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 Teach Me Your Perfect Miss (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 6 Juin - 18:16


Ce soir là en quittant sa salle de bain, Harper Flynn ajouta un geste à la panoplie de petites habitudes qu'elle avait et qu'elle respectait à la lettre pour ne rien perdre de son précieux tant. Un petit anneau qu'elle glissa à son annulaire gauche et qu'elle avait retiré la veille avant de s'endormir de peur de l'oublier en se levant et qu'on surprenne Anaël Flynn portant l'anneau galant d'un prince Danois. Cela aurait sans doute été du plus mauvais effet. Mais elle avait l'habitude de penser à ce genre de détails. Ces petits riens qui vous mettaient toute une vie en l'air en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Comme elle ne travaillait pas cette semaine, elle prit un peu plus de temps pour se préparer. Elle n'était pas une grande fana de maquillage et généralement, elle se contentait d'en mettre juste une touche pour agrandir son regard mais pas assez pour qu'on lui fasse la remarque. Il y avait un juste milieu. Elle alla ensuite choisir dans son placard une petite robe en liberty qui respirait bon le printemps et se regarda encore un peu dans le miroir avant de décider qu'elle était prête. Mais prête pour quoi? Qui diable pouvait la hissait jusqu'à ce petit nuage, léger comme rien?
Elle s'arrêta un instant sentant qu'au fur et à mesure que l'heure de retrouver Andreas approchait, son coeur battait un peu plus fort. Elle ne voulait pourtant pas s'emballer. Ses sentiments si vite venus ne pouvaient qu'être dus à l'alliance ensorcelée qu'elle portait mais même en sachant cela... la jolie rousse ne pouvait s'empêcher de se sentir le coeur léger. Si elle s'était écoutée, elle serait sortie tout de suite mais la raison lui dictait d'attendre l'heure. Elle voulait pas non plus se laisser prendre par ce sentiment, si agréable fut-il parce que dans le fond, elle savait bien que cette histoire, comme toutes les autres, ne pourrait pas marcher.

Elle arriva sous le cerisier à l'heure précise, alors que la lumière du jour rendait son dernier soupir.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Mer 15 Juin - 14:34


    Cela faisait quelques jours que le prince Nielsen se retenait de ne pas annoncer la bonne nouvelle à tout le monde : il allait enfin être débarrassé de cette foutue malédiction et ça allait plaire à plus d’un, c’était certain. Le jeune homme aurait également voulu venter les mérites de sa fiancée, mais tout deux avaient convenu qu’il valait mieux ne rien dire, histoire de lui apprendre les rudiments du protocole et surtout, pour sa part, en apprendre plus sur les origines de la jeune femme, sur sa vie en générale, le genre d’informations cruciales quand on projette de se marier. Ils s’étaient donnés rendez-vous sous le cerisier à la tombée du jour. Andreas était plutôt impatient de revoir Harper, il avait tellement de choses à lui demander, mais, partie la moins réjouissante, il avait beaucoup de choses à lui apprendre aussi.
    Andreas quitta l’enceinte du château de Poudlard dans lequel il logeait désormais. Avec un sourire, il se dit qu’il devait certainement être la seule personne dans ces murs à pouvoir les quitter. Son titre ‘y était pas pour rien. En fait, le jeune homme supposait qu’on lui laissait faire un peu tout ce qu’il voulait pour éviter tout incident diplomatique. C’était très jouissif pour ce jeune danois pour qui l’influence faisait tout. Une fois au dehors de ces hauts murs, le jeune homme disparut dans un plop caractéristique.
    Le jeune Nielsen réapparut dans un tourbillonnement devant les grilles de l’université et y entra à grand pas, se dirigeant vers le campus. Ils avaient rendez-vous sous un cerisier que le jeune homme apercevait déjà. La silhouette de la jeune femme se dessinait au loin . Il regarda rapidement sa montre gousset en argent avant de la ranger. C’est bon, il était à l’heure. Il s’avança doucement vers la jeune femme, posa la main délicatement sur son épaule avant de déposer un baiser sur sa joue blanche. Dans un sourire il lui demanda : « Tu vas bien? » Oui, dans un sourire. Harper faisait ressortir en lui quelqu’un que personne ne connaissait, et en fait, une facette de lui-même qu’il ne connaissait pas et qu’il ne voulait que personne d’autre ne voit.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 20 Juin - 20:48


« Tu vas bien? »

Un baiser posé sur le rebondi de sa joue. Un large sourire vint s'étendre sur les lèvres de la jolie rouquine. Il avait le don de la transporter sur un petit nuage et, même si elle gardait bien à l'esprit qu'il ne fallait pas s'y laissait prendre, elle ne pouvait pas vraiment s'en empêcher. C'était... spontané.

« Très bien et toi? » , demanda-t-elle, toujours aussi charmante, « Tu n'as pas eu de problème pour entrer avec tout ce qui se passe? »

Effectivement Ealdwic s'était vu contrainte de renforcer un peu la sécurité. L'immense bâtisse était plus que jamais, une forteresse imprenable. Il fallait montrer patte blanche pour entrer ce qui en soit, était une garantie de plus.

« C'est vraiment dommage que tu n'aies pas l'occasion de voir ce pays sous son jour le plus glorieux. Ça n'a vraiment rien à voir... enfin, je suppose que l'on peut tout de même espérer que les choses évoluent vers de meilleurs augures. »

Ses jolis yeux gris s'assombrirent un brin. Elle ne voyait évidemment pas tout ça d'un très bon oeil mais il aurait été vain de dire "c'était mieux du temps de Rufus Scylence" car après tout ça n'aurait pas ramené le bon vieux ministre. Elle accrocha un nouveau sourire à ses lèvres, rendant son regard à son prince:

« Je suppose qu'un endroit plus intime se prêtera mieux à notre rendez-vous d'aujourd'hui? » , fit-elle en jetant un regard alentour aux étudiants qui sortaient des cours.

Juste à ce moment-là, une jeune femme les aborda ou du moins se pendit au bras du prince faisant fi de la jolie rouquine.

« Oh mon Dieu t'es le prince qui cherche à tout prix à se marier c'est ça? » , Harper se retint de se moquer comme elle trouvait l'attitude de la fille complètement déplacée, il ne fallait pas avoir fait Rosenkrantz pour savoir qu'on ne s'adressait pas comme ça à un prince. L'autre fille ne semblait pas s'en rendre compte et elle tendait déjà son annulaire à Andreas, retirant à la va-vite une grosse bague ornée d'un dauphin... « On dit que j'ai le doigt le plus fin de tout le pays!!! »









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Dim 26 Juin - 19:37



    « Très bien et toi? » Un sourire vint orner les lèvres d’Andreas avant que ce dernier ne hoche doucement la tête alors que la jeune fille poursuivit : « Tu n'as pas eu de problème pour entrer avec tout ce qui se passe? » le jeune russe eu un regard amusé vers Anaël : il n’avait jamais eu de problème pour entrer nulle part et n’en aurait jamais. Il avait tout les droits, c’était un principe. S’il faisait néanmoins comme s’il n’y avait pas de limite à ses passe-droits, ce n’était pas l’entière réalité puisque chaque Etat à ses petits secrets … mais comme de toute façon, c’était bien loin de l’intéresser … Il répondit donc le plus naturellement du monde : « Le fait d’être plus ou moins officiellement un diplomate étranger fait des miracles. » Bon, d’accord, il n’avait pas ce titre non plus, mais son père avait bien profité de lui pour l’envoyer au bal mondain donné en l’honneur de nouveau ministre pour représenter son pays plutôt qu’un des larbins qu’il envoyait officiellement, alors le jeune prince se sentait dans son droit quand il se donnait cette dénomination. De plus, il était officiellement neutre sur le sol anglais, mais le jeune homme se demandait bien encore comment tout le monde faisait pour ne pas deviner que le Danemark était largement favorable au changement anglais. Chez lui tout se déroulait plus ou moins de la manière dont menait actuellement le ministre sa nouvelle politique, excepté le fait que son père régnait aussi sur les populations moldues ce qui lui permettait de tenir bien les deux mondes éloignés comme il se devait sans trop de vague et aussi certainement que chez lui on jouait plus fin pour éviter tout soulèvement de population comme ce semblait être le cas ici. Andres n’eut cependant pas le temps d’en dire quoi que ce soit, Harper enchainant aussitôt : « C'est vraiment dommage que tu n'aies pas l'occasion de voir ce pays sous son jour le plus glorieux. Ça n'a vraiment rien à voir... enfin, je suppose que l'on peut tout de même espérer que les choses évoluent vers de meilleurs augures. » L’éclat sombre que prirent les yeux de sa fiancée lui firent comprendre qu’elle ne pensait pas vraiment de la même manière que lui. Andreas se mordit la langue pour ne rien dire. Ce n’était pas le moment de la contredire alors qu’elle l’aidait tant. Il camoufla donc habilement ses pensées précédente en hochant la tête doucement. Le faire-semblant, il l’avait appris très tôt : l’art de faire penser quelque chose en se moquant bien de la personne visée dans son dos quand ça pouvait soulager. Ce n’était nullement le cas ici, en fait, le jeune Nielsen était plutôt attristé de ce qu’il venait d’apprendre. Harper était appelée à être la future reine de son pays et il semblerai qu’il faille qui la garde loin de toutes les affaires politiques quand tout deux seraient sur le trône si elle ne changeait pas radicalement d’opinion d’ici là, ce qui n’était pas pour le réjouir: il ne voulait en rien ressembler à son père qui traitait sa mère comme la femme-objet, la jolie possession qu’il sortait tous les dimanches à son bras. Mais le jeune homme se débrouilla pour reléguer bien loin dans son esprit ces pensées lugubres quand la jolie rousse l’interrogea, le sortant de son silence: « Je suppose qu'un endroit plus intime se prêtera mieux à notre rendez-vous d'aujourd'hui? » Le prince danois tendit son bras à sa future femme mais avant qu’elle ne puisse y déposer le sien, une blonde écervelée vint s’y accrocher comme à une bouée de sauvetage. Le jeune homme baissa les yeux doucement sur l’importune et la toisa alors qu’elle hurlait littéralement : « Oh mon Dieu t'es le prince qui cherche à tout prix à se marier c'est ça? » Andreas surprit un sourire d’Harper qui failli lui en décrocher un à son tour, mais le jeune homme conserva son air glacial et distant pour la jeune femme qui venait de les déranger. Il semblait que la première leçon soit venue plus tôt que prévue. Avant qu’il eu pu dire quoi que ce soit, ce que de toute manière il n’aurait pas fait comme Andreas aurait plutôt fait le choix d’ignorer la blonde, elle retira une bague-babiole de son annulaire et le lui tendit avec empressement : « On dit que j'ai le doigt le plus fin de tout le pays!!! » . Si il n’avait pas du tenir son rôle de prince, Andreas se serait certainement prit à rire, mais il ne pouvait présentement pas. Il repoussa délicatement la jeune femme alors qu’un attroupement de curieux commençait à se former autour d’eux. Levant sa main gauche pour que l’importune puisse voir son annulaire, il dit d’une voix calme et posée : « Je n’ai plus mon anneau » Sa vois était presque gentille, presque attention, quand même. Andreas prit délicatement la main d’Harper qui était restée légèrement en retrait afin de se positionner à ses côtés, il continua ensuite : « Mademoiselle Flynn l’a, alors si tu veux bien nous excuser, nous avons à faire » Le jeune homme s’avança doucement pour passer près de la jeune femme afin de sortir du cercle de curieux qui s’était formé et pour lequel il avait parlé fort et distinctement, comme un acteur, la main de sa fiancé dans la sienne. Quand ils furent à hauteur de la blonde, il ralenti le pas pour lui glisser dans un sourire à voix basse : « Ne t’humilie plus jamais de la sorte, la vénalité ne te va vraiment pas au teint » Pour tous les témoins qui ne pouvaient entendre les paroles qu’Andreas venait de prononcer, le gentil prince Nielsen venait juste de réconforter une petite écervelée. Et voilà, le tour était jouer : comment se mettre tout le monde dans la poche tout en mettant de côté quelqu’un de parfaitement inutile. Les lèvres toujours ornées d’un sourire mystérieux, le jeune homme et Harper quittèrent le cercle d’étudiants. Une fois un peu à l’écart, il murmura dans un véritable sourire cette fois-ci à sa future femme : « Je pense que tu viens d’avoir un petit aperçu de ce qu’était ma vie jusque là ».









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Sam 2 Juil - 16:07


Harper observa le manège d'Andreas avec la blondinette importune, toujours un peu en retrait. Pour elle il s'agissait avant tout de ne pas faire de vague et de ne pas porter atteinte à la bonne image du prince. Aussi elle ne s'empressa pas de remettre la fille à sa place en annonçant de but en blanc que c'était à son fiancé qu'elle parlait. Deux raisons à cela, la rouquine n'avait jamais été une grande jalouse, et surtout, elle ne voulait pas prendre les devant et annoncer quoique ce soit. Elle préférait laisser ça à la discrétion d'Andreas qui ne manqua pas l'occasion d'ailleurs:

« Mademoiselle Flynn l’a, alors si tu veux bien nous excuser, nous avons à faire »

La blondine en resta bouche bée, adressant une oeillade à la rouquine qui essayait autant que possible de ne pas en remettre une couche. Andreas lui prit la main mais au moment de partir il eut encore le bon goût d'ajouter quelque chose à l'intention de l'importune jeune fille qui s'était si trivialement adressé à lui. Après ça il y avait fort peu de chance qu'elle ne se risque à ajouter quoique ce soit.

Il ne fut pas bien difficile à Harper de comprendre le but de la manoeuvre. Avec une allure si avenante qui aurait pu se douter qu'il venait de remettre froidement à sa place l'autre fille? Personne. Ainsi il conservait malgré tout la sympathie des autres. Harper n'y voyait pas là un mal, quoiqu'en d'autres situations peut-être qu'elle aurait juger les choses sous un autre angle. Ici les dégâts étaient disons, minime.

Elle l'observait du coin de l'oeil, voyant son expression changer à mesure qu'il s'éloignait. Il sourit et comme par enchantement elle se sentit sourire à l'intérieur elle aussi.

« Je pense que tu viens d’avoir un petit aperçu de ce qu’était ma vie jusque là »
« Tout en jeux d'ombres et de lumières. Est-ce que tu arrives au moins à ménager des moments pour toi? », des moments pour eux dans l'avenir.

Pendant un bref instant, l'idée d'un "nous" lui parut naïve. Après tout, si elle se prenait à ressentir des choses pour lui peut-être que pour lui, elle ne restait qu'une obligation même outre sa malédiction qui quelque part les enchaînait l'un à l'autre. Mais quand elle le regardait dans les yeux, elle n'arrivait pas à se tenir à cette hypothèse raisonnable. Parce qu'il avait quelque chose de... tendre et que ça lui plaisait à elle.










Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Dim 3 Juil - 21:15


    « Tout en jeux d'ombres et de lumières. Est-ce que tu arrives au moins à ménager des moments pour toi? » Andreas hocha doucement la tête, pas pour répondre par la positive à la question de la jeune femme, mais par approbation de ce qu’elle venait de dire. L’ombre et la lumière, la lumière cachant l’ombre, oui, c’était une manière de représenter ce qu’il était. La perspicacité d’Harper l’enchantait. Peu de gens voyaient assez clair en lui pour apercevoir l’ombre qu’il cachait habilement. Mais effectivement, cela ne lui laissait que très peu de temps vraiment pour lui, même si c’était tout relatif, car ce qui sert la lumière sert l’ombre tout autant : « Non, les moments vraiment uniquement pour moi sont rares, mais le paraître peut être tout aussi drôle que l’être, surtout quand on a quelqu’un avec qui partager l’ironie de la situation… » Le prince danois laissa sa phrase en suspens, regardant la jeune Flynn à la dérobée … oui, ces dernières années auraient été moins fades si quelqu’un à côté de lui avait pu percevoir son sarcasme derrière son humour, ses peur derrière son mystère, sa lassitude derrière ses sourires. Mais peut-être qu’Harper n’avait envie de rien de tout ça … et il pourrait le comprendre, pour l’instant, cependant, il gardait espoir en un futur couple heureux.

    Ils avaient continué à marcher dans le parc pour ce début de discussion pour se diriger vers un endroit plus calme. Une fois à l’écart des regards indiscrets, Andreas s’arrêta à l’ombre d’un cerisier qui perdait ses premières feuilles et lâcha quelques instants la main de la jeune femme pour sortir sa baguette, et d’un mouvement rapide du poignet, il fit apparaître sur le sol une petite nappe à carreau très kitch qui avait cependant l’avantage de protéger de l’herbe légèrement humide de cette fin de journée. Andreas invita Harper à s’installer d’un geste de la main avant de la rejoindre. Une fois assis, il poursuivit: « Mais on n’est pas là pour parler de ma vie, mais plus pour commencer à apprendre tout ce qu’on a besoin de savoir pour former un couple princier parfait » Il avait dit princier et non royal, à noter qu’il ne voulait pas effrayer la jeune femme en lui parlait désormais de supprimer rapidement son paternel pour lui succéder aussi vite que possible maintenant que la malédiction était levée. Il ne savait pas ce qu’elle savait d’elle mais d’après la réflexion très politique qu’elle avait fait plus tôt, il doutait qu’elle soit tout à fait en accord avec ses méthodes dignes d’un Machiavel réincarné. Cet homme était son mentor, ses ouvrage sa Bible. Franchement pas aux goûts de tout le monde, il pouvait le concevoir. Il avait donc prévu de commencer avec des informations un peu plus drôles à apprendre.

    « Tu as une petite idée de la hiérarchie des titres ? » Avant même qu’elle ne réponde quoi que ce soit, il posa une seconde question : « Tiens, par exemple, si tu rentres dans une pièces, après notre mariage, où se trouve un comte et un vicomte, lequel salues-tu en premier? » La réponse de la jeune femme risquait d’être très drôle, non pas que si elle se trompe ça ait une grande importance, mais cela montrerait sa vision des choses que le Danois avait hâte de connaître réellement, mais peut-être ne s‘intéressait-elle pas à ça, peut-être voulait-elle aborder le sujet qu‘il avait soigneusement évité. Oui, c’était bien la première fois qu’il s’intéressait vraiment à quelqu’un. Était-ce à cause de la malédiction ou vraiment pour la jeune femme? Certainement la première proposition, même s’il ne parlait pas encore de sentiments comme elle l’exigeait cependant. Mais ce n’était pas quelque chose qu’il connaissait vraiment, donc qui sait? Il était peut-être sur le point de basculer.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Dim 3 Juil - 21:48


« Non, les moments vraiment uniquement pour moi sont rares, mais le paraître peut être tout aussi drôle que l’être, surtout quand on a quelqu’un avec qui partager l’ironie de la situation… »

Elle plongea un bref instant son regard dans le sien. Que se cachait-il derrière ce visage avenant? Bien sûr elle se doutait bien que tout ne pouvait pas être rose, pour preuve son étrange malédiction. Elle avait aussi le contre exemple avec elle même, on ne méritait pas toujours ce qui nous arrivait. Pour autant, il y avait une part d'ombre en lui qui ne s'exprimait qu'en éclipses furtives mais qui captivait son regard à chaque fois. Elle se demandait sur quel dangereux fil elle dansait là. Si elle avait la moindre raison de se méfier ou si elle pouvait lui faire pleinement confiance comme elle en avait envie.

Elle le suivit jusqu'un peu plus loin dans le parc, où il fit apparaître une nappe. Elle s'y assit de la manière la plus correcte qu'elle put, les genoux bien serré et les jambes repliées sur le côté, une main posé sur le rebord de sa robe pour éviter tout accident malencontreux avec la légère brise d'été. Ce n'était pas tant qu'elle se montait si précautionneuse d'habitude, mais là puisqu'elle était à l'exercice, il fallait bien se mettre dans le rôle non?

« Tu as une petite idée de la hiérarchie des titres ? »
« ... » , mais il poursuivit avant qu'elle n'ait pu répondre quoi que ce soit. Elle le lui céda dans un sourire, attentive à sa leçon.
« Tiens, par exemple, si tu rentres dans une pièces, après notre mariage, où se trouve un comte et un vicomte, lequel salues-tu en premier? »
« ... eh bien du peu que je sache un vicomte se trouvera toujours au dessous du comte. Pour le reste si nous étions tous les deux et ne sachant pas qui de l'un ou de l'autre doit être salué le premier, je pense que je t'imiterai. Et si tu devais ne pas être là, je saluerai le comte... » , elle réfléchit encore, « ... à moins que ce ne soit à eux de me saluer les premiers ce qui ne me paraîtrait pas totalement absurde. A la vérité si j'avais à croiser un roi ou un prince, je le saluerai la première. Du moins en ma qualité de Harper Flynn, illustre inconnue étudiante en histoire des malédictions. Après tout le roi est politiquement au sommet de la pyramide et le prince juste derrière... ce n'est que logique. Mais ça pourrait aussi bien passer pour de l'arrogance. »

Elle le regarda avec un petit sourire en coin avant de conclure.

« J'éviterai surtout de me répandre en verbiages introspectifs et pour le coup je vais te laisser répondre à la question. Je crois que ça vaut mieux. »

Elle eut un petit rire amusé. Ce n'était qu'une simple question, elle réfléchissait sans doute trop. A son doigt l'anneau scintillait comme en partageant ce moment ils se rapprochaient sans s'en rendre compte.

« Et pour ma défense je dirais que je ne suis jamais aussi bavarde d'habitude. »

Le pire étant que c'était la stricte vérité. Qu'elle soit Harper ou Anaël, on se souvenait toujours d'elle comme d'une fille (ou d'un type) sympathique, un petit rayon de soleil, mais certainement pas un moulin à paroles.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 4 Juil - 21:30


    « ... eh bien du peu que je sache un vicomte se trouvera toujours au dessous du comte. Pour le reste si nous étions tous les deux et ne sachant pas qui de l'un ou de l'autre doit être salué le premier, je pense que je t'imiterai. Et si tu devais ne pas être là, je saluerai le comte... » Andreas eu un sourire et la laissa continuer à réfléchir, ravi qu’elle connaisse déjà la hiérarchie malgré cette question qui pouvait passer pour un piège, ou en tout cas qu’on posait à tous les enfants de l’aristocratie de rang supérieur au comte. Harper continua rapidement: « ... à moins que ce ne soit à eux de me saluer les premiers ce qui ne me paraîtrait pas totalement absurde. A la vérité si j'avais à croiser un roi ou un prince, je le saluerai la première. Du moins en ma qualité de Harper Flynn, illustre inconnue étudiante en histoire des malédictions. Après tout le roi est politiquement au sommet de la pyramide et le prince juste derrière... ce n'est que logique. Mais ça pourrait aussi bien passer pour de l'arrogance. » Elle avait parlé d’une traite, comme si ses mots étaient sortis tout seul, fruits de ce qui semblait une réflexion menée à voix haute. Le jeune Nielsen hocha lentement la tête. C’était bien vu, presque parfait, en fait. Mais avant qu’il eu peut dire quoi que ce soit, elle conclut : « J'éviterai surtout de me répandre en verbiages introspectifs et pour le coup je vais te laisser répondre à la question. Je crois que ça vaut mieux. » Le prince danois eu un franc sourire qui illumina son visage aux traits si marqués, caractéristique des gens du Nord. Le bagou de la jeune femme le faisait rire, intérieurement bien entendu car son rire n’avait pas résonné depuis bien des années. Mais elle s’en excusa bien vite : « Et pour ma défense je dirais que je ne suis jamais aussi bavarde d'habitude. » Dans un sourire, Andreas prit la main de Harper dans la sienne délicatement avant de lui dire : « Non, c’est bien au contraire, je préfère savoir ce que tu pense », ce qui était effectivement le cas : il préférait savoir tout ce qui lui passait par la tête, car c’est généralement ce qui nous définit en entier, nous dévoile jusque dans nos dernier retranchements. Revenant à sa question première, le prince danois lui expliqua : « Du reste tu avais raison : un vicomte est plus bas dans l’échelle que le comte et il est préférable que tout deux te saluent, mais indispensable que tu salue un roi, quand au prince, cela dépend si il est prince de sang ou comme toi par mariage. Si il est ton égal alors la galanterie s’imposera. Bien sur, rien ne t’empêche de saluer un comte ou un vicomte si tu veux lui faire une faveur, lui accorder ta préférence, ou bien clairement pour te moquer, si par exemple tu choisis de saluer un vicomte avant un comte, personne ne pourra t’en blâmer, mais c’est un choix assez politique …que je préfèrerais que tu me laisse prendre » Son ton tait avenant malgré le fait qu’il sentait s’engager sur une pente glissante. Il ressentait de plus en plus de choses au fond de lui pour la jeune femme, un mélange indescriptible d’admiration et d’envie de découverte mêlé à il ne savait pas trop quoi, et il pressentait qu’elle n’allait peut-être pas apprécier tous les dessous de sa politique … enfin de sa future politique qui pour l’instant n’était que son cadre de vie. Mais Andreas se devait d’être honnête aussi continua-t-il : « Ce genre d’injure est la manœuvre politique la plus utilisée de nos jours, cela passe bien dans une société où les anciennes valeurs sont de plus en plus oubliées, mais venant de quelqu’un comme moi, ou même dans le futur de toi, cela ne pourra être interprété que dans ce sens. Et on a pas le droit à l’erreur. » Le jeune Nielsen avait été habitué à toutes ces manœuvres politiques depuis son plus jeune âge et pour en avoir fait sa propre expérience, il avait donc un avis bien tranché sur la question : « Mais je préfère ne pas utiliser ses petites techniques un peu trop ostentatoires et dégradantes. Je suis plus adepte du ‘sourions par devant et poignardons par derrière ‘ , ce n’est qu’une image bien sur » Le prince reprit son souffle, ce petit cours de politique improvisé tournait légèrement au monologue : « C’est ce qui est préférable pour conserver une bonne image. Comme Machiavel le disait, gouverner, c’est mettre ses sujets hors d’état de te nuire et même ne serait-ce que d’y penser … un très grand homme, incompris, mais un très grand homme » Bon, là, c’était peut-être le moment de laisser la jeune femme s’exprimer et d’arrêter son monologue qui semblait être interminable, même à ses yeux. Ce n’était pourtant qu’une version accélérée et raccourcie de tous les cours qu’il avait du suivre avec des précepteurs spécialisés dans son enfance. Mais il allait essayer de rendre sa un peu moins barbant pour elle car il n’avait pas de très bon souvenirs de ses cours de bonnes manières.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 4 Juil - 22:41


« Non, c’est bien au contraire, je préfère savoir ce que tu pense. »
« Quel meilleur moyen de faire connaissance dans notre cas. Enfin je suppose... »

En effet puisqu'ils faisaient tout à l'envers, et même si ce n'était pas exactement une histoire d'amour entre eux mais plutôt histoire de se rendre service, il valait mieux trouver des moyens de substitution à toutes ces années qu'ils n'avaient pas passé ensemble à se découvrir, à se charmer et à tomber amoureux l'un de l'autre. Pour le reste et à leur insu, l'anneau de la malédiction faisait déjà très bien les choses, en témoignait cette main que le prince prenait dans la sienne et qui ne se dérobait pas bien au contraire.

Tandis que la lumière du jour se mourrait sur les tours de garde d'Ealdwic, resplendissantes de blancheur, la jolie irlandaise écoutait la leçon de vie du prince danois, sans le couper une seule fois. Une petite lueur brillait dans son regard, témoignant du grand intérêt qu'elle portait à ce qu'il disait, pas seulement parce que c'était d'une importance capitale pour sa crédibilité mais surtout parce que, comme elle l'avait dit un peu avant, ils n'avaient pas d'autre moyen de faire connaissance que de boire les paroles de l'autre en en égrainant la substance, en se délectant de chaque tournure de phrase pour essayer d'en saisir le distillat. Ce qui faisait de l'autre ce qu'il était. A coeur. Loin de tout jeu d'ombre et de lumière car, si Harper avait soulevé cet aspect là de la personnalité d'Andreas, elle aurait été bien hypocrite de lui en tenir rigueur étant elle même une enfant vouée à danser un curieux tango en clair obscur.

« Mais je préfère ne pas utiliser ses petites techniques un peu trop ostentatoires et dégradantes. Je suis plus adepte du ‘sourions par devant et poignardons par derrière ‘ , ce n’est qu’une image bien sur »

Elle acquiesça et jugea bon à ce moment là de laissait paraître ce qu'elle pensait.

« Bien sûr. J'avoue que n'ayant pas tes obligations je suis au contraire plutôt entière lorsque quelque chose me déplait. Mais je n'ai pas à envisager l'intérêt d'un pays tout entier dans chacune de mes phrases. Dans cette perspective là évidemment, je ne pense pas que je serais assez égoïste pour passer l'être avant le paraître. »
« C’est ce qui est préférable pour conserver une bonne image. Comme Machiavel le disait, gouverner, c’est mettre ses sujets hors d’état de te nuire et même ne serait-ce que d’y penser … un très grand homme, incompris, mais un très grand homme »
« Machiavel en maître à penser? C'est intéressant. », répondit-elle avec un fin sourire qui gardait d'elle à ce moment là toute son énigme.

Il brillait pourtant dans son regard une petite flamme qui ne mentait pas. Mais elle ne disait pas non plus ce que la pétillante rousse pouvait bien penser des lectures de son futur. Peut-être était-ce là l'occasion de s'oublier un peu et d'embrasser cette envie de le connaître mieux, au-delà des protocoles que leurs doigts entrelacés moquaient déjà depuis le tout début de cette leçon de savoir paraître.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Jeu 7 Juil - 17:25


    « Bien sûr. J'avoue que n'ayant pas tes obligations je suis au contraire plutôt entière lorsque quelque chose me déplait. Mais je n'ai pas à envisager l'intérêt d'un pays tout entier dans chacune de mes phrases. Dans cette perspective là évidemment, je ne pense pas que je serais assez égoïste pour passer l'être avant le paraître. » Andreas eu un sourire … la franchise aurait également fait partie de ses traits de caractère si il n’avait pas eu l’éducation qu’il avait reçu. Non pas que ça lui manque, mais c’était la preuve même que le titre domptait les personnalités, il en serait de même pour la jeune femme si elle voulait tenir dans son monde à lui. Dommage … ou pas, c’était à voir. Il chassa bien vite ces premières inquiétudes de sa tête avant de continuer sur la pente glissante sur laquelle il s’était engagé : « C’est ce qui est préférable pour conserver une bonne image. Comme Machiavel le disait, gouverner, c’est mettre ses sujets hors d’état de te nuire et même ne serait-ce que d’y penser … un très grand homme, incompris, mais un très grand homme ». La réaction de la jeune femme ne se fit pas attendre: « Machiavel en maître à penser? C'est intéressant. » Intéressant cet « intéressant » justement. L’air mystérieux de Harper ne laissait pas paraître si c’était quelque chose qui la dérangeait ou si bien au contraire elle appuyait son choix de vie. Ou alors elle pouvait tout aussi bien ne pas connaître grand-chose de ce conseiller du siècle des lumières, comme après tout il était moldu, cet homme. Autant poser la question, n’est-ce pas ? Et bien pas dans le monde du jeune prince danois. Et même si elle lui brûlait la langue. Bon d’accord, en de rares occasions, il pouvait se laisser aller à des subtilités, comme maintenant, du genre : « Oui, je sais, c’est un moldu, et c’est une honte de prendre exemple sur des individus de cet espèce, mais vu le sens de l’observation que cet homme avait, il devait bien avoir ne serait-ce qu’une petite once de magie en lui. » Si elle n’était pas d’accord avec ce qu’il venait de dire, c’était le moment pour la jolie rousse de réagir. Ses yeux acier fixé sur elle, Andreas doutait néanmoins du fait qu’elle ose le contredire quand il disait des choses du genre même si elle n’était pas d’accord. Pourtant, il aurait bien aimé en savoir un peu plus sur elle, comme de quelle famille venait elle, même jusque son orientation politique, ses croyances ect .. Mais comment aborder la question sans paraitre brusque et goujat ? Non, son éducation n’avait pas compris un cours intitulé : « comment gérer les rapports avec votre fiancée dont vous ne connaissez rien mais que vous allez épouser quand même à cause ou grâce à votre malédiction ». Non, il n’y avait pas de mode d’emploi des bonnes manières à l’usage des maudits. Avaient-ils dont tous à être des rustres ? Hors de question pour le jeune Nielsen auquel pourtant un guide serait très utile. Son regard se posa sur leurs doigts entrelacés, certes avec discrétion, mais en public cependant, bien qu’il doute que quiconque les aperçoivent, ce qui était carrément contraire au règle … et sans chaperon en plus. Était-il vraiment à une question près maintenant? Le doute germait dans la tête du Danois : était-il en train de perdre tout ces principes à cause de cette malédiction? Peut-être bien et cette satanée fée allait payer un jour ou l’autre.

    Le jeune homme retira sa main de cette de la demoiselle Flynn comme s’il venait d’avoir une prise de conscience capitale : « Mais avant qu’on aille plus loin dans ce petit cours de … et bien de tout ce qu’il te faut savoir, si tu me parlais un peu de toi ? » Cette question ne sonnait pas du tout comme telle mais plus comme une demande à laquelle il était impossible de répondre par la négative. En même temps, il devait apprendre à la connaître, c’est ce que deux futurs époux normaux faisaient. Mais ils n’étaient pas deux futurs époux normaux et cette question avait d’autres buts pour le prince.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Jeu 7 Juil - 18:39


désolée du pavé Y-Y

Leurs yeux se sondèrent un bref instant avant la remarque fatidique. C'était comme si la malédiction d'Andreas s'apprêtait à encaisser un coup dont elle n'était pas sûre de se relever. C'était dire...

« Oui, je sais, c’est un moldu, et c’est une honte de prendre exemple sur des individus de cet espèce, mais vu le sens de l’observation que cet homme avait, il devait bien avoir ne serait-ce qu’une petite once de magie en lui. »

Si une fenêtre s'était cassé à côté d'eux à ce moment là, l'effet n'eut pas été différent. Bouchée bée, Harper se sentit se glacer. Elle resta un instant sans bouger sans rien répondre, les yeux rivés sur le visage du prince, puis elle ferma les yeux, détournant son joli visage.

Évidemment. Elle aurait dû s'en douter. Un prince de sang pur qui n'avait pas l'air de trop s'alarmer devant les frasques du gouvernement Blake. Comment avait-elle pu être aussi naïve? Amoureuse serait le mot plus juste. Elle jeta un oeil à cette alliance, se rappelant qu'elle ne la portait finalement que pour rendre service. Mais avait-elle bien envie de rendre service à quelqu'un qui allait la mépriser et pour quelque chose d'aussi peu légitime que son sang.
Leurs mains se quittèrent d'un même geste, parfaitement synchrone et pourtant dans la pensée, la motivation n'était peut-être pas la même.

« Mais avant qu’on aille plus loin dans ce petit cours de … et bien de tout ce qu’il te faut savoir, si tu me parlais un peu de toi ? »

Harper eut un sourire un peu amer mais elle répondit, avec toute la franchise dont elle avait parlé tout à l'heure.

« Hélas je ne pense pas que nous allions guère plus loin dans ce petit cours si tu arrives même à avoir honte de l'homme qui t'inspire pour une simple et ... ridicule... question de sang. », elle était calme pourtant. Elle le regardait en face sans ciller, sans trembler. Elle n'avait visiblement pas honte de ce qu'elle pensait et ne semblait pas prête à se réformer. Une vraie irlandaise en somme, mais surtout une jeune femme pleine de cran, « Je ne pense pas Machiavel eût été plus lucide, ou qu'on l'eut moins mal jugé s'il avait été sorcier pour la bonne est simple raison que la bêtise ne regarde pas à la naissance, à l'origine ou même au sang. Il y aurait eu tout autant d'imbéciles parmi les sang pur dont on fait tant de louanges en ce moment pour récrier la façon de pensée d'un homme qui, pour être complètement désabusé, n'en était pas moins un fin analyste. »

Elle marqua une pause puisque tout ce qu'elle venait de dire ne répondait en rien à la question qu'Andreas avait posée. Doucement, elle quitta l'alliance qu'il lui avait mise au doigt et la déposa dans le creux de la main du prince.

« Cela t'évitera d'avoir à t'abaisser à me demander de te la rendre une fois que j'aurais répondu à ta requête. Il y aurait tellement de choses à dire mais je pense que tu te contenteras de l'essentiel pour le moment. Je suis née en Irlande, dans un hameau pas très loin de Limerick. Un endroit où les gens n'ont jamais entendu parler de sang pur ni de sang mêlé ni même de ministre de la magie. », elle eut un petit sourire plein de tendresse comme elle évoquait un lieu qui lui était cher. Dans le même temps , le sous entendu était on ne peut plus clair mais elle poursuivit, « Ma mère s'appelle Aisling O'Neil et mon père Tairdelbach Flynn. Tous deux moldus. La seule magie en laquelle ils croient c'est celle des légendes irlandaises. Celles qui fait de l'Irlande ce que l'on sait d'elle. Ils m'ont appelée Anaël parce que cela veut dire généreux en gaélique, que c'est aussi un prénom chrétien et qu'ils sont particulièrement croyants. Ce n'est pas mon cas. J'ai tendance à laisser la question de Dieu aux autres. Je ne pense pas que ce soit le genre de concept qui m'aidera à avancer dans la vie, ni à atteindre aucun de mes buts. Enfin... je ne dis pas que je n'y crois pas, simplement que je ne postule ni pour son existence ni pour son inexistence. Mais au-delà de ça je respecte les convictions des autres du moment qu'on essaye pas de me les imposer. Ça fait partie des valeurs que mes parents m'ont inculqués. La tolérance, la franchise, la persévérance, l'honneur. Ce genre de choses qui me font dire qu'un sorcier ou un moldu ça ne se compare pas sur des critères de sang ou de magie mais plutôt en tant que personne, ou en termes d'actes. Voilà. C'est tout. »

Sa voix retomba doucement, sans qu'elle n'ait jamais levé le ton en fait. Elle n'était pas encore fermée à l'idée d'aider le prince, du moins s'il montrait un peu d'ouverture d'esprit. Une lueur d'espoir qui affirmait qu'il pourrait changer. Une lueur qu'elle n'aurait pas cherché si cette malédiction ne lui avait pas tenu le coeur, au point de lui faire ressentir... oui c'était bien ça, de la déconvenue.

« Décidément ce n'est pas aujourd'hui que je prouverai que je ne suis pas une grande bavarde. Enfin... »

Elle attendit un peu, le moment où il s'enfuirait de la manière la plus digne et la plus princière qui soit, parce que c'était ce qu'il ferait n'est-ce pas? De toute évidence.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

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Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Jeu 7 Juil - 20:35


    « Hélas je ne pense pas que nous allions guère plus loin dans ce petit cours si tu arrives même à avoir honte de l'homme qui t'inspire pour une simple et ... ridicule... question de sang. » L’incompréhension remplaça rapidement le malaise qu’il avait plus tôt ressentit. L’air de la jeune fille était grave et aux mots qu’il avait plutôt prononcé, elle avait elle aussi retiré sa main, mais plus dans un geste de dégoût, ou quelque chose du style. Et bien au moins, il avait mis les pieds dans le plat, on ne pouvait pas dire le contraire. Andreas avait tout naturellement pensé que la bague qui était sensé l’amener vers son âme sœur la mènerait vers une personne qui partageait ses valeurs. Ce n’était apparemment pas le cas. Le jeune prince danois aurait pourtant du s’en douter: la fée Lucy n’allait pas avoir fait les choses à moitié. Elle avait forcément choisi une fille qui ressemblait à tout celle qu’il avait supprimé sans la moindre once de sentiment ou de remord, la vicieuse! Mais Harper n‘en avait pas fini, et tant mieux, car il avait besoin de savoir à quel point elle lui ressemblait ou non: « Je ne pense pas Machiavel eût été plus lucide, ou qu'on l'eut moins mal jugé s'il avait été sorcier pour la bonne est simple raison que la bêtise ne regarde pas à la naissance, à l'origine ou même au sang. Il y aurait eu tout autant d'imbéciles parmi les sang pur dont on fait tant de louanges en ce moment pour récrier la façon de pensée d'un homme qui, pour être complètement désabusé, n'en était pas moins un fin analyste. » Bon, bon point, elle reconnaissait la valeur de Machiavel, pour ce qui est du sang … il avait bien compris son avis sur la question. Allait-il pouvoir changer cette vision du monde que sa fiancée avait? C’était la grande question. Mais il ne dit rien, la laissant continuer.

    La jolie rousse ne dit cependant rien, retirant simplement son anneau avant de le lui rendre. Qu’est-ce que cela voulait dire? Enfin, il n’y avait pas besoin d’être un expert pour comprendre, et ça lui fendait le cœur pas vraiment parce qu’il avait besoin d’elle, même si c’était le cas, mais parce qu’il commençait à sentir, pour la première fois de sa vie, certainement, quelque chose de fort pour la jeune femme, même si la jeune Flynn se donna la peine d’ajouter : « Cela t'évitera d'avoir à t'abaisser à me demander de te la rendre une fois que j'aurais répondu à ta requête. Il y aurait tellement de choses à dire mais je pense que tu te contenteras de l'essentiel pour le moment. Je suis née en Irlande, dans un hameau pas très loin de Limerick. Un endroit où les gens n'ont jamais entendu parler de sang pur ni de sang mêlé ni même de ministre de la magie. » C’était on ne peut-plus clair: c’était une sang de Bourbe. « Ma mère s'appelle Aisling O'Neil et mon père Tairdelbach Flynn. Tous deux moldus. La seule magie en laquelle ils croient c'est celle des légendes irlandaises. Celles qui fait de l'Irlande ce que l'on sait d'elle. Ils m'ont appelée Anaël parce que cela veut dire généreux en gaélique, que c'est aussi un prénom chrétien et qu'ils sont particulièrement croyants. Ce n'est pas mon cas. J'ai tendance à laisser la question de Dieu aux autres. Je ne pense pas que ce soit le genre de concept qui m'aidera à avancer dans la vie, ni à atteindre aucun de mes buts. Enfin... je ne dis pas que je n'y crois pas, simplement que je ne postule ni pour son existence ni pour son inexistence. Mais au-delà de ça je respecte les convictions des autres du moment qu'on essaye pas de me les imposer. Ça fait partie des valeurs que mes parents m'ont inculqués. La tolérance, la franchise, la persévérance, l'honneur. Ce genre de choses qui me font dire qu'un sorcier ou un moldu ça ne se compare pas sur des critères de sang ou de magie mais plutôt en tant que personne, ou en termes d'actes. Voilà. C'est tout. » Le reste de sa tirade, il l’entendit bien sur, et sa tête l’imprima, mais il était encore sous le choc : ses parents étaient moldus. Mais ce n’était pas le pire, bien que pour d’autres dans le futur ça ait une importance capitale, mais la présentement, lui n’en avait rien à cirer, vraiment rien et c’est-ce qui lui faisait peur: il aurait du être indigné, révolté, avoir une réaction de rejet, de dégoût, mais rien de tout ça. Son cœur ratait simplement un battement à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle désormais en se disant que peut-être elle ne voudrait plus jamais de lui, qu’il ne pourrait jamais embrasser ses jolies lèvres roses, passer sa main dans ses longs cheveux roux qui avaient l’air si soyeux. La malédiction lui avait très certainement rongé le cerveau, mais ça aussi il n’en avait plus rien à faire, tout lui semblait désormais accessoire en dehors de Harper, sentiment inexplicable pour lui qui ne pouvait mettre de mot dessus, mais c’était de l’amour oui, ça ne faisait aucun doute. L’écart que l’étudiante laissait maintenant entre eux lui tirait presque les larmes aux yeux. Presque, il fallait bien mettre en doute que ses yeux couleur porte de prison ne puisse jamais verser une seule goutte libératrice.

    « Décidément ce n'est pas aujourd'hui que je prouverai que je ne suis pas une grande bavarde. Enfin... »La voix de la jeune femme le ramena à la réalité, la dure réalité où elle s’apprêtait à fuir, loin, très loin de lui. Il sentait une douleur dans sa poitrine rien qu’à cette idée, une douleur sourde qui semblait s’intensifier d’instant en instant, chaque seconde qui passait semblait empirer la situation. Sans réfléchir, chose qui pourtant ne lui ressemblait pas, vraiment pas du tout, il s’approcha de la jeune femme, posa sa main sur sa nuque blanche et ses lèvres délicatement sur les siennes. Inconvenant. Terriblement inconvenant. Et pourtant, cela semblait tellement naturel au prince danois. Derrières ses paupières closes, une pluie d’étincelles, dans sa poitrine, le boum-boum accéléré de son cœur, sur le dos de sa main, la caresse des cheveux couleurs de bronze. Une vraie scène de cinéma pour un prince sinique, quelle ironie, lui qui ne croyait à rien de tout ça, c’est justement quand il allait perdre la femme qu’il aimait qu’il découvre ce que c’est que l’amour. Reculant doucement, Andreas rouvrit ses paupières, pinçant ses lèvres comme un gamin qui vient de faire une bêtise, guettant une réaction de la part de Harper.

    Regardant dans sa main, il y vit l’anneau d’or. Le jeune Nielsen ouvrit doucement la main d’une blancheur de lait de la jeune femme et l’y déposa avant de refermer sa douce main dans la sienne : « Garde-là, je ne la donnerai jamais à personne d’autre, qu’importe ce qu’il se passe désormais. » Oui, il ne la donnerai à personne d’autre car il n’avait tout simplement pas l’intention de laisser la demoiselle Flynn filer. Il ferait ce qu’il fallait, mais il allait l’épouser, c’était une promesse qu’il venait juste de se faire. Les rouages de sa tête fonctionnaient déjà à plein régime dans le but de trouver un moyen de la retenir si elle ne lui donnait pas de réponse acceptable maintenant. Et il avait déjà une petite idée de ce qu’il allait faire : après tout on parle d’un spécialiste des poisons en particulier, des potions en général, il allait trouver non. Oui, il venait de rayer tout ces principes en quelques secondes, mais c’est apparemment ce que les gens amoureux font.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Jeu 7 Juil - 21:24


Dans son coeur quelque chose se récriait que ça ne pouvait pas se finir comme ça. Pourtant notre rouquine était ferme. Non pas qu'elle ne se morfondait pas intérieurement de cet amour en quelque sorte avorté mais elle ne pouvait pas, elle ne pourrait jamais rendre service à quelqu'un qui embrassait le gouvernement Blake. C'était au dessus de ses forces. Si elle ne faisait pas partie de l'ordre du phoenix, elle en cautionnait les agissement. Mais dans ses yeux c'était le coeur qui parlait, et qui se préparer à endurer un chagrin plus allait lui coller à la peau et l'étouffer sans qu'elle puisse l'expliquer vraiment.

Elle baissa les yeux comme elle finissait de parler, ne s'attendant pas à ce que son prince se montre prince charmant jusqu'au bout. Pourtant il ne s'enfuit pas. Au contraire il n'avait jamais été aussi proche d'elle. Elle sentit son coeur manquer un battement et ses joues s'empourprèrent un peu tandis que les lèvres d'Andreas se refermaient sur les siennes. Elle ferma les yeux, lui rendant son baiser après une légère hésitation qui fut bien vite balayée par cette envie furieuse d'être un peu plus près de lui. Cette envie de l'embrasser qui l'avait pris tout de suite, la première fois qu'elle l'avait vu venir la chercher jusque sous sa fenêtre. Cette envie qu'elle avait réprimée pour ne pas faire d'entorse au protocole. Le baiser si tendre, si désiré malgré tout, finit par se rompre. Elle ne savait plus bien quoi penser. Ce baiser, était-ce juste intéressé ou sincèrement l'expression d'une affection qui leur nouait le coeur? Elle entrouvrit la bouche pour dire quelque chose mais l'air un peu mal assuré d'Andreas l'arrêta.

Il lui prit la main et lui rendit l'anneau. Surprise, Harper l'interrogeait à nouveau du regard:

« Garde-là, je ne la donnerai jamais à personne d’autre, qu’importe ce qu’il se passe désormais. »
« ... tu sais que je ne changerai pas d'avis n'est-ce pas? Je... je voudrais je t'assure, je voudrais qu'on soit du même avis, que tout se déroule sans accro. Pas simplement parce que j'ai envie de t'aider... » , elle posa les yeux sur l'alliance, la caressant du bout de l'index.

Ses yeux clairs et doux comme le gris du ciel au petit matin se posèrent à nouveau sur Andreas. Elle se rendait compte qu'elle n'arrivait déjà plus à choisir la raison face au coeur. Pourtant la raison luttait encore un peu parce qu'elle était trop fière pour accepter n'importe quoi.

« ...mais j'ai besoin de savoir Andreas, cet anneau, est-ce que tu me le gardes parce que tu sais qu'il n'ira à plus personne ou parce que... parce que... ça ne compte pas d'où je viens? Seulement ce que je suis... ce que tu apprécies... »

Ce que tu aimes? Elle n'osait pas le dire. Les choses allaient si vite entre eux. Elle ne le quittait pas du regard et ne semblait en rien prête à partir. Du moins pas encore.

« Parles moi de toi, toi aussi. Sans détour, je ne partirai pas, je ne jugerai de rien. »

Elle était douce, à ce point qu'on aurait tout remis entre ses mains sans même se poser de question.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
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► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Ven 8 Juil - 20:43


    « ... tu sais que je ne changerai pas d'avis n'est-ce pas? Je... je voudrais je t'assure, je voudrais qu'on soit du même avis, que tout se déroule sans accro. Pas simplement parce que j'ai envie de t'aider... » Andreas secoua négativement la tête. Avait-il besoin de faire une promesse? Ca n’aurait pas eu de sens, puisque de toute manière, il allait l’épouser, c’était désormais une certitude pour lui, son nouveau but dans la vie en quelque sorte, et tout le monde sait ce que ça donne quand le jeune Nielsen veut quelque chose : ce que prince danois veut, prince danois l’obtient! Dans son regard, on pouvait déjà voir briller cette lueur de détermination dans ses yeux pourtant si ternes. Mais pour quiconque ne connaissait pas son obstination, ou pour quiconque ne le connaissant pas bien tout court, ce qui voulait dire à peu près tout le monde, cette lueur pouvait passer pour une lueur d’espoir quand Harper continua sa phrase : « ...mais j'ai besoin de savoir Andreas, cet anneau, est-ce que tu me le gardes parce que tu sais qu'il n'ira à plus personne ou parce que... parce que... ça ne compte pas d'où je viens? Seulement ce que je suis... ce que tu apprécies... » Laissant le silence planer un peu, Andreas fixa ses yeux dans ceux de la jolie rousse. La tempête qui s’était jusque là déclenchée dans son esprit. Il y régnait maintenant un calme inhabituel synonyme de plan machiavélique en marche.

    Lorsqu’il sentit que c’était le moment, il lui dit simplement : « C’est parce qu’en ce qui te concerne, pour moi, ça n’a aucune importance » Pouvait-on lire dans le regard du jeune homme ce qu’il avait comme projet ? Non, c’était impossible: il était passé maitre dans l’art de la dissimulation. Heureusement, ou malheureusement pour lui, la jeune Flynn changea de sujet, plus ou moins : « Parles moi de toi, toi aussi. Sans détour, je ne partirai pas, je ne jugerai de rien. » Était-ce le moment de tout déballer sans détour, ou de jouer au parfait petit prince innocent que tous les grands de ce monde voyaient plus ou moins? Cela semblait risqué de commencer à lui mentir dès maintenant, même par omission. C’était tout simplement le test final pour le jeune danois : soit elle restait de son gré, soit elle ne cautionnait pas son passé et il la ferait rester contre sa volonté : cela semblait bien simple. Il commença donc, posant ses yeux au loin, dans une attitude qui pouvait laisser entendre une nostalgie et des remords alors que ses yeux acier n’exprimaient rien de tout ça : « Et bien, je suis fils unique du couple royal danois, tout deux sang pur bien que régnant également sur les moldus. Je suis donc, comme tu le sais, appelé à régner un jour et je suis formé pour ça depuis mon plus jeune âge, j’ai enchainé tuteur sur tuteur dans toutes les matières possibles et imaginables : savoir-vivre, politique, diplomatie. Mais les Nielsen sont également depuis la nuit des temps des empoisonneurs de père en fils de grand renom. J’ai donc été instruit dans le domaine depuis l’âge de cinq ans. Notre fonction est essentiellement de tuer sur contrat : c’est l’unique usage que je fais de mes poisons depuis que j’ai douze ans, et les contacts, je ne les compte plus depuis un bon bout de temps. » Cela pouvait paraître crument dit, mais Harper lui avait dit que rien ne la ferait fuir, il allait donc tout lui dire, une fois pour toute, et on verrait bien ce qu’il adviendrait. Après avoir reprit son souffle quelques instant, Andreas continua : « Cela ne veut pas dire que je n’ai tué personne d’autre à côté. Je ne sais pas pourquoi, mais dans les cours arisocrtiques, j’ai l’habitude d’attirer les regards des jeunes femmes. Et je ne peux me permettre d’entacher ma réputation avec certaines. Seulement quelques unes s’accrochent même si on leur dit clairement non. Et alors là, un Avada Kedavra est nécéssaire. C’est pour ça que je me suis fait maudire: avec le nombre que j’en ai supprimé, la fée Lucy était persuadé que je ne trouverais jamais une épouse et elle a donc offert gracieusement de m’épouser pour « m’éviter des désagréments », même si je la soupçonne plus attirée par l’argent et le pouvoir que par moi. C’est pour ça que j’ai refusé d’ailleurs, elle n’était absolument pas un bon parti, et surtout trop sure d’elle à mon goût. Ca ne lui a pas plu et bien … je me retrouve avec cette malédiction : aucun succès dans ma vie temps que mon cœur n’éprouve pas de sentiments pour celle à qui va l’anneau et réciproquement. C’est cher payé, n’est-ce pas ? Heureusement pour moi, ce cauchemar semble être en passe d’être fini, ce qui est un bonheur pour moi … je viens de mettre mon nom dans la coupe de feu, et si la malédiction ne me ralentit plus, je vais tout rafler. » Il marqua une pause, conscient que ce qu’il venait de dire faisait de lui quelqu’un de quand même très intéressé, ce qui risquait de ne pas plaire à la jeune femme. Il rajouta donc, la regardant droit dans les yeux de son regard de glace grise avec un air des plus sincères : « Mais finalement elle m’a peut-être apporté du positif, puisqu’elle ma mené jusqu’à toi » Super, il ne manquait que les violons et le tableau était parfait. Si il avait été un spectateur extérieur, Andreas aurait certainement levé les yeux aux ciel dans un sentiment d’exaspération. Mais là, il ne pouvait se le permettre. Afin de clore définitivement le sujet, le prince danois conclut comme s’il venait de parler du temps qu’il faisait, presque sur une note joyeuse : « Voilà, tu sais tout. » ce qui en fait n’était pas vraiment vrai puisque rien de ce qu’il venait de dire ne permettrai à la jeune femme de cerner sa personne en entier. Son passé, oui, sa personne, non. Mais personne ne le connaissait dans son intégralité et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Jeu 14 Juil - 18:46


« C’est parce qu’en ce qui te concerne, pour moi, ça n’a aucune importance »

Pourrait-il faire de cette exception une vérité générale? C'était là tout le problème. Ou plutôt non. Le problème se déplaçait encore ailleurs. Pouvait elle prendre ce mal là en patience? Faire taire sa raison pour ne plus écouter que son coeur? Cela paraissait dangereux. La suite n'apporta guère plus de réconfort à Anaël.
Pourtant, la jeune fille eut un léger sourire en entendant Andreas lui raconter que sa famille était versée dans l'art des potions (son domaine de prédilection à elle) et si une part de ce sourire s'envola lorsqu'elle entendit la suite, la part d'elle même qui était ensorcelé garda pour elle ce petit bonheur inavoué de ce découvrir quelque chose en commun.

« Mais finalement elle m’a peut-être apporté du positif, puisqu’elle ma mené jusqu’à toi »

Leurs yeux plongèrent les uns dans les autres. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose. Quelque chose de censé. Quelque chose que la raison aurait pu lui dicter mais elle était bien trop partagée. Il y avait là en face d'elle ce garçon (ne parlons pas de titre) qui lui plaisait. Qui lui plaisait toujours bien malgré elle. Et il y avait tout le reste. Tout ce qu'elle ne pouvait pas supporter.

« Voilà, tu sais tout. »

Harper laissa s'installer le silence mais finalement répondit.

« Je te remercie de ta franchise. C'est une qualité que j'apprécie mais... » , là encore un silence, « Les choses sont drôlement faites. Il fallait que sur les quelques trois milles étudiants qui circulent ici, il n'y ait que toi, un prince étranger maître des poisons, maudit par une fée, que toi pour croiser le chemin d'une étudiante en potions et en malédiction. L'accord parfait. Celui de tous les contes en quelque sorte. C'est vrai quand on y regarde de plus près jusqu'ici tout a été idéal tu ne trouves pas? Seulement dans les contes on n'a pas besoin de faire connaissance pour tomber amoureux c'est là que pour nous tout ce complique. » , elle regarda ses jolis doigts graciles puis tourna à nouveau son regard vers Andreas. Elle eut un sourire, bien que la situation fût des plus tendues, « Voilà. Tu me parles d'un homme qui n'a rien n'a envier à un Henri VIII et tu me demandes de lui faire confiance, de l'aider... de l'aimer même peut-être. Ca n'a pas de sens. Qui es-tu derrière le prince? Toi. Andreas. Juste toi. Ce que tu aimes, ce que tu détestes, ce que tu penses? Je ne suis pas une Anne Boleyn pour présenter ma tête à la couronne au risque de la voir tranchée comme celle de mes prédécesseurs. Et pourtant tu me plais, au delà même de ta malédiction. Seulement je ne suis pas sûre de pouvoir faire abstraction de tout le reste...»

Elle était franche elle aussi. Pas d'entourloupe. Comme convenu.

Laisse-moi te connaître toi. Pas simplement les chemins qui t'ont menés là où tu en es aujourd'hui...»









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 25 Juil - 14:37


    Après tant de confessions intimes qui n’en étaient pas vraiment aux yeux du danois, Andreas s’attendait à une réaction tout autre que celle qu’eut la jeune femme : « Je te remercie de ta franchise. C'est une qualité que j'apprécie mais... » Harper ne finit pas sa phrase, mais il paraissait évident que ce qu’il avait dit n’était pas suffisant à ses yeux. Sans montrer sa déception qui pourtant n’était pas des moindres, le prince la laissa continuer : « Les choses sont drôlement faites. Il fallait que sur les quelques trois milles étudiants qui circulent ici, il n'y ait que toi, un prince étranger maître des poisons, maudit par une fée, que toi pour croiser le chemin d'une étudiante en potions et en malédiction. L'accord parfait. Celui de tous les contes en quelque sorte. C'est vrai quand on y regarde de plus près jusqu'ici tout a été idéal tu ne trouves pas? Seulement dans les contes on n'a pas besoin de faire connaissance pour tomber amoureux c'est là que pour nous tout ce complique. » Andreas eu un sourire. Oui, dans sa vie tout avait eu la facilité d’un conte de fée, même si ça n’en avait pas eu la saveur, et il ne comptait pas que cela change. Il n’en dit toujours rien, préférant la laisser parler. Cultiver le mystère avait toujours été sa manière de contrôler les choses, son jardin secret à lui était certainement de la taille de la forêt amazonienne. C’est-ce qui avait toujours fait son charme, ce pour quoi toutes les filles de toutes les cours d’Europe jasaient à son sujet, mais c’Est-ce qui maintenant semblait vouloir lui mettre des bâtons dans les roues. La jeune femme insista même : « Voilà. Tu me parles d'un homme qui n'a rien n'a envier à un Henri VIII et tu me demandes de lui faire confiance, de l'aider... de l'aimer même peut-être. Ca n'a pas de sens. Qui es-tu derrière le prince? Toi. Andreas. Juste toi. Ce que tu aimes, ce que tu détestes, ce que tu penses? Je ne suis pas une Anne Boleyn pour présenter ma tête à la couronne au risque de la voir tranchée comme celle de mes prédécesseurs. Et pourtant tu me plais, au delà même de ta malédiction. Seulement je ne suis pas sûre de pouvoir faire abstraction de tout le reste...» Le jeune Nielsen eu un sourire, intérieur bien sur, à ces révélations. Tout ne semblait pas être perdu malgré tout, il suffisait de bien savoir jouer ses cartes. Un sourire énigmatique vint orner les lèvres du jeune homme du Nord alors qu’Harper insistait : Laisse-moi te connaître toi. Pas simplement les chemins qui t'ont menés là où tu en es aujourd'hui...» Malgré tout ce qu’il semblait ressentir pour elle, le jeune homme ne pouvait permettre certaines choses. Le connaître avait toujours relevé de la mission impossible, son masque était si épais que comme des poupées russes qui s’emboîtent, un masque en cachait un autre toujours plus faux que le précédent. Quand vous pensez le mettre à nu, une carapace encore plus solide et mieux peinte que la précédente venait jouer avec vos nerfs de nouveau. C’est ce qui se passa cette fois-là également. Avec un air presque amusé, le Danois lui répondit calmement : « J’aime la chasse et les bals mondains, je détestes les arrivistes et les faux-nobles et je pense que ce que je viens de te dire ne t’avance pas à grand chose » Au moins l’avait-il reconnu …









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

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Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Lun 25 Juil - 17:26


« J’aime la chasse et les bals mondains, je détestes les arrivistes et les faux-nobles et je pense que ce que je viens de te dire ne t’avance pas à grand chose »

Un sourire sincère sur ses lèvres à elle. Effectivement le regarder jouer au paon devant elle, si beau soit l'oiseau, ne l'avançait en rien. Ou à la rigueur s'y retrouvait-elle sur une chose au moins (ce qui dans le fond n'était pas si mal): elle n'aimait pas les arrivistes non plus.

« Du temps donc. Je peux comprendre qu'un prince ne se dévoile pas si facilement et encore à n'importe qui. »

La question restait donc entière pour elle mais quelque part, voilà qui lui donnait une raison de rester encore un peu. Contre-coup de la malédiction ou autre chose, elle ne pouvait pas se résoudre à oublier Andreas sans avoir chercher à voir ce qu'il était à coeur, une fois dénudé de tout rôle et de tout artifice.
Elle glissa une main dans ses longs cheveux roux, signe qu'elle balançait encore un peu. Après tout elle aussi avait ses secrets et le moins que l'on pouvait dire c'était qu'ils n'étaient pas beaux à voir ses secrets quoique dans le fond elle n'y fut pour rien.

« Ça ne fait rien je suis patiente... »

Cela suffisait sans doute à dire qu'elle ne partait pas encore. Elle ne repassa pourtant pas l'anneau à son doigt car comme elle l'avait dit, elle avait besoin de le connaître mieux pour ça. Pour autant, elle ne le lui rendit pas non plus, et le passa à la chaînette d'or qu'elle avait au cou. Ses yeux se reportèrent sur le visage d'Andreas... le conte semblait s'arrêtait là pour l'instant, laissant ses protagonistes à une réalité plus crédible. Pourtant il y avait toujours le souvenir d'un sourire sur les lèvres de la jeune femme et cette impression de tendresse en elle. L'envie de l'embrasser à nous qui se laissait sentir au delà de toute raison acceptable.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
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Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Mar 26 Juil - 18:31


    « Du temps donc. Je peux comprendre qu'un prince ne se dévoile pas si facilement et encore à n'importe qui. » Andreas hocha discrètement la tête à la réflexion de la demoiselle Flynn. Cela paraissait évident que même avec le temps il ne se dévoilait que rarement, c’était ce qu’il était à la base même, l’adjectif mystérieux était celui qui lui collait le mieux à la peau. Mais le Danois partait du principe que tout le monde avait des secrets, des petits, des gros, peu importe, chez lui, c’était juste poussé à l’extrême et voilà tout. Il se demandait quels secrets la jolie rousse pouvait elle aussi cacher, mais elle respectait plus ou moins celui du prince alors il ferait de même avec les siens. Harper lui dit cependant remarquer avec grande classe qu’elle n’attendrait pas éternellement : « Ça ne fait rien je suis patiente... » Malheureusement ce que ne savait ni l’un ni l’autre des jeunes gens c’était que le temps était ce qui allait leur manquer. Un hibou apparaissait déjà au loin dans le ciel qui s’assombrissait dans cette soirée d’automne.

    C’est uniquement quand le grand duc se posa à côté d’eux dans l’herbe en tendant la patte dans un geste presque robotique que le jeune homme le reconnu. C’était celui de sa mère. L’officiel du moins. Quelle nouvelle pouvait nécessiter qu’elle fasse tant de cérémonies ? Sans prendre le temps de répondre à la jeune femme lui disant simplement : « Excuse-moi quelques instants, c’est un officiel … » Il décrocha l’enveloppe de la patte de l’animal qui resta sur place, patte tendue comme on l’avait dressé à faire, dans l’attente d’une réponse. Andreas décacheta l’enveloppe qui portait le sceau royal et en sortit le parchemin plié net qu’elle contenait. Il ne le cacha pas vraiment des yeux de la demoiselle-même s’il aurait peut-être du, le contenu de la missive étant le suivant ;

    Andreas,

    Ton père viens de rendre son dernier souffle dans une souffrance que tu peux très certainement imaginer. Empoisonnement, il ne faut pas être un génie pour le deviner. Pour faire bref, mon cher fils, je sais que tu n’es pas étranger à tout ça mais ma parole ne vaut désormais rien contre la tienne, mon roi. Tu sais ce qu’il te reste à faire : abandonne tout ce que tu peux bien être en train de faire et hâte toi dans ton nouveau royaume. Tu as gagné. Quand tu rentrera, je serais certainement loin, je suppose que je suis la prochaine sur la liste, il faudra bien que tu mette n‘importe quelle sang impure qui devra devenir ta femme à ma place d‘une manière ou d‘une autre. Quel monstre avons-nous donc fait de toi? Je suppose que la fée Lucy n’avait pas tort en te maudissant.
    Adieu mon fils.

    Un petit sourire vient orner les lèvres du jeune homme à la lecture de la missive. Cela faisait quelques temps qu’il mettait du poison dans diverses choses à proximité de son père en essayant qu’il entre par chance en contact avec. Il fallait croire que sa dernière tentative avait réussi, avec plus ou moins de retard, mais le succès ne se planifie pas. Il fallait croire que sa malédiction commençait à lâcher peu à peu le jeune Nielsen. Un chiffonna la lettre et la balança au loin avec un immense sentiment de satisfaction. Il était roi. Ca y était! Andrea regarda la jeune femme et lui dit : « Je viens d’hériter de la couronne, il faut que je rentre … » Cette dernière remarque faite à voix haute lui fit remballer son sourire. Il risquait de ne pas revoir la jeune femme avant longtemps, très longtemps.









Anaël Flynn

Anaël Flynn
ETUDIANT. ► 7e année de BOTANIQUE&POTIONS
BARMAID

► MESSAGES : 104
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Mar 26 Juil - 19:56


Un immense grand duc au port royal vint les interrompre dans leur conversation. Nul doute que ce n'était pas pour Anaël. Le seul hibou qui lui apportait son courrier aurait eu l'air d'une petite souris à côté de celui-ci, et avec son bonnet de laine orange, il n'aurait vraiment pas fait illusion.

« Excuse-moi quelques instants, c’est un officiel … »

Elle eut un petit signe de tête regardant ailleurs par respect. Elle n'allait pas non plus lire son courrier par dessus son épaule. Elle n'était pas le genre curieuse à ce point. Un sourire vint rehausser l'allure du prince. Elle leva un sourcil. Visiblement c'était une bonne nouvelle. Andreas chiffonna la lettre et la jeta indifféremment au loin, à la merci de n'importe qui.

« Je viens d’hériter de la couronne, il faut que je rentre … »

Le sourire de la jolie rouquine retomba légèrement quoi qu'elle n'en montra rien. Alors voilà qui allait régler tous leurs problèmes. S'il partait - et c'était le cas - il coupait court à toute possibilité d'entreprendre quoique ce soit ensemble. Mais d'un autre côté elle savait bien que ça n'était pas un choix qu'il faisait mais une responsabilité qu'il endossait.
Elle baissa un instant le regard, puis força un sourire sur ses lèvres.

« Il semblerait que ta chance ait enfin tournée alors... »

En somme d'ailleurs, si sa chance avait déjà tournée peut-être n'avait-il même plus besoin d'elle. Elle avait souvent vu qu'un baiser suffise à rompre une malédiction que rien d'autre au monde n'avait pu défaire. Un baiser, c'était même le plus élémentaire des remèdes aux malédictions. Elle sourit, incertaine mais malgré tout contente pour lui. Voilà comment le conte se terminait finalement: et ils ne se marièrent pas et reprirent leur chemin chacun de leur côté. Une fin étrange, mais une fin bouclée.

Elle approcha de lui et, comme il l'avait lui même fait un peu avant, posa un baiser sur ses lèvres. Un baiser doux comme un adieu.









Andreas Nielsen

Andreas Nielsen
TRIWIZARD TOURNAMENT ► DURMSTRANG

► MESSAGES : 119
Teach Me Your Perfect Miss (pv) #Mer 27 Juil - 13:50


    « Il semblerait que ta chance ait enfin tournée alors... » Harper sembla forcer un sourire sur ses lèvres, le jeune homme n’en fit rien. Il était vraiment déçu de devoir s’en aller maintenant, mais il n’avait malgré tout pas le choix, signe que la malédiction était encore un peu présente : le succès était loin d’être total : il ne serait pas champion du tournois des trois sorcier et pire, il devait laisser la demoiselle Flynn en plan, dans cette université où n’importe quel jeune homme pouvait à tut instant succomber à son charme évident. Il reviendrait. Il ne savait pas quand, il me reviendrait, et il espérait secrètement qu’elle l’attendrait. Le désormais roi Nielsen pouvait désormais envoyer deux ou trois de ses gens y veiller, d’ailleurs.

    Loin de cette préoccupation, la jolie rousse se pencha et posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser qui marquait leurs adieux et qui déchirait le cœur du jeune danois. Cette malédiction avait quelque chose d’absolument cruel : quand enfin il avait trouvé celle qui lui convenait, qu’il l’aimait et qu’elle semblait l’aimer en retour, il devait partir. Fin du conte de fée. Ou peut-être était-ce sensé se dérouler de la sorte. Peut-être ces premiers sentiments, cette première douleur et certainement celles à venir du fait de l’absence de la jeune femme à ses côtés, était sa punition, ce qui était beaucoup, beaucoup plus cruel qu’un simple « et ils vécurent heureux pour toujours ». Cette fatalité pour quelqu’un d’autre lui aurait certainement provoqué un sourire, mais là, ses yeux avaient juste envie de pleurer, ce qu’il ne ferai pourtant pas. Ses yeux d’acier n’avait jamais vu l’humidité d’une larme. Jamais. Ca n’allait pas commencer maintenant.

    Posant délicatement ses doigts sur l’anneau d’or que la jeune femme portait autour du coup, il lui dit à mi-voix : « Ne m’oublie pas, je reviendrai. » Cette promesse faite à voix haute était presque risible. Quand reviendrait-il ? Quand en aurait-il seulement l’occasion? Personne ne pouvait le dire, ce que lui savait en revanche c’était qu’une fois rentré, il allait crouler sur le boulot, il y avait des lois à changer, des institution à restaurer, un peuple à dompter, un monde magique à rassurer … en bref, ses preuves à faire. Et Merlin seul sait combien de temps cela risquait de prendre. Après l’assassinat de l’ancien roi, personne n’allait le lâcher, c’était sur, tous pensait que son père l’avait former pour reprendre la place haut-là main dans ce genre de cas … il paraissait donc évident qu’il allait devoir se surprotéger, en plus. Le pouvoir étant dans un de ces instants fragiles qui peuvent faire basculer un Etat tout entier … Planta son regard gris froid dans celui de la jeune femme, il savait qu’elle devait penser peu ou prou la même chose. Il ajouta donc : « Je ferai aussi vite que possible promis. »Posant une dernière fois ses lèvres sur celle de sa fiancée, le jeune homme se leva et se dirigea vers les grilles de l’institution d’un pas rapide, comme si le moindre regard en arrière pouvait le faire hésité. Ce n’est qu’une fois sorti qu’il se souvint avoir laissé la lettre de sa mère l’incriminant sur la pelouse … en espérant que la jeune Flynn n’ait pas la mauvaise idée de la ramasser et de la lire. Mais il était trop tard pour faire demi-tour. Advienne que pourra. Le jeune homme transplana dans un PLOP presque inaudible, laissant derrière lui une panache de fumée grise. Direction le Danemark.










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