AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Machinalement...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
Invité

Machinalement... #Lun 23 Nov - 21:37


    G. Faust & X. Xxx
    PARC DE POUDLARD :: 10h environs


Machinalement...


    « Gabriel ? Gabriel reveille toi mon Gabriel... Gabriel ?... Hey... Gabriel ?...
    Je t'aime... »



    Ces mots résonnaient dans sa tête aujourd'hui plus puissamment que jamais. Pourquoi ? Comment ? Il l'ignorait. Si seulement il avait eu la réponse a cette question, a cette maudite question qui le hantait depuis des années. Aujourd'hui il l'entendait, cette voix, pas la voix de n'importe qui, la voix de celle qu'il avait toujours aimé qui résonnait dans son esprit. Comment l'empêcher ? Comment ?! Il voulait savoir ! Il voulait le voir! Le ressentir ! Sentir que c'était la fin de son enfer ! Car oui, pour lui c'était juste un enfer perpétuel, un supplice auquel il était soumis. Réminiscences et souvenirs, tel était son lot quotidien. Ce matin plus particulièrement. Sa tête hurlait l'arrêt de cris qui n'en était pas. Ses pupilles dilatées suggéraient la prise de quelconques drogues auxquels il n'avait pas été soumis. Il ne comprenait pas, il ne comprenait pas son état, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, comme toujours depuis 16 ans. Il se leva machinalement de son lit enfilant le premier truc qui lui tombait sur la main, ça aurait put être une jupe rose a pois jaune il n'aurait pas remarquer la différence, lui qui d'habitude semblait prendre tellement soin de son apparence.

    Semblait, oui semblait, a vrai dire, celui que tous nommait Faust se fichait pas mal de ce dont il avait l'air, ses cheveux en bataille sa cravate mal nouée qu'on lui renouait parfois d'un air qui disait " Oh Faust tu es incroyable... tu ne retiendra jamais la leçon". Non, il ne retiendrait jamais la leçon, après 6ans ici il ne l'avait pas retenu ce n'était pas aujourd'hui que cela avait commencer. Mais peut être ne voulait il pas que cela change, peut être aimait il sentir les mains sur son cou qui remettaient machinalement une cravate qui avait pris "tant de soin" a si mal nouée, sentir les yeux tendre d'une jeune femme sur lui, une présence qui prenait soin de lui et de son apparence, une présence qui lui avait manquer pendant toute ces années, la présence d'une mère. Oh oui, il aimait ça, voir qu'on le croyait aussi incorrigible qu'un gamin de 4ans qu'on gronde amuser d'une bêtise ridicule qu'on sait qu'il va refaire, car au fond il n'avait toujours été que ça, un enfant de 4ans qu'on gronde amusé pour une bêtise ridicule qu'on sait qu'il va refaire, et il ne serait jamais que ça derrière ses traits d'homme mur malgré son jeune âge.

    Il descendit aussi machinalement qu'il avait mal nouée sa cravate les marches impériales de Poudlard. Il étouffait, il manquait d'air, il ne voulait qu'une chose, sortir ! Il n'avait jamais eu l'habitude d'être enfermer, lui qui avait passer son enfance dans une caravane a faire des spectacles de rue toute les nuits et le jour venu a s'exercer en plein air. Il avait passer sa vie dehors a faire la fête, a faire le fou, et a présent il était enfermer dans un si minuscule palais qu'il avait l'impression que s'en était une ville, pour l'éternité.

    « Je t'aime Gabriel»
    « Ferme la ! » répétait il mécaniquement.

    Il n'était plus maître de lui même, il avait besoin d'être seul et a la fois si peu. Il aurait voulu n'être qu'un enfant pouvant se blottir dans les bras de sa maman après un horrible cauchemar, mais sa maman, elle n'existait pas, et se cauchemar était une pur réalité. Comment se sortir des griffes de ce que l'on a créer ?

    Il s'effondra dans l'herbe, respirant a pleins poumon un air dont il ne voulait pas, un air de damnation qui le condamnait a souffrir éternellement. Il voulait faire l'avion, comme un enfant de 4 ans, il voulait se jeter dans les feuilles mortes, comme un enfant de 4 ans, il voulait mourir dans l'herbe haute respirant le vent frai d'un monde magique, comme un homme de 100 ans. Mais qu'était il ? Un enfant de 4 ans ? ou un homme de 100 ans ? Si seulement il en avait la moindre idee... Il passa les mains sur son visage, elles sentaient l'herbe, elles sentaient les merveilles, elles sentaient une explosion bénie que jamais personne ne constate, elles sentaient la nature, elles sentaient la vie. Il respirait avec insistance, comme un enfant malade victime d'une crise d'asthme. Sa cravate semblait avoir été passer autour de son cou juste pour clamé une présence et non pour adopté la tenue réellement, sa chemise était si mal boutonné et si froissé que cela n'aurait été étonnant si un bouton n'avait été boutonner dans la précipitation. Quand a ses cheveux respirant l'habituel parfum vanillé et fleuri de Faust ils étaient tout le temps en bataille, comme si ils n'avaient été qu'un vulgaire champs de bataille.

    Victime de dépression, victime de soif de vivre, il était prisonnier de ses craintes, prisonnier de ces murs. Ses mains glissèrent jusqu'à son torse, comme si elles se voulaient rassurantes, comme si elle voulait sentir qu'un coeur battait encore dans cette poitrine glaciale. « Bam... Bam... Bam Bam» Un rythme irrégulier mais un rythme... c'était déjà ca... il avait un coeur.

    « Irrégulier mais present... c'est déjà ça ma Celina... »

    Il ouvrit les yeux et constata avec horreur qu'on l'observait. Il sourit, comme si les précédente paroles n'avaient jamais existé. Il parlait seul, il lui parlait a elle. Il voulait feindre de n'avoir rien dit, mais si il l'avait dit. Quelle importance ? Il fixa les yeux de la personnes avant qu'un sourire se glisse sur son visage. Un sourire, c'était si beau, surtout le sien. Il souriait peu, et la il souriait. Pourquoi ? Parce qu'elle était dans son esprit, parce qu'elle était encore avec lui, parce qu'il avait un coeur.

    « Bonjour... »

    Rien de plus vulgaire qu'un bonjour. Rien de plus doux que sa voix.









Candice Johnson

Candice Johnson
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 534
Machinalement... #Sam 5 Déc - 4:11


    Candice était malheureuse de ses temps-ci. Rien ne la rendait réellement heureuse. Ses rêves n’allaient certainement pas se réaliser. Elle aimait un garçon qui ne l’aimait pas. Vous allez certainement me dire que c’était normal, mais étrangement, cette histoire était triste. Les gens pensaient qu’il y avait un truc qui se passait entre Jayden et la jeune femme, mais rien ne se passait. Ils n’étaient que des amis, même si les regards de Candice étaient bien trop doux pour être que de l’amitié. Pourtant pour le garçon, c’était bien plus que clair, elle était une fille comme une autre qui avait pourtant percé un peu sa carapace pouvant s’approcher de lui bien plus qu’une autre. Elle avait travaillé durement pour obtenir ce privilège. Elle avait du endurer les grognements et les mauvais regards de ce garçon froid et distant, mais elle n’avait pas baissé les bras. Candice avait voulu qu’il devienne un ami, car il semblait seul. Ce n’était pas de la pitié, mais elle n’aimait pas voir une personne seule régulièrement dans son coin et il était beau de plus, ce qui l’attirait fortement vers lui. Pourtant, elle n’avait jamais cru qu’elle tomberait follement amoureuse de lui. Elle s’était promise de ne plus vouloir être en couple, elle voulait ne plus se rapprocher de ses sentiments qui pouvaient détruire tout le monde. C’était si violent comme sentiment, l’amour. Elle l’avait souvent ressenti, mais pas aussi violemment que maintenant. Elle avait toujours envie d’être près de lui, mais elle ne pouvait pas… Elle devait lui laisser de l’espace, il la considérait comme une amie seulement, donc ils étaient que des amis. Jayden savait à propos de ses sentiments, elle ne lui avait pas caché, car elle avait cru avoir une chance avec lui, mais elle avait frappé un mur de plein fouet. Elle s’était donc fait à l’idée d’être dans le rôle de la bonne amie qui garde le sourire devant lui, mais dès qu’il ne la voyait pas, elle n’avait plus le sourire, elle n’avait plus cette joie débordante qu’on lui connaissait… Elle avait changé à cause de cette malheureuse histoire. Candice n’agissait plus comme avant, comme si elle ne pouvait oublier le garçon qui lui faisait vivre le plus grand bonheur ou la plus grande peine quand il était près d’elle. La poufsouffle avait déjà pensé à l’oublier en étant avec d’autres garçons, pourtant il n’y avait rien à faire. Il hantait son esprit, elle perdait le contrôle et avait de nouveaux besoin de le savoir près d’elle. C’était si compliqué d’être amoureuse de quelqu’un qui ne vous aimait pas…

    Candice passait la plus grande partie de sa vie dans la salle commune ou à l’extérieur du château, mais restant toujours dans l’enceinte de l’école. Où pourrait-elle donc aller ailleurs que sur les terres de Poudlard ? Aucune idée, et elle n’avait pas envie de s’éloigner de cette belle école. C’était la plus belle chose qui lui était arrivée dans la vie de se retrouver ici dans cette grande école. Elle n’avait jamais vécu une vie rêvée. Candice avait été souvent abandonnée, mais jamais elle n’avait détesté la vie jusqu’au point de ne plus vouloir la vivre. Quand elle croyait qu’elle allait vivre seule avec ses parents adoptifs, sachant que c’était son oncle et sa tante les parents adoptifs en question, elle avait toujours entendu parler de magie, pourtant rien ne se passait pour la pauvre jeune fille qu’elle était. Elle avait désespéré sur sa situation, jusqu’au jour où elle avait reçu cette fameuse lettre. Cette lettre avait changé sa vie à jamais. La poufsouffle avait vécu les plus beaux moments de sa vie ainsi que les moments les plus intenses. Elle avait vécu tout ce qu’un adolescent pouvait vivre dans une vie. Elle avait connu l’amour, le désespoir, la honte et de nouveau l’amour encore plus intensément, sauf qu’elle connaissait beaucoup de peine, comme à présent. Elle était assise dans son lit à finir un devoir qu’on l’avait forcé à reprendre. Il était à peu près neuf heures cinquante. Candice avait été menacée qu’une énorme conséquence lui serait donnée si elle ne finissait pas ce fameux devoir qu’un professeur l’obligeait à faire. La poufsouffle s’était donc installée dans son lit avec d’énorme livre ainsi que quelques parchemins. Elle avait sorti deux plumes et l’encrier. Candice avait trouvé un moyen de placer l’encrier pour qu’il ne tombe pas dans son lit en vidant son contenu dans les draps. Elle avait commencé assez tôt ses devoirs, mais elle avait perdu au fur et à mesure que le temps avançait de la concentration jusqu’à maintenant, donc neuf heures cinquante. Elle avait besoin de se dégourdir, mais si quelqu’un de son dortoir la voyait sortir, elle allait se faire engueuler par plus d’un, comme si tout le monde la surveillait. Non, mais… Elle était assez grande pour savoir ce qu’elle fait. Quoique… !

    C’était dans l’idée de se dégourdir les jambes que notre Poufsouffle sortit du dortoir après avoir rangé l’encrier qui aurait pu tomber pendant son absence. Elle n’avait aucunement envie d’avoir de mauvaises surprises à son retour. Candice s’était vêtue comme à son grande habitude en moldu. Elle ne portait qu’un simple jeans avec un chandail fade sous une veste. Ses cheveux tombaient en cascade n’ayant jamais tendance à les attacher. Il était rare de la voir avec les vêtements pour sorcier qui la dérangeaient énormément. Candice marchait rapidement vers la liberté, préférant grandement le grand air qu’à l’intérieur d’un château, elle sortit par la grande porte après avoir traversé les cachots qui la séparaient de ce grand air pur. Elle marchait en direction… en quelle direction justement ? Aucune. Elle se baladait sans vraiment d’avoir d’endroit précis où aller. Elle voulait perdre le plus de temps possible avant de se retrouver face à une personne qui allait la gronder. Elle profitait des quelques minutes de liberté qui s’offraient à elle. Étrangement, ses jambes l’emmenèrent dans le parc. Elle regardait tout autour ayant le sourire aux lèvres et respirant à grand coup remplissant ses poumons d’oxygène. C’était Merveilleux ! Pourtant, elle entendit une voix… une voix près d’elle. Candice regarda en direction de cette personne en question, c’était un garçon. Elle le fixait. La jeune femme fût surprise de constater que ce dernier parlait seul. Rêvait-elle ? Non. Apparemment, il l’avait vu.

    « Bonjour... »
    « Bonjour » dit-elle en fronçant les sourcils se posant des millions de question à propos de ce garçon. « Humm, tu vas bien ? » Elle tentait de se mettre à l’aise, mais on pouvait voir que la pauvre Candice n’était pas à l’aise ne sachant pas quoi dire pour une fois. Il pouvait se contenter chanceux qu’elle n’avait pas beaucoup de choses à dire. « Belle journée, n’est-ce pas ? » elle lui sourit timidement. « Au fait, tu as des beaux yeux ! »

    ( Désolée, c'est beuuurk )









Anonymous

Invité
Invité

Machinalement... #Lun 28 Déc - 21:09




    « Dans cette direction ci, répondit le Chat en faisant un geste vague de sa pâte droite, habite un Chapelier; et dans cette direction la, indiqua-t-il de son autre patte, habite un Lièvre de Mars. Rendez visite à votre gré a l'un ou a l'autre: ils sont fou tout les deux. — Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous, fit remarquer Alice. — Oh ! vous ne pouvez rien a cela, dit le chat. Ici, tout le monde est fou. Je suis fou, vous êtes folle.»
    Lewis Carroll





    Cela faisait un petit moment maintenant que Faust savait qu'il était fou, et cela, dans tout les sens du terme. Il était fou, dans sa façon improbable de raisonner parfois, il était fou, dans ses idées sans sens et ces folies qui le caractérisaient si bien, il était fou, pour entendre encore sa bien aimer, il était fou, encore et encore fou d'amour pour elle. Il était fou, tout simplement fou, il le savait, il l'avouait, il le clamait, même si certes, il ne clamait pas toutes ces folies. Il n'y avait plus fou que Gabriel, sauf quand il devenait Faust, comme si souvent depuis maintenant tant d'années et a la fois si peu. Comment résister a une telle folie ? On ne résiste pas, c'était peut être pour ça que tout ceux qui l'entourait était soit déjà fou, soit le devenait a son contacte. La folie était une drogue aussi forte que toutes les substances illicites, l'alcool, le sexe, et même l'amour. Oui, quand on a goutter a un moment, un seul moment, de pure folie, on ne veut plus retourner a un état que nous pourrons nommer de non-fou. Cet état, a mi chemin entre la pseudo normalité et la folie, présentait souvent des symptômes de dépression intense surmonter de pics léger de folie, un trouble bipolaire a sa manière. Le non-fou, comme on l'appellera ici -encore une fois-, n'a qu'une idée qui l'obsède, retourner a ce moment de folie qu'il a vécu et qui l'a rendu pendant le temps que cela a durer sans pour autant s'en donner le droit. Que faire quand c'est le cas ? Ce laisser aller a un bas instinct qui nous guide ou se plier a un pseudo statut de "raisonnable" ? Certains, disaient a tort que Gabriel était un de ces non-fou qui se bride et qui souffre pour être bridé et pour une autre blessure qu'il garderait pour lui. Ils n'avaient pas tout a fait tort, Gabriel souffrait, et présentait aux yeux de tout ceux qui l'avait connu et pour qui a présent il passait pour un étranger tant son changement de personnalité avait été brusque et inopiné, les symptômes de cette maladie non reconnu par l'ordre médical: la non-folie. Mais selon Gabriel, la seule vrai et unique solution était d'être ce que l'on veut être, de laisser son esprit, et peut être même sa folie, décider pour nous. Il était fou, il l'avait toujours été, il ne c'était jamais, mais alors jamais brider, et pourtant, sa folie si présente autrefois semblait s'être atténuer avec le temps, et pourtant, jamais, a aucun moment de son si dure passé - dans le fond si heureux- cette folie ne l'avait quitter.

    C'était peut être pour ça que Gabriel aimait Alice au pays des merveilles, malgré les allusions des plus déplacées qui le dérangeait parfois en parfait gentleman qu'il était. Il aimait le lire comme si il n'était qu'un enfant ne se souciant plus de la vie, ignorant tout de la douleur et du péché, mais il n'était plus ce petit garçon, même si au fond, on ne lui avait jamais laisser le temps de grandir. Le temps, la notion même de temps lui était tout bonnement insupportable. Qu'était ce dans le fond ? Rien, un vague ensemble de rien qu'on veut qualifier de quelque chose. Mais il détestait ce quelque chose qui n'était rien. Il haïssait qu'on lui rappelle la notion de temps . " Oh tu as 17 ans aujourd'hui" "Oh cela fait plus de 7 ans que tu as quitter la troupe" "Oh, ça fait plus de 2 ans que celle que tu as toujours aimé est morte pour ton incapacité". Bon, d'accord, la dernière personne ne lui disait. Mais il la voyait se dessiner partout, dans le ciel, dans les étoiles, dans le reflet du soleil ou de la lune sur le lac, dans les yeux des gens qui ignoraient tout de son passé, dans une feuille de papier blanc, dans ces mots qu'il noyait, dans le silence qui le tuait. C'était toujours comme ça, personne ne disait rien mais il devinait, ou du moins il croyait deviner, ce qu'il ignorait était que personne ne lui tenait rigueur de ce drame, et encore plus que rien n'aurait pu, ni l'empêcher, ni mettre au courant son entourage. Mais il n'y pouvait rien, c'était la culpabilité, culpabilité qui le poussait parfois -souvent- a s'isoler et a réfléchir comme en cette matinée frigoriquement chaleureuse. Il n'avait pas eu le temps de pensé, et ce n'était pas plus mal. Une jeune fille était arrivé, et il n'allait pas s'en plaindre. Il préférait être accompagné, il souffrait moins, tellement moins. Il accueillait cette 'pause' dans la souffrance avec bonheur -ou au moins avec le sourire-. Il la regarda avec ce regard a la fois tendre, rêveur et pourtant si viril qui le caractérisait. Son sourire s'agrandit quand elle parla. Pourquoi ? Il l'ignorait, une envie de sourire en cette magnifique - maudite - journée. Sa question ne le surpris pas, il n'y avait rien de moins surprenant qu'un " tu vas bien ?", et pourtant il ignorait quoi répondre comme a son habitude. Allait il bien ? Non, et oui. Dans un ensemble de Non il était plutôt oui en fait. imaginez que l'échelle de ce oui-non habituel soit contenu dans un grand Non, bah lui il serait au oui de ce grand non en faite. compliqué ? Tout comme lui. Et même si la réponse honnête était celle la, comme a son habitude, les yeux brillant sous le coup du mensonge qui pourtant ne pourrait jamais se lire sur son impassible visage, il répondit, la voix la plus neutre possible, avec un léger accent qui le caractérisait si bien malgré les années passées en Angleterre :

    « Parfaitement et toi ? »

    Gabriel aimait les personnes qui savaient toujours quoi dire, il avait été de ceux la a une époque, une époque bien lointaine maintenant. A présent, il préférait son silence et la discussion des autres. Il n'avait jamais été bien bavard, mais taciturne a ce point non plus, du moins, pas avant Sa Mort. Sa Mort, oui, pas a lui, a elle. A celle a coter de qui toutes paraissaient si fade, même la charmante jeune fille qui se tenait a ses cotés. Cette même jeune fille qui lui parlait, a présent, du temps. Cela faisait bien longtemps que la neige, la pluie, le soleil, le vent, le froid, ou pas, n'avait aucune saveur. Il se fichait de tout, il ne ressentait plus ces si futiles détails qui l'avait tant préoccuper dans son enfance, lui, il n'aimait que la nuit. Étant petit, Gabriel aimait savoir le temps qu'il ferrait, il en rêvait, et ça se réalisait, il en rêvait et il le savait. Son corps c'était habituer a tout les temps en temps que petit bohémien et fier de l'être, mais il est vrai que le froid d'Angleterre est un froid auquel on ne s'habitue jamais lorsqu'on vient du sud. Le sud, toujours le sud, c'était le seul temps auquel il attachait de l'importance, car c'était chez lui. Et Poudlard ? Mais Poudlard aussi, sauf que Poudlard bah, il s'en fichait, parce qu'elle n'était pas la, parce qu'elle ne le serait jamais plus. La question rhétorique posée par la jeune inconnu que Gabriel savait de Poufsouffle pour l'avoir déjà vu a la table des blaireaux suscita néanmoins quelque chose chez lui, il se sentait obligé d'y répondre, sans savoir réellement pourquoi. Alors, avec une voix de plus en plus sombre, il déclara :

    « Oui... surement... je ne sais pas... »

    Il ne savait rien, il ne savait jamais rien, lui qui savait tout. L'érudit ignorant, cachant on savoir, feignait l'ignorance peut être pour qu'on le laisse pour par peur d'avoir faux, car depuis qu'il n'était plus capable de reconnaître une vision d'un rêve il doutait de tout, et même de lui, lui qui montrait une attitude pourtant si sur de lui et rassurante. Ces yeux, elle avait parler de ses yeux, mais ces yeux la n'était même pas les siens, ils étaient a Faust. Toujours plus beau, toujours plus bleu, plus brillant, plus expressif, oui ils étaient beau, peut être les plus beaux qu'il n'avait eu l'occasion de voir, mais il fallait avouer que lui non plus n'était pas mal. Il aurait pu lui dire qu'elle était belle,qu'elle avait de beaux yeux, ou autres, mais il n'en fit rien. Pourquoi ? Parce qu'il ne faisait jamais de compliment tout de suite, il avait trop peur de passer pour un de ces play boy, dragueur, beaux parleurs et qui n'en pensent rien. Gabriel n'était pas comme ça, il avait de beaux mots qu'il offrait parfois aux gens qui selon lui le méritait -ou en avait besoin- plus que les autres. Un sourire de gratitude se hissa sur ses lèvres, un sourire en coin néanmoins charmant. Beaucoup le lui avait dit, et lui même les aurait trouver magnifique si il n'avait pas su qu'ils étaient ceux du démon.


    « Merci... »

[Desolée du retard]









Candice Johnson

Candice Johnson
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 534
Machinalement... #Dim 10 Jan - 3:38


    Candice un être différent et joyeux. Un être étrange. Un être bizarre. Elle était ce qu’elle était, mais jamais elle ne s’était plainte de son tempérament. Comment en vouloir à Candice ? C’était simple, les gens devaient trouver une personne sur qui crier, frapper et humilier, par moment c’était la Poufsouffle qui était prise dans cette engrenage du mal. Pourtant, elle ne se laissait pas faire, même si par moment elle devait fuir les gens qui s’intéressaient qu’à elle pour lui faire du mal. Candice se sauvait des gens, quand elle se sentait un peu trop en danger, heureusement qu’elle se sauvait par moment. Il y avait de toute dans ce monde, il y avait des gens ignobles qui n’avaient aucunement peur de faire du mal autour, comme si ça les apaiserait. La préfète n’a jamais compris pourquoi les gens agissaient ainsi. Elle n’essayait plus de comprendre. Elle se disait qu’à la fin que tout le monde vivait, comme il voulait. Il y avait de tout pour former un monde. Un monde sans violence ne serait pas un monde. Ça serait tellement bon que ça ne pouvait être qu’impossible. Candice était consciente qu’elle était considérée comme un agneau dans ce monde difficile. Les loups étaient affamés. Ils étaient à mordre dans la première brebis qui passait sous leur nez. Ils jouaient des jeux savamment imaginés pour les attirés dans leur gueule. Candice était facilement emmenée dans des situations que des loups l’avaient emmené avec de belles paroles. Elle finissait parfois par voir le jeu, mais c’était rare. Pourquoi était-elle aussi naïve face aux gens qui l’entouraient ? Pourquoi devait-elle aller directement dans la gueule du loup ? Elle n’était peut-être pas aussi méchante que les autres en pensant que tout le monde était bien. Heureusement pour elle, qu’elle n’ait pas tombé sur un grand méchant loup voulant lui faire du mal plus que nécessaire. Elle avait été chanceuse depuis… Est-ce que ce jour arriva où elle tombera sur une personne qui lui fera beaucoup de mal ? Elle ne le souhaitait jamais que du mal lui arrive à nouveau, puisqu’elle croyait avoir assez souffert dans sa petite et minable vie.

    Elle s’était décidée à se dégourdir les jambes pour s’aérer en même temps le cerveau. Ses idées s’éclaircissaient lorsqu’elle mettait les pieds dehors. Ça changeait les idées. Elle était ce genre de fille qui aimait passer du temps à l’extérieur pour changer ses habitudes et surtout le décor qui se présentait chaque jour devant ses yeux. Elle était le genre de fille qui aimait s’évader en courant vers le bonheur, la nature et la liberté que lui donnait l’extérieur de Poudlard. Combien de fois s’était-elle assise pendant des heures à ne rien faire à l’extérieur ? Combien de temps avait-elle passé à réfléchir et prendre l’air ici ? Elle avait passé tellement de temps que ça ne se calculait aucunement. Elle pensait à tout et à rien dans le parc de Poudlard. Elle pouvait penser à sa vie si tel évènement ne s’était pas produit que serait-il passé… ? Aurait-elle changé par rapport à certaines choses ? Certainement, c’est ce qu’elle pensait. Chaque évènement de sa vie avait forgé son caractère. Il avait été décisif par rapport à ce qu’elle était réellement à présent. Elle avait vécu certaines de ses expériences avec tristesses, mais c’était ça la vie. Non ? Jamais la vie n’allait être belle sans qu’elle ait vécu quelques choses d’horribles. C’était toujours comme ça, elle ne pouvait rien faire pour décider ce que la vie lui réservait. Elle ne s’attendait certainement pas à rencontrer un jeune homme dans ce parc qui avait de si beaux yeux. Elle ne pouvait le prévoir. Candice ne pouvait que constater ce qu’elle voyait au fond. Elle s’approcha d’un garçon qui était bien beau et agréable à l’œil, mais elle avait tendance à se faire repousser par la couleur de ses cheveux et son look étrange. Nous devons bien avouer qu’elle n’était pas ce qu’on pouvait appeler de quelqu’un de traditionnel, elle était toujours habillée différemment des autres, mais elle avait son propre look. Candice pouvait bien donner raison aux gens, elle n’était pas le modèle d’élève qu’on présenterait dans un album d’élèves normaux et de considérer comme parfait aux yeux de leur professeur. Elle était loin de tout ça d’ailleurs. La jeune femme se mit à la même hauteur du jeune homme qu’elle trouvait bien de son goût n’ayant aucunement envie de le draguer, puisque ce n’était pas dans son genre, même si par moment, il était tentant de le faire. En partie, elle venait le voir, car il était bien étrange. Elle l’avait aperçu parler seul, en fait, elle croyait avoir rêvé. Alors engagé la conversation pouvait peut-être lui donner une petite idée sur le garçon. Elle commença à lui demander s’il allait bien et lui parler du beau avant, ensuite lui faire un gentil commentaire sur ses yeux. Il est vrai que ses yeux étaient magnifiques. Elle n’avait aucune gêne à le dire, puisqu’elle ne mentait aucunement lui disant toute la vérité. Il n’y avait aucune honte à faire des gentils commentaires sur les gens. En fait, c’est ce que pensait la gentille Candice. Pourtant, le garçon semblait ne pas vouloir réellement vouloir lui parler, par rapport au ton de voix qu’il utilisait, malgré ses magnifiques sourires, Candice s’en rendait compte.

    « Parfaitement et toi ? Oui... surement... je ne sais pas... Merci... »
    « Oui, je vais bien. Mais je m’ennuie. J’ai cru que quelqu’un voudrait me parler, mais je crois que je suis tombée sur la mauvaise personne. Puisque tu sembles ne pas vouloir me parler avec ta façon de me répondre. Si je te dérange tu peux me le dire… » Elle lui déballa tout ça en étant sérieuse. Elle ne mentait pas. Elle disait ce qu’elle avait à dire sans gêne. Son visage n’exprimait rien. Elle plongea ses yeux bruns dans ses yeux bleus. « Je peux te paraître arrogante et mal polie, mais je préfère toujours dire la vérité. Parce qu’il est mal poli de mentir. Mais tu dois me trouver complètement harcelante à te parler, ainsi parce que je ne peux rien faire d’autres que de te parler, parce que ce n’est pas toi bel inconnu qui va parler, parce que tu n’as pas l’air à vouloir à me faire la discussion. Ah ! Au fait, je m’appelle Candice Johnson. Toi ? » elle lui sourit. « Je suis aussi à Poufsouffle… Je crois que toi…t u es de Gryffondor, mais j’ignore complètement ton nom, mais j’aimerais bien le savoir, puisque je n’ai jamais eu la chance de te parler, même si je t’avais plus fois aperçu. Pourtant, je parle énormément ! Il faut m’en excuser. Je suis toujours ainsi. Tu vas peut-être vouloir m’arracher la tête, après avoir passé dix minutes à m’écouter parler, mais je crois que c’est la vie, parce que je suis comme ça. » Elle finit par se taire pour lui laisser la chance d’en placer une, même si elle allait recommencer à parler autant après lui avoir donné une réponse. Peut-être que la franchise de Candice en ce moment allait la mettre dans un sale trouble, mais… il était mieux ainsi par moment.

    ( Piou, c'est beurk )









Anonymous

Invité
Invité

Machinalement... #Dim 24 Jan - 19:05


    Gabriel fut on ne peut plus surpris des paroles de la jeune fille. Il l'écouta sans broncher un seul instant alors que son sourire, si tendre, si beau, s'élargissait de plus en plus. Lorsqu'enfin elle eu fini son discours Gabriel émit un rire cristallin, un rire comme il en avait rarement émit, un rire a la fois doux et noble. Ce qui le faisait rire ? Elle parlait beaucoup, il ne pouvait le nier, et lui, a posteriori, était assez taciturne. Il roula sur son dos, sans cesser de rire. Son mouvement fut rapide et noble, si bien que lorsqu'il se retrouva assit en tailleur face a elle alors que quelques secondes avant il etait allonger dans l'herbe et que si il c'était lever il lui aurait tourner le dos, personne n'aurait pu comprendre comment il avait. Il la contempla quelques secondes alors que son rire s'évanouissait dans le silence du parc encore désert.

    « Tu parle beaucoup, c'est vrai, et le plus marrant c'est que sur ce point je suis... uhm... comment dire... différent ? ... Je ne parle pas beaucoup, pas par manque d'envie, ou de respect, pas par vanité ou snobisme, juste parce que.. uhm... je ne sais meme pas... »

    Parce que trop parler signifait s'attacher a outrance et finir par souffrir ?

    « Je ne parle pas beaucoup » repeta t-il « Je suis désolé... je ne suis pas un bon... interlocuteur »

    Gabriel avait autrefois ete un jeune homme enjoué et pleins de vie. Ce Gabriel la était mort et Faust avait pris une total emprise sur lui. En parlant de la divergence Gabriel - Faust, la jeune Cndice Johnson lui avait demander son nom. De la manière dont elle c'était présenté on aurait put s'attendre a ce que Faust se présente de son nom complet. Mais il s'y refusait. Il aurait prit le risque que l'on l'appelle Gabriel. Il en était hors de question ! Il garda néanmoins son calme alors que son sang se glaça a l'idée que l'on puisse a nouveau l'appeler Gabriel. Gabriel tait mort, et tous le savait. En faite, non, personne ne le savait. Mais tous, professeurs, élèves, fantômes, tous, savaient qu'on devait l'appeler Faust. C'était une demande qu'il avait faite des son retour après la mort de sa belle Celina. Ce n'était pas une demande excessivement irresponsable et tous semblait comprendre plus ou moins.Ceux qui ne comprenait pas savait qu'en l'appelant Gabriel ils se frottaient a toute sa colère. Après tout, le disait on pas qu'il avait vendu son ame au diable ?

    « Je m'appelle Faust... enchanté Candice...»

    Lorsqu'il se présentait a quelqu'un sous le nom de Faust, en général il y avait une réaction, visible ou imaginaire. "Faust ? comme celui de la légende ?" ca c'était la réaction qui l'amusait le plus, ca lui permettait de plaisanter; " Faust, quel drôle de nom... c'est assez particulier" dans ce cas il se contentait d'un " on en choisit pas son nom" froid et presqu'hautain. Quel serait la réaction de Candice ?

    Gabriel lança un regard furtif vers le château alors qu'il apercevait des élèves le regarder Candice et lui, il imaginait ce qu'ils disaient si il le connaissait " ohh qui est cette fille qui parle avec le dingue ?" "la pauvre..." " vous pensez qu'elle est aussi dingue que lui ?" "il peut lui faire du mal!" "il veut lui faire vendre son âme!" "qu'est ce qu'elle fait avec Faust ?" et autant d'autres expressions haïssables. Faust était presque paranoïaque, il détestait l'idée qu'on l'observe. Il pencha sa tête sur le coté, comme pour appuyer une demande qui n'avait pas été encore posé puis déclara d'un air tendre

    « Ca fait un moment que je suis la... ca te dit de marcher un petit peu ? »

    C'était une manière de lui dire que non elle ne le dérangeait pas, et une manière de s'éloigner de ceux qui les fixaient. Que se passerait il si ils les suivaient ? Faust savait devenir très violent quand il le voulait. Avant même une réponse il se leva d'un bond, d'un signe a la fois pleins de noblesse et de galanterie invita Candice a avancer avant de sortir discrètement sa baguette de sa poche, en guise de menace, sans se rendre compte que ca pouvait etre pris comme une menace pour Candice par ceux qui les observait, aussi innocemment que cela puisse être. Évidement, Faust ne voulait aucun mal a la jeune fille, bien au contraire. Il mourrait d'envie de la connaitre. Il était de bonne humeur.


[Désolée c'est pire que bof et c'est court, mais je manque de temps la et je tenais a te repondre au plus vite]









Candice Johnson

Candice Johnson
SORCIERE. ► créatrice de mode.


► MESSAGES : 534
Machinalement... #Dim 31 Jan - 2:04


    Il riait, comme si elle venait de lui raconter une bonne blague. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait bien pu dire de drôle, mais elle était habituée à ce genre de comportement face à ce qu’elle était, comme si elle était une chose bien étrange qu’on devait ridiculiser ou avertir d’un prochain sévisse à son égard. Quand quelqu’un riait, comme il riait souvent ça voulait dire pour qu’elle était mieux de courir avant qu’un évènement quelconque lui arrive. Elle avait peut-être beaucoup de caractère par moment, mais les gens la terrifiaient souvent lui manquant beaucoup de respect en se montrant immensément agressif envers elle. Avait-elle toujours mérité ce qu’elle avait récolté à force tout au long de ses années ? La vie devait la haïr pour autant de mal. Faisait-elle du mal autour d’elle. Si l’on croyait au diction, on récolte ce que l’on sème… Candice a du faire bien du mal tout autour d’elle pour avoir droit à tout ce qu’elle vivait. Savez-vous à quel point on lui a fait du mal physiquement et mentalement ? Son cœur était rapiécé au fil du temps, mais les fissures étaient toujours là. Elle saignait par moment. C’était difficile de vivre quand une de ses fissures s’ouvraient à nouveau, elle avait les larmes aux yeux et se réfugiait dans un coin, seule, où personne ne viendrait la déranger. Par moment, Candice faisait réellement pitié, mais jamais, elle ne se montrait jamais triste ou ne vivait pas dans le passé quand elle était en compagnie des autres élèves. Il était étrange ce garçon, mais elle n’avait pas le droit de juger les gens que par leur façon d’agir, car elle était jugée comme lui. Elle était totalement différentes des autres, alors elle devait le laisser vivre, comme ça lui plaisait, pourtant elle cherchait tout de même pourquoi il riait autant. Il s’arrêta de rire. Candice le regardait avec tant de sérieux que ça ne lui ressemblait pas du tout.

    « Tu parle beaucoup, c'est vrai, et le plus marrant c'est que sur ce point je suis... uhm... comment dire... différent ? ... Je ne parle pas beaucoup, pas par manque d'envie, ou de respect, pas par vanité ou snobisme, juste parce que.. uhm... je ne sais meme pas... Je ne parle pas beaucoup. Je suis désolé... je ne suis pas un bon... interlocuteur »
    « Tu as le droit d’être différent. C’est juste que j’avais l’impression que je te dérangeais. Je suis désolée d’avoir monté sur mes grands chevaux comme ça. » dit-elle en lui souriant un peu. C’était vrai qu’elle lui avait déballé une tirade pour un rien. Il était vrai qu’elle parlait beaucoup. Souvent, on lui demandait de fermer sa gueule quand elle ouvrait tout simplement la bouche. C’était injuste de ne pouvoir rien dire quand on avait une question qui nous démangeait énormément. Parfois, c’était une question par rapport aux devoirs ou de commentaires qui étaient possiblement gentils ou un conseil pour un truc qu’elle venait d’observer. Elle finissait par se la fermer quand même. On lui demandait avec agressivité, alors elle écoutait avant de dire un commentaire par rapport à ce qu’on lui disait. Candice écoutait par moment ce qu’on lui disait, même si elle avait une tête de cochon qu’on ne pouvait connaître. La poufsouffle s’était présentée au jeune homme avec le délicieux regard. La préfète lui sourit attendant une réponse du jeune homme aux merveilleux yeux.

    « Je m'appelle Faust... enchanté Candice...»
    « C’est original le prénom Faust. Enchanté Faust… » elle lui présenta sa main pour la serrer. Elle était polie en fait. Candice voulait faire celle qui connaissait les signes de politesse. C’était le peu qu’elle puisse faire pour se faire pardonner. C’est en étant poli qu’elle risquait de se faire plus aimer de ce qu’elle vivait en ce moment avec les autres élèves de Poudlard qui était plus ou moins gentil avec elle lorsqu’il n’était pas intéressé à la voir. Elle était tellement gentille, quand on la connaissait. Il était vrai qu’elle était une personne naïve et peut-être trop bavarde, mais il fallait comprendre qu’elle était comme ça, on ne pouvait la changer aussi facilement qu’en une heure ou deux. On devait lui donner beaucoup plus de temps, car ça ne se faisait pas du jour au lendemain à part si elle vivait un évènement qui perturberait ce qu’elle était réellement jusqu’au point de la changer à tout jamais en une fraction de seconde ce qui était presque totalement impossible. Il fallait vivre un traumatisme important pour cela arrive, mais la plupart du temps, les gens ne changeaient pas en vivant ce genre d’expérience. Candice n’avait pas vécu ce genre d’évènement et elle n’en avait pas besoin, elle était bien comme elle était, malgré sa différence envers les autres. Il fallait des moutons noirs pour faire un monde. Elle était différente, mais elle n’était pas totalement folle. Candice regardait dans la même direction qu’il regardait cherchant ce qu’il regardait. Elle haussa les épaules, puisqu’elle ne comprenait pas en fait ce qu’il regardait. C’était compliqué par moment de ne rien comprendre, mais elle commençait à s’habituer à tout ça. Candice reposa son regard sur le beau garçon.

    « Ca fait un moment que je suis la... ca te dit de marcher un petit peu ? »
    « Oui, ça peut que faire du bien marcher un peu. » Elle se leva après être invitée par ce dernier. « Mais pour aller où ? » dit-elle en le suivant docilement. Candice s’aperçu de ce qu’il venait de faire en sortant sa baguette. La jeune femme eut une petite frousse, mais elle fixait discrètement la baguette de Faust. « Pourquoi tu as sorti ta baguette ? Tu sais moi… je suis gentille, je ne veux pas de mal à personne. Pourrais-tu ranger ta baguette s’il te plait ? Je ne vois pas pourquoi tu en aurais besoin pour notre promenade… Où veux-tu aller au fait ? » dit-elle en le regardant gentiment. Candice étant un peu étrange eut une idée étrange. Elle se jeta sur lui et le serra dans ses bras. Elle avait envie tout simplement de câliner quelqu’un et ça a été plus fort qu’elle envers Faust. Elle finit par le lâcher. « Désolée, j’avais envie de faire un câlin, alors je me laisse aller. Je suis désolée… C’est dans mes habitudes d’agir ainsi. J’aime les câlins et ça faisait longtemps que je n’en avais pas eu. Puis, j’en ai besoin pour me sentir bien. Je suis bien étrange. Je m’excuse…»










Contenu sponsorisé


Machinalement... #


 

Machinalement...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POET&PENDULUM. :: petite pause aux trois balais. :: la pensine aux rps; :: saison I.-