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 n° 425, Brompton RD, South Kensington.

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PROFIL & INFORMATIONS









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 15 Mar - 12:36




L'appartement dans lequel Dakota et les jumeaux habitent n'est autre que l'une des nombreuses résidences de leur oncle, Alicante Oleivera. Ce dernier, dont on ne sait toujours pas ce qu'il fait pour amasser autant d'argents, de richesses, possède l'une des plus grosses richesses mondiales. Autant vous dire que l'appartement dans lequel ils vivent est au top de tout ce que l'on peut faire de mieux en matière d'immobilier.

Comprenant cinq chambres d'une taille respectable avec une décoration moderne et esthétique, on peut en changer les couleurs selon les envies du moment. Ainsi, cela donne un petit côté nouveau qui fait que l'on ne peut réellement se lasser de la décoration.

L'intégralité de la maison possède une déco' dans le même genre. Des fontaines, des aquariums, une femme de ménage, une cuisine extrêmement bien équipée (dernières casseroles et chaudrons à la mode) qui n'a probablement jamais servi, deux frigos, des armoires, des conneries, des fauteuils, des poufs, et tout ce qui va bien avec. Sans oublier une bibliothèque plutôt bien fourni. Comme si Alicante avait tout prévu. On avait plus cette impression d'un lien étrange entre toutes ses habitations.

D'après ce que l'on raconte sur Alicante, les trois jeunes hommes sont persuadés que chaque appartement est unique, mais relié les uns aux autres avec cette possibilité de se cacher sans que personne ne puisse y rentrer. Du moins, avec de mauvaises intentions. C'est sûrement ce qui a pu faciliter leur transport via la poudre de cheminette. Le réseau de cheminée n'est pas au courant de ces cheminées.

Bref, le paradis pour trois jeunes venant d'atteindre leur vingtième année, à des milliers de kilomètres de leurs parents, de leurs proches, et ce désir de nouvel vie qui semble donc, tout à fait possible. C'est dans ces moments-là où l'on est particulièrement ravi d'avoir un oncle pas radin pour un sous. Le truc, c'est qu'on ne le voit pas assez pour l'en remercier, mais cela ne les empêche pas de vivre, ceci dit.










Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 12 Avr - 5:30


Après l'Amstramgram.


Il posa les clés sur la table basse, s'avançant doucement, ses sens aux aguets. Il y avait quelque chose qui clochait... Marchant dans le noir comme en plein jour, connaissant les moindres recoins de l'appartement, il finit par trouver, au fond, dans sa chambre, une lumière. Il sortit doucement sa baguette magique, et il se dirigea vers cette dernière. Là, il y avait Enrique, son oncle, entrain de fouiller dans ses affaires sans aucune impunité. « Te voilà, Saul. Je me demandais quand est ce que tu viendrais. » « Tu pouvais pas m'appeler au lieu de fouiller dans mes affaires ? » « Non. Car j'ai beaucoup appris. » Enrique le regarda, sourire aux lèvres, tandis que Saul s'approchait de lui, rangeant sa baguette. Il se pencha vers son lit, saisissant ses vêtements qu'il entreprit à replier. « Qu'est ce que tu veux ? » Son oncle se retourna vers lui, lâchant les affaires de Saul, avant de s'approcher de la fenêtre qui était grande ouverte. « Toi. C'est l'heure, Saul. » Saul eut un petit sourire, s'asseyant sur son lit, se passant les mains sur le visage. « Tu es prêt, je le sais. » Enrique s'approcha de son neveu, s'asseyant à ses côtés, le regardant tandis que Saul observait ses chaussures, visiblement gêné.

« Dak' a besoin de moi. J'ai besoin de Santos. Je ne sais pas si je serais à la hauteur, Tonton. J'ai... J'ai cette envie, cet appel qui résonne en moi, dans mes oreilles, dans ma tête à chaque minute que Dieu fait. Mais... » Enrique posa sa main sur l'épaule de Saul, un sourire amusé, mais réconfortant sur son visage. « Tu as peur. On a tous peur. J'ai peur, ton cousin a peur, ton jumeau a peur... Mais ils se sont lancés, on s'est lancé. Si on avait le choix ? On l'a toujours. Tu es un des notre. Tu manipules l'héritage aztèque. » « Dak' aussi. » « Normal. C'est un Almadovar. Mais lui, il ne maîtrise pas ce que toi tu maîtrises... Lui, il ne peut guérir les maux de la terre. Lui, il ne peut pas parler aux esprits, et apprendre certaines choses qu'il ne verra peut-être jamais... » Saul sourit, redressant la tête. « C'est pas si facile. » « Ça n'est jamais facile, mon fils. »

Saul baissa le regard, observant l'espèce de keffieh que son oncle portait. Enrique enleva ce dernier, se grattant le cou. Un silence s'installa, tandis que Saul réfléchissait, pesant le pour et le contre, sans jamais vraiment y faire attention. Il sentait cette attraction, cette envie dans le bas ventre, mais il avait peur de partir. Il avait toujours été près de son frère. Savoir qu'il serait à des milliers de kilomètres le terrifiait. Certes, il pourrait toujours transplaner pour aller le voir, mais... Mais il savait qu'il ne le ferait sans doute pas. Ils ne s'étaient jamais quittés, et c'était ce qui l'avait empêché d'avancer. Une larme roula le long de sa joue lorsqu'il ne put s'empêcher de comparer son jumeau à une espèce de boulet attaché à son pieds. Il leva le regard vers son oncle, et il lui murmura, ne parvenant pas à parler à haute voix, trahissant une forte envie de pleurer. « Allons-y, Tonton... Je n'ai pas pas, plus ma place ici. » Enrique passa son bras autours des épaules de Saul, et il lui demanda : « Tu veux leur laisser un mot ? » « Non. » Répondit-il instantanément. Enrique sentit son coeur tombait, puis, lui baisant le front, ils transplanèrent laissant le bordel dans la chambre, lumière et fenêtre allumé.









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 3 Mai - 8:46


Deux, trois jours après l'Amstramgram.

Les professeurs d'Ealdwic étaient vraiment géniaux. De ce qu'il venait de voir, il n'y avait pas photos, ils semblaient à la fois, relativement proches de leurs élèves, mais également très soucieux du conforts de chacun et surtout de ce qui se passaient aux dehors comme si ils avaient les moyens de changer tout ça. C'était bel et bien la première fois que l'hispanique voyait cela. Il s'était posé énormément de questions à l'égard de Savage, car ce dernier semblait tout connaître. C'était assez déroutant. N'étant pas là lorsque Mlle. De Shalott les avait reçu, il n'avait pu voir qu'elle aussi avait également prévu la chose, comme si ils étaient au courant de tous, mais qu'ils attendaient que cela se passe pour être sûr, et pouvoir agir sans aucun soucis.

Finalement, on les congédia, obligeant Dakota de s'occuper de Nymphadora. Il fallait l'avouer, William avait complètement merdé. Lorsque ce dernier avait pété son câble, Dakota avait eut un petit sourire. Il avait compris pourquoi il avait réagit comme ça, parce que c'était William, et qu'on avait jamais vu ce dernier diplomate. Mais Una de Shalott ne semblait pas s'en soucier. Pour elle, il n'avait pas à faire ça, surtout pas en sa présence. Ce qui était normal, étant donné le rang et ce dont elle semblait capable de faire, de réaliser ou bien même, de penser. L'hispanique s'était donc levé, prenant le bras de Nymphadora, tandis que Savage attendait patiemment qu'ils aient quittés la pièce pour discuter à nouveau. « Alors ? Elle reste n’est-ce pas ? »

« Oui, William, elle reste. » Il lui fit un sourire, tandis qu'il laisse Nymphadora allait embrasser son frère. Dakota la regarda avec une profonde douceur tandis qu'elle l'enlaçait dans ses bras avant de lui dire au revoir. L'hispanique les observa quelques secondes, puis il cassa le silence. « Oui... Je vais l'amener chez moi, William. Je ne sais pas où se trouve l'infirmerie. Faudra que tu nous rejoignes lorsque tes cours seront terminés à 17h. Il faut qu'on discute de deux, trois choses, vieux frère. » Il s'approche de lui, et le serre dans ses bras. Il se recule enfin, tendant le bras à Nymphadora pour qu'elle vienne se lover contre lui, il l'entoure de ses bras. « Tu vas sûrement rigoler, Nymph', mais je sais pas du tout où se trouve l'infirmerie. » Il eut un petit rire gêné. « On va aller chez moi, cramponne-toi à moi. » Il la serra contre lui, avant de les faire tourner rapidement sur lui-même. L'instant d'après, ils n'étaient plus là.

ZBLAM.

Ils réapparurent dans l'appartement d'Alicante qui était un mélange moldu-sorcier. Ce dernier avait toujours aimé les moldus au point d'aller vivre chez eux. C'était quelque chose que Dakota n'avait pas trop compris. En faites, il ne comprenait pas le fait de pouvoir vivre sans magie. Pour lui, ça lui était tout simplement impossible. Malgré ça, Alicante, là où il était un réel génie, c'était qu'il était parvenu à protéger le matériel moldu des énergies magiques qu'il y avait dans la zone. Il y avait donc la boîte à image (télévision) devant les canapés, et autres gadgets du genre que Dak' et ses cousins avaient appris à utiliser. Il la posa près du canapé de cuir noir, et il reprit : « C'est chez mon oncle Alicante, en faites. » Nul besoin de lui préciser qui c'était. Entre les récompenses qu'il y avait d'afficher où il apparaissait, et le fait qu'elle l'avait déjà rencontré, elle savait à quel point le personnage pouvait être égocentrique. Il s'assit en face d'elle, lui disant : « Donc, tu sais que je fais mes études en Angleterre, maintenant. » Il lui adressa un sourire, avant de se redresser, s'éclipsant dans la cuisine, la laissant seule quelques instants.

Lorsqu'il revint, il avait, dans ses mains, un plateau comportant une tasse en terre cuite et une sorte de tellière dans les mains qu'il posa sur la table basse. Il s'agenouilla, servant une tasse de thé aux plantes composées de vertus apaisantes, qu'il lui tendit quelques instants après. Dakota retourna dans la cuisine et il revint avec une boisson gazéifiée et chocolaté. « C'est peut-être un peu trop chaud. » Il lui fit un sourire avant de s'asseoir à côté d'elle. Il déboucha sa boisson, la portant à ses lèvres avant de la regarder sérieusement. « Raconte-moi, Nymph'. J'ai besoin d'en savoir un peu plus. » Qui a dit qu'il était chiant ? L'hispanique l'était, et il voulait savoir ce qui c'était passé. Il y avait quelque chose de protecteur dans ses paroles, et il savait pertinemment que si William aurait été là, c'est sûrement lui qui lui aurait posé la question.









Nymphadora A. Slayers

Nymphadora A. Slayers


► MESSAGES : 32
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 3 Mai - 17:09


Lorsqu'elle avait vu son frère s'emporter devant la doyenne de l'université, Nymph' avait fermée les yeux, sachant déjà comment l'histoire allait se terminer. C'était du couru d'avance mais malheureusement, on ne pouvait pas demander à William de ne pas réagir comme ça, surtout pas quand il s'agissait de la famille. Elle se rappelait la colère qu'il avait piqué quand elle était venu le trouver en pleurant dans la cour de l'école parce qu'un garçon lui avait coupé une mèche de cheveux. Elle sourit vaguement, sans s'en rendre compte, mesurant la chance qu'elle avait d'être née dans une famille aussi soudée.
Elle avait donc suivi son frère du regard, n'écoutant plus qu'à moitié ce qui se dit par la suite. Elle hochait simplement la tête pour signifier qu'elle était d'accord ou qu'elle était reconnaissante, un peu intimidée par la doyenne mais surtout très fatiguée.
Elle redescendit un peu sur terre en sentant la main de Dak' se poser sur son bras. C'était le moment de prendre congés, direction l'infirmerie donc. Sauf que...

« Tu vas sûrement rigoler, Nymph', mais je sais pas du tout où se trouve l'infirmerie. »

Elle le regarda, assez incrédule, avant d'avoir un petit rire amusé. Un petit rire de rien du tout qui se mêla au rire gêné de l'hispanique. Il y avait quand même de quoi sourire, l'infirmerie c'était un peu un incontournable, peu importe l'endroit où vous vous trouviez.

« On va aller chez moi, cramponne-toi à moi. »
« Ok. » , répondit-elle simplement en se rapprochant de lui.

Autrefois, ses joues se seraient légèrement empourprées mais le plongeon dans le lac venait d'achever de la faire grandir. Si la présence de Dakota avait quelque chose de réconfortant, elle ne l'intimidait plus tout d'un coup. Un crac sonore, et ils se retrouvèrent ailleurs, Nymph' avec une légère sensation de nausée comme elle n'avait pas l'habitude de transplaner.

« C'est chez mon oncle Alicante, en faites. », expliqua-t-il en s'écartant d'elle.
« Oui je crois que j'avais remarqué. », répondit-elle au bout d'un sourire comme son regard faisait le tour de la pièce dans laquelle ils se trouvaient.
« Donc, tu sais que je fais mes études en Angleterre, maintenant. »
« C'est William qui doit être content. Comment ça se fait? Tu as fait un échange ou un truc du genre? »

Plus que William c'était toute la fratrie qui allait être contente, Nymph' la première mais elle ne pouvait pas décemment le dire ça. Mieux valait s'en tenir à "c'est William qui va être content", surtout quand on daignait se souvenir de la petite différence d'âge qui la séparait de Dak. Le propos devenait tout de suite presque ridicule. Elle baissa le regard, jouant des doigts sur ses genoux tandis qu'il disparaissait dans la cuisine.
Il revint un instant après avec un thé bien chaud. Ce n'est qu'à ce moment là qu'elle repensa à son bras dont l'écharpe s'était resserrée avec l'eau. Elle chercha sa baguette dans sa poche de jean (une mauvaise habitude de famille) avant de se rendre à l'évidence.

« Je crois que ma baguette se balade quelque part entre Ealdwic et le ministère...», commenta-t-elle plus pour elle qu'autre chose avant de tendre le bras vers son sac de cours qui était miraculeusement resté sur ses épaules pendant le transfert. Elle en sortit une paire de ciseaux qu'elle mit quelques minutes à tenir correctement dans sa main droite alors qu'elle était gauchère. Elle allait partir dans une séance de découpa pas piquée des hannetons quand Dak', assis à côté d'elle, posa la question à laquelle il fallait plus ou moins s'attendre.

Nymph' posa les ciseaux sur ses genoux avant de tourner le regard vers lui, plus calme que tout à l'heure, peut-être parce que justement c'était lui qui avait été son héros aujourd'hui.

« Il y avait un cours au ministère aujourd'hui avec le prof de DCFM. Un cours sur les "nuisibles"... enfin tu m'as compris quoi. On savait tous que ça n'allait pas être une conférence sur les doxys de toute façon. Mais là je te jure, ils sont allés tellement loin... et puis Aaron c'est énervé. Le professeur a essayé de le calmer jusqu'à la fin du cours, puis en sortant il m'a fait un petit clin d'oeil. Sur le moment j'ai pas compris... et puis tout s'est enchaîné j'avais... j'avais sa voix dans ma tête, je savais ce qu'il savait. C'est comme ça que j'ai pu traverser le portail vers Ealdwic... »

Le fameux portail qui ne laissait passer que les étudiants ou les personnes ayant les connaissances suffisantes pour entrer à la fac, incluant le très convoité permis de transplanage. Elle posa ses grands yeux bleus sur Dakota, visiblement anxieuse...









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mer 4 Mai - 9:54


« Pour ta baguette, on la retrouvera sûrement. Et puis, on peut toujours aller t'en acheter une. Je connais un bon vendeur aux états-unis. » Il lui fit un sourire. Il ne tarda pas à lui poser la question dont on se doutait qu'elle sortirait à un moment où un autre. Dakota attendit la réponse avec une certaine patience, ne la quittant du regard que lorsqu'il portait sa boisson à ses lèvres. « Il y avait un cours au ministère aujourd'hui avec le prof de DCFM. Un cours sur les "nuisibles"... enfin tu m'as compris quoi. On savait tous que ça n'allait pas être une conférence sur les doxys de toute façon. Mais là je te jure, ils sont allés tellement loin... et puis Aaron c'est énervé. Le professeur a essayé de le calmer jusqu'à la fin du cours, puis en sortant il m'a fait un petit clin d'oeil. Sur le moment j'ai pas compris... et puis tout s'est enchaîné j'avais... j'avais sa voix dans ma tête, je savais ce qu'il savait. C'est comme ça que j'ai pu traverser le portail vers Ealdwic... » Dakota la regarda l'air blasé, avant de reprendre une gorgée de son chocolat gazeux. Il secoua machinalement la tête, comme si il trouvait la simple idée de nuisible aberrante. Ce qui l'était, hein. Néanmoins, l'hispanique médita sa réponse, tentant de s'en souvenir exactement pour lorsqu'il écrirait à son père. Sûrement que Lola l'avait déjà fait, étant donné qu'elle n'était pas « enfermée » entre quatre murs qu'était l'université d'Ealdwic, au vue de sa grandeur et de son autosuffisance. Puis, il eut un rire dépourvu de joie qu'il ponctua en disant : « Je me demande ce qu'il y a de pire... Être considérer comme de la merde ou être sacrifié comme des porcs sous prétexte que c'est la religion aztèque et qu'il faut refaire comme nos ancêtres. » Il regarda Nymphadora, rajoutant : « Ils étaient dans l'erreur nos ancêtres. Erreur de transcription d'un prophète totalement barré. »

Il posa sa boisson sur la table, s'enfonçant dans le canapé de cuir. Un bras posé sur la longueur du dossier, avec l'autre, il se massait la tempe – voyez la main, pas le bras -. Le monde semblait partir en couille à vitesse grand V. Et bien que l'ouverture des démons l'an passé avait été prévu par les siens, cette fois-ci, rien ne les avait préparé. Il ne manquait plus que les états-unis sombrent à leur tour dans le côté noir, et que les pays limitrophes à l'Angleterre ne suivent, pour que leur succès ne soit parfait. Il y avait déjà suffisamment de pays, de nations en Europe de l'Est, en Asie, ou encore en Afrique et Amérique Latine, pour que l'on en rajoute un peu plus à la suprématie de l'ombre. Comment les gens pouvaient aimés l'idée de stagner ? Les ténèbres ne sont que l'absence de lumière. La lumière, elle, est en constant mouvement. C'était d'ailleurs peut-être pour cela que tout partait en couille. La lumière devait être de l'autre côté de la Terre, semblait-il. Ou sur une autre planète.

Dakota lui saisit délicatement l'une de ses mains, lui disant dans un sourire. « Allez, souris. C'est fini maintenant. Et puis... Même si leur succès semble être parfait, il ne le sera jamais tant qu'il y aura des gens comme toi, comme moi... Comme ton professeur Maestrom, ou encore nos Magistères. » Maestrom... Oui, vous avez bien entendu. En même temps, il s'en souvenait pas vraiment. Dakota savait que ça sonnait comme un truc du genre, mais bon.









Nymphadora A. Slayers

Nymphadora A. Slayers


► MESSAGES : 32
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mer 4 Mai - 18:03


« Je me demande ce qu'il y a de pire... Être considérer comme de la merde ou être sacrifié comme des porcs sous prétexte que c'est la religion aztèque et qu'il faut refaire comme nos ancêtres. Ils étaient dans l'erreur nos ancêtres. Erreur de transcription d'un prophète totalement barré. »
« Ce que tu dis me fait penser à un livre que je lisais il n'y a pas longtemps. Comment est-ce qu'il tournait ça déjà... », ses yeux glissèrent sur le côté comme elle essayait de se rappeler, imposant un petit effort de concentration à son cerveau qui ne réclamait lui qu'une seule chose: qu'elle ferme les yeux...« Ah oui voilà: Mourir pour une idée, c'est noble... sans aucun doute. Mais combien plus noble si les hommes mouraient pour des idées vraies... ou encore, la difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles, mais d'échapper aux idées anciennes. Je trouve que ça résume assez bien mon... idée de... l'idée.», elle eut un petit rire autant amusé que fatiguée. Même là, éprouvée qu'elle était pas sa journée, elle conservait ce petit truc philosophico-contestataire qui s'exprimait en douceur ou en toute violence dans son rapport à l'art, sans jamais faire couler ni larmes ni sang, « Et tout en te disant ça, moi, je recycle. », se moqua-t-elle.

Elle avait toujours eu un bon sens de l'auto-dérision même s'il fallait avoir la patience d'attendre qu'elle se dévoile un peu pour le savoir. Elle le regardait, la tête reposant sur le canapé, l'air tranquille. Elle sentait peu à peu la fatigue gagner. Il lui prit la main, son coeur, retournant à ses habitudes, manqua un battement. Elle sourit immédiatement, autant parce qu'elle était trop fatiguée, et trop changée pour rougir, que parce qu'elle s'amusait de voir que même dans une situation aussi critique, il y avait des choses qu'elle ne pouvait pas reléguer au second plan. Un amour de gamine qui allait sans doute s'éteindre avec le temps mais qui profitait encore un peu de son nid d'adolescent.

« Allez, souris. C'est fini maintenant. Et puis... Même si leur succès semble être parfait, il ne le sera jamais tant qu'il y aura des gens comme toi, comme moi... Comme ton professeur Maestrom, ou encore nos Magistères. »
« Si il t'entendait il dirait sûrement que ta déformation de son nom est... plussoyante. », elle sourit et ferma les yeux, la main de Dak' toujours dans la sienne. Ce n'était qu'un oubli, mais un oubli sécurisant,« ...tu crois que les choses finiront par s'arranger? », demanda-t-elle d'une voix plus lointaine comme le sommeil commençait vraiment à lui tomber dessus.









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Jeu 5 Mai - 11:20


Nymphadora avait toujours eut ce petit truc de contestataire. C'était à se demander si ce n'était pas un trait de fabrication de tous les Slayers. Un sourire vint se loger sur son visage doré, tandis qu'elle lui sourit timidement lorsqu'il lui prit la main avec délicatesse, lui montrant qu'il était là pour elle et qu'elle n'avait plus rien à craindre. L'hispanique sentit comme un pincement au niveau de son coeur, sans réellement comprendre ce qui lui arrivait. Il fallait dire que depuis fin juillet, son coeur semblait être anesthésié de tout amour, l'empêchant ainsi de le rencontrer à nouveau. Dakota était à des années lumières de se doutait que peu à peu, cette dernier se frayait un chemin dans son coeur, pourtant si chaotique. Lui demandant de garder le sourire, afin de lui raviver la flamme de l'espoir quand à ce qui se passait au dehors, cette dernière semblait en douter. Douter de pouvoir un jour revivre sous un vent de liberté et de paix. « Si il t'entendait il dirait sûrement que ta déformation de son nom est... plussoyante. » Plussoy.. Quoi ? « Hein ? C'est quoi ce mot-là que tu viens de dire ? Ça veut dire quoi ? » Même si il avait suivi une éducation aux états-unis le familiarisant correctement avec l'anglais, il y avait des mots qu'il ne connaissait pas car ils n'étaient jamais utilisés. L'hispanique avait légèrement froncé les sourcils, tandis qu'il cherchait dans son vocabulaire anglais un mot qui s'en approcherait. Peine perdu. « ...tu crois que les choses finiront par s'arranger? »

L'hispanique lui serra un peu plus la main, avant de la lâcher pour passer son bras derrière son cou afin de l'attirer vers lui, et qu'elle pose sa tête sur son torse. Il voulait la consoler en quelque sorte. Mais il était loin de penser que tout ces rapprochements étaient étranges. Surtout pour la petite Nymph' qui nourrissait un peu plus que le béguin pour sa pomme. Dakota agissait de façon naturel. « Je pense que tant que nos pensées seront libres, nous n'aurons aucun soucis pour faire en sorte que cela change. » La liberté de pensée était quelque chose qui, chez les moldus en tout cas, permettait de conserver une certaine liberté qui nous était propre, nous permettant ainsi de nous évader lorsque la situation devenait trop invivable, ou alors, de réfléchir, de chercher des solutions face à ces problèmes là. Néanmoins, du côté de la sorcellerie, la télépathie, la légilimencie pouvait, certaines fois, entravait cette liberté de pensée, ce qui pouvait la rendre aussi précieuse que de l'eau dans un désert sans oasis à portée. « Regarde, des actes comme celui de ton professeur prouvent ce que je te dis. Et à mon avis, on a rien à craindre de ce côté là. L'espoir combat la douleur que nous procure la tyrannie sur notre mental. Espérer, croire, penser, imaginer... Tant que l'on pourra le faire l'homme ne sera jamais réellement mis sous esclavage. Et puis... Si eux, ils utilisent la magie... Il ne faut pas oublier que nous aussi on peut le faire. » Un léger sourire, il regardait l'écran télé sans réellement le voir, s'imaginant comme de nombreux sorciers, le futur libérateur pour un monde plus libre.









Nymphadora A. Slayers

Nymphadora A. Slayers


► MESSAGES : 32
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Jeu 5 Mai - 18:02


La voix de Dak' lui semblait de plus en plus lointaine. Pourtant elle l'écoutait... elle l'écoutait. Elle ne savait plus vraiment si les réponses qu'elle lui faisait franchissait vraiment ses lèvres ou en restaient au stade de la pensée. Elle eut un regain de conscience quand il l'attira contre lui, une étincelle dans le noir, mais ça ne suffit pas à lui faire vraiment rouvrir les yeux. Elle ne se rendit même pas vraiment compte qu'elle posait son visage contre son torse (j'ose absolument impensable ne serait-ce que la veille), et d'ailleurs aussi à l'aise que si elle avait toujours été là contre lui, elle finit par s'endormir pour de bon. Son visage ne portant aucune expression particulière indiquait un sommeil sans rêve mais réparateur.

Peu à peu elle reprenait des couleurs, bien à l'abri dans son monde où rien ne pouvait arriver. La chaleur de Dakota la confortait dans cette idée d'absolue et inébranlable sécurité, lui autorisant un moment d'insouciance parfaite. Sur ses genoux, la paire de ciseaux attendait toujours de la défaire de son écharpe trop serrée mais elle n'avait plus mal là, endormie et enfin paisible. Seul le bout de ses doigts, plus froid que le reste de son corps, aurait pu trahir qu'il y avait une gêne. Elle s'en occuperait à son réveil...









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Ven 6 Mai - 8:01


On dit que le chant du vélane est l'un des plus puissants philtres d'amour, bien que de courte durée, et assez éphémère. On dit également qu'un vélane, ou une vélane se doit de constamment garder son don sous contrôle car ce dernier peut vite se révéler être une malédiction vous pourrissant correctement la vie. L'hispanique, après quelques minutes de silences, sentit Nymphadora s'abandonner au bras de Morphée, lui arrachant un petit sourire tranquille. Soupirant de tout son soul, afin de se laisser aller et de ne plus avoir à contrôler quoique ce soit, il remercia Orphée de lui avoir retirer Nymphadora afin qu'il se relaxe un tant soit peu. L'hispanique laissa son charme agir, donnant cette petite chaleur que procurait son don chez les gens pour la réchauffer au mieux. Attrapant du bout des doigts les ciseaux de la demoiselle, il lui coupa le lien qui la gênerait à son réveil. Lui laisser cela comme ça, serait cruel en effet. La douleur d'un muscle engourdit, d'un muscle raidit pouvait être telle qu'on pouvait en pleurer.

Jetant les ciseaux et le lien coupé sur la table basse, il s'avachit un peu plus dans le canapé, posant ses pieds sur la table, afin de se caler au mieux. Tout doucement, l'hispanique se mit à chanter une chanson dans une langue morte depuis pas mal d'années. Un chant qui lui revenait souvent en tête. Il ne savait pas comment il le connaissait, mais à chaque fois qu'il se relaxait, cette chanson se mettait à raisonner dans sa tête. Finalement, après que les minutes, voir peut-être les heures ne passent, Dakota finit à son tour par s'abandonner au délice de Morphée.

Un peu plus loin, dans la pièce, il y avait deux esprits. Deux esprits que Dakota aurait reconnu parfaitement si jamais ils ne les avaient vu. C'était Ana-Lucia et Saul. Deux personnes auquel Dakota tenaient énormément dans ce bas monde. La jeune demoiselle à l'apparence grisée était entourée d'une petite brume particulière. Saul également. Ils se tenaient la main. Ana-Lucia la lâcha, s'avançant délicatement, comme si elle avait peur de les réveiller, de les surprendre. Elle avait un sourire apaisé, un sourire tranquille. Elle se retourna, regardant Saul, afin de lui demander : « Tu crois qu'il sent ma présence ? » Saul hocha de la tête. Son physique avait changé. Il semblait un moins premier de la classe, comme si ces muscles s'étaient peu à peu formés. De nombreux tatouages dessinés sur ses bras, il semblait tenir quelque chose que l'on ne parvenait à distinguer sous cette brume étrange. « J'aimerais tellement lui parlé... Tu crois qu'il pourra l'aimer ? » Elle avait désigné la demoiselle avec un mouvement gracieux, mais sans animosité quelconque. Saul s'approcha doucement à son tour, murmurant : « Oui... Il pourra l'aimer, comme il pourra aimer n'importe quel femme qui saura lire dans son coeur. Mais ce ne sera jamais le même amour. » « Il souffre ? » « Comment ne pas souffrir dans pareil situation ? Preuve en est, tu ne veux pas retrouver la lumière tant que tu n'auras pas parler avec lui. » Elle eut un léger sourire.
« Je crois que je devrais faire quelque chose pour qu'il m'oublie... » « Et que comptes-tu faire ? » Elle médita la question avant de saisir délicatement l'alliance qu'il portait toujours au doigt. D'un mouvement céleste, elle le fit tomber, donnant un léger coup de pieds afin de le glisser sous le fauteuil.

Dakota tourna la tête dans son sommeil. Ana-Lucia eut un sourire, tandis qu'elle se rapprochait de Saul, afin d'éviter tout contact avec son époux. « Tu crois qu'il aime déjà Nymphadora ? » « Je ne sais pas. Mais il y a quelque chose de fort, ça c'est certain. »
Elle eut un petit soupir, tandis qu'elle passait son bras autours des épaules de Saul qui lui jeta un regard triste. Elle finit par reprendre :
« Allons-y. Si tu pouvais veiller à ce qu'il m'oublie... »
« Non. Laisse du temps au temps. Il ne faut jamais oublier ce que l'on vit. Il en ressortira bien plus fort. »
Ana-Lucia eut un petit rire.
« Tu parles déjà comme un des tiens... Enrique a une forte emprise sur toi. »
Saul éclata de rire à son tour.
« Tu n'as pas idée du type de liens qui nous unit tous... Parfois, c'est flippant. »
Saul se retourna, et ils disparurent dans un volute de fumée fantomatique.

Dakota retourna la tête, mais cette fois, vers Nymphadora, sa main se serrant un peu plus sur celle de la soeur de William, sans même qu'il ne s'en rende compte.









William Alex Slayers

William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 420
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Ven 6 Mai - 20:15


    Dire que William avait était des plus agaçant durant sa journée était un euphémisme ! On l’obligeait à y aller ? Certes ! Pas de problème ! Puisqu’il n’avait pas le droit de se calmer les nerfs en s’assurant que sa sœur était en bonne santé et en veillant sur elle, il n’avait plus qu’à se défouler sur ses gentil professeurs qui l’obliger à rester enfermer entre quatre mur alors qu’on avait besoin de lui. Puis si il était si insupportable que ça on avait qu’à le viré de cour, ça l’aurait arrangé étant donné que c’était bien la première chose qu’il désirait. Mais non, certain c’était armé de patience et sa colère s’était doucement diminué, blazé de ne pas avoir l’effet escompté. Une petite discussion avec une amie de longue date très particulière l’avait aussi aidé à retrouvé le sourire et redevenir lui-même. Puis ce n’était pas en étant tendu et sur la défensive qu’il aiderait Nymphadora à se décontractait à son tour. Il devait prendre un peu de recul sur la situation et ne pas se montrait si émotif, ça ne faisait pas très viril. Il était un homme un vrai donc il se devait de garder son sang froid en toute circonstance. Quoiqu’il en soit il ne fut pas mécontent que l’horloge indiqua 17h et qu’il pût enfin rejoindre Dak et sa sœur. Il frappa à la porte de l’appartement de son ami mais au bout d’une ou deux minutes aucune réponse. Il recommença mais toujours rien. Ce mettant tout de suite à penser que des Mangemorts avait fait effraction dans l’appart et tuait sauvagement Nymphe et Dak a coup d’Avada Kedavra, il ouvrit la porte sans entendre. Bin quoi, avec ce qui se passait à Poudlard c’était tout à fait possible !!! Son cœur s’accéléra quand il vu Dakota et sa sœur inerte… Il déglutit, essayant de chasser de son esprit la vision de l’enterrement d’Ana Lucia - auquel il avait assisté - mais cette fois le cercueil contenait le corps de Dakota et de sa sœur… C’est alors que le regard du jeune Slayers s’attarda sur la poitrine de sa sœur qui montait et descendait, preuve qu’elle respirait toujours. Ouf ! Non ils n’étaient pas mort ! Il poussa un soupir de soulagement, ravis qu’ils soient sains et sauf avant de réaliser qu’ils se tenaient la main. William les regarda perplexe. Il ne se souvenait pas les avoir vu se tenir la main par le passé. Il eut alors étrangement comme une grande envie de les réveiller tout les deux. Pour s’assuré qu’ils étaient bel et bien sain et sauf et non pour qu’ils se lâchent bien évidemment. Leur geste était bien évidemment innocent et ça ne gêner aucunement William. Bien évidemment. C’était évident. Qui allait-il réveiller en premier ? Dak bien sur ! Sa sœur avait besoin de repos. Posant sa main sur l’épaule de son pote, il le secoua comme un prunier. « Allez debout Mec. C’est l’heure de quitter Morphée. Reviens à la réalité, elle est pas faite pour toi. »









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Sam 7 Mai - 8:23


C'était un étrange rêve qu'il était entrain de faire lorsque son meilleur ami le réveilla. Il ne savait pas du tout où il était, et il ne reconnaissait rien de cet endroit si étrange. Une espèce de brouillard magique l'avait entouré, dans cette forêt étrange voir sordide. Il avait reconnu le visage de la jeune femme qui l'avait sauvé il y a quelques jours. Ashka... Puis d'un coup, elle avait disparu, et au loin, derrière ce brouillard, il y avait deux silhouettes féminines qu'il connaissait parfaitement. Son cœur s'était serrée lorsqu'il vit l'une d'entre elle se retournait et lui faire de grands signes de la main, avec un sourire grand comme ça. Dakota se souvint d'avoir couru en sa direction tandis que la deuxième jeune femme se retournait avec un même sourire. L'hispanique avait stoppé sa course, regardant Ana-Lucia qui tenait la main de Nymphadora, comme si elles étaient les meilleurs amies du monde. S'approchant d'elles, elles se mirent à glousser puis disparurent en même temps le laissant seul dans cette forêt au myste bizarre. Enfin, une silhouette apparut devant lui, Dakota s'avança, comme pour essayer de reconnaître la personne lorsqu'il entendit : « Allez debout Mec. C’est l’heure de quitter Morphée. Reviens à la réalité, elle est pas faite pour toi. » Dakota sursauta sur le canapé, portant sa main libre au niveau de ses yeux qu'il frotta rapidement afin de regarder un William un sourire aux lèvres. Il jeta un regard vers Nymphadora qui dormait toujours, puis il répondit : « Tu as raison... J'ai jamais trop aimé Orphée... Toujours eut une préférence pour Nymphadora. » Un sourire digne du plus grand séducteur que même Santos aurait hurlé pour le lui arracher du visage, Dakota reprit : « Assieds-toi et parle doucement, tu vas la réveiller. »

L'hispanique pencha quelques instants sa tête vers Nymphadora qui dormait encore à poing fermé. Gardant sa main dans la sienne, Dakota n'avait pas fait attention que cela pourrait énervé William. Les yeux encore fatigués, le fils de Miguel semblait encore à quelques lieues d'ici. Son meilleur ami avait la chance que Dak' soit de bonne humeur au réveil, sinon, il l'aurait tué. C'était le genre de truc qu'on évitait de faire à Santos par exemple... Ou son père. Un réveil comme ça, et vous avez une chance sur deux de vous prendre un sortilège si brûlant que vous le regretteriez toute la journée. « J'pensais que tu serais parvenu à te faire virer de cours... Non pas que je remette ton assiduité en cours en doute, mais je te pensais meilleur que ça dans l'art de casser les couilles aux professeurs. » A nouveau, il sourit, avant de se mettre à bailler. « Tu as essayé de contacter tes deux autres soeurs ? Ou ta mère pour le lui annoncer ? Je doute pas que De Shalott l'est fait, mais bon... » Il se passa une main sur le visage, proposant : « Si tu veux boire, n'hésite pas à aller te servir dans le frigo. Ne prends pas du thé-là, il y a des plantes qui facilitent le sommeil. »









William Alex Slayers

William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 420
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Dim 8 Mai - 10:54


    « Morphée pas Orphée espèce d’inculte. Et après c’est moi qu’on traite souvent d’idiot. Un conseil tu devrais lire plus souvent. » Dit-il avec un sourire. Et c’était lui qui disait ça ! Lui qu’on voyait rarement avec un bouquin dans les mains et qui avait même la frousse des livres magiques quand il était gosse. Faut dire que le manuel scolaire « le monstrueux livre des monstres » avait un aspect un peu traumatisant pour un simple enfant. Depuis il avait toujours une sainte horreur pour les livres. Et il se permettait de faire une réflexion à Dak ? Oui oui pas de doute c’était l’hôpital qui se fouté de la charité et cela avec un grand sourire en plus.

    « Assieds-toi et parle doucement, tu vas la réveiller. ».
    Il mit son pouce et son index sur ses lèvres et les fit glisser de gauche à droite pour mimer une fermeture éclair, signe qu’il serait plus mué qu’une tombe. Il eut un sourire lorsqu’il posa son regard sur Nymphadora. Elle semblait si sereine désormais. Il était fier aussi parce qu’elle avait hérité de la beauté des Slayers. Sa petite Nymphe. Il ferait tout ce qui était dans son pouvoir pour la protéger. En toute logique Dakota aurait du lui lâcher la main. En toute logique. William n’était pas énerver, il lui en fallait plus pour sortir réellement de ses gons – des prof qui s’en prenait à sa sœur par exemple – c’est juste que bin il trouvait ça bizarre. En même temps ça montrait qu’il tenait à Nymphe et ce n’était là qu’une bonne chose. N’empêche que lorsque Dakota se mit a bailler et la lâcha – enfin – une petite voix dans sa tête ne pût s’empêcher de murmurer « Eh bin c’est pas trop tôt ! ».

    « J'pensais que tu serais parvenu à te faire virer de cours... Non pas que je remette ton assiduité en cours en doute, mais je te pensais meilleur que ça dans l'art de casser les couilles aux professeurs. » « Moais moi aussi. » fit-il avec un légère grimace et un air déçu. « Faut croire que je vieillis. La maturité me tend les bras. » dit-il en haussant les épaules comme s’il s’était résignait à se qu’il l’attendait. Sauf que les mots « Maturité » et « William » n’avait jamais était de pair et même lorsque le jeune homme aurait une trentaine d’année il y avait fort à parié pour que cela ne change pas. « Tu as essayé de contacter tes deux autres sœurs ? Ou ta mère pour le lui annoncer ? Je doute pas que De Shalott l'est fait, mais bon... » « Trois autres Dak. J'ai quatre soeur. N'oublie pas Lara. Je ne l'ai pas trouvé. Elle doit encore être en cour. » William poussa un léger soupir et se gratta légèrement la tête, signe qu’il était un peu anxieux. « Pour ma mère en fait… je n’y est pas penser. » avoua-t-il un peu honteux . A Orphée et à Mélusine il y avaient songé et y songeait toujours. Comment ne pas penser et s’inquiéter pour ses deux petites sœurs quand il voyait comment la plus forte des trois était un état catastrophique émotionnellement ? « C’est con mais j’avais surtout les puces en têtes. Tu crois que j’devrais lui dire ? J’ai peur de l’inquiéter. Lara aussi d'ailleurs... Elle se fait suffisamment du souci pour nous en règle générale. Elle le montre pas mais j’le sais. Tsé depuis la disparition de mon père, perdre encore un membre de sa famille lui serait sûrement insupportable… » Thomas… William ignorait encore se qu’il advenait de lui, de ce père dont il avait appris la « résurrection » si on peut dire, il y a peu. Il ignorait où il se trouvait ou même encore s’il était toujours en vie… S’il avait quelqu’un d’autre à part sa mère que William n’avait pas pensé à prévenir de la situation c’était Sawyer, son frère triplet sortit de nulle part. Etrangement Dakota non plus n’avait pas songé à lui. Mais connaissait-il seulement son existence ? William ne se souvenait plus s’il l’avait évoquait dans l’une de ses nombreuses lettres et puisqu’on ne le voyait que très très rarement à la fac…

    Dakota se passa alors les mains sur le visage et William bloqua sur celle-ci. Il n’avait plus son alliance ! Dur de ne pas le remarquer, avec ses mains posait à plats sur son visage c’était aussi flagrant qu’une bière posait sur [size=16]une table vide. A croire que l’hispanique le faisait exprès.
    Ou le narrateur…. « T’a plus ton alliance ? » demanda-t-il alors que son ton de voix trahissait sa surprise. Par reflexe il observa son cou s’attendant à voir l’anneau pendant au bout d’une chaine mais rien. Dakota avait-il déjà tirait un trait sur Ana-Lucia ? Ou posait ses yeux sur le symbole de leur amour lui était-il devenu si insupportable qu’il avait préféré l’enlevait enfin d’essayer d’arriver à supporter plus facilement sa peine ? C’est la question que ce posait William. Il adorait Ana-Lucia. Dakota et elle formait le couple parfait. Ils auraient dût être heureux ensemble. L’un comme l’autre l’avait mérité. La vie en avait voulu autrement… Dakota devait-il pour autant gâcher la sienne à penser éternellement à une fille qui n’était plus ? N’était-ce pas plus raisonnable pour lui de refaire sa vie ? D’être de nouveau heureux ? Probablement. Mais n’était-ce pas trop tôt ? William s’inquiétait pour son ami. Il n’avait pas envie que le mexicain se laisse allait dans les bras de la première pouff venu et tombe amoureux d’une fille qui ne le mériterait pas et profiterait d’un fait qu’il était blesser. Le jeune Slayers n’avait pas pensé une seule seconde que la fille que son meilleur ami pourrait aimer pourrait être sa sœur car pour lui Nymphadora était sa sœur à lui aussi.

    « Tu pense encore à elle n’est-ce pas ? Tu n’en parle pas. Même pas à moi. Mais tu n‘oublie pas Ana-Lucia n’est-ce pas ? »
    Ces questions étaient rhétoriques car il connaissait déjà les réponses. Il aurait tellement voulu que Dakota s’ouvre un peu plus à lui, lui confie ses maux et se rappelle qu’il n’était pas que là pour les conneries mais qu’il savait écoutait. William était un garçon assez egocentrique et égoïste mais quand il s’agissait de son meilleur ami il savait prendre sur lui et être une oreille attentive. Le problème c’est que Dakota gardait tout pour lui. Le jeune Slayers ne se souvenait même pas l’avoir vu pleuré à la mort d’Ana-Lucia, ou alors l’avait-il oublié, ce souvenir étant aussi trop pénible pour William. Ce n’est jamais facile d’oublier ceux qui s’en sont allé, les morts nous hantent souvent. On se souvient d’eux, on désire leurs présence toute en sachant que cela reste impossible. Alors il ne nous reste plus que notre mémoire pour nous rappelait leurs façons de sourire, le ton de leurs voix, les noms qu’ils nous donnaient, la chaleur de leurs bras et tous ces détails qui nous appartiennent. Ce n’est jamais facile de dire adieux à quelqu’un. Mais ce qu’il a de bien c’est que nous avons jamais réellement à le faire parce que tant que nous rappelleront de ceux qui ont quitté la terre ils seront toujours là. Thomas était toujours là pour William. Toujours. Chaque jour. Chaque heure. Chaque minute. Chaque seconde. Bien sûr c’était un peu différent parce le père Slayers n’était réellement mort au final, mais quand son fils pensait que c’était le cas il continuait de penser à lui et d’exister dans son cœur. Il se rappelait l’air exaspérait qu’il avait quand il le regardait faire une bêtise, l’énorme sourire fier qu’il avait eut sur les lèvres quand il avait lancé son premier sort ( même si ça avait était sur le bourssouflet de Willara. ) Il se souvenait aussi du rire plein de joie qu’il avait eut quand il lui avait offert un tee-shirt à la fête des pères censé le représenter. Il n’avait que six ans quand il l’avait perdu mais il se souvenait de lui et s’en souviendrait encore longtemps… William était persuadé qu’il en serait de même pour Dakota. Ana-Lucia serait toujours vivante. Dans son cœur…










Karly McGregor

Karly McGregor
ETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.

► MESSAGES : 194
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Lun 9 Mai - 12:48


    On m'a réclamé n° 425, Brompton RD, South Kensington. 3102063790


    n° 425, Brompton RD, South Kensington. 2mhwsio
    feat Willara H. Slayers



    « Pardon ! Pardon ! Je suis pressée, pardon ! Poussez-vous !» Zigzaguant entre les passants, Willara Slayers semblait des plus irritée. Il fallait dire que se faire enlever de cours par la directrice de l’université en personne n’avait rien de réjouissant. Encore moins quand cette dernière vous apprend que votre petite sœur a eu un accident et se retrouve telle une fugitive en fuite alors qu’elle aurait dû dormir bien au chaud dans son lit à Poudlard, là où elle aurait dû être en sécurité. Una de Shallot ne lui avait pas dit grand-chose de cette arrivée aussi soudaine qu’inattendue : des mises en gardes concernant la présence de Nymphadora qui devait rester la plus secrète possible, l’autorisation de la loger sur le campus avec elle et surtout, de ne pas la brusquer concernant Poudlard. Autant dire que toutes ses catégories allaient être assez difficiles à mettre en place et à respecter. Mais qu’importe, accélérant une fois de plus le pas, Lara s’arrêta à un carrefour afin de repérer le nom des villes et de vérifier sur le petit bout de carte magique qu’elle avait amené avec elle. Bon, il habitait où l’hispanique là ?! Jetant plusieurs fois un regard de chaque côté, Willara dût se rendre à l’évidence : elle s’était perdue dans les ruelles de Londres. La bécasse. Soupirant tout en tapotant du pied, elle commençait à s’énerver contre elle-même car, pendant qu’elle était perdue, sa sœur devait être morte de peur et traumatisée à cause de tout ce qui venait de lui arriver. Bien entendu, elle était entre de bonnes mains avec Dakota mais, Lara était persuadée que sa jeune sœur avait plus besoin du réconfort de son aînée que d’une protection masculine. Et puis, elle l’avait déjà assez vu avec William, Roman ou même Jason : les gars ne sont vraiment pas doués avec la gente féminine, encore moins pour les consoler. La preuve : on ne l’avait pas prévenu. Ni Dakota, ni William. Sérieusement… dire que Lara était en colère serait un doux euphémisme mais, en attendant il allait falloir trouver ce satané appartement.

    Repérant un homme qui devait tourner autour de la trentaine dans son beau costume de travail, Lara replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, plaque un sourire charmeur sur ses lèvres et se rapprocha de lui en imitant la fille timide qui n’ose pas. « Excusez-moi, Monsieur. Je suis vraiment désolée de vous déranger mais, je recherche Brompton Road. Est-ce que vous pouvez m’aider ? » Clignement des paupières et c’était dans la poche. Ahh, tous les mêmes. L’homme charmant lui proposa même de l’accompagner mais, elle déclina. Il ne fallait pas pousser le manège trop loin non plus, elle n’était pas là pour ça… Quel dommage quand même. Après s’être faite toute petite en passant devant The Boltons Place, elle finit par trouver la rue tant convoitée. Regardant une fois de plus, le papier où la directrice avait noté l’adresse de Dakota, Lara rechercha le numéro 45 et finit scotchée sur place face à l’imposant bâtiment qui se présentait devant elle. « Non de… » commença-t-elle son juron tout en ouvrant la bouche abasourdie lorsqu’elle repéra le regard d’une femme chic et distinguée la regarder étrangement par-dessus ses lunettes « d’un canard en mousse ! » termina-t-elle sur sa lancée, en souriant allégrement à la femme. Voyons Lara, montre-leur que tu sais être distinguée toi aussi. Bien que canard en mousse… Absence de commentaire. Epaules en arrière, tête droite et fesses serrées, elle entra dans l’immeuble tout en évitant de s’attarder sur la richesse du monument, au risque de paraitre pour une banlieusarde. Il n’était pas question de donner la moindre chance à cette croqueuse de diamant qu’elle pouvait lui être supérieure. Détaillant d’un regard furtif sa tenue, Lara aurait pu en être verte de jalousie mais, elle se contenta de faire en sorte de la snober tout en pestant mentalement contre cette dernière : elle était certaine que c’était son mari qui lui offrait tout cela. Aucune dignité !

    Finalement, la Slayers finit par arriver devant la porte de son cher ami mexicain. Manque de chance : la croqueuse de diamant aussi venait de s’arrêter à cet étage. Vieille bique. Un doigt léger sur la sonnette et un sourire polie à la dame. Finalement, la croqueuse de diamant rentra chez elle – ou plutôt chez son amant vu la façon gouleuse dont elle embrassait l’inconnu masculin qui venait de lui ouvrir -. Qu’importe. Une fois que sa porte fut fermée, Lara appuya plus fort et de façon répétée sur la sonnette de Dakota puis en vient à tambouriner. A l’intérieur, elle savait que Nymphadora était là et si, elle avait voulu faire bonne figure auprès de la vieille bique, elle était morte d’inquiétude pour sa jeune sœur. Dans quel état allait-elle la retrouver ? Assurément, elle ne pensait pas une seule minute que cette dernière était en train de dormir…










Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Lun 9 Mai - 21:31


« Je comprends. » Perdre un être cher était quelque chose d'extrêmement douloureux. Pour sûr, il savait ce que la mère de son meilleur ami ressentait, bien que lui, il n'avait pas vécut autant d'années à ses côtés. Son père ne ratait jamais une occasion pour aller voir comme cette dernière se portait, et surtout, si elle ne manquait de rien. C'était le meilleur ami que l'on souhaitait à tout le monde, Miguel. Pour sûr, Thomas avait toujours été le frère que Miguel aurait tant voulu avoir. Quoiqu'il en était, il n'aimait pas réellement parler de ce genre de choses. C'était un trait qu'il avait bien entendu refilé à son fils héritier. Dakota lança un regard tendre vers Nymphadora tandis qu'il attrapait deux, trois coussins afin de le remplacer pour qu'il puisse se dégourdir les jambes. Il se leva doucement, balançant ses jambes avant de se passer une main dans le cou. Il s'approcha de la table basse tandis qu'il attrapait sa boisson chocolatée qu'il porta à ses lèvres. Il lança un regard à William qui lui chuchotait presque : « T’as plus ton alliance ? » Dakota leva la main gauche, comme pour vérifier ce que son ami disait. A ce moment-là, il jeta un regard sur le canapé, puis un peu partout autours de lui, comme si on venait de lui annoncer que la Terre allait exploser d'une minute à l'autre. « Tu penses encore à elle n’est-ce pas ? Tu n’en parle pas. Même pas à moi. Mais tu n‘oublies pas Ana-Lucia n’est-ce pas ? » « Ferme ta putain de gueule, William ! » Il lui avait lancé un regard noir. Sujet sensible, il ne valait mieux pas en parler. En parler, d'accord, mais sur un ton de reproche, il ne valait mieux pas y penser. Dakota se mit à regarder partout, en murmurant : « Putain... Putain, t'es où.... Putain, merde, merde, merde... Putain... » Sans jamais s'arrêter. Il se jeta au sol, regardant sous le canapé, et il la vit. « Dios mio... »

Il se mit à genou, la levant à la hauteur d'un rayon de soleil, un sourire aux lèvres. Il embrassa l'anneau avant de la passer au doigt. C'est à ce moment-là que se décida d'arriver Willara qui tambourinait la porte comme une folle furieuse. Dakota soupira, toujours sur les nerfs de ce que William lui avait dit, et hurla – bah oui, vu le boucan, Nymphadora venait de se réveiller - : « NON CASSEZ-VOUS ! ON N'ACHETE PAS VOS ENCYCLOPEDIES A LA CON ! » C'est à ce moment que Santos débarqua, derrière Willara, un sourire aux lèvres. « Salut Beauté, tu me cherchais ? » Le cousin de Dakota lui fit un clin d'oeil tandis qu'il sort sa baguette pour effleurer la porte qui s'ouvre d'elle-même. Santos entra dans l'appartement, faisant rentrer Willara avec un petit sourire amusé.

« Salut, salut ! » Il regarda Dakota avec un petit sourire. « Mon cousin adoré... C'est l'heure de mon traitement... » Santos s'approche d'eux, regardant Nymphadora avec un sourire mutin. Il retira son tee-shirt (attention, Santos est mieux foutu que Dakota). Sur son torse, il y avait une espèce de grosse cicatrice noir qui montait de sa pomme d'Adam jusqu'à son nombril. Il se retourna vers Willara, tandis que Dakota attrapait un peau en terre cuite. « T'as vu ça, Willara, si c'est pas sexy... » Il fait un clin d'oeil tandis que Dakota s'approche de lui, le regard gêné. « Arrête, Dak', c'est pas ta faute. » « Si. Si j'avais pas été avec toi, t'aurais rien eu. » « T'es ouf mec ! J'arrive à serrer n'importe quel fille avec ça. Même l'infirmière... Plus c'est âgée, mieux c'est. Elle m'a fait un de ces trucs. » Dakota éclata de rire, tandis qu'il ôtait le couvercle. Une pommade aux couleurs pourpres dégageant une délicate odeur de grenade se fit apercevoir. Dakota lança un regard vers Nymphadora. « C'est Santos, l'un de mes cousins, et mon meilleur ami. » Il fusilla Willaim du regard. Il n'avait qu'à pas parler d'Ana-Lucia. Un véritable ami ne parle pas de ce genre-là comme ça. Un véritable ami laisse son ami lui en parlait en premier pour lui permettre d'aller mieux. Dakota n'était pas faible.

Le fils de Miguel mit sa main dans le pot en terre pour la badijoner avec douceur sur le torse de son cousin, avec cette peur de lui faire mal. « Tu m'excites mon vilain... Rrrr ! » Dakota secoua la tête l'air blasé tandis que Santos éclaitait de rire.









William Alex Slayers

William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 420
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 10 Mai - 18:04


    « Ferme ta putain de gueule, William ! » Okays. Pas besoin de lui dire deux fois. Le message était clair. En tout cas vu la réaction du Mexicain quand à la perte de son alliance ça prouvait bien qu’il avait raison et que pour l’instant il n’était pas prêt à lui dire aurevoir. Le jeune Slayers préféra ne rien dire, essayant de prendre sur lui pour digérer le « ferme ta putain de gueule », essayant de trouver des excuses à Dakota pour ne pas s’énerver. Genre : « il a passé une mauvaises journée » « c’est sortit tout seul » et autre connerie du genre. Après tout peut-être qu’il s’y était mal prit… C’est à ce moment là qu’on tambourina à la porte et William aperçut le visage de sa sœur à la porte. Il esquiva une grimace. Oh non ! A tous les coups si quelqu’un d’autre que lui-même l’avait avertit pour Nymphadora, elle allait être des plus désagréables. Mais comme s’ils étaient déjà pas assez nombreux, Santos le cousin de Dakota fit éruption dans la pièce d’une façon tout sauf discrète. William aurait put facilement mal voir la façon séductrice dont il avait de s’adresser à Lara mais il n’était pas d’humeur à l’ouvrir. Il préférait restait silencieux et tenter de ce faire oublier après le « ferme ta putain de gueule ». De plus il était à peine en train de le digéré et il préférait rester en retrait pour pouvoir contrôler son côté impulsifs. Mais Dakota s’attaqua de nouveau à lui…

    « C'est Santos, l'un de mes cousins, et mon meilleur ami. »

    Le regard noir de Dakota William le lui rendit. Là il allait trop loin ! Il n’appréciait pas du tout la façon dont son « meilleur ami » - car c’est quand même ce qu’ils étaient censé être l’un pour l’autre - le traiter. Il venait de le blesser en attribuant ce titre à quelqu’un d’autre. William pensait avoir mérité le nom de meilleur ami et il trouve injuste et tout simplement débile qu’on lui enlève ce titre juste parce qu’il avait appuyé là où ça faisait mal. S’il avait parlé d’Ana-Lucia c’était parce qu’il aurait aimé que Dakota s'ouvre un peu au lieu de tout garder pour lui mais non MONSIEUR était trop fier et pensait que parlait de se qu'il ressentait le rendait faible. Bien okays, qu'il pense ce qu'il voulait, William n’en avait rien à foutre. Mais quand Dak fera une dépression nerveuse ou pétérait vraiment un plomb a force de tout garder pour lui, bin il viendrait pas pleuré sur son épaule ! Enfin c’est ce qu’il pensait parce qu’on fond il savait que le moment venu il serait tout de même là pour appeler Dakota. N’empêche qu’il ne comprenait pas que l’hispanique le prenne aussi mal. Il ne lui avait fait aucun reproche et tout ce qu’il désirait c’était l’aider. Mais puisqu’il ne voulait pas de son aide…. William se leva et attrapa sa veste, Willara le regarda l’air de dire « Mais qu’est-ce tu fou ? » , ceux à quoi le jeune Slayers répondit « J’me tire ! » . Il se dirigea vers la porte vraiment trop dégouter d’à chaque fois se heurter contre un mur quand il s’agissait d’Ana-Lucia. Ce qui le faisait le plus chier c’est qu’il voulait l’aider et rien de plus. Il fit quelque pas près à partir se disant que c’était le mieux à faire car sinon une dispute allait éclater, mais il fit volte face au dernier moment et regarda Dakota droit dans les yeux.

    « Tsé quoi en fait j’vais aller nulle part et j’bougerais pas tant qu’on en aura pas discuté ! Ça fait plusieurs mois maintenant et je ne t’ai toujours pas entendu dire ne serait-ce que son prénom. Tu veux me plus jamais m’ adresser la parole parce que je parle d’elle ? Tu veux me casser la gueule ? VA Y !!! Mais parle d’elle putain ! Tout ce que j’veux c’est qu’tu me parle de ce que tu as sur le cœur Dak, je sais que ça fait mal, je sais que tu en veux à la terre entière et principalement à moi là tout de suite maintenant mais PARLE , dit moi ce que t’a sur le cœur. J’en peux plus de te voir faire comme si de rien n’était tout en voyant cette tristesse dans tes yeux. J’en peux plus ! J’ai pas envie de retrouvé un jour mon meilleur ami avec un Avada en pleine tête parce qu’il se serait fait sauté la cervelle à cause de sa peine. Parce que tu vois ça moi j’y ait déjà penser. Te retrouvé ainsi ou même le faire sur moi quand j’grandissait sans mon père… »


    Voilà une chose que ses sœurs ou même Dakota n’avait jamais su. Sourire, blaguer, air désinvolte et optimiste, le jeune homme semblait pouvoir tout encaisser mais au début de son adolescence ce n’était pas toujours simple et il avait parfois songer à rejoindre son père disparut au paradis. Il n’était jamais passé à l’acte car pour lui le suicide était un acte faible et ses sœurs avaient besoin de lui mais il y avait songé, parfois plus sérieusement que d’autres. William regarda Dakota avec les yeux étrangement brillant et une boule lui compressait l’estomac. Il était en colère mais aussi triste que son ami ne veuille pas son aide, il se sentait si inutile et impuissant de ne pas pouvoir l’aider à faire son deuil…









Nymphadora A. Slayers

Nymphadora A. Slayers


► MESSAGES : 32
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Mar 10 Mai - 20:11


Nymphadora eut un petit mh plaintif quand Dakota se leva mais elle ne se réveilla pas pour autant. Elle qui avait le sommeil si léger d'ordinaire, dormait comme une enclume. Et n'allait pas croire que ce fut sa soeur, qui tambourinait à la porte avec la délicatesse d'un ours, pendue à la sonnette, qui put y faire grand chose. Ni même la voix de son héros du jour qui râlait après les représentants en encyclopédies universitaires. Ou encore l'enthousiasme de Santos qui faisait lui aussi une entrée fracassante. Non, ce qui réveilla Nymphadora c'est la voix de William qui partait une fois de plus en vrille. Elle fronça les sourcils, la douleur se réveillant dans son bras, deux fois plus présente parce que l'atèle n'était plus en place. Elle ouvrit les yeux, déglutissant un peu difficilement en se redressant sur le canapé, sans que personne n'y prête vraiment attention puisque William retenait tous les regards à ce moment là.

Essayant de rattraper en quelques mots ce qu'elle avait bien pu manquer, elle en déduit qu'il avait essayer de parler d'Ana-Lucia, sans doute l'un des choix de conversation les moins appropriés. Eux avaient perdu leur père depuis bien plus longtemps et pourtant le sujet restait assez tabou. Il aurait dû le savoir, lui mieux que quiconque, qu'il ne fallait pas parler d'Ana-Lucia. Qu'il fallait laisser le temps au temps, attendre que ça vienne de Dakota sans rien forcer. La jolie brunette s'éclaircit la voix, somme toute timidement, s'avançant derrière la silhouette de Dakota pour se placer entre lui et son frère. Il ne fallait pas être Merlin pour savoir que si personne ne disait rien, ça allait finir en baston.

« Will, non... »

Ses grands yeux bleus se plongèrent dans ceux de Will, laissant transparaître assez clairement tout ce qu'elle pouvait bien penser. Qu'il ne fallait pas, pas de cette manière, même si il se sentait frustré, même s'il s'inquiétait. Elle resta là, plantée entre les deux, douce mais bien présente. Son bras pendait un peu à côté d'elle comme elle n'osait absolument rien bouger de peur d'avoir encore plus mal mais sa peau ne montrait plus aucune ecchymose ce qui était déjà un progrès en soi...

Un petit regard aux nouvelles têtes autour d'elle. Il y avait sa soeur, bien sûr. N'ymph' sourit comme pour lui assurer que ça allait. Et il y avait un autre garçon qu'elle ne connaissait pas mais qui avait de quoi marquer les mémoires. Enfin... la jeune fille n'avait pas trop la tête à baver sur la plastique parfaite de Santos...









Karly McGregor

Karly McGregor
ETUDIANTE. ► 1e année de DCFM.

► MESSAGES : 194
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Dim 15 Mai - 19:42


« NON CASSEZ-VOUS ! ON N'ACHETE PAS VOS ENCYCLOPEDIES A LA CON ! » finit-elle par entendre et reconnaissant la voix de Dakota. Stupéfaite, Lara se figea quelques secondes, le temps de faire monter la moutarde au nez. Devenue toute rouge à force de se contenir, Willara frappa plusieurs la porte du pied - sans doute avait-elle mal à la main à force d'avoir tambouriner comme une sauvage - et allait lâcher l'un de ses jurons légendaires lorsqu'un « Salut Beauté, tu me cherchais ? » joyeux retentit dans son dos, ce qui la coupa net dans son élan. Rougissant face à l'expression de sa colère gratuite, elle se souvient qu'elle était dans un immeuble assez huppé et qu'elle allait forcément se faire mettre de force à la porte. Pourquoiiiiiiii ?! Changement d'attitude radicale ou l'art d'être une actrice née aussi. Sourire colgate et pose détendue, Lara fut ravie d'apercevoir Santos et non pas un inconnu. " On peut dire çà. Tu me fais entrer ? " Aussitôt dit, aussitôt fait. Les relations, il n'y a que çà de vrai décidément.

Suivant Santos à l'intérieur de l'appartement, Lara arriva le nez en l'air afin de pouvoir apercevoir la magnificence de l'appartement. Mais c'est qu'il était bien logé l'hispanique, contrairement à eux. « Mon cousin adoré... C'est l'heure de mon traitement... » Bien que Lara fut interloquée de savoir de quel genre de traitement Santos parlait, elle lança un sourire ironique à Dakota en levant légèrement la main pour le saluer : " Heyyy ! " laissa-t-elle trainer sur une fausse voix guillerette avant de reprendre plus sèchement " J'ai pas d'encyclopédies à la con avec moi, désolée." Il l'avait laissé à la porte quand même. Si Dakota et William venaient de se disputer, Lara arriva comme un cheveu sur la soupe au milieu de leur histoire. Après tout, qui aurait pu croire un jour que ses deux-là se disputeraient ?! Forts caractères, oui mais quand même... « T'as vu ça, Willara, si c'est pas sexy... » lui lança alors Santos, ce qui fit détourner son attention quelques secondes. Par Merlin, mais pourquoi se déshabillait-il celui-là ? Enfin, ce n'était franchement pas désagréable à regarder et cette cicatrice donnait un côté baroudeur aventurier qui ne lui déplaisait pas. Mais, elle n'eut pas le temps de demander pourquoi que l'échange entre les deux cousins continua. Elle aurait bien aimé demander pourquoi mais elle repéra alors Nymphadora. Après avoir lancé un regard noir à son cher frère qui ne l'avait même pas prévenu - goujat ! - elle alla s'accroupir aux côtés de sa petite Dora afin de voir comment elle allait.
C'est alors que tout dégénéra à vitesse grand V. Allez savoir pourquoi mais William décida de partir, visiblement en colère pour finir par déverser sa haine en fixant Dakota dans les yeux. Assurément, les deux s'étaient disputés juste avant qu'ils n'arrivent. Et la raison de leur dispute sauta surement aux oreilles de toutes les personnes présentes : Ana-Lucia. Willara devina de suite que William avait encore oublié sa copine la diplomatie chez leurs parents. Elle soupira. Jetant quelques coups d'œil vers Nymphadora pour voir si cela n'allait pas la réveillée, elle remarqua alors l'état de son bras... mais, elle n'eut pas le temps de s'y attarder que William révélait déjà des choses qu'il n'aurait jamais du avoué à haute voix. "J’ai pas envie de retrouvé un jour mon meilleur ami avec un Avada en pleine tête parce qu’il se serait fait sauter la cervelle à cause de sa peine. Parce que tu vois ça moi j’y ait déjà pensé. Te retrouver ainsi ou même le faire sur moi quand j’grandissais sans mon père…" Une main sur le canapé, Lara se cramponna à ce dernier pour ne pas tomber sur le cul. William venait d'avouer qu'il avait pensé un jour se tuer à cause de... parce que... Lara n'arrivait même pas à finir ses phrases mentalement face au choc de la nouvelle. Oh bien entendu, ses blagues du dimanche et son air de clown ne prenaient pas avec elle mais, elle n'aurait jamais imaginé que cela puisse aller aussi loin. Finalement, se fut le mouvement de Nymphadora qui la fit émerger de sa torpeur angoissante, lorsqu'elle se plaça entre les deux hommes. Sa stature l'inquiéta de suite face à la vue de ce bras pendant. Tout en fronçant les sourcils, elle capta le sourire rassurant de cette dernière. Non, ça n'allait pas et cela se voyait. Rien ne semblait tourner rond dans cet appartement. Trop de pressions. Trop de colère enfouie. Elle se rapprocha de cette dernière et appuya sur son autre épaule doucement afin de la pousser du milieu. "Tu ne devrais pas rester ici. Il faut que tu te reposes." Autant comprendre : va t'asseoir, ça vaut mieux. A vrai dire, elle ne lui laissait pas le choix. Si Nymphadora avait dormi alors que les garçons se disputaient, qu'elle-même tambourinait comme une enragée contre la porte et qu'elle venait seulement de s'éveiller, c'était bien que le manque de sommeil était trop importante pour qu'elle puisse rester debout. Et ce bras... il faudrait absolument l'emmener voir l'infirmière du campus, en espérant qu'il n'y ait rien de grave.

Prenant la place de Nymphadora au centre, Lara ne savait pas lequel fusillait le plus des yeux. Les deux. Autant ne pas choisir, il n'y en avait pas un pour rattrapait l'autre. Ouvrant ses mains devant elle, chacune se tournait vers l'un des deux protagonistes. " Vos baguettes et plus vite que çà !" Vu le ton et les reproches qui avaient fusés juste avant, elle se doutait fortement qu'il allait y avoir du grabuge. Surtout qu'aucun des deux n'était raisonnable lorsqu'ils s'y mettaient. Alors autant minimiser les dégâts. En fait, elle ne leur laissait pas le choix. L'un semblait vouloir parler mais pas l'autre. Qu'importe, il fallait qu'ils règlent leurs différents tout de suite. Et seulement ensuite, elle s'occuperait personnellement de son frère et de ses confidences macabres. " Maintenant !! Et allez régler vos différends de l'autre côté !!" Voyant Santos commençait à marcher en direction de la porte, elle l'attrapa au passage par l'oreille pour le ramener vers le canapé. " Pas toi !" La colère et l'impatience avaient fini par lui colorer ses joues d'un magnifique rouge carmin et si c'était possible, on pourrait voir de la petite fumée sortir de ses oreilles. Faudra-t-il leurs donner un bon coup de pied au derrière pour les faire avancer ?!









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Dim 15 Mai - 20:35


« J’me tire ! » « Tant mieux ! » Santos regarda son cousin lui appliquait la pommade sur son torse. Et malgré cette impression de se faire congeler l'intérieur de son torse, l'hispanique leva le menton de son cousin qui lui lança un regard qui lui fit immédiatement regretté son geste. Dakota laissait parler sa colère, sa frustration, mais aussi sa douleur. Maintenant, il faudra voir si William connait si bien Dakota qu'il ne le prétend, car pour lire à travers de ce qui va suivre, il va falloir le connaître sur le bout des doigts. Et le truc avec les Almadovar en général, c'était qu'on ne pouvait réellement les connaître par cœur. Ils avaient tous cette petite façon très occidentale de tout tourner dans un mélodrame particulièrement vache. La touche hispanique qui n'améliorait rien quant aux propos cinglants qu'ils étaient capables de sortir, et Santos était prêt à parier dix billets avec n'importe qui, que William allait regretter, peut-être pour la première fois, d'avoir pour ami, un Almadovar. Santos avait déjà fait les frais, il y a quelques années, et même si les deux cousins semblaient avoir oublier, il savait que Dakota n'oubliait jamais. Mais là, William, en lui parlant d'Ana-Lucia avait franchi une barrière qu'il n'aurait jamais du se donner le droit de faire. C'était un jardin si secret, mais terriblement obscure que personne, pas même son père, Miguel, ne s'y était aventuré. De mémoire, seul Maria et Lola étaient parvenus à en discuter avec lui pendant de longues et terribles heures près de la stèle où son épouse avait été enterré. Dakota s'en voulait de sa mort. Tout le monde le savait. Tout ce que l'on pouvait faire, c'était le soutenir silencieusement en étant avec lui. C'était l'une de ces personnes a ne rien demandé sinon du temps, mais surtout, le laisser parler de lui même.

« Tsé quoi en fait j’vais aller nulle part et j’bougerais pas tant qu’on en aura pas discuté ! Ça fait plusieurs mois maintenant et je ne t’ai toujours pas entendu dire ne serait-ce que son prénom. Tu veux me plus jamais m’ adresser la parole parce que je parle d’elle ? Tu veux me casser la gueule ? VA Y !!! » « Je ne frappe pas dans la merde. » Si William était énervé tout rouge, tel un taureau dans une corrida, Dakota était glacial. Son côté vélane lui donna tout de suite un côté inhumain qui fit reculer Santos lorsque son cousin posa le pot en terre sur la table. Dakota se retourna vers William dans une lenteur calculée, presque mécanique. Chaque trait semblait animé d'une colère totalement démesurée. « Mais parle d’elle putain ! Tout ce que j’veux c’est qu’tu me parle de ce que tu as sur le cœur Dak, je sais que ça fait mal... » « Tu n'en sais rien du tout. » « je sais que tu en veux à la terre entière et principalement à moi là tout de suite maintenant mais PARLE , dit moi ce que t’a sur le cœur. J’en peux plus de te voir faire comme si de rien n’était tout en voyant cette tristesse dans tes yeux. J’en peux plus ! » Dakota ferma les yeux alors qu'un portrait photo sur la télé explosa. La beauté d'une vélane est digne de la plus belle succube de l'enfer... Son aura également. Mais lorsqu'elle s'énerve, son côté démoniaque ressort, augmentant sensiblement la température de son propre corps à des degrés totalement exponentielles. De la fumé semblait s'échapper de ses vêtements. « J’ai pas envie de retrouvé un jour mon meilleur ami avec un Avada en pleine tête parce qu’il se serait fait sauté la cervelle à cause de sa peine. Parce que tu vois ça moi j’y ais déjà penser. » « Il n'y a que les faibles, et les lâches qui y pensent, et qui font ce genre de chose. De toi à moi, tu n'as pas ta place près de Dieu. Tu mériterais d'être excommunié. »

Le reste de la phrase de William passa à la trappe. Nymphadora vint se planter entre les deux, titubant presque. Santos allait s'approcher d'elle lorsqu'il vit son bras, mais Willara s'interposa entre les deux. Attrapant son tee-shirt, Santos en profita pour se rhabiller laissant la jumelle de William tentait de rattraper le coup. « Vos baguettes et plus vite que çà ! » Santos attrapa la baguette de son cousin d'un geste rapide, et la remit dans les mains de Willara en murmurant un : « Désolé, cousin, mais elle a raison. » « Maintenant !! Et allez régler vos différents de l'autre côté !! » Dakota ne bougea pas, malgré le fait que Santos tenta de s'échapper. Mais Willara semblait vouloir le contraire. Elle l'attrapa par l'oreille, lui arrachant un gémissement de douleur, tandis qu'il se rapprocha de Nymphadora, sortant sa baguette. Il la pointa sur Nymphadora et un sortilège médical fusa sur le bras de cette dernière. Aussitôt, une intense chaleur traversa le bras de la cadette des Slayers présent, et aussitôt ses os se réparèrent, tandis qu'il pointait sa baguette vers la cuisine pour lui amener un peu de chocolat.

A côté d'eux, Dakota défiait toujours William du regard. Enfin, il brisa le silence, mais Santos qui s'occupait de Nymphadora, aurait préféré se crever les tympans. Chaque mot qu'il utilisait donnait cette impression de douleur, comme si ils se faisaient poignarder de part et d'autres. Le charme d'une vélane se transforme en maléfice lorsqu'elle est agressée. Dakota aurait pu faire sortir des gerbes de flammes comme l'avait fait les mascottes de l'équipe Bulgare lorsque l'équipe avait essuyé une défaite écrasante. « Tu me parles de la perte d'un père, je te parle de la mort de ce que j'avais le plus chère. En la demandant en mariage, tous les opposants de mon Père se sont faits une joie de lui tomber dessus pour exterminer toute sa famille alors qu'ils venaient à l'Église. Diable... Quelle sensation que de voir le frère de cette dernière débarquait, ensanglanté, sur le seuil de l'Église et d'annoncer qu'ils venaient de se faire exterminer devant ses yeux l'obligeant à fuir, puis de pleurer toutes les larmes de son corps en demandant à Dieu de lui réserver le même sort car il n'avait pas su défendre sa sœur et sa famille. Mon cœur a cessé de battre ce jour-là. Je n'ai rien pu dire. Oui, je me suis marié à titre posthume, mais c'était la seule chose que je pouvais faire... » Dakota éclata d'un rire sans joie qui fit trembler les vitres. « Et tu sais pas quoi ? Il est même pas enregistré sur mon état civil mexicain pour la simple et bonne raison que le gouvernement est mangemort. » Il avait utilisé le terme mangemort en mimant des guillemets avec ses mains pour montrer qu'au Mexique le groupuscule ne s'était pas donné de nom, mais que c'était du même genre. « Tout est de ma faute. Je suppose qu'il est donc normal de ne pas vouloir en parler, et de trouver un moyen de se pardonner quelque chose qui, enfin de compte, n'a pas été fait de ma main. J'ai perdu mon Honneur ce jour-là. Je n'ai pas su défendre ma future femme, je n'ai pas défendu la famille de ma future femme, et j'ai manqué de vomir mes tripes dans l'Église. Je... » Une larme roula le long de sa joue. « Tu n'es même pas foutu d'attendre que je veuille t'en parler de moi même. Je pensais que c'était ça, l'amitié. Supporter son ami dans le silence jusqu'à ce qu'il vous en parle. Mais toi, à l'évidence, tu préfères me reprocher de ne pas avoir encore les couilles de le faire sous prétexte que toi, tu as perdu ton père. » Il cracha au sol. « Tu me rends malade. »









Nymphadora A. Slayers

Nymphadora A. Slayers


► MESSAGES : 32
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Dim 15 Mai - 21:37


Willara vint immédiatement la désengager de la position dangereuse qu'elle avait pris en voulant calmer le jeu. Nymph' eut un petit sourire en coin qui n'était en rien un sourire en fait. Une moue un peu grinçante. Un frisson lui courut sur la peau comme en s'écartant elle frôla le meilleur ami de son frère. Une impression de froid terrible. Quelque chose qu’elle n’avait jamais connu avant. Surtout pas venant de lui qui était un rayon de soleil à lui tout seul. Du moins c’était ce qu’il donnait le plus souvent à voir de lui.
Ne cherchant pas à en rajouter, elle ne s'opposa pas aux directives de sa grande soeur, se mettant un peu de côté tandis que la voix de Dakota grondait, sourde et menaçante. Terrible surtout.
Elle sursauta en voyant le sortilège de Santos fuser vers son bras mais l'instant d'après, elle n'avait plus mal. Elle pouvait bouger ses doigts, et sur son visage, la marque d'une tension imperceptible c'était envolée. Elle joua des doigts puis adressa un regard reconnaissant à Santos avant de le suivre vers la cuisine, un peu en marge de la crise.
Dans le salon, Dakota ne décolérait pas et Will ne disait encore rien, réalisant sans doute à quel point il avait été indélicat. Observatrice, elle ne semblait pas perturbée par la révélation que William venait de leur faire. Tout simplement parce que pour avoir tant de fois dessiner le visage de son frère à son insu, elle avait vu certaines choses qui ne s'exprimait bien que dans le silence. Mais alors elle devait être encore trop petite pour croire que son frère aurait pu les abandonner. Vaine utopie ou confiance bien placée? Difficile à dire mais pour le moment, tout portait à croire qu'elle avait eu raison d'avoir confiance.

« Merci Santos... ça faisait trois semaines que j'avais l'atèle... » , expliqua-t-elle en se massant le bras. Elle prit la tasse de chocolat qu'il lui apportait, sans même se rendre compte que ce jour là elle avait carrément rattrapé tous les petits dej' qu'elle n'avait pas pris depuis la rentrée. Un regard inquiet porté sur Dak', puis à nouveau elle s'adressa à Santos, « Il voulait pas mal faire, j'veux dire Will. Il ne sait pas ce que c'est que le tact en fait. Il aurait dû le savoir... mieux que personne. » , souffla-t-elle à voix basse.

Il y avait quelque chose de triste chez Nymph' quand elle pensait à son père. Une tristesse qu'elle s'efforçait toujours de ne pas montrer. Elle aurait même été parfaite à cet exercice, n'eussent été ses grands yeux bleus trop expressifs peut-être. Elle baissa les yeux sur sa tasse, se gardant bien d'intervenir. Mais elle n'était clairement pas à l'aise.









William Alex Slayers

William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 420
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Lun 16 Mai - 19:59


    ]Nymphodora s’interposa entre lui et Dakota. William avait presque oublié la présence de sa sœur blessait qui ne dormais plus sûrement par sa faute. Elle ne semblait pas vraiment à états de rester ainsi et Willara prit alors sa place avant de les obliger à donner leurs baguettes. William lui donna la sienne tandis que Santos prenait celle du Mexicain. Ce que le jeune Slayers avait voulu se produisit alors : Dakota lui dit ce qu’il avait sur le cœur ! Cependant après ce qu’il entendit il n’eut pas vraiment le cœur à se réjouir. Il savait que l’histoire de Dakota était pénible mais il ne pensait pas naïvement que c’était à se point là. Savoir qu’Ana-Lucia et Dakota n’était légalement pas marié était une chose qu’il trouvait tout simplement révoltante et il n’était même pas celui qui avait aimer la défunte…

    Il eut un long silence. William n’était plus à même de parler. Il ne savait plus quoi dire tant la culpabilité s’était amparé de lui. Il était ainsi, beaucoup plus impulsifs qu’il voulait s’en donnait l’air. Quand il s’agissait des siens ça le prenait au tripes, il s’emportait agissait avec hargne et sentiments et finissait par souvent ce rendre compte qu’il avait merdé et agit trop précipitamment. Si c’était à refaire il aurait sûrement agit de la façon seulement parce qu’il était bien trop impulsif comme gars et réfléchissait qu’àprès. S’il avait pût contrôler ses actes et ses mots en écartant sentiment et réflexion il aurait sans doute choisit de remonter le temps pour pouvoir se taire, partir et attendre que Dakota lui en parle. Mais ça lui avait était impossible. Pour lui c’était comme si Dak avait était renversé par une voiture devant ses yeux et qu’il gisait couvert de sang au sol et que la seule chose qu’on l’autorisait à faire c’était d’attendre les bras croiser que les secours arrivent. Mais putain non quoi ! Peu importe s’il aggraver la blessure, augmenter l’hémorragie, il FALLAIT qu’il agisse. Il ne pouvait pas rester là impuissant à voir son ami mourir. Au moins s’il arrivait quelque chose il ne se reprocherait toutes sa vie de n’avoir rien fait… Surement que William était un gros égoïste, pensant avant tout à la douleur qu’il avait de voir Dakota si triste tout les jours et désirant à tout prix que son ami aille mieux pour être moins peiné à son tour. Ou du moins c’est ce qu’il pensait de lui-même à cet instant. Qu’il aurait dut être plus fort, prendre sur lui et être patient. La patience qu’il ne comprenait vraiment pas. La patience qu’elle connerie ! Mais peut-être pas dans ce cas précis, si William c’était montrait plus patient il ne sentirait probablement pas aussi mal à l’heure qu’il était. Il finit toutefois par rompre le silence…

    « Je suis désolé… »
    Le regard triste du jeune Slayers trahissait sans aucun sa sincérité. Ces mots avait d’autant plus d’impact qu’ils étaient rare dans sa bouche et que rares étaient les gens en dehors des membres de sa famille qui les avait entendu un jour. William avait conscience désormais qu’il avait manqué de tact mais il avait une sainte horreur de se sentir impuissant et inutile. Le temps guérit tout les blessures dit-on...

    « Je manque souvent de patience quand il s’agit des personnes que j’aime. Je ne dit pas que c’est un bien ni même que ça excuse mon comportement mais… si tu crois que mon seul but était de retourné le couteau dans une plaie encore ensanglanté… c’est pas le cas. J’aurais du attendre. Je le reconnais. »


    Mais ça Dakota devait bien s’en foutre… Le mal était fait et William ne savait que trop bien que les Almadovar avait tendance à tout prendre avec les tripes tout comme lui et à ne pas vraiment pardonner facilement. En tout cas malgré les phrases blessantes de Dakota à propos des faibles qui ne mérite pas d’aller au paradis le jeune Slayers ne le laisserait pas tomber. Il doutait que Dak veuille revoir son visage dans les jours à venir, voir peut-être même les mois, mais peu importe. Il prenait ses responsabilité, il avait foiré okays mais il continuerait d’être là pour Dakota. Enfin il essaierait parce que là sur le coup il faisait un ami déplorable. C’était toujours ainsi, il avait beau avoir les meilleures intentions du monde il avait toujours un truc qui faisait que ça foirer. Mais ce n’était pas vraiment le moment pour s’apitoyer sur son sort. Tout ce qu’il pouvait espéré c’est que Dak lui pardonne sa stupidité et réalise qu’il n’avait agit ainsi que parce qu’il tenait à lui…









Pr. Pétunia Woodcroft

Pr. Pétunia Woodcroft
PROFESSEUR de sortilège.
► Dr de Serd. & Adjointe


► MESSAGES : 413
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Sam 25 Juin - 9:07


« Je suis désolé… » « It's too late, bro. » Il savait William sincère, car il l'avait entendu dans sa voix. Mais l'hispanique n'était pas d'humeur à pardonner, et le simple fait de poser son regard sur son meilleur ami le révulsait au plus haut point. Il avait cette envie bizarre de lui en tirer une, de lui décalquer la tête sur le mur, faisant un poster de son visage amoché. Mais Alicante n'aurait pas été d'accord, et bizarrement, Dakota le comprenait. Le rouge sang n'irait pas avec le mobilier. L'hispanique respirait fortement, comme si il avait fait un 400 mètre en sprint. Sa cage thoracique ne cessait de monter et de descendre. Il poussa un soupir, lorsque William reprit : « Je manque souvent de patience quand il s’agit des personnes que j’aime. Je ne dit pas que c’est un bien ni même que ça excuse mon comportement mais… si tu crois que mon seul but était de retourné le couteau dans une plaie encore ensanglanté… c’est pas le cas. J’aurais du attendre. Je le reconnais. » Dakota cracha au sol (le crachat disparut presque aussitôt comme par enchantement. « J'm'en fou. » Reprenant sa baguette des mains de Willara, il attrapa sa veste noire sur le porte manteau dans le couloir, et claqua la porte derrière lui, avec le besoin parfaitement compréhensible de se changer les idées.

Santos avait acquiescé lorsque Nymphadora lui avait expliqué le comportement de son frère à l'égard de son cousin. Bien sûr qu'il comprenait William. Lui-même, comme l'ensemble de la famille avait toujours voulu savoir. Mais ils n'avaient jamais oublié le fait que poser ce genre de questions aux personnes aussi profondément blessés pouvaient avoir tout l'effet contraire. Santos se redressa vers William, lui expliquant : « Laisse lui le temps... Vous les blancs, vous voulez tout tout de suite. Laissez le soleil grimpait doucement. De toute façon, il finira par être au zénith, tôt ou tard. »

Santos, le sage. Son frère aurait été là, il aurait fallu qu'il s’asseoit pour ne pas se casser la gueule. (je réponds quand même, marre d'attendre Surprised)









William Alex Slayers

William Alex Slayers
ETUDIANT. ► 1e année de
SORTILEGES & ENCHANTEMENTS.

► MESSAGES : 420
n° 425, Brompton RD, South Kensington. #Dim 31 Juil - 14:37


    « J'm'en fou. » C’était par terre qu’il avait craché mais ça aurait pût tout autant être sur lui que cela aurait eut le même effet sur William. Il regarda Dakota partir sans rien dire, conscient qu’il en avait déjà trop fait et que le mieux c’était de laisser faire. Mais c’était dur. Très dur. C’était Dakota merde. Pas le premier type a qui William dit bonjours comme ça dans la rue. Non c’était Dakota et c’était sûrement pour cela que ça le toucher autant. Santos tenta alors de lui remonté le moral, à croire que sa tristesse devait se lire sans peine sur son visage. « J’espère que ça sera tôt. J’ai toujours détesté la nuit. Un monde sans soleil c’est tellement triste… » . Ça voulait dire ce que ça voulait. Comprendra qui veut, William n’avait aucune envie de se justifier d’avantage. Il avait le cœur gros et plus vraiment envie de parler. Il avait envie d’être seule, s’allonger sur son lit et regarder le plafond en essayant de plus penser à rien. Il voulait essayer de chasser cette journée de ses souvenirs et faire comme si elle n’avait jamais exister. Au moins pour l’instant. L’idée que Dakota et lui s’était finit pour toujours et que leurs belle amitié venait de prendre fin comme ça tout simplement sans qu’on est eut le tact de le préparé psychologiquement lui était tout bonnement inconcevable. Il jeta un regard a Nymphadora, se disant qu’elle était bien ici et que la compagnie de Lara et Santos serait meilleure que la sienne. « J’passerais te voir demain. Repose-toi. » Sur ce il se pencha sur sa sœur et posa un baiser sur son front, un bref regard pour Lara et il quitta les lieux. Demain est un autre jour ? Espérons…

    [rp terminer pour moi ]










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