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 « Liberate me ex inferis. » (avorté)

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PROFIL & INFORMATIONS










Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
« Liberate me ex inferis. » (avorté) #Lun 21 Sep - 17:59



    BETSALEL & AARON ;
    i'm not superman, right?

    « Liberate me ex inferis. » (avorté) Louis1 « Liberate me ex inferis. » (avorté) 33253yw


      ...jour de l'accident d'Eurydice.

    « Tu vas dans les dortoirs, Aaron? »
    « Je suis... fatigué, là. »

    Il y avait du sang sur sa manche. Un peu. Juste quelques gouttes. De son sang, à elle. La rouquine s'était pris un arbre. C'était peut être ridicule, mais Aaron, lui, ne trouvait pas ça drôle. Alors que les rumeurs montaient dans Poudlard, Aaron monta les marches, une à une. Roman avait presque couru à l'infirmerie, mais lui, il n'avait pas le coeur à y mettre ne serais-ce qu'un pieds. Il voulait juste sauter du donjon. Ça aurait pu être sympathique? Sauter, et s'écraser plus bas. Pas normal... pourquoi elle et pas lui? Il avait été juste à quelques mètres, juste à ça... Cette foutue araignée avait visé la mauvaise cible, avait percuté la mauvaise personne, lui avait arraché sa meilleure amie, et maintenant, cette même araignée l'obligerait à aller parler à Betsalel et lui dire qu'Eurydice était à l'infirmerie, dans un coma profond, et qu'on ne savait pas si elle allait s'en sortir, ou pas. Que dans cinq jours, tout au plus, son cerveau ne sera plus en état de reprendre un cours normal... que les médecins y travaillaient... qu'ils feraient de leur mieux... toutes ces conneries. Aaron poussa la porte, elle grinça. Ça grince toujours dans les films dramatiques. Betsalel se retourna, il croisa le regard d'Aaron. Petit sourire, pas de réponse.

    « Eurydice... » Silence, une voix qui s'étrangle. Envie de gerber, pressante. « ...elle a eut un accident. Elle est dans le coma. Déso- »

    Plus de sourire, un claquement de porte, et Betsalel court voir la rouquine. Aaron se laisse tomber dans son lit, en pleurs. Ouais... mauvaise journée.

    (...)

      ...deux jours après l'accident d'Eurydice,
      cette dernière est toujours dans le coma.

    Aaron était allongé sur son lit. Deux jours que Roman était au chevet d'Eurydice... deux jours qu'Aaron restait dans son lit, deux jours qu'il n'était pas allé la voir. Il se tourna sur le côté, enfouit sous sa lourde couverture. Il avait chaud, il avait faim, mais il ne sortirait pas d'ici. Pour rien au monde. Il voulait juste crever. C'était de sa faute si elle se retrouvait dans ce lit, à l'infirmerie, et c'était encore plus la faute du professeur, mais qu'y pouvait il? Il ne pouvait pas rejeter la faute sur elle, ni même sur Scylence. C'était de sa faute, à lui, et ça le rongeait. Il essuya un nouveau sanglot qui naissait. Il n'avait jamais autant pleuré... si son père le voyait, il aurait eut le droit à une bonne correction. Misha aussi. Elle l'aurait sans doute pris par l'oreille et l'aurait giflé, « pour qu'il pleur pour quelque chose ». Mais il pleurait pour quelque chose. Il allait perdre ce qu'il avait de plus précieux au monde. Il aurait tout fait pour qu'elle revienne, mais la seule chose qu'il pouvait faire d'après les docteurs, c'était regarder. Regarder quoi? Une jeune fille blafarde, avec des cheveux d'un brun terne, à l'air fatigué. Ça n'était pas Eurydice. C'était qu'une enveloppe charnelle démolie, ramolie. Il toucha du bout des doigts le coquard qu'Ezechkiel lui avait fait, la veille, pour rétorquer quand il avait essayé de le frapper, et il sentit de même l'hématome sur ses côtes, mais celui la avait été fait par le père d'Eurydice. Quand il avait débarqué dans l'infirmerie, il avait fondu en larme et avait dit « pardon ». William Sinfull avait frappé dans le tas, sans même savoir ce qui était arrivé, juste comme ça, car la colère l'avait emporté sur la raison dans un moment d'extrême tristesse. Réaction normale... Aaron n'avait pas rétorqué. Le jeune homme bruyant, bavard, exaspérant même avait soudainement disparu. En même temps qu'Eurydice, Aaron avait été entièrement changé. Quelqu'un toqua à la porte mais Aaron ne répondit pas. C'était le préfet des rouges qui s'inquiétait. Qu'il aille crever. Le joueur de quidditch venait de rater un match et deux entraînements – car il comptait aussi rater celui du lendemain... tant mieux. Ça ferait du muscle en moins.

    « Aaron, je sais que t'es dedans. C'est... il faut que tu manges! Si tu ne manges pas, tu finiras à l'infirmerie, comme Eurydice! » ...c'était peut être aussi bien, non? Aaron se tourna sur le dos, fixant son plafond. « Joue pas au con, Aaron! Si ça continue, c'est le directeur qui viendra te chercher par la peau du cul! Et tu sais comment il est! »

    Toujours aucune réponse. Ce n'est pas ça qui allait lui faire peur, loin de là. Il referma les yeux. Betsalel ne tarderait pas à venir dormir... Roman veillerait toute la nuit, comme depuis deux jours. Aaron soupira... et s'assoupit, quelques instants, quelques secondes, infimes... qui se transformèrent rapidement en heures. La porte s'ouvrit et Aaron sursauta dans son lit, ramenant aussitôt la couverture à la hauteur de son cou – malgré le fêté qu'il était habillé – regarda la personne qui entrait. Betsalel, comme prévu. Aaron jeta rapidement un coup d'oeil à l'holorge qui indiquait déjà dix heures du soir... et il faisait nuit, of course. Le rouge et or grimaça en entendant son estomac réclamait ce que le joueur de quidditch lui refusait depuis trois jours. Il se laissa retomber, silencieux. Un peu trop... sa gorge se serra, et il soupira, du bout des lèvres :

    « Bet'... elle va s'en sortir... n'est-ce pas? ...faut qu'elle s'en sorte... » Silence. « Si elle ne s'en sort pas... je crois que... que je le supporterais pas. »

    Il resta prostré sous sa couverture, silencieux comme une tombe, l'air grave. L'enfer était juste en dessous. Si prêt... si proche... si froid...











Anonymous

Invité
Invité

« Liberate me ex inferis. » (avorté) #Dim 4 Oct - 15:31


    feat betsalel bar-lev.




    you'll be batman & i'll be robin, don't worry man.



    « Alors, oncle Isaac ? »

    Le directeur de Gryffondor resta un moment silencieux, considérant son neveu d'un air calme. Même ses yeux gris, d'habitude si expressifs, semblaient neutres. Il savait que Betsalel était à fleur de peau et il ne voulait pas le brusquer. Le Magistronome poussa finalement un soupir - de fatigue ou de lassitude - et ôta ses lunettes cerclées d'argent qu'il posa sur son bureau de chêne massif. Il se passa un main sur le visage, comme si les traces de manque de sommeil s'en iraient ainsi. Il se racla la gorge et offrit une chaise à Betsalel, qui l'accepta. Le garçon sentait ses jambes si faibles qu'il savait qu'elles s'écrouleraient à l'annonce de la nouvelle.

    « Tout d'abord, je voudrais que tu assures à tes amis monsieur Konstantine et monsieur Vanna Syl que je fais et ferais tout ce qui est mon pouvoir pour soigner mademoiselle Sinful. »

    Betsalel repensa à Aaron, à son visage dévasté, à ses yeux creusés et à Roman, dont la silhouette massive avait semblé se recroqueviller sur elle-même à l'annonce de la nouvelle. Le Gryffondor ferma les yeux, retenant ses larmes pour plus tard et les rouvrit quand son oncle reprit la parole. Betsalel craignait d'entendre ce qu'il avait à dire, mais lui-seul avait eu le courage d'aller le voir directement pour savoir ce qui se passait vraiment pour Eurydice. Romain veillait sur la rouquine, et Aaron se terrait au fond de son lit. Il se sentait coupable. Tu ne l'es pas.

    « Son coma est profond, et grave. Il y aura peut-être des séquelles – sans doute, même. La magie peut faire des miracles, mais il y a des choses devant laquelle elle est impuissante. Nous avons fait venir les meilleurs médicomages. Ce sont des cons, mais ça rassure. Mais si tu veux mon avis ... J'ai bon espoir. Je suis allé lire les astres pour elle. Tu veux savoir ce qu'ils m'ont dit ? »
    «  ... O-Oui. »

    « Ils m'ont dit que tant que le frère de la Louve veillerait sur elle, elle resterait en vie. C'est un bon signe. » Isaac eut un sourire énigmatique, tandis que son neveu le regardait d'un air interloqué. Il voulait dire quelque chose, protester, mais Bet' savait que ça ne servirait à rien. Quand son oncle avait ce sourire, il savait qu'on ne pouvait plus rien en tirer.

    « Je ... Je vais aller voir Aaron, je crois. » Il se leva, inclinant respectueusement la tête et murmura dans sa langue maternelle venue du fond des âges la parole de paix. « Shalom alekhem. »

    « Puisse la lumière être sur toi aussi, Betsalel. Va en paix. Alekhem Shalom. »

    ***


    Betsalel poussa doucement la porte du dortoir des garçons et alla jusqu'à sa chambre, celle qu'il partageait depuis sa première année avec Roman et Aaron. Le jeune homme savait qu'il y trouverait le Russe. Il tourna la poignée et eut le temps de voir une petite tête brune disparaître sous les couvertures avant de refermer la porte derrière lui. Bet' resta silencieux, immobile. D'habitude ... D'habitude, c'était lui qui était à l'infirmerie. Ca aurait dû être lui. Il aurait dû être là, se prendre le coup à la place d'Eurydice, éviter tout ça. Mais il n'avait pas pu. Pour une fois, il ne lui était rien arrivé et c'était encore plus grave. Betsalel alla s'asseoir sur le lit d'Aaron et s'allongea à côté de lui, contre lui. Je te réchauffe contre le froid de l'enfer.

    « Dis pas d'conneries, Aaron ... Si j'ai survécu à une acromantule, Eurydice peut survivre à dix. Elle nous laissera pas tomber. Personne ne le permettra. »

    Paroles, paroles ... Mais ça fait du bien de mentir, parfois.














Aaron O. Vanna Syl


► MESSAGES : 218
« Liberate me ex inferis. » (avorté) #Lun 5 Oct - 10:58



    Il regarda le jeune homme sans un mot. Aaron n’avait plus rien. Il avait failli, comme tant de fois auparavant. Il avait failli car Ezechkiel avait été stupéfié. Il avait failli car les jumelles les avaient laissé. Il avait failli car il n’était pas doué. Pas autant qu’il le croyait. Avait-il le droit en tant que Vanna Syl de laisser tomber ? Sûrement pas. Mais il n’avait qu’une envie, c’était de laisser l’eau couler, et ce n’était pas si grave si quelqu’un s’en rendait compte et lui hurlait dessus. A ce moment, il voulait juste oublier, un peu, combien ça faisait mal de voir un être dans le coma. Aucun espoir. C’est ce que disaient les médecins. Comment avoir une once d’espoir dans toute cette obscurité ? Aaron se sentait oppressé. Entre le devoir raté, et celui qu’il était justement en train de foirer. Celui d’un ami qui aurait du être, en ce moment, au chevet de la belle rousse. Il sentit son lit grinçait et releva le regard vers Betsalel qui se penchait, s’allongeant à côté de lui. Il n’avait même plus l’envie de ronronner. Il tendit cependant les bras et enlaça le gryffondor, nichant son visage dans son cou, pour cacher les larmes qui ne voulaient plus couler, qui avaient trop couler. Il n’avait jamais autant pleuré qu’à la mort de sa mère… c’était ridicule. Elle n’était pas encore morte, et déjà il y pensait, comme si cette fin n’était que fatalisé.

    « Dis pas d'conneries, Aaron ... Si j'ai survécu à une acromantule, Eurydice peut survivre à dix. Elle nous laissera pas tomber. Personne ne le permettra. »

    Il le serra contre lui. Il se sentait trembler. Hypoglycémie ? ça faisait déjà deux jours qu’il n’avait pas mangé, et s’il avait toujours été endurant, il ne pouvait pas demander à son corps plus qu’il ne fallait. Son estomac cria famine et Aaron grimaça. Le fils de Dieu se montrait encore une fois mortel. Et ça le dérangeait. Il resta coller à Betsalel. Il avait toujours été proche de lui. Dès la première année. Le joueur de quidditch, le maladroit, et la rousse turbulente. Si les premières années avaient été cadrées par Nouchka et Misha, qui entamaient leurs dernières années, les dernières avaient été de plus en plus perturbées… Aaron ferma les yeux. La nostalgie est aussi forte que le rêve et l’amour, avait dit quelqu’un… il y a longtemps, tout du moins.

    « Tu te rappelles de la fois où on a fait une course de balais, poursuivi par une acromantule ? Tu t’étais cassé une jambe… » Il a un sourire amusé, il aimerait, mais le sourire est triste, grave. « On avait ri, Eurydice avait dit que ce n’était pas intelligent, mais on avait recommencé, encore et encore. On trouvait ça normal… enfin, non. Je trouvais ça normal. La vérité, c’est que je vous ai toujours mis en danger, toi et Eurydice, et que je n’ai jamais été là quand il le fallait. J’aurais pas du la laisser toute seule pour aller sauver ce con de Scylence, j’aurais pas du écouté les professeurs, j’aurais du rester à côté d’elle, mais… » Sa gorge se serra et son cœur se mit à battre douloureusement. « …j’ai été con. Je suis con. »

    Il se recula un pas et posa son front contre celui de Betsalel, son regard dans le sien. Il aurait pu être au bord des larmes, mais ses yeux étaient secs. Ils avaient pleuré trop longtemps déjà.

    « …tout est de ma faute. »

    Malgré ta chaleur, je tremble. Aaron ferma les yeux et serra les dents. Con. Peut être qu’au final, son père avait raison ? Il ne valait pas Nouchka. Il ne valait pas Misha. Il n’était pas un vrai chasseur. S’il était devenu animagus, c’était juste pour le « fun », juste pour faire le paon. Peut être qu’il n’était que ça, après tout ? Un vantard, et rien de plus ? Un « mec sympa »… enfin… un mec facile…










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