Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...

Il est cependant difficile de passer inaperçu avec un manteau de cuir à frange dans Londre, côté moldu comme sorcier. Mais ce n’est pas le plus révélateur…

D’ombre en ombre… Vivement. Samuelle a toujours su se montrer vive. Elle longe le mur de d’isolement du district E, cherchant un endroit opportun. Impossible de passer par la porte, elle n’en a pas l’autorisation et ce serait périlleux aux vues de ses origines. Impossible de transplanner sans assistance… Pas de cheminées disponibles et oublions tout de suite cette idée de balais. Il ne restait plus qu’une solution : Se faire le mur ‘old style’.

La métisse regarda nerveusement autour d’elle et retroussa sa manche jusqu’au coude. Elle posa la main bien à plat sur la pierre. « Sini nahayimaw shapwaw… » chuchota-t-elle dans le silence. Lentement, sa main enfonça dans le mur et se referma sur son poignet. La pierre était son matériel de prédilection mais un ouvrage édifié de main d’homme, avec du mortier et du béton, ça représente toujours un certain défi. La métisse grimaça. Une armature d’acier… Dégoutée, elle retira sa main et la secoua énergiquement pour en retirer toutes les particules de poussière qui aurait pu y adhérer.

Par dépit, elle s’approcha d’un arbre aux longues branches pendant commodément au-dessus du mur. « Mïstik yashiyaw shtahkounch… » dit-elle en effleurant l’écorce. Et au moment où l’arbre abaissait ses branches, elle sauta avec une agilité féline pour escalader la frondaison.

Il est facile de passer inapercu sur le bord du district E. Suffit de savoir comment s'y prendre. Comme il est facile pour une métisse en manteau à franges d'attirer l'attention du Tueur... Ce soir, il arpente Londres endormie à la recherche d'une proie de valeur. Le goût du sang et de la curée dans la bouche, il passe d'ombres en ombres, comme la créature des ténèbres qu'il est. Dans le regard d'acier rougeoit quelques paillettes sanglantes, reflet de l'humeur meurtrière du moment.

Et la plumeuse chevelure d'ébène qui lui passe à quelques centimètres du nez attise sa curiosité d'abord. Un bon tueur évalue toujours sa proie avant. Nous ne verrons jamais un tigre bondir aveuglément dans un troupeau de gnous après tout.

Dans un silence absolu, l'assassin emboîte le pas à la métisse, à distance respectueuse et sous le vent, cela va de soit. Tapis dans les ténèbres derrière sa prochaine proie, Hale l'examine attentivement faire son charabia et ses simagrés. Intéressant, elle ne se sert pas d'une baguette.

Ce qui amène une autre interrogation. Serait elle capable de faire ca au travers de la chair humaine? L'oeil d'acier, dans les ombres, rougeoit follement. Il admire d'un oeil de connaisseur l'agilité avec laquelle elle escalade l'arbre. Et c'est ce qui le décide. La petite douceur au caramel sera sûrement capable de l'amuser cette nuit.

Avec une facilité et une autre méthode que Daee, mais avec autant d'efficacité, Hale se sert de sa taille et de son agileté naturelle pour escalader le même mur. Accroupit en haut de celui ci, il se découpe brièvement contre le clair de lune, en repérant la métisse. Puis, il se met en chasse...

Ca commence, pour Samuelle, par l'impression d'être suivie, épiée. Puis, un caillou lui percute douloureusement l'épaule. hale l'a lancée pour qu'elle se sache suivie. Voyons, à cette heure de la nuit, les morveux dorment et ne lancent pas de cailloux,

Grâce féline ou pas, elle aurait eu bien besoin d’une main secourable. Suspendu sous une branche, le chasseur l’entendit jurer en français : La semelle de ses espadrilles patinait sur l’écorce de l’arbre mouillée par la pluie. Trop occupée à ne pas se rompre le cou, Samuelle ne se rendit pas compte qu’elle n’était pas seule… Après tout, ce qu’elle craignait c’était les inquisiteurs, et ceux-là ne se cacheraient pas pour lui mettre la main au collet. Ils avaient tous les droits, ils étaient sur leur territoire.

Elle finit par se hisser à califourchon sur une branche porteuse et évalua ses chances de jouer les funambules. Le sommet du mur était à quelques mètres de distance… Elle allait se mettre en route lorsque quelque chose lui heurta méchamment l’épaule. « Humpf! » protesta-t-elle avant réaliser la nature de l’agression et de faire nerveusement volte-face. Parfaitement immobile, elle scruta la nuit, ses yeux jaunes reflétant les lumières de la ville. « Il y a quelqu’un? » fit-elle dans un slang bien particulier, nord-américain, canadien.

Elle ne décelait rien dans l’obscurité. Elle ignorait ce qui l’avait frappé, mais les probabilités de faire face à un écureuil vindicatif étaient faibles. Un avertissement? Elle aurait dû fuir… C’est pourquoi Samuelle franchit soudainement la distance en quelques bonds hasardeux et se retrouva sur le faîte du mur, déséquilibrée et battant l’air de ses bras.

Samuelle se dit qu’un commentaire s’imposait : « Argl! »

Une poigne de fer lui attrappe le collet tandis qu'une redingote rouge claque une unique fois dans l'air léger de la nuit. Deux prunelles d'acier tranchant affronte l'or liquide sans ciller. Deux prunelles d'acier tachetées de sang.

Le tableau que les deux personnes offrent , découpées contre le clair de lune est saisissant. Une métisse rattrappée par un évadé d'Azkaban, suspendue quasiment au dessus du vide par celui ci, les espadrilles effleurant le rebord du mur.

Impassible, l'assassin l'examine avec l'intensité d'un scientifique. Il y a un moment de flottaison dans l'air. Un sourire réjouit éclaire brièvement la face du tueur

Héhéhé....

Et Halewyn balance proprement sa victime dans le vide, lui donnant une forte poussée. Et examine comment que sa proie va s'en sortir.

D’une hauteur de 15’, on s’en sort généralement toujours très mal…

Samuelle ignorait tout de l’identité de celui qui la retenait. De son point de vue, la main à son collet peut passer pour bienveillante puisqu’il lui a si commodément permit de rétablir son équilibre. « Ouargl! J’ai bien cru que j’allais passer tout droit! » ricana-t-elle nerveusement. Son anglais et sa voix avaient des intonnations chaleureuses, pas anglaise du tout. « C’est une chance que vous passiez par-là! » le félicita-t-elle avec candeur.

Se tenant sur la pointe des pieds, Samuelle cherche à lui faire lâcher sa prise, une main caramel tâtonnante se joignant à celle du rôdeur… Des doigts souples avec des cals. Elle lui rend momentanément son sourire, un sourire en tranche de courge, un peu crispé… Il la mettait mal à l’aise, pas à cause de son rire, mais à cause de son regard. Il avait quelque chose de hanté où elle devinait un je ne sais quoi de mauvais qui vous guette tapis dans l’ombre. « Vous pouvez me lâcher maintenant, ça ira… » Elle se tortillait sous sa poigne, lui faisant face, commençant à s’interroger sur les motivations de son sauveur…

C’est alors qu’il la jeta dans le vide avec une bonne poussée dans le dos. Il y eut un cri dans la nuit, bref mais perçant…

Repoussée loin du mur par l’impulsion, elle n’a rien trouvé à quoi se retenir… Samuelle tomba comme un grand arbre qu’on abat, d’une hauteur de 15’, sans rien d’autre pour amortir sa chute qu’un buisson persistant et de l’herbe mouillée. Une inoffensive petite sorcière… Il y eut un gémissement étouffé, parce que la métisse réalise bien qu’il l’a poussé…

Décu? Oui, le Tueur l'est. Circonspect aussi, parce que le gémissement étouffé lui signale que sa proie n'a pas perdue conscience, ce qui trahit une constitution hors du commun. La majorité des gens se seraient soient lamentés, soit tombé dans les vapes.

Prestement, Le Phoenix Noir se lance du haut du mur avec l'aisance propre aux gens de sa race, pour se rétablir souplement juste à côté de la métisse. Elle peut entendre un unique bruit de pas avant qu'il ne se pointe juste devant elle pour l'observer attentivement, Meurtrière, sa fidèle dague à lame noire, au cair, semblant palpiter dans la nuit pour réclamer sa part de sang.

Et avec la vivacité preste du serpent, Halewyn la lui enfonce profondément dans la main gauche(histoire de ne pas trop amoindrir sa combativité) puis, la fixant dans l'or liquide, l'assassin lèche langoureusement la lame noire en se relevant avant de faire claquer sa langue d'approbation. Le sang de la métisse est particulièrement épicé, équivalent à un bon met thailandais.

T'a le choix, tu te bat ou tu fuis pour ta vie ou tu finis en méchoui.

Clame parfaitement l'expression de l'homme devant elle. Juste avant qu'un pied botté de cuir souple ne la frappe au visage.

Une constitution hors du commun ou une volonté ahurissante.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGL »

Il y eut un hurlement dans la nuit. Celui-là était long et sinistre. Il exprimait non pas la surprise mais une extrême souffrance. Un cri poussé par la victime d’un homme qui tire de noir délice de choses très déplaisante.

Avant que la botte ne la heurte au visage, Samuelle roula sur elle-même, heurtant les tibias de son agresseur pour le déséquilibrer et le renverser. Il y eu un bref corps à corps et la métisse parvint non sans mal à se hisser à califourchon sur son agresseur, portant tout son poids sur les poignets de l’homme pour les plaquer au sol. « Sini nahayimaw shapwaw!!!! » beugla-t-elle au bord de la panique. « Sini nahayimaw shapwaw!!!! » répéta-t-elle, ses bras tremblant sous l’effort, pour incruster ce maniaque dans le sol. « Foutu gazon anglais! » jura la métisse en français. Parce que la terre est minérale, oui, mais même si elle offre une certaine résistance et l’entrave, l’avantage n’est pas suffisant pour lui permettre de fuir. Ce n'est pas de la pierre... Pénétrant la surface jusqu’aux poignets, si elle le lâche, elle ne bénéficiera pas de plus d’une minute d’avance.

Tenant le tigre par la queue, Samuelle évalua sa situation : Il était plus grand et plus fort qu’elle. Il était agile et silencieux. Il connaissait maintenant l’un de ses petits avantages et se méfierait. Il l’avait attaqué gratuitement. Bon sang, est-ce que? Est-ce qu’il avait goûté son sang? Ew! EWWW! Elle jeta un regard à sa veste de cuir, tailladée par la lame lors de la lutte, et ajouta au bilan déjà franchement désavantageux : avec un couteau bien affuté. Ce dingue aurait facilement raison d’elle.

Alors pourquoi ne pas tenter la médiation avec ce fou à lier? Non mais c’est vrai… Pourquoi pas?

La rivière de ses cheveux noirs se répandit de ses épaules lorsqu’elle se pencha sur lui, venant tirer un voile sombre sur leur face à face .« Non mais à quoi tu joues? Jack L’éventreur ou Lestat le vampire? » l’accusa-t-elle en anglais cette fois. Un petit coup de bluff avec ça? « Bon. Autant te le dire sans détour, je ne me laisserai pas faire... » fit-elle avec la froide assurance de celui qui est sur les dessus. « Alors tu vois, avant que tu ne m'oblige à te faire du mal, je crois que tu serais bien inspirer de... changer de menu. C'est un avertissement amical. Je n'ai rien contre tes moeurs exotiques et je comprends qu'un homme puisse faire une erreur de temps à autre... » essaya-t-elle de l'amadouer, se montrant clémente...

La volonté de cette proie ci, qui ne fuit pas, excite grandement l'assassin qui la laisse avoir le dessus pour mieux la jauger. Halewyn se laisse faire, simuler la faiblesse pour qu'elle puisse penser pouvoir avoir le dessus.

Tiens, intéressant.

Note Halewyn avant qu'une bouffée de fureur ne l'envahisse tout entier à la seule perspective d'être seulement entravé par les poignets. C'est comme tenir un immense danois avec la laisse d'un chihuaha. Le Tueur est un de ces hommes libres pour qui toute entrave est une ignominie.

En seule réponse à sa bravade, Samuelle Daee peut voir les yeux incandescents de folie du gus sous elle, juste avant que la tête ne se détende comme un serpent et que les dents solides de Hale ne se plantent dans son cou, manquant de très peu la jugulaire.

Bandant ses muscles, bougeant la tête de gauche à droite et de droite à gauche, il cisaille et coupe, pendant que la métisse peut sentir la poigne vigoureuse de l'Homme surpasser ses propres forces à elle.

D'un coup de rein suivit d'une brève empoignade, le mâle se retrouve sur le dessus, avant d'arracher le petit bout de chair de Samuelle. Mastiquant tranquillement comme il le ferait d'une gomme, Halewyn se redresse pour mieux lui administrer une baffe monumentale, sans égard pour une quelconque dignité de la djinn.

Et il recommence, tranquillement et méthodiquement. Hale ne veut pas sortir ses lames tout de suite, il veut la faire souffrir cette connasse, clémente ou pas. Il aime jouer.

« CONFRIGO ! » Aussitôt l'incantation incantée, le sort explosa dans le dos d'Halewyn Coeur d'Acier avec force. Une déflagration apparut, permettant à Dakota et son cousin de s'approcher de la jeune métisse, au sol, la gorge en sang. Du moins, c'est ce que remarqua Santos, tandis que Dakota gardait toujours sa baguette levée en direction d'Halewyn. Une chance pour cette dernière que Dakota et Santos rentraient de Londres pour aller voir leur amie Mana Mayfair. Des cris les avaient attiré ici, et ces derniers avaient accourut comme on aurait pu s'en douter. Deux jeunes hommes aussi chevaleresque ne pouvaient rester sans rien faire en entendant pareil cris.

Dakota est droit, prêt à tout. L'hispanique sait manier la baguette, et ça se voit. La position de ses jambes le montrent. Santos, quant à lui, est proche de la jeune métisse. Un bandage apparut à l'aide de sa baguette, il tente d'éponger la blessure vraiment moche qu'elle a à la gorge. Visiblement arraché avec les dents, Santos lance un regard vers l'ancien réceptacle du phoenix noir. Le chamanisme qui coule dans ses veines se fait ressentir, malgré le fait qu'il ne puisse réellement pas communiquer avec les éléments.

Sa dignité, elle s’en fichait un peu en ce moment… Sa dignité lui imposait très peu de souffrance par rapport à sa gorge sanguinolente et aux coups qu’elle reçevait.

Il n’était visiblement pas ouvert à la négociation.

Samuelle luttait contre l’inconscience, baffe après baffe… Davantage bagarreuse que bretteuse, le trait le plus distinctif de son style de combat avait toujours été sa façon d’y survivre. Renonçant à lui crever les yeux, elle lui balança une poignée de terre au visage, chaque grain semblant avoir été chauffé au rouge…

Elle avait des scrupules à le tuer. Elle savait comment. Elle avait déjà réfléchit à la question. Parce que Samuelle ne contrôlait pas sa magie, elle n’aurait pas pu réduire une fracture sur un os calcaire, pas plus qu’elle n’aurait pu soigner une anémie ou endiguer une hémorragie en agissant sur les globules rouges du sang… Mais elle pouvait faire beaucoup de dommage… Il lui répugnait de déchainer sa magie sur ce fou, même s’il essayait de la tuer. Simplement parce qu’elle, elle n’était pas un assassin et que c’aurait été faire acte d’une violence qu’elle ne connaissait pas encore.

Elle accueillit cependant ses sauveteurs avec un grognement de satisfaction, pressant le pansement sur sa plaie d’une main pour endiguer le flot de sang, et se cramponnant de l’autre au bras de l’hispanique pour essayer de se relever maladroitement. Sa dignité refaisait surface : hors de question de jouer les demoiselles en détresse.

« Humpf! » fit-elle en se redressant. « J’aimerais bien savoir ce qui vous a pris tout ce temps! » clama-t-elle d’une voix pâteuse mais en plantant ses yeux d’or dans le noir. Évidemment qu’elle se débrouillait très bien toute seule… Elle tremblait. On aurait pu la renverser d’une pichenette. C’est bien caché derrière l’écran que faisait l’autre hispanique qu’elle provoqua : « Alors, tu relances ou tu te couches? »

La scène donnait à penser qu’elle n’était pas traditionnellement portée à la prudence.

Un hérissement des poils de sa nuque, un pressentiment lui fait tourner de quart la tête pour renifler l'air, au même moment qu'un

CONFRIGO !

retentit dans l'air. Accompagnant la déflagration pour éviter les dommages inutiles, l'assassin fait un rétablissement spectaculaire, rerouvant son équilibre pour atterrir sur un genou et une main, Meurtrière au clair. L'acier teinté de sang rencontre le regard sombre de l'hispanique tandis qu'un rictus un peu fou éclaire la sale gueule de soudard. Le dos de son lourd manteau déchiqueté par la déflagration laisse voir une plaque de métal malmenée au travers du lourd cuir déchiqueté.

Mais Halewyn reste professionnel. L'arrivée des renforts augmente le niveau de difficulté à atteindre sa cible. Le fait que ca soit deux sorciers en plus l'excite grandement. Le fait que sa redongote soit fichue ne l'émeut nullement. Il n'y a que lui et sa proie... et ceux qui se dressent entre eux.

Il y a le moment de flottement, dans lequel il analyse les nouveaux venus et les options qui s'offrent à lui.

Alors, tu relances ou tu te couches?

Oh, pour relancer, il relance... En une fraction de seconde, l'assassin se redresse, lancant sa dague sur Dakota, ne cherchant pas à l'atteindre, mais à faire diversion. Un CLAC trompeur retentit alors, juste avant qu'un brouillard surnaturel n'entoure le trio. Tout porte à croire que l'assassin est parti, ayant eu peur... Mais pourtant.

Il ne suffit que d'une trentaine de secondes une minute maximum, que le brouillard se lève aussi subitement qu'il est tombé. Derrière la métisse, une haute silhouette qui fond sur elle. Une silhouette de mort.

Une brulûre intense à la poitrine tandis qu'une lame argentée transperce la cage thoracique de part en part, lui coupant le souffle. Un petit quart de tour pour la douleur... parce que ca attendrit les chairs la peur... L'assassin en profite pour prendre une autre petite mordée, histoire d'avoir de quoi se caler le petit creux. Le coeur de la métisse ne sera pas pour lui aujourd'hui.

T'es bonne à croquer bébé.

Lui susurre t'il à l'oreille, la bouche pleine, avant de la pousser violemment sur ses sauveurs. La suivant et passant à l'attaque entre les deux hispaniques, visant Santos le guérisseur. Utiliser la magie veut dire prendre un risque énorme de frapper l'autre.

Les Rocstone n'ont prit aucune position dans le conflit opposant Les Mangemorts et le plupart des vivants de ce monde. Les Rocstone n'ont jamais prit position de toute façon. Les prises de positions, c'est mauvais pour la diplomatie. Mieux vaut les concessions et les arrangements. C'est pour cette raison que Judth Rocstone vient elle-même apporter nourriture, soins et produits nécessaires à la population qui se retrouve coincée dans le District E. Sans parler des biscuits au miel. Si elle reste discrète pour y aller, une fois à l'intérieur elle est Judith Rocstone, comme tout Londres l'a toujours connu. Oui, les Rocstone sont des personnalités publiques moldus et sorcières. Ça c'est de la diplomatie.

Non, il n'était pas là depuis le début, autrement, il serait intervenu avant. Il est arrivé bien trop tard à son avis, mais il n'est pas devin. Son bureau avait envie de prendre l'air. Un magnifique bureau en acajou massif. Oui, il devrait normalement être au ministère, dans son secteur, mais il est très pratique ce bureau pour transporte la tonne de trucs que Judith trimballe. Si évidemment, on ne lui met rien dans les tiroirs... autrement, on risque de ne pas les revoir. Surtout quand il s'agit de biscuits au miel. Kaitz l'a apprit à ses dépends avec du popcorn... et autres trucs qu'il cachait jadis dans son bureau.

- Blocus Colossus Sylvi !

L'imposant et massif bureau de Kaitz se matérialise soudainement autour du corps d'Halewyn, le coinçant entre l'épaisseur substantielle de bois d'acajou. Kaitz hocha la tête, sceptique. Kaitz est chercheur de sort, il ne faut pas l'oublier. Techniquement, ce n'est pas l'effet que Kaitz escomptait, mais théoriquement, c'est tout à fait acceptable. Surtout que le dit bureau ne semble pas particulièrement satisfait de cet arrangement. Il grince de toute ses fibres avant de s'agiter dans tous les sens, agitant Halewyn à la manière d'un taureau mécanique... sauf qu'on n'est pas coincé dans le taureau mécanique habituellement. Pas de temps à perdre, Samuelle pourrait être piétinée par le dit bureau. D'un geste gracieux, il pointa sa baguette sur Samuelle et, on peut craindre le pire, l'attire dans sa direction en la faisant glisser sur le sol, de la manière la plus douce qui soit. Même un roulement à bille parfaitement huile n'aurait pas pu être plus doux. Il la réceptionne avec délicatesse et grimace à sa vue.

- Tu es en beauté ce soir dis donc. Mais il est un brin inquiet. Protego Maxima

Un dôme doré, coulant comme une fontaine entoura l'Héritier Rocstone et l'Agente Canadienne. Les Rocstone ont toujours été doués en protections. Aucune guerre, ni même aucun bombardement n'a touché au Domaine. Harkaitz était le plus doué à Poudlard et à Ealdwic dans la confection de protections. Elle était une protégée des Rocstone, après tout. Il glisse sa main tiède sous le manteau à frange, sous son chandail. Mieux vaut que les autres ne voient pas ça vraiment. De toute façon, ils seront occupés un moment. Du dôme doré coulent des gouttes de pure lumière. Du moins c'est ce qu'il semble au regard embrouillé de Samuelle. Sa main est chaude et humide, sans doute le sang de Samuelle. Elle sent son corps picoter, pas quelque chose de très agréable, mais pas si désagréable.

- Ça chatouille, hein ? chuchote-t-il à la métisse, une pointe moqueuse dans la voix. Visiblement, il sourit. Dommage, il n'a pas de biscuit sur lui, ni de miel. Il jette un coup d'oeil vers son bureau. Il s'en sort plutôt bien pour une tête de bois.

Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas... Santos1

feat. SANTOS OLEIVERA.

Dakota était prêt à l'affrontement. Quoiqu'il se passerait, il était prêt à faire front, les jambes bien posés sur le sol, le regard d'une noirceur brûlante. Tel Arès faisant face à ses opposants sur les diverses statuettes grecs, l'hispanique, baguette en joug, fait face au phoenix noir. La demoiselle ainsi sauvée bougea. Un regard porté à son attention, et le phoenix noir disparait de son champs de vision. Santos fut repoussé d'un coup contre son cousin qui manqua de tomber. Déjà, on entend de nouveau la métisse hurlait de douleur. La baguette de l'hispanique s'apprête à frapper, mais déjà un autre homme apparaît, ligotant l'assassin avec un bureau. Dakota ne peut s'empêcher de lancer un regard intrigué tandis que Santos adopte un air blasé tout à fait à propos. « Un bureau... ? » « Tu es en beauté ce soir dis donc. Protego Maxima » Dakota se détendit légèrement. L'homme était une connaissance qui fit apparaître un dôme doré de protection. Santos s'émerveilla devant la magie, pénétrant le dôme, s'approchant de la métisse, baguette et bandage en main. « Vous inquiétez pas, je suis guérisseur en devenir. »

Santos lança un regard vers Harkaitz, lui montrant qu'il pouvait avoir confiance. Dakota, quant à lui, se retourna vers Halewyn qui était toujours entrain de se débattre avec le bureau. Un fin sourire, l'hispanique brandit sa baguette en direction des racines des arbres. Ces dernières s'agitèrent légèrement, puis d'un coup, elles prirent la direction du Phoenix noir, lui enracinant les jambes dans le sol. « Bien. Je suppose que maintenant, nous allons appeler les Autorités. Un animal dans ton genre n'a rien à faire en liberté. » La voix de l'hispanique cache un son mutin, moqueur. De l'inconscience ? Peut-être... Mais l'hispanique n'en a strictement rien à foutre. Il a de quoi se défendre, et il n'a vraiment pas à avoir peur d'un homme dans son genre... Surtout après sa petite escapade dans les entrepôts londoniens.

hj: j'attendais Muelle pour sa blessure au poumon mais elle est dans les vapes ca L'air.... au fait... pour les lianes, désolée, j'ai fait de mon mieux

Se retrouver dans un bureau miteux d'un chercheur de sort n'a rien de bienbien palpitant.

Ou, plutôt, se retrouver dans un des tiroirs sans fond du dit bureau. Un tiroir vide, qui semble éclairé d'une infime lueur... dû probablement au minuscule jour du tiroir. Le mouvement du dit bureau a de quoi donner la nausée. L'assassin se croirait à fond de cale d'un bateau pirate. Baissant son centre de gravité, il regarde attentivement autour de lui, reniflant les multiples effluves qui sont emprisonnées dans le meuble. Ses narines largements évasées, Halewyn respire plein de truc exotiques, allant du chimique au boisé, en passant par le fruité et le minéral.

Tournant la tête, Halewyn note un trou dans le fond du tiroir... Un trou qui exhale un courant d'air à l'odeur plus ou moins réjouissante. Sinon, ce n'est que le bois d'acajou, les veines d'acajou, l'essence du dit bois... Bref.

Utiliser la magie pour sortir de là? L'idée ne traverse que brièvement l'esprit de l'assassin. Plutôt, il opte pour la solution la plus dangereuse, la moins facile. Il faut dire que le bruit de ce qui attaque le meuble ne l'inspire que peu. Le bois commence à grincer tandis que le sortilège de Dakota attaque l'acajou pour se frayer un chemin jusqu'à lui. Mais ca, Halewyn ne le sait pas.

Plutôt, qu'ils le cherchent un peu. Avec l'esprit de contradiction propre aux gens de sa race, notre homme s'approche du fond du tiroir troué avant d'examiner les profondeurs inconnues. Puis, prestement, il se glisse dans le trou. Si quelqu'un ouvre le tiroir, il sera vide, Halewyn perdu avec les nombreux trucs que le bureau familier ne veut pas régurgiter....

Pour le moment du moins. Ce qui donne un répit aux quatres autres dehors.

» Promenons-nous dans les bois tant que... (pv Hale)
» A pas de loup...
» Let me introduce... mon p'tit Loup à moi!!!!!
» Le loup et l'agneau. (Adonis)
» Qui a peur du grand méchant loup ?

Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...

Promenons nous dans les bois pendant que le loup n'y est pas...

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