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 Back to School (libre)

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PROFIL & INFORMATIONS









Fedorus V. Bananasplit

Fedorus V. Bananasplit
ETUDIANT. ► 1e année de METAMORPHOSE.

► MESSAGES : 187
Back to School (libre) #Ven 20 Mai - 20:37



Back to School


feat. Noisette

Ce matin-là, dans sa chambre d'étudiant, Fedorus regardait le ciel avec une petite moue perplexe. Amarante, sa cousine, était à ses côtés et lui redemanda une nouvelle fois s'il était sûr de vouloir y aller seul. Le petit lutin Brownie, lui, était tout excité à l'idée de quitter Ealdwic et surtout de faire une virée en plein ciel. Déjà agrippé sur la tête de Fedorus, il mettait en plus ses toutes petites lunettes d'aviateur et trépignait d'impatience en tapotant le cuir chevelu de Fedorus. Quelques secondes plus tard, Fedorus s'envola dans les airs, sous la forme d'un magnifique aigle européen, chevauché par un lutin...

"Tayot ! Tayot !"

La route était longue mais Fedorus était habitué à voler sous sa forme animagique. Il aimait par dessus tout ressentir le vent chatouiller ses rémiges et ses rectrices et s'étonnait toujours autant de son acuité visuelle lorsqu'il était en aigle. Noisette, lui, était mort de rire sur son destrier volant et n'hésitait pas à encourager Fedorus à faire des pirouettes en plein vol. Fedorus glatissait de temps en temps pour prévenir son compagnon de quelque manoeuvre et s'amusa même à quelques reprises à désarçonner le petit lutin avant de le reprendre sur son dos, en plein piqué et reprendre enfin la route qu'il s'était fixé.

"Aïbi livaï kenflaï ! Aïbi livaï kenteut chedeskaï !"

Vers midi, les deux compères s'arrêtèrent pour casser la croûte sous un pont en aqueduc qui à présent renfermait les rails du plus célèbre des trains sorciers, le Poudlard Express. Tout en mangeant son sandwich, Fedorus regardait le paysage avec un sourire mélancolique. Il se souvenait de ses années au collège et il fallait l'avouer, cette ambiance lui manquait un peu. Certes Ealdwic avait aussi son charme, mais Poudlard contenait ses premières joies, ses premières peines, ses victoires au quidditch, ses heures de cours particulier avec le professeur Sampiero... En reprenant sa route, Fedorus ne pensait plus vraiment à cette nouvelle année, comme plongé dans le passé. Cette escapade enfin de compte lui faisait le plus grand bien. Il n'oubliait pas ce pourquoi il était venu, au contraire, et lorsqu'il aperçut à l'horizon les toits de Pré-au-Lard, Fedorus se concentra sur sa mission. Il bifurqua en vue de la forêt interdite et plana quelques instants pour admirer encore une fois le fabuleux château de son enfance.

"Pou-du-Lard !"

Puis, Fedorus battit des ailes pour parcourir le terrain de Quidditch, rasa le sol vers les vestiaires en trompetant fortement sa présence en ces lieux puis se renvola, direction l'orée de la forêt interdite. Agile, il se posa sur un vieux tronc et rabattit ses ailes, majestueux, en fixant les alentours. Il en fallait pas qu'il se fisse apercevoir, alors il décida de rester sous sa forme animale, le temps qu'elle arrivât...









Cassandra E. Alinovitch

Cassandra E. Alinovitch


► MESSAGES : 123
Back to School (libre) #Mer 8 Juin - 9:47


La vision que j'ai eue l'autre jour me perturbe depuis lors. Je ne peux l'effacer de ma tête, même si je le souhaite au plus haut point. L'orée de la forêt interdite, un jeune homme, un livre. Ce sont les seuls indices dont je dispose afin d'empêcher une mort. Deux, peut-être. Car si je n'ai jamais vu la couleur d'un sortilège impardonnable, je l'ai lue. Comment? Grâce à mes manuels. J'ai beau être aveugle, je lis beaucoup. Un sortilège qui permet de transformer une écriture normale en écriture braille. Très pratique... Le sort rougeâtre, ce pouvait être un doloris. Le sort vert, ce ne pouvait être QUE le sortilège de mort. Cette pensée me fit frémir. Qui pouvait faire ça ? Etait-ce une vision passée ? Une vision future ? Une vision du présent au moment où je l’avais eue ? Impossible de savoir. D’une certaine façon, je craignais que ce soit une vision passée, comme celle où j’avais vu Patsyu Smirnoff devant la porte. Visiblement, sa sortie de cet endroit était aussi une vision passée. Alors… Celle du garçon ? Il y avait de fortes chances. Qui était-il ? Un Mangemort ? Un opposé au régime ? Et dans ce cas ? Dans quel camp se trouvait Patsy Smirnoff ?

Jusque là, je n’ai pas osé. J’ai eu peur de m’approcher de l’orée de la forêt, par crainte de buter sur un cadavre. Deux, même, peut-être. Mais je ne peux pas reculer plus longtemps. Les traits du garçon sont gravés dans ma mémoire. J’ai l’impression de le connaître, un peu. Mais je ne peux être sûre de rien, avec ma cécité. Je pousse un profond soupir et frémis à l’idée de ce que je pourrais trouver aujourd’hui. Je déglutis avec peine, mais prends ma canne blanche, mets des chaussures de marche et sors de mon dortoir pour me rendre à l’orée de la forêt. Je sais à peu près où se situe le point de ma vision, et c’est là bas que je me dirige alors que mon anxiété grandit de plus en plus au fur et à mesure que je me rapproche. Enfin, j’arrive sur les lieux et, de ma canne, je tâte le sol autour de moi.

« Il y a quelqu’un ? » demandé-je d’une voix anxieuse, tout en priant pour ne pas tomber sur des cadavres.









Fedorus V. Bananasplit

Fedorus V. Bananasplit
ETUDIANT. ► 1e année de METAMORPHOSE.

► MESSAGES : 187
Back to School (libre) #Mer 8 Juin - 20:31


Sur sa vieille souche, Fedorus l'aigle regarda arriver Cassandra alors que Noisette descendit de son destrier à plumes pour aller humer une touffe de menthe sauvage qui lui titillait le nez. Tout bon lutin des Maisons qui se respectait se devait d'avoir les meilleures herbes pour confectionner les meilleurs mets et cette menthe avait un petit quelque chose, qui, il en était sûr, serait parfait pour agrémenter un délicieux thé ou des poires pochées. De son côté, Fedorus commençait à penser que cette aventure allait se compliquer un petit peu avec la venue de Cassandra, surtout lorsqu'il vit un gros buisson s'approcher à petits pas, pas très silencieux. Et entre les craquements de brindilles que produisait le buisson et le sifflement joyeux du lutin, cette fille, même aveugle, se douterait bien qu'il y aurait du monde près d'elle. Et pire encore, elle venait de poser la question justement, alors que ni le lutin ne le buisson n'avaient fait de bruits. Comment pouvait-elle savoir ?

"Aïe !"

Et ce qui devait arriver arriva, le buisson se cogna contre une grosse racine, déclama sa douleur se mit à sautiller sur place, ce qui attira irrémédiablement l'attention de Noisette qui était en train de fourrer la menthe dans son bonnet sans fond. Fedorus comprit de suite que la situation allait empirer quand il vit la tête du lutin et son attitude soudaine. La dernière fois qu'il avait vissé ainsi son bonnet sur la tête, relevé ses manches et s'était mis dans une position de minuscule karatéka, c'était lorsque Dorémi et lui s'étaient "rencontrés"... Fedorus s'en souvenait encore, et certainement qu'il s'en souviendrait toute sa vie, comme la pauvre elfe de maison des Bananasplit qui en tremblait encore de peur dès qu'on lui parlait de noisettes ou de lutins. En l'espace d'un petit quart d'heure, la jolie cabane de famille en Australie s'était transformée en véritable champ de bataille, Noisette balançait des sortilèges de son crû à tout va, Dorémi hurlait dans tous les sens les fesses en feu, sa mère était collée au plafond dans le premier sens du terme, son autre mère, elle, était pourchassée par le fauteuil qui s'était mis à vouloir la dévorer, et Fedorus, lui, s'était vu éjecté de la cabane si violemment, qu'il dut se transformer en aigle pour ne pas finir tout simplement mort par une chute violente.

"Noisette ! Non..."

Donc afin d'éviter qu'un événement pareil n'eut encore lieu, Fedorus reprit forme humaine et tenta vainement d'arrêter son lutin qui était parti dans une charge meurtrière contre le buisson. Ce dernier se dématérialisa et laissa apparaître une elfe de maison toute mignonne dans son costume de champignon des bois, prête à en découdre elle aussi. L'impact allait être violent, long et intensif. Les deux compagnons de maison se mirent alors à se battre comme des chiffonniers à grand renforts de coups de poings et de sortilèges claqués pour l'elfe et de petits petons et de sortilèges incantés pour le lutin. Si Fedorus voulait être discret, c'était râté...

"Mais il me mord, ce petit insolent !"
"Choriou khaine !"

Mine de rien, alors que la situation semblait devenue incontrôlable, le continuum espace-temps venait d'être chamboulé grâce à Cassandra...









Cassandra E. Alinovitch

Cassandra E. Alinovitch


► MESSAGES : 123
Back to School (libre) #Mer 8 Juin - 20:49


Du bruit retentit à côté de moi, suivi d’une petite exclamation de douleur. En sursautant, je me retourne en direction du bruit, fais passer ma canne dans ma main droite et brandie ma baguette dans la gauche.

« Qui est là ? Répondez-moi ! »

Jusque là, je doutais qu’il y ait eu quelqu’un, mais maintenant, je suis sûre et certaine de ne pas être seule. Serais-je arrivée à temps ? Cela ne veut rien dire. Si ça se trouve, il s’agit de quelqu’un de tout autre que celui que je cherche. Que celui dont je voudrais empêcher la mort et/ou la torture. J’avale ma salive avec peine en entendant un bruit de combat et fais la chose la plus stupide que je pouvais faire, sans doute, puisque je lance un stupefix dans la direction de la petite bagarre. Que je sache, je n’ai dû en toucher qu’un. J’avance à tâtons, m’aidant des arbres pour me rapprocher de la scène et tend une main en avant, à hauteur de mon visage pour provoquer un contact avec un être humain, sans me douter que je vais me prendre les pieds dans la petite chose qui a été la victime de mon sort et que je vais donc m’étaler de tout mon long, sur la créature en question.

Une flopée de jurons peu distingués dans la bouche d’une jeune fille m’échappe alors que je cherche ma canne et ma baguette qui m’ont échappées des mains dans la chute.

« Bon sang de bon sang de bonsoir… Vous étiez au moins deux à vous battre. Ce serait gentil de venir à mon aide… Pour une fois que je réclame un coup de main… »

Ils ne sont pas nombreux, ceux qui ont déjà pu m’entendre appeler à l’aide. A dire vrai, en cinq ans, ils se comptent sur les doigts d’une seule main. Même Patsy Smirnoff, l’autre jour, c’est elle qui m’a proposé son aide. Moi, je n’ai rien demandé. Là, pour le faire, c’est que vraiment, je n’ai pas le choix. Et encore… J’aurais eu ma baguette en main, je me serais contentée d’un « accio canne blanche » mais là, je ne peux même pas recourir à cette possibilité qui épargnerait mon orgueil.

« Par la barbe fournie de Merlin. Je déteste demander de l’aide à quelqu’un, alors ayez au moins l’obligeance, qui que vous soyez, de venir en aide à une aveugle… »









Fedorus V. Bananasplit

Fedorus V. Bananasplit
ETUDIANT. ► 1e année de METAMORPHOSE.

► MESSAGES : 187
Back to School (libre) #Jeu 9 Juin - 1:10


Pensant qu'il venait de mettre l'elfe de maison au tapis, Noisette posa son pied sur le torse de sa victime, l'air victorieux. Fedorus, lui, assista sans vraiment comprendre ce qu'il se passait, la demoiselle aveugle stupéfixer l'elfe de maison puis tomber en trébuchant sur elle, perdant par la même occasion canne et baguette. Il se revoyait encore, la veille, devant sa tante à lui promettre que tout irait bien et à vrai dire, rien ne se passait comme prévu. Et maintenant la demoiselle appelait à l'aide, ce qui paraissait logique et émut presque Fedorus.

"Je... Je suis désolé... Héhé, tiens, voilà ta canne et ta baguette..."

Fedorus se surprit à sourire à la demoiselle et se demanda si malgré sa cécité, elle remarquerait son rictus. Puis il se tourna vers Noisette, les sourcils froncés, et tendit un doigt accusateur vers son lutin mais sans dire un mot. Puis toujours aussi muet, il lui ordonna de revenir sur son épaule et lui montra une grosse noisette nappée de chocolat qu'il fit disparaître aussitôt d'un coup de baguette. Le lutin, pas vraiment content, transplana en émettant un gros pop aux effluves chocolatées et se retrouva sur l'épaule de Fedorus, marmonnant quelque juron lutin. Pour être sûr que le lutin avait bien compris qu'il devait rester là, Fedorus tourna la tête et fit une vilaine moue froncée, faciès auquel le lutin répondit en tirant la langue.

Avant de vous raconter la suite, il faut que vous sachiez que normalement, les choses ne seraient pas passées ainsi. Normalement, l'elfe serait apparue devant Fedorus, ce dernier aurait eu le temps d'attraper son lutin, l'elfe aurait dû donner quelque chose à Fedorus puis repartir, et enfin, cette paire de braconniers aurait attaqué Fedorus. Seulement, avec Cassandra, la donne avait changé. Alors que Fedorus venait de déstupéfixer l'elfe de maison, cette dernière, qui normalement n'aurait pas dû être là si vous avez bien suivis, se releva et distingua deux silhouettes qu'elle ne connaissait que trop bien. Et là où ce stupéfix aurait dû toucher Fedorus de plein fouet, l'elfe de maison eut le temps de claquer des doigts pour faire apparaître un lapin entre le braconnier et l'animagus. La pauvre bête tomba raide au sol et mit fortement en colère le petit lutin qui empoigna le tee-shirt de son perchoir sorcier avec vigueur. Le second braconnier fouetta sa baguette dans les airs pour riposter mais c'était sans compter Noisette, lutin Brownie excédé qu'on eut pu faire du mal à un aussi mignon petit lapin sans défense. De l'épaule de Fedorus, le petit loustic fit déferler son poing sur le côté et aussitôt, un énorme poing de lianes vint frapper les deux braconniers en même temps.

"Cela fait deux fois que tu me sauves la vie, tu sais..."
"Je fais mon travail seulement. Va t'occuper d'eux, je veille sur la sorcière..."
"Aquilapeus !"

L'elfe de maison attrapa la main de Cassandra puis se mit simplement à décrire ce qu'elle voyait...

"Il y a deux braconniers, un à 10h, l'autre à 11h. Et aussi plein de plumes qui volètent autour de nous, c'est très joli ! Petit Poulet est en train de... Oh ça doit faire mal çà ! Donc rectification, c'est ce lutin coriace qui est en train de contrôler tout un tas de racines pour fouetter un braconnier et Petit Poulet, lui, essaye de stupéfixer l'autre braconnier on dirait... On ne voit pas très bien avec toutes ces plumes, mais oui, je crois que le premier braconnier est en train de demander grâce... Par contre Petit Poulet est en mauvaise posture, il vient de perdre sa baguette, l'autre braconnier se rue vers lui et..."









Cassandra E. Alinovitch

Cassandra E. Alinovitch


► MESSAGES : 123
Back to School (libre) #Mer 3 Aoû - 11:32


HRP- Répondu quand même, mêem si tu mérites pas...-HRP

J'ai toujours eu horreur de devoir demander de l'aide. Et là, plus encore que d'habitude, parce que je ne savais pas à qui j'avais à faire. J'avais stupéfixé quelqu'un, sans avoir la moindre idée de qui il s'agissait, espérant, seulement, avoir sauvé la vie de celui qui risquait bien de périr dans ma vision. Et je me retrouais, à présent, à devoir appeler au secours, sans savoir s'il restait encore quelqu'un en état de me porter secours. Des larmes de rage montèrent à mes yeux, que je ravalais de mon mieux, m'efforçant de ne pas hurler de rage en serrant les poings et en m'enfonçant les ongles dans la chair à tel point que quatre petites gouttes de sang s'échappèrent de ma main droite qui tenait habituellement ma canne.

"Qui que vous soyez, ne me forcez pas à me répéter une troisième fois..." grondai-je d'une voix - presque - menaçante.

"Je... Je suis désolé... Héhé, tiens, voilà ta canne et ta baguette..."

Héhé? Se moquait-il de moi en prime? Au moins m'avait-il rendu les deux objets que j'avais demandés, sans même songer à m'aider à me relever. Goujat... songeai-je alors, regrettant de ne pas l'avoir laissé se débrouiller tout seul avec les braconniers. Et le silence était retombé, particulièrement stressant pour moi qui n'y voyais rien. Je tournai la tête de droite et de gauche, sourcils froncés sur mes yeux noisettes qui ne voyaient rien.

"Si vous êtes toujours là, ayez au moins l'obligeance de parelr, ne serait-ce que murmurer..." demandai-je en frémissant.

Non, je n'aimais pas ça. Pas cela du tout. J'eus l'impression qu'il risquait de s'attaquer à moi, à présent. Me relevant lentement, je raffermis ma prise sur ma canne et sur ma baguette, malgré la petite' douleur que je ressentais dans la paume de ma main droite. Ce qu'il se passa par la suite fut pour moi une succession de bruits indistincts m'indiquant néanmoins que le danger était toujours présent. Je reculai lentement jusqu'à m'acculer à un arbre. Visiblement, sous mes yeux aveugles se déroulait la scène que j'avais voulu éviter. Coinçant ma canne entre mes pieds, je voulus appuyer ma main droite sur l'arbre pour provoquer une vision, mais la petite elfe de maison me devança et me prit la main pour me décrire la situation.

"Il y a deux braconniers, un à 10h, l'autre à 11h. Et aussi plein de plumes qui volètent autour de nous, c'est très joli ! Petit Poulet est en train de... Oh ça doit faire mal çà ! Donc rectification, c'est ce lutin coriace qui est en train de contrôler tout un tas de racines pour fouetter un braconnier et Petit Poulet, lui, essaye de stupéfixer l'autre braconnier on dirait... On ne voit pas très bien avec toutes ces plumes, mais oui, je crois que le premier braconnier est en train de demander grâce... Par contre Petit Poulet est en mauvaise posture, il vient de perdre sa baguette, l'autre braconnier se rue vers lui et..."

Et... Et... Il n'y aurait pas de et. Sans prendre le temps réfléchir, je me calquai sur l'origine du bruit et:

"EXPELLIARMUS!"

Le dernier braconnier perdit sa baguette. Deux coups, deux touches pour l'aveugle que j'étais, c'était plutôt pas mal. Je m'autorisais un léger sourire. Pour le reste, les deux combattants étaient, à présent, mains nues. Le combat serait déjà nettement plus équitable...









Fedorus V. Bananasplit

Fedorus V. Bananasplit
ETUDIANT. ► 1e année de METAMORPHOSE.

► MESSAGES : 187
Back to School (libre) #Ven 26 Aoû - 18:08


Le sortilège de désarmement de la jeune aveugle arriva à point nommé. Et alors que Noisette imita un rire diabolique et tonitruant, Fedorus, lui, se contenta d'envoyer son poing dans le ventre du braconnier. Bien que Cassandra ne voyait rien, elle n'en perdait pas une miette pour autant avec les descriptions très personnelles de la petite elfe de maison...

"Joli coup, mademoiselle ! Par la barbe de Merlin ! Ce lutin est un vrai vicieux ! Je ne préfère pas vous raconter ce qu'il est en train de faire à ce braconnier car ce ne sont pas des mots à utiliser envers une aussi jolie jeune fille que vous..."

Et les complaintes du braconnier rajoutèrent un peu de ce mystère. Tout ce qu'entendit Cassandra fut un malheureux "De grâce, faîtes-le arrêter !"... Fedorus semblait à l'aise, lui, dans cette nouvelle joute musclée. Son opposant était costaud mais Fedorus, lui, était une montagne de muscles entraînés à recevoir des cognards partout sur le corps.

"Petit Poulet est en train de mette une raclée à l'autre braconnier, j'avoue que je n'aimerais pas être à sa place... Et voilà... Ah non... Ah si... C'est fini..."
"Noisette euh... Tu peux arrêter de lui mettre une fessée, je crois... Hey, mais arrête... Noisette !"

Un pop se fit entendre clairement puis un autre, résonnant encore à l'orée de la forêt interdite. Le lutin venait de faire transplaner les deux braconniers vers une destination dont lui seul avait le secret. Fedorus se massa le poing, un peu hagard, puis se baissa pour ramasser une petite boîte étrange. Il haussa des épaules, la mit dans sa poche et se dirigea naturellement vers Cassandra et l'elfe de maison...

"Finite Incantatem !"
"Oh j'aimais bien les plumes, moi !"
"Héhé, moi aussi, mais je suis censé être là incognito, Bidu... heu, mademoiselle Champignon... Tu me présentes à ton amie ? Je suis Fedorus Bananasplit, enchanté !"

Fedorus tendit sa main et se ravisa, penaud. Cette demoiselle ne lui était pas inconnu, il l'avait déjà croisé dans les couloirs de Poudlard certainement. Il paraissait un peu stressé car il ne s'attendait pas à ce qu'il venait de se passer et resta sur ses gardes malgré sa voix chaleureuse.









Cassandra E. Alinovitch

Cassandra E. Alinovitch


► MESSAGES : 123
Back to School (libre) #Mar 6 Sep - 11:50


J’écoutais le compte rendu de la petite elfe de maison, prête à intervenir à nouveau. Mon sortilège avait fait mouche, à moi, une sorcière aveugle. Je pouvais être fière de moi, je le savais. Pourtant, je ne pensais pas du tout à ça. Là, c’était l’urgence qui primait. J’avais le droit à un véritable commentaire comme lors des matches de Quidditch. Le Quidditch… Voilà bien un sport que je ne pourrai jamais faire. Avec regret, d’ailleurs. En première année, je rêvais du jour où je pourrais enfin en faire. En deuxième année, j’avais fait tout ce que je pouvais pour me perfectionner en vol afin de pouvoir entrer dans l’équipe de Gryffondor dès ma troisième année. Mais le sort m’avait frappée au cours de cet été là, me privant brusquement de ce sens si important qu’était la vue. Depuis, je vivais dans un univers de nuit perpétuelle ou de lumière. Le noir et le blanc étaient tout ce que je pouvais voir en dehors de mes visions qui étaient les seules à me procurer quelque couleur. J’avais appris à vivre avec et à me fier aux sons et aux odeurs, ainsi qu’au toucher. J’étais ainsi devenue particulièrement tactile, même si cela provoquait parfois des visions non désirées, comme avec la prof de vol, par exemple. Mais cela pouvait être utile, et mes sens me permettaient d’être néanmoins relativement précise dans mes mouvements. C’avait d’ailleurs été le cas pour l’expelliarmus qui avait permis donc à ‘Petit Poulet’ de s’en sortir. Le danger était passé.

La tension relâcha mes épaules et je me détendis alors que l’échange se poursuivait entre l’elfe et le sorcier qui s’adressa enfin à moi et se présenta. Bananasplit ? Ce nom était connu, hors de l’enceinte de Poudlard et même à Poudlard, d’ailleurs… « T’étais pas à Poudlard, l’année dernière ? » demandai-je simplement avant de me présenter : « Cassandra Alinovitch. » Pour ma part, ignorant qu’il avait tendu la main, je ne tendis pas la mienne et me contentais d’enchainer :

« Je constate que je suis arrivée au bon moment… Pourquoi tu voulais ce bouquin ? Tu as quand même risqué ta vie, pour l’avoir… Si je n’étais pas arrivée, tu serais mort… »

Je savais pertinemment qu’il risquait de vouloir me contredire. Pourtant, mon ton était suffisamment affirmatif et sans appel pour qu’il se pose des questions dessus. Questions auxquelles je m’attendais, d’ailleurs, même si j’enchainais assez rapidement : « Il contient quoi, ce livre que tu es venu chercher au péril de ta vie ? »










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