toujours, c'est que c'est pas bien pour Rurus. Non non il ne faut pas, tu sauras plus tard que c'était pour ton bien. « Je vais essayer de faire vite... » Heureusement qu'avec ses cinq ans d'âge mental, il ne perçoit pas l'ambiguité de cette déclaration. Mais bon allez, Maman c'est vrai, il ne faut pas trainer dans la vie sinon on s'ennuie.
Alors qu'elle s'active avec le plus de discrétion possible dans son dos, Horus continue d'être le plus indiscret possible. Poussant de grands éclat de rire parce que [color=chocolate]« Eh tu me chatouilles! » Et puis soudain c'est le drame. Non non non, il a pas son jouet préféré! Si Maman veut qu'on s'en aille, il ne peut quand même pas le laisser là! « J'ai pas mon arbalèèèète. Je veux mon arbalèèèèteuh! » Quel étrange jeu d'enfant. Mais après tout ce n'est pas un enfant. Et puis peut-être avec un peu de chance, ça lui rendra tout son esprit. En même temps, je sais pas si c'est mieux, parce que la perspective d'être dévoré tout cru, ça a de quoi faire bien bien flipper. Mais pour l'instant on en est à Horus et son arbalète. Et Horus sans son arbalète, c'est comme Indiana Jones sans son chapeau, comme Dark Vador sans la force, comme Superman à poil... hum restons en à Horus sans son arbalète.









Aelys McNamara

Aelys McNamara
SORCIERE CELTE. ► classée terroriste par le Ministère

► MESSAGES : 146
songe d'une nuit d'été. #Lun 3 Mai - 20:19


Aelys eut un étrange froncement de sourcil, mais qu'est-qu'ils avaient bien pu lui faire snifer pour que le chasseur soit autant à l'ouest. Dégageant une mèche blonde de sur son front, elle lui prit le visage d'une main pour arriver à regarder ses pupilles, du moins comme elle le pouvait parce que l'obscurité ambiante n'aidait pas vraiment pour ne pas dire pas du tout.

« A... Ali... Aelys? Lys, Lily, Lys-lys, Aelys? »
« Oui mais shhh. J'essaye de t'aider là Horus, me fais pas tout foirer mh? »

Elle avait sa voix douce et naturellement rieuse. Pourtant ce n'était pas vraiment le moment de rire. Derrière eux pour le moment tout allait bien et on ne se préoccupait pas d'eux. Aelys leva les yeux pour voir combien de temps ils leurs restaient pour fuir avant que la lune soit à son zénith et ne les trahisse. Malheureusement Horus n'avait pas l'air de voir les choses sous cet angle là.

« Mais je voulais juste jouer... »
« Horus... »

Mais non, pas moyen de le faire retomber les pieds sur terre cinq minutes. Il avait l'air d'un gamin, elle trouvait ça plutôt attendrissant. Elle avait suivi de loin ce qu'il était devenu depuis l'enfance, et chez un homme tel qu'Horus, ça ne pouvait que faire sourire. Mais pas avec des voisins cannibales juste derrière.
Elle se mit à trancher les liens qui retenaient Horus, mais ça n'allait pas encore assez vite.

« C'est vraiment pas mon genre de dire ça d'habitude mais là, c'est pas le moment de jouer. Pas du tout. », elle avait l'impression d'être sa mère.
« J'ai pas mon arbalèèèète. Je veux mon arbalèèèèteuh! »

Aelys lui plaqua d'instinct la main sur la bouche. Elle allait dire quelque chose mais une autre voix la fit sursauter:

« Qu'est-ce que tu fais avec lui Aelys »
« Euuh... rien j'allais juste goûter pour voir s'il n'avait pas manger n'importe quoi. Si tu savais ce que j'ai pu voir dans les villes... », fit-elle en agitant sa dague pour ajouter un brin de crédibilité à son improvisation.

Elle attendit que le chef s'en aille mais il attendait sans rien dire, comme pour voir le résultat de l'analyse de la jolie blonde. Et merde. Elle faisait quoi maintenant, elle n'allait pas lui couper une oreille et goûter. Elle se hissa un peu sur la pointe des pieds, regardant Horus avec un petit air hésitant.

« Fais moi confiance... on va faire un jeu ça s'appelle... le ... le... tu sais... rhaa c'est bête je retrouve plus le nom... tu es prêt? »

Pourvu qu'il joue le jeu puisqu'il voulait jouer. Elle lui entailla tout doucement la joue et posa sa bouche sur le petit filet de sang qui perlait. L'autre la regarda faire persuadé que c'était une sage précaution. Aelys se retourna bien vite pour faire signe que tout aller bien et qu'elle allait s'occuper de rajouter ce qu'il fallait pour épicer un peu le tout. Le chef tourna les talons confiant et Aelys se retourna pour finir de trancher bien vite les liens.

« Bon et maintenant on va jouer à celui qui court le plus vite sans faire de bruit. »

Elle le tira par la main, et l'entraîna dans le noir. Pourvu qu'il court. Pourvu ...










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