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 La Mauvaise Education (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









The Changelin'

The Changelin'
PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La Mauvaise Education (pv) #Sam 1 Jan - 18:55


Il y avait à Pré-au-Lard un sucrecuitier qui avait retenu l'attention de Mélisande. Il n'y avait pas de pâtisserie, de gâteau ou de bonbon que la jolie française n'aurait su faire de ses blanches mains, mais, il y avait quelque chose qu'elle ne pouvait pas faire, et qu'elle ne pourrait jamais faire. Amener un brin de magie dans ces créations. Comme elle revenait de Poudlard, elle avait cru bon de faire un petit crochet par Pré-au-Lard, pour trouver un petit dessert qui pourrait amener la surprise à la table des Van Hellsing. Azael et Eden étaient là, pour le plus grand bonheur de Salomon, ce qui faisait une raison de plus de ne pas faire l'impasse.
Quand elle passa la porte, une bonne odeur de sucreries toute chaude l'accueillit. Elle alla se renseigner, puis on lui indiqua le fond du magasin. Cintrée, mais pas de trop près, dans une robe d'été légère, très jolie et pourtant très correcte, elle avait laissé ses longs cheveux couleur miel détachés et flottant au creux de ses reins comme elle les gardait longs. Elle ne l'avait pas particulièrement cherché mais avec ses yeux d'eau et son teint frais, elle était très jolie. Elle s'arrêta devant l'étal du fond, promenant son regard sur le choix qui s'offrait à elle. Il n'y avait pas autant de choses qu'elle l'aurait souhaité mais tout de même, il y avait de quoi la satisfaire.
Tandis qu'elle observait les créations, toutes plus jolies les unes que les autres, elle se demandait comment s'assurer que le goût y serrait lui aussi, car après tout, il ne valait pas la peine qu'elle achète quelque chose de joli mais qui décevrait les enfants quand ils y croqueraient. Elle ne parlait pas d'Abaddon qui semblait toujours y trouver son compte dans ce qu'elle servait même lorsqu'elle avertissait qu'elle craignait d'avoir manquer sa sauce ou son glaçage.

Elle allait arrêter son dévolu sur un petit ensemble de sablé quand elle sentit une présence derrière elle. Elle se retourna et constata qu'un jeune homme était là.

" Oh excusez-moi, je suis au milieu."









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 4:44


    Adonis n’était pas un garçon bien élevé, pourtant malgré tout il savait bien se comporter. Le faisait-il ? Non. Il n’en avait tout simplement pas envie. Il ne suivait jamais les règles de conduite, même avec les demoiselles. Maëlys, Avril, Ana, Kaprice et bien d’autres pouvaient en témoigner. Pourquoi était-il si différent des autres Dashwood ? Car il était le petit mouton noir qui ne se conformait pas. Il avait son caractère bien à lui. Maëlan pouvait être le pire des salauds au monde, mais il le faisait avec classe contrairement à Adonis. Il avait déjà été un bon garçon lorsqu’il avait rencontré Madison. Il lui avait fait la cour à cette demoiselle dans les règles de l’art. Il avait lu à quelques parts que les filles aimaient la romance et se faire chanter la pomme. Il avait été ce petit prince avec le cœur d’un preux chevalier voulant sauver la princesse et lui donner le plus beau nid. Pourtant, le beau Serdaigle avait bien vu que la princesse Madison était bien difficile à combler. Il l’avait aimé. Il l’avait tellement aimé. Il n’y avait aucun mot pour décrire tout ce qu’il avait ressenti pour cette fille. Il avait déjà tout fait pour elle. Il était bien jeune. Il avait même fini par perdre sa petite sœur. Comment avait-il coupé les ponts avec l’autre femme de sa vie ? Il fallait vraiment qu’elle ait été des plus importantes dans la vie du bel homme. Il avait abandonné dans un sens sa famille, mais aussi toute cette politesse qu’il avait déjà eue. C’était dommage d’ailleurs. Maëlys aurait sûrement apprécié de se faire faire la cour au lieu de se faire kidnapper. Il ne la ménageait pas. Ce n’était pas pour rien qu’il prenait maintenant tout son temps avant de la retrouver. Elle était insupportable dans un sens. Elle s’était mise à le coller un peu. Faisait-elle exprès ? Il lui avait son cœur, mais elle avait refusé. Il l’avait aussitôt refermé. C’était maintenant qu’elle jouait les garces que pour le faire chier. C’était ça, hein ? Il le savait. Il l’avait toujours su qu’elle voulait que le faire chier. Le Serdaigle quitta le lieu de son travail avec une envie très sucrée. Mesdames n’ayez crainte, il ne pensait pas à vous manger, mais plutôt se chercher de vrai sucrerie chez Honeydukes. Malheureusement pour lui, c’était en territoire dangereux. Espérons qu’il ne croisa pas trop de personne qui pourrait le reconnaître. Il croisait les doigts intérieurement. Le jeune homme finit par transplaner à ce village sorcier qu’il connaissait tant. Il avait vécu presque sept ans de sa vie à parcourir l’ensemble du petit village de pré-au-lard pour découvrir de nouvelle cachette ou encore pour tout simplement voir tout ce qu’il y avait à voir par curiosité. Il fit apparition au côté de la cabane hurlante. Il avait décidé de transplaner dans un endroit sûr où il pourrait vérifier s’il devait partir rapidement. Il marchait en direction du commerce. Il finit par y entrer poussant la porte qui fit sonner une petite clochette. Il l’ignora. Il se promenait tout ramassant des articles. Ah oui !! ça c’était bon quand j’ai gouté, pensa-t-il en ramassant un petit sac rempli de jujube divers. Pourtant son attention dériva vers quelques choses que ses yeux ne purent quitter. Le joli postérieur d’une demoiselle. Il la regardait étant peut-être un peu trop près puisque cette dernière fit volte-face. « Oh excusez-moi, je suis au milieu. » Il sourit. Il faisait peur tout de même quand il souriait, surtout pour celle qui reconnaissait chacun de ses sourires. La jeune femme avait la malchance de ne pas le connaître, car si elle savait, elle se sauverait déjà. « Mais non. Ne vous inquiètez pas. Ce n’est pas bien grave, j’admirais la vue que j’avais. » il sourit encore plus grandement. « Moi, c’est Adonis. » dit-il en tendant la main vers la femme. « Et quel est votre prénom ? Vous en avez sûrement un qui sonne si doux, une vraie mélodie pour les oreilles. Vous semblez douce et délicate. Vous ne pouvez avoir un prénom dur. Pourtant je ne veux pas être impoli…Même si je suis parfois extrêmement grossier. Vous êtes de mon goût. Vous êtes même très belle. » un sourire encore plus grand que le précédent. Sauves-toi ! Il est encore temps.









The Changelin'

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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 17:27


Elle ne put s'empêcher de remarquer que l'inconnu affichait un large sourire. Après deux mois passé à Poudlard, elle avait appris à se méfier des sourires, même si naturellement, elle aurait été plutôt enchantée de voir quelqu'un afficher son bonheur. Là pour le moment, ce sourire lui semblait...très peu à propos.
Elle s'écarta un peu plus pour lui laisser le plein accès aux vitrines, un peu méfiante il était vrai. Elle se rappelait toujours de l'étrange Luke Midnight. Un lunatique d'apparence tout à fait charmant qui en un claquement de doigt c'était changé en harceleur insupportable.

« Mais non. Ne vous inquiètez pas. Ce n’est pas bien grave, j’admirais la vue que j’avais. »
« Je vous demande pardon? » , répondit-elle un peu sur le vif.

Avait-elle encore mal compris? Qu'on se rappelle que l'anglais n'était pas sa langue maternelle et que les tournures de phrases modernes lui étaient parfois purement et simplement incompréhensibles. Pourtant là curieusement, elle n'avait guère de doute sur ce que venait de dire ce garçon qui était déjà en train de devenir un malotrus à ses yeux.

« Moi, c’est Adonis. » , elle fronça les sourcils, intriguée, pas encore contrariée mais elle sentait que ça ne tarderait pas à venir. Il ne lui laissa même pas le temps de se présenter qu'il reprenait déjà,« Et quel est votre prénom ? Vous en avez sûrement un qui sonne si doux, une vraie mélodie pour les oreilles. Vous semblez douce et délicate. Vous ne pouvez avoir un prénom dur. Pourtant je ne veux pas être impoli…Même si je suis parfois extrêmement grossier. Vous êtes de mon goût. Vous êtes même très belle. »
« En effet...euh non! Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire. »

Elle en restait pantoise. Jamais de toute sa vie elle n'avait connu d'homme aussi... rentre-dedans, s'il on pouvait passer l'expression. Loin de lui faire de l'effet, elle s'en offusquait intérieurement mais bien sûr elle n'en perdrait pas son latin pour autant.

« Mélisande. Je m'appelle Mélisande. Ce n'est pas que je veuille vous froisser monsieur, votre empressement me met un peu mal à l'aise. Je n'ai pas l'habitude que l'on me fasse la cour. Et vous êtes si cavalier... »

Si douce en effet. Un ange. Un don du ciel que cette Mélisande.









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 19:17


    Décidemment, il ne sera jamais comme les autres. Il était loin d’être un petit être normal. Il avait le don d’ailleurs de se mettre dans la merde. L’aveu à Avril, le kidnapping de Maëlys et lorsqu’il s’est approché de Kaprice pour lui demander de ses nouvelles, c’était tous de très bon exemples. Par contre, Kaprice avait éclaté en sanglot ce qui avait dérangé des gens qui avait cru qu’il avait pu lui faire du mal. C’était faux. Il ne lui avait jamais fait de mal. Il n’en avait pas eu le temps de toute manière qu’il s’était vite pris un poing. Il se faisait régulièrement cogner. Un jour, il allait finir par mourir par tous ses bagarres qui éclataient à cause de lui. Il avait été la victime face à Kaprice. Il n’avait absolument rien fait. Pourtant, il se reprenait si bien face à cette jeune femme chez Honeydukes. Il se rinçait limite l’œil sur le postérieur de cette dernière sans dire un mot, même s’il voulait tout près de la vitrine chercher des petits chocolats qu’il pourra donner à Maëlys. Espérons qu’elle aime le sucre, parce qu’elle risquerait de choquer Adonis. Elle n’avait pas le choix d’aimer ce qu’il aimait. Adonis regarda la femme devant elle se retourner en sa direction et le regarder. Il se mit à sourire de façon très étrange et plutôt dérangeante Il fallait avouer que le serdaigle semblait être un tantinet un prédateur sexuel débutant. Il parlait sans que ses phrases aient un sens. Il avait débuté un jeu de drague solitaire de façon douce. Sérieusement, la jeune femme pouvait encore fuir en courant vers la sortie sans que ce dernier ne puisse lui faire quoique ce soit. Il était en territoire dangereux. Il ne voulait pas se risquer de se faire tuer. Il venait de se remettre de ses blessures que lui avaient faites Heath. Il cognait fort le serpentard, comme son frère d’ailleurs. « En effet...euh non! Ce n'est pas du tout ce que je voulais dire. » Adonis sourit de plus bel. Elle était adorable. Elle était mignonne en fait. Une petite proie qui semblait bien sage. Il se fiait aux apparences ce qui était une mauvaise chose dans un sens. Personne ne pouvait voir le caractère d’une personne lorsqu’on se faisait aborder de la sorte par un inconnu qui faisait franchement peur avec ses remarques déplacées. Pourtant, elle ne semblait pas vouloir déguerpir. C’était dans la poche, se disait-il. « Mélisande. Je m'appelle Mélisande. Ce n'est pas que je veuille vous froisser monsieur, votre empressement me met un peu mal à l'aise. Je n'ai pas l'habitude que l'on me fasse la cour. Et vous êtes si cavalier... » Il la regardait. Il n’osait pas encore poser une main sur elle. Pas encore. Il fallait jouer le jeu. Elle parlait d’une façon très étrange comparativement à d’autres femmes qu’il connaissait. « mon but n’était pas de vous rendre mal à l’aise. Je m'en excuse. On me dit si souvent que je manque de classe en étant aussi directe. Vous me plaisez. Je suis loin d’être le beau prince dans les romans qui sait si bien faire la cour. Laissez-moi ma chance… » il sourit d’un beau sourire qu’on ne voyait que dans les films. « Je vous en supplis… » Que faisait-il ? La mettre en confiance. Le plus qu’il était capable de faire… c’était tout un défi.









The Changelin'

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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 19:45


« mon but n’était pas de vous rendre mal à l’aise. Je m'en excuse. On me dit si souvent que je manque de classe en étant aussi directe. Vous me plaisez. Je suis loin d’être le beau prince dans les romans qui sait si bien faire la cour. Laissez-moi ma chance… Je vous en supplis… »

Mélisande n'en revenait pas. Pour un peu elle se serait cru dans un de ces romans à l'eau de rose qu'elle n'aimait pas du tout ou tout arrive comme par hasard mais à point nommé. Le mouchoir qui s'envole pour être ramasser par deux mains déjà amoureuses au premier contact. La marche que l'on manque juste pour retomber dans les bras d'un jeune homme absolument sans défaut dans un coup de foudre réciproque et sans anicroche. Le train qui vous sépare pour l'éternité mais vous rassemble finalement pour que vous vous rendiez compte que l'autre vous a attendu sans que rien ne change, sans qu'il n'est jamais pensé qu'à vous, sans qu'il ne se soit posé la moindre question. Ces choses là n'arrivaient pas, du moins Mélisande n'y croyait pas et les rares fois où elle s'imaginait ce que c'était que de mener la vie de Blanche-Neige, ou de Cendrillon, elle en mourrait d'ennui rien qu'à l'idée. Pourtant elle était un peu fleur bleue c'était vrai, c'était de son siècle quoique pas de son rang social, mais elle n'était pas mièvre et elle n'aimait pas ce qui était cucul-la-praline. Elle s'éclaircit la voix, un peu embarrassée.

« J'accepte vos excuses mais je serais bien mal honnête de vous laisser espérer et me prier d'amour. J'aime déjà un autre homme de tout mon coeur, je ne crois pas que je m'en détournerai jamais. »

Elle observait la réaction du jeune homme, un peu chagrine d'avoir à causer de la peine. C'était la première fois qu'une chose pareille lui arrivait aussi, loin de faire comme toutes les autres, elle resta un peu pour s'assurer qu'elle n'avait pas fait trop de mal. Par pur bonté.









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 20:09


    Il ne fallait surtout pas croire qu’Adonis était à nouveau le petit prince que l’on connaissait au temps où il avait fait la cour à la belle Madison qui lui avait volé son cœur. Elle l’avait aussi piétiné, endommagé, tué pour finalement le mettre dans un mauvais état. Comment pouvait-il faire la cour à cette Mélisande ? Par intérêt. Il n’avait qu’une envie de la mettre dans son minuscule tableau de chasse qui avait donné quelques choses à la fin. Combien l’avait repoussé comme Avril l’avait si bien ? Des dizaines. Il était gentil au début. Terriblement séduisant. On pouvait lui faire confiance au premier regard, mais dès qu’on grattait un peu plus, on voyait la face caché. Ce n’était pas aussi beau que l’aperçu. Ce n’était pas le charme qui manquait à ce Dashwood. Il était bien beau, mais il était très mal éduqué. Il était fou. Il accumulait les échecs qui le frustraient et finissaient par faire de lui un vrai monstre envers les femmes en particulier. C’était les seules qui lui brisaient autant le cœur. Les hommes ne lui faisaient aucun mal, même si c’était eux qui cognaient fort. Une blessure physique n’était rien comparativement une blessure psychologique. Mélisande ne connaissait pas la face cachée de se traitre de Serdaigle qui changeait aussi vite d’humeur que s’il changeait de sous-vêtement. Au fond, c’était un jeu bien dangereux. Il ne se voyait pas le moins du monde désolé de l’avoir gêné. Était-il capable de compassion envers les autres ? Non, car il n’avait pas l’impression que les gens faisaient de même pour lui. Il aimait se venger. Il tentait de montrer tout ce mal qu’on lui avait fait, mais il s’y prenait de la mauvaise façon. Lorsque les gens posaient leurs regards sur lui, on ne pouvait que lire du mépris. Personne n’aimait le comportement d’Adonis. Il jouait en solo, depuis si longtemps. Il avait oublié les règles de base. Il était certain que s’il avait passé la dur épreuve que Madison lui avait fait subir faisant la paix avec lui-même, il aurait pu être aimé. Il aurait pu avoir Avril. Il aurait pu avoir bien des choses qu’il n’avait pas par son comportement qui était à chier ( désolée des mots, mais c’est vrai. ) Mélisande ne pouvait se douter de qui il était. Il ne la connaissait. Elle ne le connaissait pas. Ils ne se connaissaient pas. Il lui parlait cherchant à la séduire, mais elle repoussait ses tristes avances. Il était un dragueur à deux balles. S’il ne la considérait pas comme une brebis égarée, peut-être que ses phrases atteindraient le cœur de la belle. Non. Sûrement pas. Elle aimait déjà quelqu’un. Il croyait avoir gagné, mais il n’était qu’un perdant… « J'accepte vos excuses mais je serais bien mal honnête de vous laisser espérer et me prier d'amour. J'aime déjà un autre homme de tout mon coeur, je ne crois pas que je m'en détournerai jamais. » Il baissa la tête. Il ne se soumettait pas déjà. Non. Une idée lui vint à l’esprit. « Embrassez-moi… » dit-il tout d’un coup. Que lui prenait-il de faire ce genre de demande ? « Si vous m’embrassez, je partirai sans demander un reste. Je partirai la tête haute… » un sourire désolé, comme s’il se sentait coupable de ses mots qu’il venait de prononcer à la jeune femme. Ce n’était qu’une autre façade. Il devrait aller à Broadway. Il n’était qu’un hypocrite. Il était un traitre. Ce petit connard devait un jour se faire remettre à sa place. Quand ? Il ne comprenait jamais les leçons de la vie que les autres tentaient de lui faire comprendre par les coups et le refus de se donner à lui. Il n’était pas quelqu’un qu’on appréciait. Il ne sera sûrement jamais apprécié, comme il le voudrait qu’on l’apprécie. Il n’agissait pas de façon à obtenir ce qu’il désirait. Il voulait se venger et il était jaloux des autres. C’était un moyen de se faire des ennemis plus qu’autres choses.









The Changelin'

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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 20:25


« Embrassez-moi… »
« Ca non! », se défendit-elle.
« Si vous m’embrassez, je partirai sans demander un reste. Je partirai la tête haute… »

Elle réfléchit un instant mais sa réponse était sans appel. Définitive.

« Je regrette mais non. Je ne vous embrasserai pas… »

Et au ton de sa voix, on pouvait deviner qu'elle le regrettait sincèrement. Mélisande n'était pas ce genre de personne à aimer faire souffrir et si un baiser au XXIe siècle ça n'était rien, pour elle s'était un peu trop demander. Et embrasser sans aimer c'était peut-être même pire. Elle ne savait pas si c'était un péché, ça n'était pas son soucis pour une fois. Mais non. Embrasser ce garçon. Si elle l'avait fait elle se serait imaginer baiser les lèvres d'Abaddon Van Hellsing et ça, c'était mal. En outre, ça n'aurait été qu'une autre manière d'insulter ce pauvre garçon qui allait un peu trop vite en besogne à son goût.

Elle releva les yeux sur lui, sûre d'elle. Elle n'avait pas la moindre intention de transiger. Mais elle pouvait au moins lui prêter une oreillel attentive, c'était la moindre des choses. Loin de là, le vendeur ne semblait pas se rappeler le moins du monde que des client avait pu se diriger vers les patisserie et fort de son oubli, il n'était pas prêt de venir les déranger.









Adonis X. Dashwood

Adonis X. Dashwood


► MESSAGES : 181
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 20:50


    Il devait au moins obtenir un baiser de la belle. Il avait tout fait ce qu’il se souvenait dans les bouquins qu’il détestait comme la peste. Le genre de livre que sa sœur lisait sûrement. Il avait été un jour un de ces petits princes. Il ne l’était plus. C’était du passé. Il était Adonis. Le beau Adonis. Le connard d’Adonis. Il était le plus mal-aimé des Dashwood. Il se promettait tout de même de lui voler un seul baiser. Comment ? Comment pouvait-il voler un baiser de Mélisande ? Il ne connaissait ses principes. Il ne les connaîtrait jamais peut-être d’ailleurs. Qui voudrait lui parler après son passage ? C’était rare qu’une personne veuille le revoir. Mais foi de Dashwood, il allait la posséder pour un millième de seconde. Il devait. Sa vie en dépendait presque. Il avait besoin de réussir une fois dans sa vie ce qu’il désirait obtenir réellement : cette femme. Il réfléchissait à la manière dont il pouvait réussir à obtenir quoique ce soit d’elle. Il ne demandait pas de faveur sexuelle. Un rendez-vous l’aurait suffi. Il ne demandait pas la lune. Il n’était pas toujours à la recherche de cul ou encore de façon plus poli du plaisir charnel. Il était capable d’y aller par étape, même si certaines avaient connu un Adonis qui était loin de vouloir faire ce qu’il faisait avec Mélisande par étape. Maëlys était le meilleur exemple à ce jour. Elle était certainement en train de se tourner les pouces assises sur le sofa entendant l’arrivé du jeune homme. Adonis avait levé le regard sur Mélisande la regardant droit dans les yeux de façon intense après le premier refus. Sa voix se fit entendre à nouveau. « Je regrette mais non. Je ne vous embrasserai pas… » Il fit une petite moue un peu triste, mais le serdaigle n’était pas triste. Il cherchait désespérément de trouver le moyen de l’embrasser. « Vous ne le regrettez pas. » dit-il dans un souffle avant de prendre doucement le visage de Mélisande. Il approcha son visage pour venir déposer ses lèvres contre les lèvres de la jeune femme. Il la força à se coller contre lui. Il la retenait en descendant l’une de ses mains dans le dos de la jeune femme. Il finit par la lâcher. Il recula un peu reprenant les bonbons qu’il avait pris juste avant de les avoir déposé au côté de lui sur un petit présentoir. Il fit un petit sourire en coin. « Désolé, c’était plus fort que moi. Je ne voulais pas le faire. Si vous auriez accepté de me laisser ma chance, je vous aurais invité à sortir un soir avec moi. Peut-être qu’il n’y avait rien entre nous deux, mais … peut-être qui sait une belle amitié aurait pu naître. » Il avait réussi à lui voler le baiser qu’il demandait. Il l’avait prise par surprise. Ce n’était pas une bonne manière d’obtenir quelques choses de quelqu’un, Il fallait décidemment qu’on lui apprenne les bonnes manières. Ce petit connard de serdaigle finira par le payer peut-être très cher.









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PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie

► MESSAGES : 1431
La Mauvaise Education (pv) #Mar 4 Jan - 21:12


« Vous ne le regrettez pas. »
« Qu... »

Mais elle n'eut guère le temps de demander quoique ce soit. D'instinct ses petites mains empoignèrent les avant-bras du jeune homme avec toute la force dont elle était capable. Elle ne voulait pas de ce baiser. Elle recula mais se retrouva bientôt coincée entre son amoureux indésirable et le rayonnage de pots de miel, les lèvres pressées malgré elle contre celles d'Adonis. Elle fronçait les sourcils, furieuse et surtout terrorisée. Comme elle se défendait de ce baiser, il finit par la relâcher et elle se cogna contre l'étagère derrière elle, lui adressant un regard furibond. Son petit coeur battait à tout rompre. L'émotion dominante n'était pas le dégoût mais bien la peur. Un relent de la mémoire ancestrale qui racontait mieux que les mots toutes les peurs qu'une femme peut éprouver à se retrouver face à un homme qui force. Elle en avait vu des femmes violentées dans son existence de petite parisienne, quand elle vivait encore dans les lieux les plus sordides qu'on put imaginer.

« Désolé, c’était plus fort que moi. Je ne voulais pas le faire. Si vous auriez accepté de me laisser ma chance, je vous aurais invité à sortir un soir avec moi. Peut-être qu’il n’y avait rien entre nous deux, mais … peut-être qui sait une belle amitié aurait pu naître. »

Elle ne répondit pas. Emplie de toute sa peur, ce fut le geste qui parla à sa place et la gifle sonna comme un coup de tonnerre mais pire encore, toute la peur, l'horreur qu'elle ressentait passa dans le corps d'Adonis, amplifié par la force qu'elle avait mis dans le geste. Autant dire qu'être ainsi frappé par la peur, la peur de sa vie sans doute, n'allait pas le laisser indifférent. Mais le plus étrange, ce fut que pour la première fois de sa vie, Mélisande sentit l'émotion passer de son corps à celui d'un autre, et elle eut conscience de l'avoir quelque part voulu. Ce qui expliquait qu'elle observait curieusement sa main, pâle comme la mort, sans plus prêter attention à Adonis.











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