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 les tables d'Olaria

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PROFIL & INFORMATIONS









The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
les tables d'Olaria #Sam 13 Mar - 23:45


les tables d'Olaria Olaria10

les tables d'Olaria Bienve10

<< Personne n'aurait songé que Laclaos, ancien Chef du Peuple Olaril,
aurait désigné la fille de son rival pour lui succéder.
Pourtant, la nomination de Lysandre Hirune déclenche
surprise, curiosité, admiration et soupçons.
On chuchote déjà qu'un pacte aurait été passé entre Laclaos et Lysandre.

A moins que la réponse ne se trouve dans
Les Tables d'Olaria
le livre laissé par les Dieux aux Olarils
héritage suprême que se lèguent
les Chefs d'Arestim depuis des générations. >>



Entrez dans le village d'Arestim Dominae,
Terre des Olarils et théâtre de maintes intrigues.
Faites la gloire de votre Famille.
A moins... que votre préférence ne se porte
sur de plus sombres desseins...


les tables d'Olaria Olaria10

Soucieuse du détail, l'équipe des Tables d'Olaria tient à construire un univers original et complet, où les joueurs seront aidés par un Lexique, un Guide pour l'inscription, une étude de leur fiche complète et le tout, dans une ambiance conviviale qui se veut constructive.

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Plusieurs rôles sont prédéfinis, tout en laissant beaucoup de liberté, et de nombreux métiers sont possibles. Votre personnage sera amené à évoluer, à changer peut être au fil du développement du forum, à mûrir, à acquérir de nouvelles connaissances, notamment grâce aux Aspirations Secrètes, soufflées par l'équipe administrative...

Le forum des Tables d'Olaria vous transporte dans un univers fantasy, aux notes matriarcales et tribales, où les Guildes et les intrigues traceront vos routes. Il ne tiendra cependant qu'à vous de choisir lesquelles emprunter.

Réussirez-vous à percer les mystères qui se trouvent dans les Tables d'Olaria ?

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Pour le savoir, rejoignez-nous.

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The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
les tables d'Olaria #Dim 14 Mar - 0:05


>
les tables d'Olaria Recit
Le Conteur vous expose ici les événements que vous avez, peut être, manqués.

Prologue
La Nomination de Lysandre


On dit que personne n'aurait songé que Lacloas Edorta, ce Chef tant aimé des Olarils, puisse désigner Lysandre Hirune, si jeune et si orgueilleuse représentante de la famille rivale, pour devenir à sa mort, le nouveau Chef d'Arestim Dominae.

On dit que le deuil et la surprise entourèrent immédiatement l'accès au trône de la Chasseresse, et que, déjà, de nombreux murmures se firent entendre. On parle de complots, d'assassinat et de secrets...

On dit qu'en à peine six mois de règne, Lysandre eut plus de ragots colportés que Laaryn'Far lui même, ce Chef mythomane du passé.

On dit aussi que lors d'un entrainement, elle corrigea une de ses Cousines qui avait manqué de respect à un vieil Orfèvre...

Livre 1
La Fête d'Hégoa


On dit que la Fête d'Hégoa était attendue de tous les Olarils, car ce serait le première grande cérémonie à laquelle assisterait l'Hirune, et qu'elle serait jugée en ce soir de félicité.

On dit que la soirée fut réussie, bien que le Chef des Olarils se montre plutôt nerveux, mais qu'elle fut retenue dans un geste déplacé par un Garthésia qui maniait avec brio le verbe.

On raconte qu'on les a vu ensuite quitter la Fête, et qu'ils se seraient retrouvés sous un arbre en pleine averse... Et on chuchote aussi que le Commerçant aurait séduit la jeune femme... Peu savent qu'un Hirune manqua, ce soir-là, de tuer l'un des siens...

Mais on dit aussi que l'ivresse était tant présente dans les esprits, que, le lendemain, ces incidents étaient oubliés.

Livre 2
Les Jeux de Bakarne


On dit que les Jeux de Bakarne n'ont jamais été organisé en hiver... Mais que, par vanité ou volonté de prouver son autorité, Lysandre Hirune décala cette cérémonie sportive à la fin de l'automne.

On dit que le temps était si froid qu'il fallait être bien courageux pour prétendre s'y rendre, mais que les Olarils étaient nombreux, ce matin-là.

On dit qu'on se souviendra encore, durant plusieurs années, du discours que la jeune Chasseresse exposa à l'assemblée. On ne peut nier qu'elle parlait avec ferveur et force, mais on raconte que Lysandre voulut trop en faire, et qu'elle commit l'irréparable. On dit qu'elle a fait venir dans l'arène, une créature des bois, dont tous ignoraient la réelle existence : un Ilumber...

On dit que, pour espérer montrer qu'elle veut la réconciliation entre les deux familles rivales, elle demanda à une Edorta et une Hirune de tenir les liens de la Bête. Ou alors, on dit qu'elle avait choisi Cyclae Edorta pour cette tâche dans un but précis...

On clame désormais que tout ceci était calculé : la prétendue faute de la Cousine Hirune, la liberté retrouvée de l'Ilumber, et la flèche de décocha Lysandre, venue tuer Cyclae Edorta.
Certains annoncent qu'il s'agit d'un accident, fâcheux... D'autres hurlent au meurtre délibéré...

Livre 3
Les Heures Sombres d'Arestim Dominae


On entend désormais la fureur de deux clans opposés, on parle d'Opposants, et de Partisans. On dit que le village n'a jamais été aussi chaotique, aussi sous tension...

On raconte que les Opposants auraient trouvé en Vesper Astar un leader, accompagné de la veuve de Laclaos, Mithra. On dit également que chacun des deux clans adverses auraient convenu d'un point de ralliement, afin de savoir qui est des leurs...
Mais on dit surtout que jusque dans les proches de Lysandre, les divisions s'invitent dans les discussions ou les réflexions. Des leçons de morales aux reproches, plusieurs Olarils ont même aperçu Jezabel Hirune, fille aînée des Chasseresses, comploter avec son propre cousin et la Prêtresse de Bakarne, plus connue pour ses vices nombreux que pour ces prières, pour déstabiliser le Chef.

Entracte
L'Arrestation de Vesper Astar


Quelques jours avant les Jeux de Bakarne, le village d'Arestim Dominae avait déjà été secoué par une tragédie dont peu peuvent attester qu'un tel événement s'était déjà déroulé de leur vivant. Un meurtre. Celui de Zéphir Garthésia, un Guérisseur à priori apprécié de tous, et à l'amour fou pour sa cousine, Kermaat.
On a alors clamé que des lettres étaient peintes sur le torse du défunt... TRAITRE ! Voici ce qu'on pu lire. Les Olarils n'ont dès lors plus ignoré les troubles qui naissaient dans la Cité. Qui était l'assassin ?

Si tous se posaient cette question, plusieurs ont cherché à découvrir la vérité, en vain. Jusqu'à ce qu'Amiguel Garthésia porte au Chef d'Arestim un morceau de parchemin sur lequel était inscrit ces quelques lignes :

Citation:
Comment définir cette contrée, comment déterminer ses frontières ? Pourquoi cerner, ou désigner un homme ? Tant de pays, tant de créatures, subissent le même sort.
Dans la boue des rizières et des cités, dans la torpeur des plaines, entre champs et collines, sous neige ou soleil, perdus dans les foules que l'on pourchasse et decime, expirant parmi les autres ou dans la solitude.
Depuis l'aube des temps, les violences ne cessent de se chevaucher, la terreur de régner, même officieusement, l'horreur de recouvrir l'horreur.
Hemmoragies d'hommes, de femmes, d'enfants.... Qu'importe. Partout l'humanité est en cause, et ce sombre cortège n'a pas de fin.
Partout l'humanité est en cause, et ce sombre cortège n'a pas de fin.
Dans chaque corps torturé tous les corps gémissent.
Tu ne gémis pas, toi ?

Ce soir, après les jeux.

L'enquête fut dès lors mise en place. A la tête de la garde, Eldar Edorta, fidèle à Lysandre envers et contre sa famille, sera alors conduit jusqu'à la piste du meurtrier : Vesper Astar. L'un des plus farouches opposants à Lysandre fut donc arrêté.
Et on dit que le Chef d'Arestim ne saura se montrer clément envers l'assassin d'un Olaril...


L'Enterrement de Cyclae Edorta


On clama dès lors dans les ruelles d'Arestim Dominae que l'Hirune avait abusé de son pouvoir et de la situation pour emprisonner un Olaril qui se montrait défavorable à sa politique. Là où les Partisans de Lysandre estimait qu'elle n'avait fait que son devoir de Chef en démasquant au plus vite le réel meurtrier de Zéphir Garthésia, les Opposants hurlaient au scandale, à l'abus de pouvoir.
Alors on ne put qu'attendre avec impatience la prise de parole de Lysandre à ce sujet, elle devait se justifier. Et il faut bien avouer qu'elle fit taire plusieurs rumeurs, au moins durant un temps, en déclarant que Vesper Astar avait lui-même avouer être le coupable.

Oh, bien sûr, on ne douta pas dès lors que bientôt, les plus farouches détracteurs de l'Hirune mettrons en avant une éventuelle torture qui amena à l'aveu, ou pire, des mensonges purs et simples de la part de la jeune Chasseresse... Cependant, ils n'ont pour l'instant pas le temps d'y songer, car Garret, ce garçon en charge de hurler les nouvelles, annonce déjà le début d'une bien triste cérémonie.
Dans la Nécropole, Mithra Edorta procède à l'Enterrement de Cyclae, sa belle-soeur défunte, qui rejoindra son malheureux époux au Pays des Dieux.

Dans de telles circonstances, nombreux sont les Olarils qui désertent la Place des Ires où se tient le Chef pour rendre un dernier hommage à la Dresseuse de Chevaux au caractère si entier. Tous ont des anecdotes ou des paroles pour l'accompagner dans son Dernier Voyage. Et pendant quelques heures encore, Opposants et Partisans semblent oublier leurs différents pour célébrer celle qui fut tuée aux Jeux de Bakarne.

Mais on murmure déjà que cette trève ne durera pas longtemps...

Livre 4
Les Feux de la Gérax


On tremble encore, en évoquant ces tristes événements. On ose à peine murmuré la terreur qu'on a ressenti, lorsque, en revenant de l'Enterrement de la Dresseuse de Chevaux, on a vu la Gérax, aux loin, expulser de ses Monts de sombres fumées grises. On a frémit, alors, en entendant partout les rumeurs qui déjà circulaient, venant d'une jeune Astar, Sinead, qui annonçait qu'elle avait vu dans les Astres, dans la Nature, le danger de terribles catastrophes se profiler. On n'a pas osé sourire, parce que, déjà ... Des secousses ont fait trembler le sol.

On chuchote que dès les premiers instants, les chiens ont hurlé à la mort, les chevaux se sont agités dans les étables, et les animaux domestiques se sont enfuis, à l'image de leur congénères sauvages. Que la terre a tremblé comme jamais, et qu'un bruit horrible a fait sursauté tous les Olarils. C'était la Caserne, puis la Cité Edorta, puis le Foyer des Chasseresses... puis, tous les bâtiments, un à un, tombèrent comme les feuilles se détachent avec aisance des arbres, l'automne venu.

On pleure encore lorsqu'on évoque l'indescriptible terreur, de devoir courir en tous sens pour ne pas se retrouver écrasé par sa propre maison, ou de sauter au loin, pour ne pas laisser une faille nous engloutir vivant. On se crispe en racontant combien il fut choquant de voir sa femme, son fils, son père appeler à l'aide, alors que les cendres et les jets de pierre de la Gérax les assaillaient. On implore les Dieux d'accompagner dans ce voyage, les centaines et les centaines d'Olarils qui ont péri dans ce chaos de sang et de débris. Jamais, de l'histoire d'Arestim Dominae, on n'avait connu un cauchemar pareil.

Chacun a ses morts à pleurer, désormais, maintenant qu'on s'est installé au loin, dans les Plaines, et que Nydearin Hirune, l'époux de Lysandre, a pris en main les opérations... Car sa femme est inconsciente. Pour sauver les Tables, aurait-elle donné sa vie ?
On dit déjà que non, autour du feu de camp. On dit qu'elle s'est éveillée. Mais on sait également que plusieurs Olarils ont profité de son coma pour sortir de l'ombre et pour se révéler enfin au grand jour. On dit que le Pontife veut le Pouvoir. Mais on dit aussi que les Dieux ont abandonné les Olarils. Que nous sommes désormais perdus, seuls et orphelins.

L'Enterrement du Peuple Olaril


On dit que lorsque nous avons tous enfin pu relever les yeux de nos plaies et de nos pleurs, une odeur indescriptible nous perça les narines. C'était le parfum des morts, ceux qui pourrissaient déjà dans les ruines et dans les crevasses laissées par les Ires de la Montagne. Alors de grandes fausses furent creusées ; communes, vite-fait, et on dit que ce jour là fut le plus triste de toute notre existence, car nous enterrions plus de la moitié de notre Peuple.
On pleure encore durant de longues journées après cet événement, et le Chef semble aspiré par d'autres préoccupations. On murmure déjà entre les tentes du Campement que le frère de Laclaos, Arngrim Edorta, veut quitter les Plaines, parce que sa femme aurait des visions la nuit, dans ses rêves, et qu'elle entend des voix. On dit aussi que la petite Sinead Astar qui avait annoncé sans être écoutée les Feux de la Gérax ne voit les Astres que vers les Monts, et même, des Chasseresses ont observé la transhumance du gibier vers les Hauteurs.

On tremble, on s'interroge, et on frémit déjà de devoir faire un choix. Partir ou rester. Jusqu'à ce qu'une voix s'élève, celle du Pontife, Prêtre des Prêtres, qui déclare que tout propos de Lysandre Hirune est Blasphème et que la seule voie valable est la sienne, celle des Dieux. On entend la rumeur, celle qui souffle autour du Feu de Camp, et qui raconte que des hordes de Loups approchent, parce qu'ils ont faim... Nous aussi, nous avons faim. Et nous avons peur, nous sommes sans espoir.

Alors, on a écouté Lysandre parler : elle s'est affichée avec Arngrim et même avec sa vieille ennemie, la Veuve Mithra. Le Chef a annoncé le départ de tous ceux qui voudraient franchir la Gérax. On dit que derrière, c'est le Pays des Dieux, puisqu'ils sont venus de par là-bas... De source sûre, jamais la semaine des préparatifs de ce grand voyage n'a semblé être aussi courte. On chuchotait qu'untel resterait avec les blessés, incapables de marcher dans le Passage qu'un Télaran avait vu de ses propres yeux. Celui emprunté par le gibier des Chasseresses. On fut surpris de constater que peu avaient pris la décision de siéger au Campement, peut-être parce qu'ils avaient peur du début du Printemps : les Beaux Jours n'étaient pas pour tout de suite, avant cela, ce serait les averses, les pluies continues, et ... les maladies, la fonte des neiges, les crues.

Alors, on a fait nos baluchons, et nous sommes parti dans la Gérax. Pour rejoindre la Terre des Dieux. S'ils le veulent.

Livre 5
L'Exode des Olarils


On dit que jamais de nos vies, et même des vies antérieures aux nôtres, on n'avait vu une pareille agitation. Parce qu'il a fallut rassembler ce qui nous restait, le peu de nos souvenirs et de nos babioles cassées dans la Catastrophe. Dire au revoir aux Malades, aux Blessés, aux Faibles... Avec l'espoir qu'un jour, on reviendrait les chercher. Car Lysandre Hirune avait été claire : nous partons en éclaireur, pour trouver, derrière la Gérax, l'endroit idéal pour bâtir notre nouvelle Arestim Dominae.
On s'est alors tourné vers elle. On l'a soudain appréciée, car elle nous donnait ce souffle dont nous manquions durant nos trois semaines d'errances dans ce Campement de fortune. Et nous l'avons suivi. Elle, et Arngrim Edorta. Même le Pontife était du voyage.
Alors notre Exode a débuté... Il faut dire que dans les premiers instants, deux ou trois semaines après notre départ, autant de jours que nous marchions, nous ne manquions de rien : les monts n'étaient pas encore escarpés, la neige fondait, les Chasseresses ramenaient de la viande pour chacun. On avait bien un peu de nostalgie, mais l'envie de toucher du doigt ce vieux rêve, celui de voir à quoi ressemblait le Pays des Dieux, était plus fort.

On a murmuré que des messes-basses se disaient entre certains vieux amis, des Opposants, par exemple. On a bien vu ces nouveaux Gardes Religieux, promus par Kal'Berrick, espionner de près Lysandre, mais on a préféré ne pas s'en mêler... Même si on savait tous que les vieilles ambitions de chacun, les vieilles haines et les rancœurs, n'avaient pas été mises de côté dans notre Marche. D'ailleurs, elle paraissait sans fin... Nous avancions dans la Gérax, suivant le sinueux ruisseau Sahale qui avait été dévié de son cours normal et qui nous guidait.

On s'était même pris à se dire que, finalement, cet Exil n'aurait pas été si pénible, même si on était fatigué, même si on avait mal aux jambes... On était trop occupé à panser nos plantes de pieds pour lever le nez vers les Sommets, éblouissants entre la neige et le soleil qui se faisait de plus en plus présent. Froid, mais présent. Comme ces ombres que nous n'avions pas vues. Ces Ombres recroquevillées mais agiles, qui nous suivaient et qui attendaient, certainement, le bon moment pour frapper. Après tout, nous étions sur leur territoire...

L'Avalanche


Après coup, on se dit que les Créatures de la Gérax avaient dû attendre que nous passions dans ce col un peu étroit. Nos chariots qui n'avançaient pas aussi vite que les éclaireurs nous retardaient, mais après tout, nous avions tout notre temps. Pourtant, on se souvient encore de notre peur, ce souvenir affreux de la terre qui tremble, lorsque les Olarils partis plus en avant revinrent à toute vitesse en hurlant de nous écarter du chemin tracé par la fonte des glaces.

On n'a donc pas attendu d'être sûr de ce dont il s'agissait, vue la panique des Eclaireurs, parce qu'ils annonçaient une Avalanche. De la neige, des pierres, de la poussières et de la terre. Tout roulait vers nous, et sans la vivacité et notre réactivité prompte, sans doute serions-nous tous restés ici, au beau milieu de la Gérax, morts sans jamais avoir vu le Pays des Dieux, laissant derrière nous nos Vieillards et nos Blessés. Mais non. On s'est caché, vite, on a trouvé des abris, des grottes, des crevasses : la Montagne en était pleine, et on s'y est réfugié pour voir débouler l'Avalanche.
Alors, après le vacarme, le silence. On a tremblé, on a ouvert les yeux, et on a vu l'Obscurité : Bloqués. On était bloqué par les rochers, la neige trop lourde. On était enfermés dans nos refuges. Les Dieux nous mettaient à l'épreuve, mais avaient pitié de nous. Il nous restait assez d'air pour survivre et appeler à l'aide, car certains étaient vivants, à la surface.
Pourtant, on a dû frissonner en découvrant qu'on n'était pas seul, dans nos abris : prisonniers à deux, trois ou quatre Olarils, le hasard se jouant de notre malheur en réunissant des couples improbables, ennemis. Car après tout, tout ce qui se déroulera dans les Grottes restera sous l'Avalanche.

On dit qu'aux premières réactions succéda un sursaut de terreur : ces crevasses, nos prisons, étaient les demeures d'animaux qui voyaient notre arrivée d'un très mauvais œil ...
 

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