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 Family Portrait (pv)

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PROFIL & INFORMATIONS









Klaus J. Adler

Klaus J. Adler
SORCIER.
► Ministre de la Magie en Allemagne.

► MESSAGES : 149
Family Portrait (pv) #Mar 5 Oct - 19:20


Klaus avait un drôle de pressentiment. Il n’aurait pas vraiment su dire quoi ou encore pourquoi, mais le simple fait qu’Avril n’ait affiché aucune réaction à leur future visite chez leur parents avait eut le don de l’inquiéter. Peut être qu’il se faisait du souci pour rien, mais c’était aussi l’un des traits de caractère de Klaus, certes il l’avait découvert que très récemment, tout simplement car il n’y avait qu’Avril qui comptait assez à ses yeux pour qu’il ait de quoi se faire du mouron. Il était près de 10h30, et ils étaient bientôt sur le point de se rendre en Allemagne par portoloin pour leur premier repas avec une famille recomposée. Ca promettait d’être joyeux… Mais de toute manière, Klaus était habitué au repas formel et cadré avec ses parents. Il espérait juste que ca ne jetterait pas un grand froid à Avril. Klaus, une fois qu’il fut près, était allé frapper à la chambre de sa sœur et il lui demandait tout en conservant la porte fermée pour respecter l’intimité de la jeune femme.

« Avril ? Tu es prête ? »


Une fois que sa sœur fut sortie, il lui adressa un simple sourire, et ils se rendirent au grand salon où les attendait Gustav. Klaus attrapa l’écharpe et le manteau que lui tendit le majordome. Ce dernier ce tourna ensuite vers Avril à laquelle il tendit à son tour son manteau. Le froid n’épargnait pas l’Allemagne, et même si ils n’allaient pas directement à l’extérieur, mieux valait prévenir que guérir. Et puis Klaus comptait bien montrer le domaine à Avril, alors ils sortiraient peut être bien en fin de compte. Après avoir adressé un sourire rassurant à Avril, Gustav se tourna vers Klaus et sembla lui faire une sorte de compte rendu de la situation actuelle. Ils avaient l’air de souvent faire des sortes de check up comme ca, tout les deux. Une vieille habitude qui n’était pas du tout superficiel entre un duc et son homme de confiance dans l’aristocratie européenne.

« Monsieur et Madame vos parents vous attendent dans le petit salon de l’aile sud où ils sont actuellement en train de prendre le thé. Ce portoloin vous conduira directement dans le couloir devant la pièce, monsieur. »
« Bien alors allons y. Gustav, à ce soir. »
« Passez une bonne journée. »

Ils arrivèrent dans un couloir richement décoré. Des portraits de membres éteints de la famille Adler tapissaient les murs, et des tapis semblant venir d’orient recouvraient les sols. Ce n’était qu’un petit couloir sans grande importance, mais il donnait tout de suite le la. Ici, chez les Adler, rien n’était en dessous de leur rang, même pas un couloir. Klaus regarda un instant la porte blanche, avec des décorations en feuilles d’or faite dessus. Puis il se retourna vers Avril, et lui adressa un nouveau sourire. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire depuis le matin même, ceci accentué par le fait qu’elle le soit totalement fermée depuis qu’il lui avait appris que leurs parents voulaient la rencontrer.

« Juste… Soit naturelle, tes manières sont parfaites, tu seras tout à fait à la hauteur Avril. »

Et il le pensait. Certes elle risquait de faire quelques ratés, surtout aux yeux de Lennard qui était toujours très exigeant. Mais ils restaient en petit comité pour le moment et ceci n’aurait pas de répercussion notable sur leur réputation, alors leurs parents pourront faire abstractions de ca. Klaus ouvrit la porte et vit tout de suite, face à lui, sa mère, une tasse de thé à la main, assise gracieusement sur un fauteuil en soie. Son père était dos à lui, aussi assis dans un fauteuil, et il ne sembla pas détecter l’entrée de ses enfants bien que Klaus savait très bien que son père les avait remarqués dès leur arrivée dans le domaine.
Klaus n’entra pas tout de suite dans la pièce, laissant passer Avril le tout accompagné d’une petite courbette, comme si, ici, elle était une princesse et ceci encore plus qu’à Poudlard. Lorsque Cäcilie vit Avril, son visage s’illumina. Klaus savait que sa mère était surement le plus grand modèle d’honnêteté de son entourage, il considéra donc cette réaction comme tout à fait véridique.

« A… Avril ? C’est bien vous ma chère enfant ! »

La duchesse Adler se leva et avant de pouvoir rejoindre sa fille fut stopper dans son geste par son mari, le Duc Lennard Adler. Ce dernier se leva, et lentement, se tourna vers sa fille.









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Family Portrait (pv) #Ven 8 Oct - 20:54


Avril avait un drôle de pressentiment. Il avait suffi que Klaus annonce qu'ils déjeuneraient avec leurs parents pour qu'Avril laisse Lucifer prendre les rênes. Elle avait besoin de ce masque de froideur si réconfortant. Celui qui savait parer les coups sans souffrir la moindre égratignure. Celui qui connaissait les convenances par nature comme si elles lui avaient été innées. Mais en se réfugiant derrière Lucifer, Avril avait momentanément perdu cette merveilleuse faculté qu'elle s'était découverte de s'ouvrir à Klaus le plus facilement du monde. Elle aurait dû pouvoir lui dire à quel point elle appréhendait cette rencontre. Lui dire ce que c'était que la peur de n'être pas accepter, la peur de mal faire aussi. Et puis la langue qui constituait une barrière supplémentaire, car il faut bien se rappeler qu'Avril ne parlait pas un mot d'allemand.
C'est un peu tendue qu'elle embrassa son frère avant d'aller se coucher pour finalement se relever quelques heures plus tard sans avoir pu trouvé le sommeil. Enveloppée dans un long peignoir qu'elle avait trouvé dans sa penderie, elle se rendit dans la cuisine boire un verre d'eau et presque instantanément, Gutav, le majordome de son frère fit son apparition. Avril sursauta, il lui prépara une infusion comme elle lui avait dit qu'elle ne trouvait pas le sommeil. Passé ce cap, la jeune fille osa lui demander quelques conseils et surtout quelques mots d'allemand dont elle aurait l'utilité. Il la corrigea sur son accent puis une fois sa tasse terminée, la jolie Adler le remercia avant de disparaître en lui souhaitant la bonne nuit. Après quoi, elle dormit comme un bébé pour ne se réveiller qu'au petit matin le lendemain, le teint frais de la rose-thé.
Elle prit un frugal petit déjeuner et passa le reste de la matinée à se préparer. Elle passait ses tenues en revue, depuis bien une heure en sous-vêtement dans sa chambre. Laquelle ne leur donnerait pas l'impression que c'était une petite orpheline mal peignée qu'ils recevaient à leur table? Une robe ou un tailleur? Une robe bien sûr. Mais laquelle? Celle-ci semblait vouloir trop en faire quand celle-là était trop quelconque. Finalement il fallut bien se décider et quand Klaus frappa à la porte, c'est une jeune fille toute hésitante mais ravissante qui lui ouvrit.

Elle avait opté pour une robe mi-manche brodée de couleur beige à doublure noire qui arrivait à mi-cuisse. Ni trop courte ni trop longue. Elle l'avait assortie de bas noirs bien chauds mais élégants et d'une courte pèlerine de laine couleur bistre aux mailles larges. Là dessus elle avait choisi des talons noirs élégants et une paire de gants noirs qu'elle retirerait aussitôt entrée. Elle emportait également un porté main brun top très élégant. Ses cheveux étaient laissés détachés mais retenus légèrement en arrière par un discret serre-tête que l'on ne devinait même pas.

Ils saluèrent Gustav puis l'instant d'après, ils étaient dans le couloir le plus richement décoré qu'Avril eût jamais vu. La pauvre Avril se sentit d'une simplicité affligeante, lâchée dans un tel décorum. Elle suivit pourtant son jumeau sans un mot, la tête bien haute. Avril avait toujours eu un joli maintien. De ces attitudes qui ne s'apprennent pas mais qui sont un don de la nature et qui renseignent tout de suite sur votre naissance. Ils s'arrêtèrent devant une porte blanche ornée de dorures.

« Juste… Soit naturelle, tes manières sont parfaites, tu seras tout à fait à la hauteur Avril. »

Un instant son masque de Lucifer tomba, et dans ses yeux clairs Klaus pouvait nettement lire l'appréhension, même l'envie de lui prendre la main et de ne plus la lâcher jusqu'à ce qu'ils aient retrouvé leur appartement de Londres qui soudain lui paraissait bien moins impressionnant. Elle n'osait imaginer ce que Klaus avait pu penser en visitant avec elle tous ces appartements minables.
Elle fit un signe de tête comme pour assurer qu'elle suivrait la recommandation de son frère et aussi pour signaler qu'elle ne pouvait plus attendre un instant de plus qu'il ouvre cette porte. Non qu'elle fût particulièrement pressée d'être livrée au regard de ses parents mais la pression était telle sur son petit coeur qui battait à tout rompre qu'elle préférait se donner aux fauves immédiatement que d'attendre un instant de plus.
La porte s'ouvrit. Lucifer se plaça juste devant Avril, au cas où. Klaus s'écarta pour la laisser le précéder devant ces gens qu'elle ne connaissait pas. Il y avait chez Mme Adler quelque chose qui interdisait à Avril de douter que c'eût pu être sa mère. Une ressemblance frappante dans leur deux visages quoiqu'Avril parût nettement plus jeune et moins taillée dans le marbre. Elle lut sur le visage de cette très belle femme, une expression sincère qu'elle hésitait pourtant à déchiffrer:

« A… Avril ? C’est bien vous ma chère enfant ! »

Avril allait commettre l'erreur d'un sourire poli mais Lennard Adler retenant son épouse l'arrêta du même geste et elle se contenta d'une révérence courtoise mais pas trop exagérée non plus. Le regard de son père lui semblait un couperet posé sur sa gorge fine mais elle gardait bonne figure et plutôt que d'en perdre ses mots, elle jugea bon de répondre avant de paraître impolie:

« C'est un grand honneur que de vous rencontrer Madame. Monsieur... »

Elle savait que dans ce genre de famille, on ne parlait pas de plaisir mais plutôt d'honneur et de principes moraux, le sentiment s'en trouvant tout de suite déplacé. Elle savait aussi qu'il aurait paru impoli qu'elle se retourne déjà vers Klaus dont elle avait pourtant grand besoin à ce moment là. Elle ne savait toujours pas à quoi s'attendre de cet homme qui la regardait. Il n'avait encore rien dit et son silence la pétrifiait elle. Mais elle gardait toujours la tête haute et les épaules bien droites. Douce et solide à la fois comme Lucifer veillait.









Klaus J. Adler

Klaus J. Adler
SORCIER.
► Ministre de la Magie en Allemagne.

► MESSAGES : 149
Family Portrait (pv) #Dim 17 Oct - 12:38


« C'est un grand honneur que de vous rencontrer Madame. Monsieur... »

Lennard regarda Avril et la détailla imperceptiblement. Il la trouva d’une vulgarité et d’une grossièreté à toute épreuve bien que selon toutes vraisemblances Avril n’avait en réalité commis aucune faute pour le moment. La haine qu’avait le patriarche Adler envers sa propre fille était viscérale. Comme dirait le bas peuple « Il ne pouvait pas la voir en peinture », et même pire. Une fille. Il avait eut une fille, et elle faisait de l’ombre à sa vraie fierté : son fils, Klaus. Si seulement ce dernier n’avait pas rencontré ce cancer familial, tout ce serait passé à merveille selon ses plans. Sans regarder sa femme, qui savait très bien ce que Lennard comptait faire de leur enfant, et qui savait aussi qu’il n’accepterait pas d’autre réflexion enjouée comme elle venait de le faire, le père de famille prit la parole. Tout comme Klaus, il avait cette autorité muette qui s’exprimait par sa seule présence. Lorsqu’il parlait, on se taisait dans un accord implicite et on l’écoutait. Ca avait toujours été ainsi.

« Mademoiselle Adler. Bienvenue parmi les vôtres. »

Faux et fourbe, Lennard n’allait pas montrer sa révulsion pour sa propre fille. Cela serait une erreur tactique non pardonnable. Il ne sourit pourtant pas, même si ce qu’il venait de dire était fait pour se montrer sympathique. Un vrai gentleman ne s’extasiait pas de toute manière. L’allemand se tourna vers son héritier, le seul et l’unique, et il lui fit un signe de tête respectueux en guise de salutations. Klaus quant à lui ne s’étonna pas de la réaction de son père, c’était tout lui. Même si ce pressentiment mauvais ne le quittait pas, il salua ses parents comme il se devait de le faire. Tout était question d’éducation, et non de lien parents/enfants ici. Tout était faux semblant, et Klaus allait étudier à la carte la réaction de ses parents.

« Père. Mère. »

Lennard, satisfait, reprit les rennes de la conversation. C’était clairement lui qui donnerait le la ici, et non un autre, et surtout pas elle. Elle était indigne de lui, ne serait ce que parce qu’elle était une femme. Elles étaient faibles, elles étaient indignes, elles devaient être rayée de l’équation. Lennard n’aimait même pas sa propre femme, dans sa misogynie pathologique. Mais elle était indispensable, alors il faisait avec quand il avait à être avec elle.

« Bien, maintenant que tout le monde est présent, asseyons-nous. »

Klaus, même si il aimait être celui qui décidait, se dirigea vers le fauteuil à la droite de son père. Ils avaient pour habitude d’avoir ses places là, et ne réfléchit même pas à avoir une autre place. Il guida Avril d’une main vers une place entre lui et leur mère, se disant qu’elle y serait surement mieux qu’à côté de Lennard. Il la laissa passer en première, comme le voulait la galanterie, et le jeune duc lui offrit un petit sourire, histoire de l’encourager, se doutant que cela ne devait pas forcément être facile d’être à sa place. Un sourire, juste pour elle, et pour personne d’autre.
Une fois assis, Klaus aux côtés de son père, la ressemblance entre les deux hommes étaient flagrantes. Ils se tenaient de la même manière, fière et qui imposait un respect sans nom. Ils avaient le même éclat dans les yeux, la même expression de visage, et autres correspondances troublantes. Ils étaient si semblables, hormis lorsqu’on parlait d’Avril.









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Family Portrait (pv) #Ven 22 Oct - 14:03


Pour le peu de mots que lui avait adressés son père, Avril avait déjà l'impression de ne pas être à sa place. Etait-ce sa façon de se tenir, ses vêtements, ses cheveux, son ton de voix ... impossible à dire mais l'effet produit était particulièrement frappant. L'idée lui traversa l'esprit un instant que son père ne l'aimait pas mais elle la chassa bien vite en se disant qu'elle se faisait des idées et que c'était ses peurs d'orpheline qui ressortaient plus qu'autre chose. Et elle qui avait horreur de tomber dans l'irrationnel...
Elle remercia son père très poliment de l'accueille qu'il lui faisait puis s'assit entre Klaus et leur mère, remerciant en silence son frère de ne pas l'avoir coincée entre lui et leur père. A les regarder tous les deux, assis l'un à côté de l'autre, la ressemblance était plus que frappante. Et pourtant ça ne suffisait pas à mettre Avril à l'aise. Ce fut Mme Adler qui rompit le silence, sentant sans doute que l'atmosphère était un peu crispée.

« Klaus nous a laissé entendre que vous aviez déjà un avenir tout tracé... »
« Eh bien... je me destine à des études de droits. L'Université de Rosenkrantz m'a déjà fait parvenir une invitation que je ne compte pas décliner. »

Et on le comprenait d'autant mieux qu'on savait que la prestigieuse université de Transylvanie ne recevait d'étudiants que sur invitation. Une première vague des précieux parchemins de Rosenkrantz était envoyée à travers toute l'Europe courant mars, adressé à la crème des jeunes sorciers, dont Avril avait visiblement été jugée digne. En tout seuls une vingtaine d'étudiants étaient choisi chaque année. Il y avait donc de quoi être fière. Mais Avril présentait les choses avec mesure, sans exubérance. Quant à savoir si ses parents jugeraient qu'il y avait lieu d'accueillir la nouvelle avec enthousiasme... Avril n'aurait guère parié là dessus.









Klaus J. Adler

Klaus J. Adler
SORCIER.
► Ministre de la Magie en Allemagne.

► MESSAGES : 149
Family Portrait (pv) #Dim 14 Nov - 13:41


« Klaus nous a laissé entendre que vous aviez déjà un avenir tout tracé... »
« Eh bien... je me destine à des études de droits. L'Université de Rosenkrantz m'a déjà fait parvenir une invitation que je ne compte pas décliner. »

Klaus sourit imperceptiblement. Si Avril ne gagnait pas un peu de mérite auprès de sn père avec ca, il ne savait pas ce qui pourrait le faire. Le jeune homme ne fit pas de commentaire, laissant grand soin à son père de le faire pour lui. Il savait déjà ce qu’il allait dire, le tout était de savoir avec quel aplomb il allait le faire. Lennard ne devait pas apprécier cette situation, il ne devait pas aimer qu’une inconnue même si c’était sa propre fille vienne bouleverser les habitudes Adler. Klaus le savait très bien car lui-même chérissait plus que tout son petit quotidien. Mais si cela concernait Avril, il ferait n’importe quoi, la question était : est ce que c’était aussi la même chose pour Lennard ?
Le pater familias n’en revenait toujours pas que la grande université de Rosenkrantz où il avait fait ses études, ainsi que tous ses ancêtres avant lui, accueille de jeune femme dans ses enceintes. Il était loin le temps où seuls les hommes avaient accès à l’éducation et où l’ordre régnait encore sur terre. Si vous lui demandiez pourquoi il dirait surement qu’on accordait bien trop de droits aux faibles de nos jours. La décadence du monde en quelque sorte. Si le monde était dirigé par des forts comme lui ou encore son fils, tout serait tellement plus facile. Mais ce n’était pas le cas. Ce qui était sur c’est que Lennard ne laisserait pas la gangrène qui pourri le gouvernement pourrir sa famille aussi. Cette fille, il allait s’en débarrasser, comme si elle n’avait pas existait les Adler seraient de nouveau purifier. Elle allait mourir. Mais il ne laissa rien paraitre. Plutôt que de sortir sa baguette tout de suite, il sourit chaleureusement à sa fille. Le ton joyeux, sans une seule once de mensonge, il commenta la réplique d’Avril. Toujours faux, toujours calculateur, il ne laisserait rien paraitre.

« L’université de Rosenkrantz ? Ceci est très impressionnant Avril. Vous aurez donc le plaisir de vous joindre à Klaus en Transylvanie, c’est tout à fait charmant. »

« N’est ce pas ? Avril est major de promotion, je ne doute pas qu’elle fera un parcours exemplaire dans ses études supérieures. »

Klaus regarda son père, analysant imperceptiblement les réactions de son père, comme il le faisait toujours. Le jeune homme savait très bien que si il y avait une personne dont on ne connaissait jamais la pensée c’était son propre père. Il lui avait tout appris en la matière et Klaus savait donc à quel point il pouvait être faux derrière un comportement plus que normal. Lennard regarda successivement Avril puis son fils, sa plus grande fierté. Il soutint son regard et après avoir esquissé un sourire il lui répondit avant de prendre quelques gorgées de son thé.

« Comme tout bon Adler, cela va de soi. »









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Family Portrait (pv) #Jeu 25 Nov - 11:28


« Klaus, je crois qu'il serait bienvenue de présenter mademoiselle à ses appartements. Et faites donc venir Frida, je veux que ma fille puisse avoir tout ce qu'elle désire... pour le temps où nous la garderons parmi nous. »

Klaus regarda sa mère sans ciller. Son visage ne laissa rien paraitre, mais il fut contrarié par ses paroles. Le jeune homme savait, que quoique l’on puisse croire, sa mère choisissait toujours très soigneusement chacun de ses mots. Alors que Klaus sentait qu’un problème sur lequel il ne pouvait pas mettre le doigts se profilaient, Lennard lui, fumait intérieurement de rage mais aussi de bonheur car il savait que sa chère femme avait raison. Elle allait devoir profiter de sa chère fille, cette erreur de la nature, car bientôt elle ne serait plus.

« C'est très généreux à vous madame. »
« Si bien sûr monsieur mon époux consent à vous donner congés... »
« Bien entendu. Klaus, vous me rejoindrez une fois votre sœur entre les mains de Frida. »
« Bien père. »

Que dire d’autre ? Klaus se leva et salua son père puis sa mère d’un signe de tête avant de sortir de la pièce suivi par Avril. Il était inquiet, en quelque sorte, suite à cette entrevue. Mais il ne voulait rien dire à Avril, pas avant d’être sur que ce n’était pas un souci dû à ses névroses ou à sa paranoïa habituelle. Le jeune homme tourna à droite alors qu’il entamait une nouvelle conversation avec sa sœur.

« Tu as fait bonne impression, c’est parfait. »









Klaus J. Adler

Klaus J. Adler
SORCIER.
► Ministre de la Magie en Allemagne.

► MESSAGES : 149
Family Portrait (pv) #Sam 29 Jan - 20:53


« Klaus, je crois qu'il serait bienvenue de présenter mademoiselle à ses appartements. Et faites donc venir Frida, je veux que ma fille puisse avoir tout ce qu'elle désire... pour le temps où nous la garderons parmi nous. »

Klaus regarda sa mère sans ciller. Son visage ne laissa rien paraitre, mais il fut contrarié par ses paroles. Le jeune homme savait, que quoique l’on puisse croire, sa mère choisissait toujours très soigneusement chacun de ses mots. Alors que Klaus sentait qu’un problème sur lequel il ne pouvait pas mettre le doigts se profilaient, Lennard lui, fumait intérieurement de rage mais aussi de bonheur car il savait que sa chère femme avait raison. Elle allait devoir profiter de sa chère fille, cette erreur de la nature, car bientôt elle ne serait plus.

« C'est très généreux à vous madame. »
« Si bien sûr monsieur mon époux consent à vous donner congés... »
« Bien entendu. Klaus, vous me rejoindrez une fois votre sœur entre les mains de Frida. »
« Bien père. »

Que dire d’autre ? Klaus se leva et salua son père puis sa mère d’un signe de tête avant de sortir de la pièce suivi par Avril. Il était inquiet, en quelque sorte, suite à cette entrevue. Mais il ne voulait rien dire à Avril, pas avant d’être sur que ce n’était pas un souci dû à ses névroses ou à sa paranoïa habituelle. Le jeune homme tourna à droite alors qu’il entamait une nouvelle conversation avec sa sœur.

« Tu as fait bonne impression, c’est parfait. »









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Family Portrait (pv) #Mar 1 Fév - 17:11


Pour Avril les choses n'étaient pas aussi évidente que pour Klaus. Il lui semblait revenir de dix ans en arrière avec cette envie qu'à l'époque elle n'avait pas eu de s'accrocher à la manche de quelqu'un de plus grand, de plus fort, qu'elle ne quitterait plus d'une semelle. Elle avait Klaus, ça elle le savait, mais il semblait si dans son élément (quoi de plus naturel?). Les premières heures furent les plus difficiles. Avril se retrouva laissée aux mains d'une domestique qu'elle ne connaissait pas. Klaus sans doute accaparé par ses obligations de duc, ou par d'autres affaires dont leur père avait besoin de lui parler.

" Seigneur Dieu Fräulein que vous êtes jolie. Vous êtes tout de votre mère à votre âge..."
" Et de mon père? N'ai-je rien du duc?", demanda-t-elle pour faire la conversation," Mais qu'est-ce que vous faites?!", s'écria la jolie Adler en voyant Frida essayer de lui prendre sa pèlerine.
" Oh n'ayez pas peur madame, je vais simplement vous aider à passer une tenue plus appropriée. Regardez-là si ce n'est pas adorable... je peux vous la laisser sur le lit si vraiment ça vous intimide."
" Je préférerai oui."
" Très bien. Dans ce cas je repasserai pour vous aider avec le corset et ce sera tout. Je serais dans la pièce d'à côté..."

Avril eut une petite grimace crispée et se dépêcha de passer la robe qu'on lui avait adressée. Une robe noire qu'elle aurait pu porter un jour de deuil mais qui loin de l'enlaidir comme l'aurait sans doute souhaité l'expéditeur, rehaussait la blancheur de son teint et le noir corbeau de ses cheveux. Quand Frida revient pour l'étouffer dans son corset, Avril eut l'air de la plus délicate poupée de porcelaine. Elle ne défaillit pas, mais ça ne passa pas loin. Comment pouvait-on se forcer à porter quelque chose d'aussi serré?
Le premier jour, fut le plus dur. Un abominable exercice de maintient qui ne voulu bien s'achever qu'au soir quand Frida lui délassa le corset: une vraie libération. Au second jour, bonne élève qu'elle était, elle avait déjà intégrer l'essentiel et outre quelques minuscules impairs, elle fit très bonne impression au château. Au troisième jour, sa mère l'invita à prendre le thé mais malheureusement cet instant privilégier se retrouva fort contrarié par le plus épouvantable évènement qu'on puisse imaginer dans une aussi charmante véranda que celle des Adler, mais cela réservons le pour la suite.

" Rosanlinde! En voilà une surprise ma très chère enfant.", s'émerveilla la duchesse Adler à la vue d'une rouquine qui les avait vraisemblablement attendues là. Avril ne salua pas, comme on le lui avait appris, et attendit que sa mère fasse les présentations,"Ce sera la liesse qui nous inspire qui vous aura amenée. Laissez-moi faire les présentations. Avril voici Rosanlinde Van Peters, la promise de votre frère. Rosanlinde, Avril Adler. Prenez place je vous en prie..."









Klaus J. Adler

Klaus J. Adler
SORCIER.
► Ministre de la Magie en Allemagne.

► MESSAGES : 149
Family Portrait (pv) #Mer 9 Fév - 20:36


Rosanlinde Van Peters. Une jeune femme bien, sous tout rapport, quoique froide et calculatrice. Une sorte de vipère qui savait mettre ses pions à la bonne place, au bon moment. Ce jour là, elle avait décidé de faire une visite à l’improviste chez sa belle famille, les Adler. Pourquoi ? Pour tester sa belle sœur, être sure qu’elle ne lui ferait pas honte, mais aussi pour s’assurer que ce petit bémol à l’équation n’allait pas tout simplement rompre ses projets d’avenir avec Klaus. Il était le parti idéal, elle l’avait toujours su. Si ils ne s’aimaient pas, ils avaient tous deux le sens du devoir et savaient ce qu’ils avaient à faire et le faisaient bien. Ils étaient un couple prometteur et envié à la cour allemande. Rosanlinde comptait bien garder ce statut, même si Klaus avait immigré en Angleterre et même si cette Avril venait partager son héritage.
La rousse entra dans la pièce la tête haute, après avoir été annoncé par un serviteur. Rosanlinde ne lui adressa pas même un regard et fut tout de suite saluer par sa belle mère.

« Rosanlinde! En voilà une surprise ma très chère enfant. »
« Duchesse Adler, c’est toujours un plaisir de vous voir. »

La jeune femme se tourna vers Avril, et lui lança un regard presqu’incernable. On ne pouvait pas dire qu’elle semblait la déranger, ni qu’elle l’aimait déjà. Non, Rosanlinde savait faire passer le bon message de la bonne manière. Ce message était clair, elle ne tolérerait pas un seul débordement, mais elle garderait la tenue qu’elle se devait d’avoir à son égard.

« Ce sera la liesse qui nous inspire qui vous aura amenée. Laissez-moi faire les présentations. Avril voici Rosanlinde Van Peters, la promise de votre frère. Rosanlinde, Avril Adler. »

« Comtesse… Vous me voyez enchantée de vous rencontrer dans une situation moins… fâcheuse. »
« Prenez place je vous en prie... »
« Bien le merci duchesse Adler. »

Rosanlinde se mit de manière à se trouver entre la duchesse et sa fille. Cela pouvait paraitre mal élevé mais la belle rousse fit mine de ne pas s’en être rendue compte, mais surtout de ne pas l’avoir fait exprès. Elle se tourna vers Avril, et engagea la conversation tandis qu’on venait leur apporter le thé.

« Alors Avril – Je me permets de vous appeler par votre prénom, étant donné que nous sommes sœurs par alliance, ou tout du moins très bientôt – appréciez vous le château ? Cela n’est il pas trop dur de se faire aux manières de la haute bourgeoisie allemande ? Racontez-moi tout. »









Avril L. Adler

Avril L. Adler
ETUDIANTE. ► 1e année de DROIT.

► MESSAGES : 298
Family Portrait (pv) #Jeu 10 Fév - 20:19


Il y avait deux catégories de personnes avec lesquelles Avril Adler ne s'entendait pas: les gens superficiels et... les autres. D'une manière général et a priori, Avril Adler n'aimait personne, du moins jamais de prime abord. Il lui fallait un temps d'observation avant de décider, et il fallait bien évidemment que la personne qu'elle avait en face se distingue d'une manière ou d'une autre.
Cäcilie Adler elle, se montrait plus conciliante même si dans le fond, elle même pouvait se montrer très sélective quoiqu'elle exprima toujours ses griefs et ses dégoûts dans la plus grande pudeur. Elle salua poliment Rosanlinde et nota pour elle, le petit manque de considération dont elle fit preuve à l'égard d'Avril en s'asseyant à sa place. Mais elle n'avait sans doute pas fait exprès.
Avril le nota également et quoiqu'elle n'appréciât pas de se retrouver assise aux côtés de la plus parfaite inconnue, elle se garda bien d'en rien montrer. On eut eu du mal à croire qu'elle n'avait pas toujours tenu cette place dans le salon de thé de sa mère.

« Alors Avril – Je me permets de vous appeler par votre prénom, étant donné que nous sommes sœurs par alliance, ou tout du moins très bientôt – appréciez vous le château ? Cela n’est il pas trop dur de se faire aux manières de la haute bourgeoisie allemande ? Racontez-moi tout. »

Quant à tenir une conversation versatile quand elle sentait - à tord ou à raison - qu'on pointait là de possible lacune dans son éducation. Mais l'aigle Adler n'entendait pas laisser la place au moindre doute. Elle s'était habituée à l'excellence, même à l'orphelinat, ce n'était pas pour se laisser voler dans les plumes par la future épouse de son frère. Peut-être y avait-il là aussi un peu de ce diable co-dépendant à son jumeau qui s'exprimait et ne pouvait de toute façon qu'avoir une réaction épidermique à la rouquine. Peut-être...

« Je crains hélas qu'il y ait fort peu à dire Fraulein Van Peters. Klaus s'est montré un très excellent professeur... », répondit Avril, circonspecte.
« ... vous n'aviez pas même besoin qu'on vous enseigne tant que cela selon votre frère. »
« Klaus est toujours trop indulgent avec moi mère. », répondit la fille avec un sourire doux, sans se douter que cela ait pu déplaire à Rosanlinde. Après tout, elle ne savait presque rien de la relation qu'elle entretenait avec son frère qui ne s'épanchait pas sur son futur mariage jusqu'alors.
« Tiens donc... », releva Cäcilie Adler au bout d'un sourire amusé. Elle avait rarement connu son fils "indulgent", non plus que son époux hélas.

Une ombre passa sur le visage de la belle Duchesse comme elle étouffait en son coeur la tristesse de savoir que pour sa merveilleuse petite fille, le temps s'égrainait dangereusement.











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