AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon : la prochaine extension Pokémon sera EV6.5 Fable ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 La parole du peuple vainquera (v)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
PROFIL & INFORMATIONS









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Mer 4 Nov - 20:51


OO1. Si quelqu’un sait ton nom, il a une arme contre toi.


    La parole du peuple vainquera (v) 220xue
    NOM : McKenzy
    PRENOM(S) : Kaithlyn Nevada
    AGE : 26 ans
    ORIGINE(S) : Jeune anglaise provenant du York
    PROFESSION : Ancienne préfète serdaigloise. Aujourd'hui, Kaithlyn est journaliste pour la Gazette du Sorcier qui rêve de devenir éditrice.
    ETAT CIVIL : En instance de divorce



OO4. Vous ! Oui, vous !


Spoiler:









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Mer 4 Nov - 21:23


      « Kaithlyn ? Une enfant adorable et irréprochable. Elle tient son charme et sa bonne éducation à la fois de mon côté que de celui de mon époux, et elle étudie beaucoup pour réussir à passer toutes ses années avec brio. Ma fille ne doit rien à personne. Absolument. Plus tard, elle prendra surement ma place, à moins qu’elle ne prenne celui du Ministre. Je ne devrai surement pas le dire mais, elle fait partie des pelotons de Poudlard. En haut de la liste, je vous assure. Et en plus, elle est populaire. Elle me ressemble tellement quand j’avais son âge… » Dolores McKenzy. Mère de Kaithlyn.



La parole du peuple vainquera (v) Ws1ts8
Kaithlyn McKenzy.
Quel secret la fille d’un monstre peut-elle bien cacher ?



Assise au fond de sa chaise, le dos bien droit, Kaithlyn attendait la peur au ventre, son châtiment. Du haut de ses six ans, la petite avait vite compris qu’il fallait mieux s’abstenir que faiblir. Hurler n’aurait fait que redoubler les coups, ses derniers scindant déjà l’air avant de s’abattre dans un claquement si déchirant que les larmes même n’arrivaient pas à adoucir. Bien que sa peur s’intensifie, ce n’était rien face à cette douleur cuisante qui s’imprégnait sur ses mains, si délicatement posées sur la table. Elle ne devait pas bouger, elle le savait. Un seul faux pas entrainerait sa chute. Les yeux fixant un point invisible devant elle, la petite savait qu’elle ne devait pas le perdre de vue. Il s’agissait de son point de repère pour ne pas sombrer dans la démence des supplications. La respiration saccadée et rapide, elle restait droite et fière, sans faiblir.

Baguette en main, Dolorès McKenzy s’éloigna de sa fille avec ce léger petit sourire aux lèvres qu’ont les gens… heureux. Caressant d’une main sa baguette, elle semblait prendre un plaisir malsain à regarder les efforts que faisait sa progéniture afin de rester immobile, à l’exception de ses paupières qui ne pouvaient s’empêcher de cligner pour effectuer toute cette eau salée qui ne servait à rien. Kaithlyn était encore trop faible, trop fragile, trop délicate et menue pour affronter le grand et le vrai monde. Dolorès ne voulait pas d’une sous-condition. Seule l’excellence se trouve chez les McKenzy. Kaithlyn devait l’apprendre dès son plus jeune âge. La discipline est la meilleure des éducations. Or, Dolorès menait d’une main de fer la discipline de son seul enfant, trop fière et douillette pour avoir à supporter un deuxième accouchement. Kaithlyn devra faire sa fierté et doré le blason des McKenzy. Tout était convenu. Rien ne pouvait se déroger.
    - « As-tu compris où résidait ta faute, Kaithlyn ? » demanda-t-elle d’une voix si mielleuse qu’on pouvait aisément convenir que le diable avait un visage d’ange. S’arrêtant face à sa fille, Dolorès observa les moindres détails de ses expressions, si bien dissimulés avec l’âge.
    - « Ou-i. » Reprenant sa respiration, Kaithlyn réussit à arrêter les vibrations de sa voix afin d’obtenir un débit plus serein et régulier. « Oui, mère. »
    - « Alors, qui était le plus grand tueur de ses petites choses immondes à l’orgueil démesuré qui devraient avoir leurs têtes cloués au-dessus de la cheminée ? »
    - « Yardley Platt, mère. Le plus grand tueur de gobelins. »
    - « Bien. Et à qui voudrais-tu ressembler lorsque tu seras dans l’âge de ta maturité ? »
    - « A Artemisia Lufkin. » s’écria la jeune fille, retrouvant une partie de son sourire. Réfléchissant en flèche à ce qu’elle venait de dire, la petite paniqua et se reprit rapidement. « Enfin… A vous, mère, si je n’étais pas arrivée. »

Un sourire des plus hypocrites mais des plus heureux s’afficha alors sur les traits de Dolorès McKenzy. Oui, la réponse était convenable. En effet, si elle n’avait pas appris qu’elle était enceinte, Dolorès serait surement ministre de la magie à cette heure-ci, ou alors mariée à l’ancien ministre. Elle l’avait tant aimé et respecté. Un grand homme à qui toutes les portes s’ouvraient. Etant une femme mariée à l’époque, elle ne pouvait que soupirer de loin, rêvant d’un autre homme lorsqu’elle conversait avec son époux si débile qu’il ne comprenait pas un traite mot de ce qu’elle pouvait lui dire, trop occupé à lire sa Gazette. Oui, Dolorès McKenzy avait fait un mariage d’argent. La richesse de son époux lui avait ouvert beaucoup de portes dont celles des Sangs Purs respectés de l’époque et encore aujourd’hui. Etre membre respecté du Magenmagot permettait de mettre ses biens et sa réputation à l’abri. Elle aurait pu monter plus haut… si seulement elle n’était pas tombée enceinte. Dolorès ne voulait pas d’enfant. Cela compromettait tous ses plans. Elle rêvait d’être élevée au rang de Grand Manitou mais, elle ne pouvait plus y accéder aujourd’hui. Neuf mois, c’est long. Très long. Mais, ses séances de perfection lui redonner un semblant de sourire. Avoir le contrôle, toujours le contrôle. Dolorès aimait çà. Elle en redemandait même. Kaithlyn était arrivée sans qu’elle ne le contrôle et pour cela, mais aussi pour les rondeurs qui s’étaient accumulés autour de son ventre et sur ses hanches, elle allait devoir payer. Dolorès n’avait pas la firme maternelle. Loin de là. Le sadisme pointant le bout de son nez, elle leva sa baguette afin de la faire scinder une fois de plus dans les airs, juste sur le flan de la petite.
    - « C’est trop lent… n’oublie pas de ranger et de te laver les mains quand tu auras fini. On n’héberge pas de clochards à Nothing Clans »
Sortant sous les mêmes airs hautains que sa voix, Dolorès laissa sa fille tremper une fois de plus sa plume dans la noirceur de l’encre afin de terminer ses devoirs… laissant leurs empreintes marquer son âme et son esprit peu à peu.









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Ven 6 Nov - 22:57


    La parole du peuple vainquera (v) 28828704sans-titre-4-copie-jpg
      Poudlard ; First apparition.


    - « Père m’a beaucoup parlé de Poudlard. D’après lui, tous les plus fiers et nobles sorciers se doivent de passer par là. »
    - « Mère dit qu’il y a pourtant beaucoup de déchets mobiles qui sont admis depuis plusieurs années maintenant. A son époque, cela n’arrivait pas. Tu crois qu’elle parlait d’animaux ? »
    - « Ta mère parlait des sangs impurs, imbécile ! Ceux qui ont des parents moldus ou au moins l’un d’entre eux. Ils sont de plus en plus nombreux. Ca pullule comme des lapins. »
    - « Voyons Teresa, ta langue siffle comme celle d’un serpent. »
    - « Serpentard est la bonne maison pour elle. »

Les troisièmes années riaient entre eux face à leurs sordides blagues, laissant les premières années les observaient tantôt avec interrogation, tantôt avec admiration. Beaucoup on ouï dire qu’une sélection devait être passée pour pouvoir entrer à Poudlard. D’autres pensaient qu’un simple concours d’entrée avait été mis en place pour définir les maisons, procédant ainsi à un classement de niveaux. Pour d’autres, tout ceci n’avait rien d’exceptionnel et encore moins de merveilleux. Si on prend la peine d’ouvrir « L’Histoire de Poudlard », la répartition vous est décrite en intégrale… sauf la part de chance et de choix du choixpeau. Callée au fond de son siège, Kaithlyn le savait, pour avoir prit cette peine. Un livre de métamorphose pour débutants en main, elle tentait de relire certains passages quelques peu obscurs afin que le train n’arrive à destination. Le hic fut les personnes autour d’elle. Si la petite McKenzy se trouvait dans ce compartiment, en compagnie de ses personnes, c’était bien parce qu’il s’agissait des enfants des amis de ses parents. Les Hollington, les Dickens, les Rosenberg. Tous y étaient, même si elle ne parlait à aucun d’entre eux. Kaithlyn les avait déjà rencontrés mais, réservée comme elle était, elle préférait observer dans son coin plutôt que prendre part à des conversations qui l’ennuyaient d’avance.

Observant le brouillard qui commençait à s’installer dans les landes anglaises, la jeune fille se demanda où on pouvait bien l’emmener. La locomotive allait bien trop vite pour pouvoir se repérer. Kaithlyn aimait perdre son regard dans le vide ou les écorces d’un arbre : l’histoire vous était alors comptée d’une étrange façon. Suivant les lignes qui se tracent devant vous, certaines subtilités vous sont éclairés tandis que d’autres continuent à être obscurs. A moins que cela ne soit que votre imagination.
    - « Hey. On est arrivés. »

Une voix inconnue se manifesta, rompant ainsi le contact entre Kaithlyn et … qui peut le savoir. Tournant la tête vers cette voix, elle se rendit compte que tous étaient déjà partis, à l’exception de lui. Sa tenue de sorcier dénué de couleurs indiquait qu’il était aussi en première année. Le visage dénué d’expression, il regarda le livre qu’elle tenait entre les mains sans dire un mot de plus mise à part ce soupir agacé. Encore une stupide « intellote » qui allait se rendre intéressant auprès des professeurs. Cela l’ennuyait par avance. Il partit comme il était venu : sans bruit et sans hésitation. Attrapant son livre, Kaithlyn sortit le plus vite possible afin de le rattraper. Sautant la dernière marche du marchepied, elle manqua de tomber. Observant les lieux de gauche à droite, elle recherchait ce visage qu’elle ne retrouva que deux ans plus tard. Il avait été envoyé à Serpentard et elle, elle rejoignit les rangs de Serdaigle où elle combla son éducation et ses connaissances. Il fallait bien cela pour tenter d’impressionner ses parents. Car oui, Kaithlyn ne voulait, n’espérait que cette petite parcelle de reconnaissance et de fierté dans le regard de ses parents… rien de plus. Mais, les petites filles de onze sont souvent bien naïves…




    « Kaithlyn ? On s’est rencontré lors du banquet de rentrée, en première année. J’étais complètement paumée et elle m’a indiqué où se trouvait la salle commune. Ca m’a surprise quand j’ai vu qu’elle venait tout juste d’arriver, comme moi. Je lui ai demandé si elle avait des frères et sœurs et elle s’est contenter de sourire chaleureusement en répondant qu’elle était fille unique. De quoi vous déconcerter et vous intriguer mais, à la longue, on apprend à connaître Kaithlyn et… c’est typiquement elle. Vous ne saurez jamais comment, ni pourquoi mais, elle, elle le sait. Au cours des années, on pouvait penser qu’elle avait une sorte de don ou quelque chose de la sorte. Tout est possible en magie. Mais, non. Rien de tout cela. Elle est juste elle. Complètement déconcertant mais, c’est pour çà qu’on l’aime. Toujours ce petit côté où on n’arrive pas à poser le doigt dessus. Vous savez que c’est là mais, ca vous échappe complètement. Comme elle. Et encore, si vous saviez ce qui s’est passé ensuite… » Jodye Terrence. Amie de Kaithlyn.









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Sam 7 Nov - 17:02


    2008, Marth 8th
    Angleterre.



Londres. Les strass et les paillettes. Le champagne et les petits fours. Les projecteurs et les tapis rouges. Les limousines magiques et les serviteurs. Tout ceci pouvait donner envie. Cependant, tout ceci avait fait fuir la demoiselle. Son mariage avec Ted Lontbory, la star du Quidditch des Faucons de Falmouth, avait été un mariage magique mais trop médiatisé. Pourtant, elle s’était mise d’accord avec lui. Néanmoins, quelqu’un avait réussi à vendre les photos. Quel crétin ! Mais, elle lui avait pardonné. Ses parents étaient si fiers qu’on parle de leur famille. Il est vrai que cela lui avait ouvert des portes… encore plus grandes. Cependant, Kaithlyn n’était pas ainsi. Toutes ses grandes réceptions mondaines l’ennuyaient, tout comme ses articles. Heureusement, elle réussit à ne plus apparaître en compagnie de son époux. On commença à l’oublier. Elle était devenue la femme invisible et cela lui convenait. Jusqu’à ce qu’un de ses collègues au journal ne l’interpelle au détour d’un couloir. Il avait raflé le gros lot mais, l’estime et l’amitié qu’il portait à la jeune femme l’empêchait d’amener son papier au boss. Il devait lui en parler avant. Sous les yeux de Kaithlyn défilaient les images de l’infidélité de Ted. Une infidélité qui lui rapporta gros par la suite. Par le contrat de mariage qu’ils avaient signé, il allait perdre la moitié de ses biens mais, pour cela, il allait lui falloir le meilleur des avocats de la justice magique. Sortant de son ancienne chambre d’adolescente chez ses parents, Kaithlyn avait envoyé un hibou à Jeff pour qu’il diffuse le papier. Après tout, l’information avait été révélé exacte bien que Ted ignorait que ses supercheries venaient de s’éclairer au grand jour.

Au pied de l’escalier de marbre l’attendait James. Vous vous souvenez de lui ? Le garçon du Poudlard Express. Vêtu d’un habituel costume noir, il semblait l’attendre alors que tout le monde se trouvait dans la salle à manger, changé à chaque réunion en salle de conseil. Ils se suivaient depuis leur troisième année. Beaucoup qualifiaient leur relation d’étrange mais, qu’en avaient-ils à faire des ragots ?! Le monde se complaisait dans un éternel ragot.
« Le conseil se réunit sans nous. Lydell, Carver et Jeff nous attendent dehors. On a besoin de toi. »
Sans mot dire, elle le suivi après qu’il lui ait mit son manteau, en bon gentleman bien éduqué de son rang.

[…]


Tournant la chaise roulante afin de placer l’homme devant lui, Kaithlyn plongea ses pupilles dans les siennes. Un léger sourire planait sur ses lèvres alors qu’elle se perdait dans son regard. Cela l’avait toujours amusé. Depuis le début où elle s’y était essayée. Un petit jeu qui paraissait pourtant bien dangereux. Un jour, elle s’y brûlerait les ailes mais cela tombait bien : Kaithlyn aimait les défis. Toujours devoir se surpasser. N’était-ce pas ce que lui avait appris sa mère ? L’homme s’était tu et semblait paniquer l’espace d’un instant. Pourquoi la fixait-il de la sorte ? Allait-elle le croquer comme le ferait un cobra devant la musaraigne des sables ? De longues secondes passèrent et la sueur commença à perler le long de sa tempe pour finir sur son menton mal rasé. Ses secondes étaient bien courtes mais, elles suffisent à retracer plusieurs épisodes d’une vie. Clignant des yeux, la connexion était coupée et le mal de crâne commença à s’amplifier. C'était le risque encouru pour tous ceux qui tentaient de lire dans l'esprit de l'autre. La plupart des illustres legilimens connut avait fini par devenir fou. Question de dosage... mais, la gourmandise est toujours tentante.

« Il ne sait rien. Il ne connaît même pas le nom du directeur de Poudlard. » Son ton était neutre bien qu’un peu sanglant en fin de phrase. L’ignorance de cet homme était consternante. Un minimum de culture général était tout de même requis pour survivre dans ce monde. Tandis qu’elle s’éloignait de lui en plaçant ses mains sur ses tempes pour y opérer quelques légers massages, le reste de l’équipe entourèrent l’homme qui se tassait sur le siège. Qu’allait-il lui arriver maintenant ? Tout ce que Kaithlyn savait ce que ce n’était pas son problème. Sa part venait d’être fournie et elle quitta la pièce tandis qu’on tenta d’ingurgiter quelque chose de verdâtre au malchanceux qui s’était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.

James ne tarda pas à la rejoindre sur le pas de porte du miteux appartement. Debout sous le porche, l’air frais lui faisait le plus grand bien. Autrefois, les maux de crâne lui indiquaient qu’elle ne maitrisait pas la technique mais là, comment était-ce possible ? Cela faisait huit ans qu’elle s’entrainait. Huit ans. Et pourtant, l’erreur n’était pas en cause. De ceci, elle en était certaine.
« Mal de tête ? » Retournant la tête vers le brun qui observait la vue miteuse des bas-fonds de Londres, Kaithlyn ne pût s’empêcher de sourire. Son auto-déstressant à elle.
« Ses pensées étaient si… chaotiques. Rien n’était organisé. Classées. Ca passait de son dernier repas à sa dernière relation sexuelle. » James éclata de rire. Oui, Kaithlyn était une petite maniaque. Ses articles étaient toujours préparés avec minutie. Rien ne devait manquer, et surtout pas un freelance concurrent qui aurait décidé de contredire son article. Rien n’était laissé au hasard. Et malgré cela, elle n’avait rien d’hautain ou d’arrogant. Contrairement aux autres, elle restait dans l’ombre et ne s’affichait pas au grand public. Ce n’était pas pour elle.
« Tu as tout vu ? »
« Ne t’inquiète pas » la coupa-t-elle. « Les flous qui subsistaient ne concernaient en rien notre affaire. »
« Je ne voulais pas t’offenser. » ria-t-il en se justifiant.
« Il dort comme un bébé, et ne se souviendra de rien demain matin. Lydell a masqué nos traces. On n’a plus rien à faire ici. »

La discussion coupa court par l’arrivée des autres membres. Tournant la tête vers l’homme de main de l’organisation, les deux sorciers rejoignirent le groupe et descendirent les escaliers calmement. Remettant calmement ses mains dans ses gants, Kaithlyn se fit raccompagner par James en transplanage tandis que Lydell et Carver partaient de leurs côtés. En chemin, Sasha les rejoignirent en indiquant qu’il n’avait eu aucun problème durant l’opération : personne ne s’était infiltré en voulant passer dans la ruelle sordide ou bien sortir de chez soi. L’un d’entre eux proposa de terminer la soirée en boite de nuit, ce à quoi la demoiselle refusa. Le lendemain matin, elle avait un entretien d’embauche de bonne heure. Mieux valait ne pas arriver avec des cernes de trois pieds de loin et une haleine de chacal. Plutôt mourir que de donner une mauvaise impression. Quittant le reste du groupe, elle transplana en bas de son immeuble lorsqu’un autre plop retentit. James venait d’arriver, une écharpe violine en main.

« Je croyais qu’il s’agissait de ton écharpe porte bonheur ? »
« C’est vrai. Un verre ? »
« Et ton mari ? »
« Futur ex-mari » rectifia-t-elle, perdant tout sourire sur son doux visage. « Surement avec l’une de ses groupies ou noyé dans l’alcool dans un hôtel, qui sait. Tu t’es décidé ? »
« Pourquoi ne laisses-tu pas l’organisation s’occupait de son cas ? A moins que je ne m’en occupe personnellement. La vodka est sa boisson fétiche, non … un peu d’armonide pour pimenter le goût ? »
« Comptes-tu entrer ou rentrer chez toi ? »
Laissant inscrire un léger sourire malsain, James gravit les marches du paleron qui le séparait de Kaithlyn…









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Sam 7 Nov - 18:09


    2008, Marth 9th
    18h55.


Après avoir passé sa clé dans la serrure, Kaithlyn donna un petit coup de baguette magique contre la porte en bois dépourvue de poignet afin d’ouvrir la porte d’entrée de son appartement. Sur la table basse, deux enveloppes attendaient patiemment l’arrivée de la locataire. A leurs côtés, une vieille plume à commentaires avait laissé l’heure d’arrivée du courrier magique. La première, une lettre beige s’envola dans les airs avant de faire éclater son seau rose et de prononcer son contenu à voix haute pendant que la demoiselle ne dépose ses affaires sur le porte-manteau et ne se dirige vers la modeste cuisine pour se servir quelque chose à boire.
    « Kaith’, c’est Anna. Jodie m’a prévenu que tu avais un entretien aujourd’hui ? Alors ? Pourquoi tu ne m’en as pas parlé, on aurait pu faire les boutiques pour préparer l’événement. J’espère que tu n’as pas porté ce vieil ensemble gris. Si tu ressembles à une mamie, personne ne peut te prendre au sérieux. Nom d’une gargouille, j’ai pas vu l’heure. Appelles-moi, quoiqu’il en soit : on sort ce soir ! Je passe te chercher à 19h. »

Buvant gorgée par gorgée, Kaithlyn sourit légèrement tout en observant son reflet dans la vitre. Le vert pomme de son gilet rehaussait bien son ensemble porte-bonheur qu’elle refusait par tous les moyens de jeter. Ni Anna, ni même sa mère n’avait réussi à faire disparaître ou détruire cette robe classique. Pourquoi tout le monde était-il contre le classique ? Le côté sobre mais classe du gris lui allait mieux. Sa veste réajustait les couleurs en donnant un petit de pep’s qui colorait sa vie. Déposant son verre sur le dessous-verre déposé sur la table basse, Kaithlyn regarda le calepin pour voir qui était le second expéditeur. Ted Lontbory. Heureusement, qu’elle avait insisté pour garder son nom de famille. Kaithlyn Lontbory ne sonnait pas juste à son oreille.
    « Je viens de recevoir un papier d’un certain Montgoberry. Un avocat. Ca veut dire quoi çà ? Pourquoi est-ce que je reçois des papiers de divorce ? Je prends la première poudrette de cheminée pour la maison et on en discutera. »

La voix était énervée mais étrangement, cela faisait sourire la jeune femme. Regardant devant elle l’antre de la cheminée, elle observa ses braises crépitaient tendrement sans que rien ne viennent les perturber. En rentrant chez lui ce soir-là, Ted trouvera la penderie de sa femme vide et ses objets personnels auront tous disparu. Cet appartement était le sien maintenant. Son nouvel antre. Elle n’aurait plus à se cacher pour sortir en douce lorsque l’organisation l’appelait. Ni même lorsque James venait… 19h15 s’affichait sur le cadran magique, au milieu des visages surveillés. Anna était en retard. Comme toujours. Se dirigeant vers la douche, Kaithlyn ôta ses vêtements mais laissa sa baguette sur le rebord du meuble de la salle de bain. Mieux valait être plus prudent. Au final, la demoiselle était lavée, habillée et avait déjà recommencé à travailler sur son prochain sujet quand Anna arriva, trois quart d’heure plus tard. Anna était constamment en retard. Cela devait faire parti de son charme.

La vie était un continuel tournant. Il fallait s’accrocher pour ne pas chavirer mais… tout le monde était bien au courant de cette réalité ?! Tout le monde porte un masque mais, chez Kaithlyn, son visage était juste feint en deux parties, à la fois distincte et identique. Juste une volonté de perfection qui conduit à un goût accrue de la connaissance. Un goût déraisonné, lié à la volonté de profiter de l’instant présent. Tout le monde se ressemble. Peu de personnes sont différentes sur ce point de vue.









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Sam 7 Nov - 18:26


OO3. Nous avons les moyens de vous faire parler.


    Quelle forme prend votre Epouvantard ?Quelle bonne question... si les élèves de troisième année ne s'étaient pas confrontés aux Epouvantards, Kaithlyn n'aurait jamais su que sa mère était son propre cauchemar... portant ses propres traits de visage.
    Que verriez-vous dans le Miroir du Risèd ? Rien d'extraordinaire. Kaithlyn s'aperçoit entourée d'une famille mais surtout, assise dans un moelleux fauteuil avec au dessus de sa tête, accroché au mur, l'enseigne de la meilleure éditrice et chasseuse de talent de l'année... et des années à venir.
    Où transplaneriez-vous si vous en aviez la possibilité ? Chez ses parents ou alors dans la zone interdite de la bibliothèque de Poudlard.
    Quelle forme prend votre Patronus ? Aujourd'hui, la forme argentée s'est transformée en une vulgaire fumée qui se dissipe assez rapidement.
    Quel est votre sortilège favori ? Tout ceux qui peuvent servir. Cependant, depuis toute petite, Kaithlyn a une fascination pour l'Enchante-Armure afin que des cantiques de Noël retentissent chez elle ou chez ses parents... au gré de ses derniers.
    Quel est celui qui vous terrifie le plus ? Avada Kadavra ? Après tout, qui n'a pas peur de la mort ?
    Qu’avez-vous ressenti en entrant à Poudlard ? Enthousiasme et curiosité.
    Quelle forme de magie vous attire le plus ? Toutes celles qu'elle ne connait pas mais qui n'attendent qu'à être connue... et utilisées.
    Appréciez-vous la discipline ? Depuis ses cinq ans, Kaithlyn ne s'est jamais plainte de la discipline, ayant vécu dedans jusqu'au cou. Disons plutôt qu'elle s'en ait accommodé.
    Quelle est la pureté de votre sang ? Pur









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Sam 7 Nov - 18:27


    Finiiiiii <3









The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La parole du peuple vainquera (v) #Sam 7 Nov - 19:03


THE DAILY PROPHERT
{ * }



Validée of course. La première Journaliste du forum faites moi une hola La parole du peuple vainquera (v) 560410









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Mer 11 Nov - 8:27


    Bienvenuuuuuuuuue a toi. Bon reportage.









Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Mer 11 Nov - 17:26





la hola? la holaaaaaa? on a bien dit la holaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa?



La parole du peuple vainquera (v) 386592 La parole du peuple vainquera (v) 386592 La parole du peuple vainquera (v) 386592
La parole du peuple vainquera (v) 386592 La parole du peuple vainquera (v) 386592 La parole du peuple vainquera (v) 386592




MUAHAHAHAHAHA! *sort*











Anonymous

Invité
Invité

La parole du peuple vainquera (v) #Mer 11 Nov - 20:40


    Hiii, merciiii La parole du peuple vainquera (v) 512973










Contenu sponsorisé


La parole du peuple vainquera (v) #


 

La parole du peuple vainquera (v)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POET&PENDULUM. :: petite pause aux trois balais. :: la pensine aux rps; :: les anciennes fiches-