AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez | 
 

 ☼ De sangre hermosa.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
PROFIL & INFORMATIONS









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
☼ De sangre hermosa. #Jeu 9 Juin - 16:55




☼ ☼


☼ De sangre hermosa. Saul1 ☼ De sangre hermosa. Rico1

Saul, Adytéo Oleivera, en compagnie de son oncle, Enrique Oleivera. Quelque part, dans le désert Mexicain. Deuxième semaine de Septembre.


« Je ne suis pas intéressé à savoir si ce que tu me dis est vrai. Je veux savoir si tu es prêt à décevoir les autres pour rester vrai avec toi-même, et si tu peux supporter d'être accusé de trahison et ne pas trahir ton âme.... » Murmura Enrique, le regard dégageant une sagesse qu'on ne lui connaissait guère. Saul baissa le regard, comprenant ce qu'il voulait dire. Cela faisait déjà un mois, et il ne parvenait pas non plus à digérer la séparation qu'il devait affronter chaque jour à l'égard de son frère jumeau. Chaque nuit, chaque rêve, il le voyait l'insulter, pleurer, hurler de douleur. Il ne savait pas réellement comment faire pour faire comme si de rien n'était. Saul était partit de son plein grès. Il avait suivi son oncle Enrique sans rien dire, sans que ce dernier n'est eut besoin de faire pression sur ce dernier. Les voix du chamanisme n'avaient cessé, depuis sa plus tendre enfance, à le tenter, à la séduire. Les esprits autours de lui avaient toujours été d'une bienveillance toute particulière, l'aidant dans les situations les plus périlleuses, tentant de le convaincre peu à peu d'abandonner la magie bâtarde à laquelle il avait été éduqué pour suivre les voix de ses ancêtres. Les meilleurs chamans mexicains avaient été au sein du clan Oleivera. Cela n'empêchait pas Saul de souffrir. Il souffrait physiquement, n'osant plus rien manger, s'abandonnant corps et âme aux instructions de ses mentors afin de le guider dans un monde qui lui semblait à la fois si familier, mais si étrange. Perdu, ou échoué sur un rivage, il s'agrippait à eux en quête d'un savoir sans nom afin de devenir ce qu'ils voulaient qu'ils soient. Saul était le prochain Chef. Saul prendrait la place de la Mama.

Enrique eut un léger sourire, tandis qu'il dessinait avec une encre réalisée avec les plantes du coin, des dessins sur le corps de son neveu. Des dessins aux significations les plus obscures. Saul en connaissait la signification, mais il ne l'avait jamais prononcé à haute-voix. C'était quelque chose qu'il ne fallait point faire pour la simple et bonne raison que c'était ses plus grandes faiblesses. Il releva le visage vers son oncle, lui répondant sur le même son de voix. « Je suis prêt. » Enrique déposa un baiser sur son front avant de se relever doucement, remettant son keffieh correctement. « Je reviens dans deux jours. Défaits tes faiblesses. Physiques et mentales. » Saul regarda son oncle se fondre dans l'air, tel un château de sable subissant les souffles du vent. Il déglutit difficilement, avant de finalement fermer ses yeux, priant tout ce qu'il connaissait afin de lui venir en aide. Ce n'est alors, que lorsqu'il se mit à se lamenter, à penser à son frère qu'il comprit le sens des mots de son oncle. Il devait se battre contre lui-même. Ce qui signifiait à faire taire ses pensées, et à laisser ce qui l'entourait le pénétrer par tous les pores de sa peau dorée afin de pouvoir accéder plus pleinement de l'autre côté de son pouvoir, s'enfonçant dans les voix obscures du chamanisme par la méditation la plus profonde. Apprendre à se connaître était la chose la plus dure que Saul, Adytéo Oleivera devait faire.

Le dialogue intérieur est ce qui maintient les gens dans le monde ordinaire. Le monde est tel ou tel parce que nous nous disons à nous-mêmes qu'il est tel ou tel. Les portes du monde des chamans s'ouvrent une fois que le guerrier a appris à faire taire son dialogue intérieur.


Le Soleil lui brûlait la peau, le vent sec lui caressait délicatement le visage, et le reste de son corps. Le sable poussé par le vent le dérangeant, il avait cette envie de se gratter au niveau du genou gauche. Ses lèvres étaient sèches, sa bouche était asséchée. Saul aurait pu boire un océan. Mais il était là, comme si il faisait partit du décors du désert mexicain. A plusieurs reprises, des animaux s'étaient approchés de lui, le reniflant, se demandant presque si il était mort, avant de repartir rapidement lorsque ce dernier ouvrait les yeux, avec cet expression toute particulière qu'ont les gens lorsqu'on les dérange en pleine méditation. Sentant les gouttes de sueurs perlaient le long de son corps et de son front, il frissonnait de temps à autres lorsque ces derniers lui parcouraient l'échine. Il n'avait qu'une envie ; Tout arrêter et repartir en Angleterre au côté de son frère et de son cousin, Dakota. Ne cessant de se rappeler que c'était impossible, il eut énormément de mal à faire taire son soit profond. Ses pensées étaient particulièrement actives, l'empêchant de méditer correctement. Finalement, il finit par se redresser, se levant, portant sa main au dessus de ses yeux, comme pour améliorer son champs de vision, les protégeant de ce terrible soleil mexicain.

Il n'y avait rien. Rien à des kilomètres à la ronde. Déglutissant péniblement, il porta sa main libre à son genou qu'il gratta avec vigueur. Autours de lui, il y avait une végétation (si l'on pouvait appeler cela comme ça) pour le moins austère. Des Saguaro ici et là, des herbes si sèches qu'elles donnaient cette impression d'être morte. Des cailloux de tailles diverses et variées jalonnés le sol du désert. A l'ouest, il y avait d'imposantes montagnes à l'allure étrange. Il fallait qu'il s'en rapproche. Mais à vue de nez, il devait à plusieurs centaines de lieues à vol d'oiseau. Soupirant profondément afin de conserver le peu d'humidité qui lui restait dans sa bouche, il se mit en marche, grimaçant à chaque fois qu'il posait ses pieds nus sur le sol brûlant du désert.

Si il avait pensé à transplaner ? Non. Car il se savait surveiller. Il lui fallait se débrouiller autrement. Il lui fallait se débrouiller comme un chaman.

Il marcha ainsi pendant des heures et des heures. Son corps était meurtrit, mais son esprit semblait à l'ouest. La chaleur était telle qu'elle le faisait tituber sans qu'il ne s'en rende compte. Saul ne réfléchissait plus. La chaleur ne le dérangeait même plus. Le soleil lui colorait la peau, le sol lui brûlait la plante de pieds et le vent était tout aussi chaud que la température environnante. Au final, alors que le soleil commençait à tomber tout doucement à l'ouest, il finit par trébucher, et il s'étala de tout son long sur le sol, sans avoir eut le réflexe de mettre ses mains devant lui, comme pour amortir la chute. Le côté gauche de son visage contre terre, Saul soupira, le regard ailleurs. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de se rendre compte qu'il était au sol, mais il ne bougea pas. Restant ainsi pendant plusieurs heures, il finit par s'endormir sans même s'en rendre compte.

De l'eau... De l'eau lui tombait sur le visage. Il eut un léger sourire, ça y est, tout semblait enfin terminé. Il finit par ouvrir les yeux, le regard tournés vers les cieux, tandis qu'un animal lui léchait copieusement la figure. Saul sursauta, tout d'un coup effrayé. Il se releva violemment, surprenant l'animal qui bondit en arrière, hérissant les poils de son dos dans un feulement purement défensif. Il ne lui fallut pas cinq minutes pour reconnaître l'animal : Un Ocelot. Saul eut un léger sourire, montrant ainsi qu'il n'avait plus peur et qu'il était en confiance. L'Ocelot se calma, s'approchant timidement de l'hispanique qui ne put s'empêcher de lui dire : « Tonton ? » L'ocelot ne sembla pas comprendre où il voulait en venir. Il se retourna, puis s'en alla. Saul l'observa quelques instants avant de regarder autours de lui.

La nuit était finalement tombée. La lune indiquait qu'elle était dans sa dernière course pour tenter de rattraper le soleil. Il faisait frais, mais pas froid. Il respira à plein poumons, profitant de cette température après celle qu'il avait vécut la journée, puis il se remit en marche, d'abord doucement, puis après, avec un peu plus d'entrain. Saul ne savait pas si les deux jours suffiraient pour qu'il parvienne à faire taire son intérieur. Il ne savait pas non plus si il parviendrait à rester lui-même, même si cela devait blesser les gens qu'il aimait. Il ne cessait de se dire que si ils l'aimaient vraiment, ils comprendraient, et ils lui pardonneraient. Mais il savait aussi à quel point sa famille pouvait être particulièrement extrémiste lorsqu'elle le voulait. Surtout lorsqu'il s'agissait des siens. Néanmoins, l'idée d'avoir l'appuie des autres chamans ne le réconforta pas pour autant mais il en était ainsi. Si il voulait assumer son rôle au sein de son ordre, des derniers Chamans Aztèques, il lui faudrait faire des sacrifices. Et bizarrement, il sut qu'il en serait capable. La douleur serait violente, mais elle ne le ferait pas tomber. Il savait ce qu'il voulait désormais, et lorsqu'il tendit sa main devant lui, pour gravir cette petite falaise, il vit les dessins de son oncle sur son corps commençait à luire, d'abords doucement, puis de plus en plus intensément, tant est si bien qu'à la fin, il dut fermer les yeux pour ne pas s'éblouir tout seul. A des kilomètres de là, des rumeurs vinrent à se former. Certains dirent que c'était des OVNIs, d'autres, qu'une étoile venait de s'écraser, et enfin, d'autres à des essais militaires. Mais ce n'était rien de tout cela. C'était Saul, qui venait de comprendre, qui venait de s'accepter tel qu'il devait être, mais surtout qu'il était. Il venait de prendre à deux mains son héritage chamanique.

Puis, la lumière se dissipa peu à peu. Saul ré-ouvrit timidement les yeux. La lumière n'était plus, mais les dessins de son oncle non plus. Il eut un léger sourire, lui faisant secouer la tête, avant d'entreprendre la montée. Et alors qu'il s'apprêtait à monter le mur naturel, il vit l'Ocelot qui se transforma peu à peu en son oncle qui lui tendait la main : « Bien joué. » Enrique le tira, l'aidant à monter d'un coup. Lorsqu'il gravit la montée, Saul aperçut quatre personnes. Trois hommes et une femme. Il eut un léger sourire. « Mais ce n'était que la première étape. » Saul s'assit sur une pierre, alors que ses jambes semblaient le lâcher d'une minute à l'autre. La jeune femme sortit de son sac à lanière un petit paquet de velours qu'elle lui tendit. « Mange. Ca serait bête que tu nous clams entre les doigts. » Saul la remercia d'un grand sourire tandis qu'il prenait le paquet des mains de la jeune femme. Enrique lui ébouriffa les cheveux, visiblement fier de lui.











Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
☼ De sangre hermosa. #Ven 10 Juin - 16:33




☼ ☼


« Le guerrier n'apprend pas le chamanisme avec le temps ; il apprend plutôt à accumuler de l'énergie avec le temps. Cette énergie lui permettra de manier des champs énergétiques qui lui sont d'ordinaire inaccessibles. Le chamanisme est un état de conscience, la faculté d'utiliser des champs énergétiques qui ne sont pas utilisé dans la perception du monde de la vie quotidienne que nous connaissons. » Enrique avait parlé. Il était debout, près du feu, à l'abri de l'imposante montagne. Le soleil était tombé, annonçant la deuxième nuit. Saul s'était levé il y a quelques heures déjà. Après avoir soigner ses diverses blessures à l'aide d'onguents et autres, il avait rejoint les autres autours du feu qu'Enrique avait allumé en claquant des doigts. Les flammes étaient hautes, mais elles ne cachaient pas leur créateur. Ce dernier avait un visage rieur, peut-être plus qu'à l'accoutumé. Les autres étaient assis en tailleur, regardant Enrique qui venait de parler. Ils réfléchissaient aux paroles de leur aîné qui s'était assis près de ses affaires, cherchant visiblement quelque chose dans son sac. Quelqu'un brisa le silence. C'était Timéo, un jeune garçon de douze ans. « L'énergie dont parle votre phrase... C'est quoi exactement ? » « Les leçons. » Timéo arqua un sourcil, tandis que les autres semblaient ne pas trop comprendre où Enrique voulait en venir. Il finit par sortir une tablette aztèque, où l'on voyait divers dessins que représentaient l'écriture de leurs ancêtres lointains. « Dans nos vies, il y a plusieurs épreuves. Chaque épreuve apporte quelque chose. Ces choses sont l'énergie. »

Saul siffla en ouvrant grand les yeux, l'air amusé. Il n'avait jamais vu son oncle sous cet angle là. En faites, sous ses conneries et sa maladresse qui le caractérisait, Enrique était quelqu'un de profondément sage, possédant un intellect' à la hauteur de celui de son épouse, Asphodèle. Cette dernière avait de vastes connaissances sur le monde en général. Saul faisait partit de ces gamins qui passaient pas un mois sans aller les voir pour la simple et bonne raison que ça lui faisait du bien de discuter d'autres choses que de balais ou de Quidditch avec le reste des hommes de la famille. Puis Asphodèle n'était pas désagréable à regarder, et son aura si étrange, mais si chaleureux faisait que Saul s'était toujours sentit chez lui. Enrique avait joué un atout majeur dans son éducation, et si Enrique n'avait pas été là, Saul n'aurait sûrement pas été comme il est aujourd'hui. A côté de lui, il y avait Tia qui hocha la tête, avec un petit sourire amusé. Saul la regarda longuement. Elle avait quelque chose de masculin, mais il n'aurait su dire quoi. Quoiqu'il en soit, il ne savait pas si c'était la faute des lumières émanant du feu, mais il la trouvait terriblement sexy. Tia tourna son regard vers lui, et elle lui fit un clin d’œil, comme si elle savait ce qu'il venait de penser. Saul se lécha la lèvre inférieur, avant de se surprendre entrain de réagir comme son frère jumeau.

Il eut un sourire, secouant la tête tandis qu'Enrique reprenait la parole. « J'ai dans la main un artefact. » Il l'exhiba l'objet qui s'embrasa de mille feu avec les reflets des flammes. Le visage des quatre jeunes gens se figèrent sur l'artefact. « Mais nous ne l'étudierons pas tout de suite. En faites, je vous ai réuni pour me faciliter la tâche, mais surtout pour que vous ne soyez pas seul lors de votre premier voyage dans mon monde. Dans votre monde. » Il le posa contre la pierre où il venait de s'asseoir, tout en continuant de parler : « En sommes, j'activerais le rituel quand vous dormirez. Ainsi, si ça se passe mal, je pourrais toujours vous réveillez. Le but étant de vous y familiariser. » Enrique passa sa main dans sa petite barbiche blanche, tandis que les quatre jeunes se regardèrent l'air plus ou moins inquiets. Saul finit par se lever pour s'éloigner du groupe, afin de s'isoler dans le silence. Du moins, seul en compagnie des bruits nocturnes. Finalement, le sommeil l'emporta de nouveau et il s'endormit sous les chants de Morphée.


Lorsqu'il s'éveilla, rien ne semblait avoir changé si ce n'est cet espèce de brouillard étrange qui flottait tout autours de lui. S'asseyant, tout en appuyant son buste sur ses bras qui le maintenait derrière lui, il observa quelques instants les étoiles avant de finalement se redresser pour regarder tout autours de lui. Il n'y avait pas grand chose. Et à vrai dire, il était bel et bien au même endroit où il s'était endormi. Retournant vers le camps tout en tentant d'attraper cet étrange brouillard, il vit la présence d'Enrique, assis, entouré de pas mal de monde entrain de discuter de tout et de rien. Du coin de l’œil, Saul vit Timéo, Tia et Dom debout, observant la scène sans réellement comprendre non plus. Timéo fit signe à Saul de venir, ce qu'il fit. Timéo se rapprocha de lui, cherchant sans s'en rendre compte consciemment une présence sécurisante. Dom avait l'air d'un tueur, et Tia... C'était une femme. Et même si elle semblait savoir se défendre, il ne fallait pas oublier l'éducation qu'ils avaient tous reçu par ici. Dom fut le premier à rompre le silence. « On a essayé de lui parler, mais il ne nous a pas répondu. » Saul observa le regard noir de Dom avant de détourner les yeux pour observer son oncle, en pleine discussion. « Peut-être qu'il y a plusieurs mondes des esprits... » « Non. C'est impossible... Ce que je pense, néanmoins, c'est que lui, il est parvenu à maîtriser les deux mondes, lui permettant ainsi de ne pas avoir à se couper de la réalité, afin de venir dans le monde des esprits. Ça a l'air flou, mais... » « C'est pas con... Ça a l'air de coller avec ta théorie, en tout cas. » Un silence s'installa entre eux. Ils observèrent pendant bien 5 minutes les alentours, jetant des coups d’œils fréquent à l'égard de leur mentor qui ne semblait pas se soucier d'eux. Une chose était sûr, et ils auraient tous mis leur main dans le feu : Il les voyait, mais il faisait comme si de rien était.

Une petite heure passa, et ils finirent par se rejoindre loin du camp, afin de réfléchir sur la question. Saul s'était assis sur un rocher, un de ses bras posés sur son genou relevé, tandis que l'autre jambe se balançait sous le regard de Timéo qui semblait compter le nombre de va-et-viens que son aîné était capable de faire avant de se rendre compte de ce qu'il faisait. Tia était là, assise entrain de peigner ses cheveux sous l'imposante stature de Dom, qui, de ses bras croisés, surveillaient les environs prêt à en découdre avec tout ce qui pourrait les approcher. Finalement, Timéo finit par rompre le silence. « Bien. Qu'est ce qu'on sait sur le monde des esprits ? » Autant commencer quelque part, Timéo semblait vouloir qu'ils énumèrent à peu près tout ce qu'ils savaient afin de tout mettre en commun pour, peut-être résoudre le problème qu'Enrique leur avait soumis sans réellement leur dire quoi.
 

☼ De sangre hermosa.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
POET&PENDULUM. :: entre dans ce monde. :: gestion du personnage; :: dear diary-