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 ♦ untiltled.

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PROFIL & INFORMATIONS









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
♦ untiltled. #Mar 16 Nov - 12:27


[ Suite de it seems there's no way to help you au parc. ]


Elle l'avait senti. Dans chacun de ses gestes dès lors qu'elle était arrivée au parc. A partir du moment où il l'avait enveloppé de sa robe de sorcier, jusqu'à ce bras avec lequel il avait entouré ses épaules et ce regard qu'il avait posé sur elle. Elle avait senti la peine qui le régissait entièrement dans la faiblesse de sa voix alors qu'il avait tenté une explication qui n'en était pas une et le vert de ses yeux qui reflétaient l'unique envie d'un répit qui ne venait pas. Alors elle n'avait pas insisté. Et alors que Kaprice guidait Jake vers l'infirmerie, elle avait cherché un lieu où il pourrait se reposer. Car il était d'une évidence limpide qu'elle refusait de laisser Heath dans cet état. Tout d'abord, il fallait rentrer. Rentrer afin d'éviter le froid mordant qui assaillait leur peau et tenter d'atteindre un endroit plus calme. Levant la tête pour croiser son regard, elle se détacha légèrement, commençant à prendre la direction du château, glissant sa main vers la sienne pour qu'il l'a suive. « Viens Heath, rentrons. » Elle voulait l'emmener loin d'ici, quoi qu'il se soit passé de plus qu'elle n'en ai vu entre lui et Jake ou Kaprice, et ne plus le voir ainsi. Sunny avait rarement vu le Serpentard dans cet état mais à chaque fois, le savoir comme ça lui faisait mal. La jeune Serdaigle, n'avait jamais supporté de voir souffrir les autres, qu'elle les connaisse ou non, cela ne faisait aucune différence. Heath avait été certainement l'une des premières personnes à laquelle elle avait tendue la main, un matin, à l'orphelinat. Et encore aujourd'hui, elle serait toujours là quand il en aurait besoin, même si les pensées de son cœur était tournées vers une autre.

Sunny n'avait jamais été aveugle, et encore moins naïve. Et il aurait fallu l'être pour ne pas comprendre ce qui était entrain de se passer entre Kaprice et lui. Cette proximité qui s'était installé, menaçant de séparer les deux impétueux, comme il l'avait fait aujourd'hui. Mais était-ce vraiment le cas ? Beaucoup aurait prit la dispute précédente comme un signe de haine sans égal. C'était sans voir l'état dans lequel elle avait mis les deux orphelins, sans compter Jake. Depuis le début, Sunny avait assisté à leur rapprochement. Depuis le début, elle avait vu celui qu'elle aime créer un nouveau lien avec son amie. Son amie. C'était ainsi qu'elle caractérisait Kaprice, comme chacun des orphelins avec lesquels elle avait grandi. Voilà pourquoi elle n'avait rien dit en arrivant. Parce qu'elle était bien trop gentille pour s'immiscer entre eux. Parce qu'elle ne serait plus Sunny si elle s'était plaint de quoi que ce soit. Quoi que Heath éprouve pour la rouge et or, elle ne s'en mêlerait pas. Elle ne voulait pas s'en mêler. Alors pourquoi cela lui faisait-il si mal ? Pourquoi souffrait-elle de cette vision du baiser à moitié échangé entre eux ? La raison était pourtant simple. Un simple sentiment auquel elle refusait de s'abandonner. Nommé jalousie. Mais pourrait-elle la nier plus longtemps alors qu’elle s’insinuait dans les recoins les plus fragiles de son cœur ? Elle l'ignorait, mais ne s'y résoudrait pour l'instant pas, cachant à tous et en premier à Heath, ces émotions les plus profondes. Par peur. Peur de sa réaction, peur de le perdre. Il est vrai qu'ils avaient toujours été proches, depuis des années, à l'étonnement de beaucoup qui ne pouvait que s'ahurir devant un couple si paradoxal. Souvent, elle avait osé s'imaginer plus entre eux. Souvent elle avait voulu franchir le peu d'espace qui les séparait lors de ces moments qui n'appartenaient qu'à eux. Mais elle n'en était plus sure désormais. Depuis qu'il y avait Kaprice. Et qu'elle avait perçu le ton de sa voix lorsqu'elle avait parlé de la bleue et argent. Ce qu'elle avait entendu dans ses mots blessants n'était rien d'autre que de la haine. Elle la détestait. Et si Sunny s'en attristait, elle ne parvenait pas à lui en vouloir... Malgré le fait qu'elle n'aurait pas voulu que tout se passe ainsi, même si elle souhaitait plus que tout au monde rehausser la situation, elle s'était heurté à un mur d'incompétence personnelle.

Alors qu'ils avaient retrouvé la chaleur des couloirs, Sunny réfléchissait à un endroit calme et loin de ces élèves trop oppressants. Elle n'eut pas à réfléchir bien longtemps avant qu'un bruit n'attire son attention. Et c'est alors qu'elle les vit. Sur sa droite, à quelques mètres d'eux, les briques autrefois immobiles du mur froid du corridor se mouvaient dans un ensemble parfait. Il ne fallut que quelques fractions de secondes à Sunny pour comprendre de quoi il s'agissait. La Salle sur Demande leur ouvrait ses portes. De toutes ses années à Poudlard, la jolie blonde n'était pénétrée qu'une fois dans ce lieu, il y a de ça deux ans. Interrogeant le grand blond du regard, ils finirent par effectuer les quelques pas les menant à l'intérieur de la salle, avant que celle-ci ne se referme derrière eux. Alors elle ne su l'effet qui lui fit le décor se dessinant devant ses yeux. Ce paysage qu'elle connaissait par cœur. Chaque détail de la tapisserie des canapés, chaque marque gravée sur le parquet sombre, jusqu'au bruit à la fois rassurant et effrayant pour elle des flammes qui brûlaient dans l'âtre. L'orphelinat du Chemin de Traverse. Celui qui l'avait recueilli après l'accident ayant déclenché la mort de ses parents. Celui qui avait été, les premiers jours, le confident de sa peine d'orpheline. Il était intéressant que la salle sur demande se soit ouverte sur le salon de ce bâtiment. Y aurait-il un lien avec le poète, la pièce étant l'endroit où l'histoire avait été contée pour la premières fois à ses habitants, un soir au coin du feu... Mais aujourd'hui, tout était vide et Heath et elle étaient les seuls représentants humains présents. Heureusement puisque c'était ce qu'elle recherchait pour lui. Quittant la rassurante silhouette du vert et argent, Sunny prit la direction des armoires de la pièce. Au cas où... Mais ce qu'elle y trouva se révéla bien trop conforme aux véritables objets y trônant à des kilomètres de là. « Qu'elle s'ouvre sur l'infirmerie de l'orphelinat aurait été bien plus utile. » Malgré le précédent silence, sa voix l'avait rompu, accompagnée de l'un des sourires doux dont elle avait le secret et d’un soupir discret. Malgré l'ironie de sa phrase, elle en était bien plus affectée que ce qu'elle ne le laissait voir, n'aimant pas voir Heath dans un état comme le sien. Dire qu'elle envisageait des études de Medicomages. Peut-être qu'enfin, elle serait en mesure de soigner les blessures causées par son mauvais caractère.










Anonymous

Invité
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♦ untiltled. #Mar 16 Nov - 15:19


    Il aurait aimé croire qu'il avait rêvé, que tout ceci ne s'était pas produit, que son cerveau avait tout crée pièces par pièces mais le contact des épaules de Sunny sous son bras lui rappelèrent que non; tout était vrai. Il avait perdu pied comme jamais, avait dit des choses qu'il ne se serait jamais cru capable de dire et avait fait n'importe quoi, il fallait bien l'admettre. Si il avait mal pour les blessures qu'il avait infligé, il souffrait pour lui aussi. Soupir aux coins des lèvres, il resserra son étreinte autour des épaules de la jeune fille avant de voir que les autres les regardaient, indifférents ou surpris de sa réaction, si bien qu'il se poussa un peu pour la voir faire un pas en avant. Sa réflexion sonna comme une promesse et lui donna la chance de caresser l'espoir d'un repos bien mérité. Sans réfléchir, il attrapa la main qu'elle lui tendait, comme pour s'accrocher au fil et ne pas se perdre et la suivit. Somnambule désabusé, Heath se laissa guider pour retourner entre les murs du château, quittant le brouhaha étouffant du parc et des élèves rassemblaient pour colporter ce qui venait de se produire. Et déjà, il devinait que certains s'amuseraient à modifier l'histoire, à analyser ce qui c'était dit et il était certain qu'il ne manquerait pas d'en entendre parler pendant des jours, voir des semaines et peut être même des mois.
    Accroché au fil, il continua d'avancer, comme si il risquait de chuter en lâchant sa main. Sa douce main, aussi douce que sa personnalité. Un regard sur son dos et il sentit une pointe de culpabilité lui entailler le coeur. Comment Kaprice avait elle pu parler ainsi de Sunny ? Elle ne méritait pas un tel comportement à son égard, tout comme elle ne méritait pas qu'il se comporta de la sorte avec elle. Elle était trop fragile, il fallait la protéger des attaques des autres, mais il n'avait rien fait. C'était sans doute pour ça qu'il ne songeait pas vraiment à se laisser aller avec elle, à autre chose que l'amitié s'entend, parce que justement; elle était bien trop douce pour avoir à subir son caractère. SI il la blessait, c'était certain qu'il ne s'en remettrait pas.

    Non, il ne supporterait pas. Il resserra l'étreinte de sa main sur celle de la jeune fille en entendant un étrange bruit alors qu'ils passaient dans le couloir. Levant enfin le nez du sol, il découvrit qu'ils s'étaient largement éloignés de l'entrée et que dans le mur se dessinait lentement une porte, dont il reconnu les motifs pour l'avoir souvent poussé. Et avant même d'y entrer, il savait déjà où ils allaient se retrouver, du moins dans l'idée générale, bien qu'il ne savait pas où précisément. Sans se détacher de la jeune fille, il entra dans la salle pour tourner la tête et voir la porte disparaître à nouveau; ils seraient seuls. Et il réalisa à peine que Sunny s'était éloignée de lui, restant là sans trop bouger, assommé parce qu'il voyait et redécouvrait. Le feu dans l'âtre crépitait, comme ces soirs où il faisait froid et où ils avaient droit à un conte. Il reconnut le canapé que Kaprice et Anna-Beth occupaient le plus souvent, le petit fauteuil que lui-même appréciait. Ce coin où il se posait souvent pour que Sunny vienne le rejoindre et rire avec lui. Il tourna la tête et porta son regard sur la demoiselle en question, occupée à fouiller pour trouver de quoi le soigner, sauf qu'il ne pensait déjà plus à la douleur. Il ne voulait pas être soigner parce que ces marques lui rappelaient combien il avait été mauvais. Comme les cicatrices que son père lui avait laissé.

    Il se mit enfin à bouger, quittant sa bulle pour suivre les pas de Sunny et la dévisager quand elle brisa ce lourd silence. Certes, cela aurait plus pratique, mais est-ce que ça aurait changé le mal être de Heath ? Le coeur lourd, il se mit à nouveau à avancer pour se rapprocher de la jeune fille et poser sa main sur son épaule pour lui faire face. Sans crier gare, il glissa ses bras autour de ses épaules et la serra contre lui, glissant son visage dans son cou pour fermer les yeux et respirer doucement. « Je suis désolé Sunny.. » d'un air évasif, sans trop savoir pour quoi en particulier il cherchait à se faire pardonner. Pour son comportement ? Pour les propos de Kaprice ? Pour un mélange de tout ça ? Il soupira légèrement, sans desserrer son étreinte, comme plus détendu par le contact tendre et chaleureux de Sunny contre lui. Il s'en voulait beaucoup de lui faire de la peine, bien qu'il ne devinait pas à quel point s'était sa propre peine qui attristait la blondinette. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il n'avait pas été des plus agréables avec elle, et qu'il n'avait pas empêché son petit coeur de prendre des coups.


|c'pas tip top mais je voulais pas trop en dire ti suite (a)|









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
♦ untiltled. #Mar 16 Nov - 20:54



Les rumeurs qui circulaient dans ce château étaient assassines. En tant que préfète depuis deux ans maintenant, Sunny était bien placée pour en entendre de toutes sortes, s'évertuant, souvent en vain, d'apaiser les esprits échauffés qui les provoquaient. Quant à ce qui allait se dire à propos d'aujourd'hui, il n'était pas bien difficile de le percevoir. Un ragot de plus sur la tête de Heath. Et comme toujours, Sunny n'avait pas les moyens de les faire cesser. Son regard se perdit sur les arabesques du bois, alors qu'elle évaluait les dégâts que ces rumeurs pourraient avoir.
Cette vision la perdit alors, l'espace de quelques fractions de secondes, où elle se revit à l'orphelinat, des années auparavant, le lendemain de son arrivée. Le lendemain de l'incendie. Ce jour qui avait signé la fin de tout ce qu'elle avait connu auparavant. Le son de son violon, du rire cristallin de sa mère dans le jardin, et de l'innocence d'une vie désormais à jamais révolue. Ce matin-là, dans cette même pièce, on l'avait présenté aux autres orphelins qui l'avaient tous accueillis à bras ouverts, facilitant l'intégration de la fillette qu'elle était encore. Le paysage qui se dessinait dans sa tête changea alors, des années plus tard, avec le reste des orphelins du même âge qu'elle, qui avait rapidement formé un groupe au sein du bâtiment. Ceux avec qui elle avait grandi. Kaprice et Anna-Beth, sur le canapé près du feu, discutant comme toujours joyeusement. Plus loin, Joleene et Jake, inséparables et d'une complicité à toute épreuve, touchant, encore aujourd'hui, le cœur de la Serdaigle. Et après, il y avait Heath. Et elle. Sur le fauteuil ou il s'asseyait souvent. Celui près duquel elle venait le rejoindre. A la base parce qu'elle n'aimait pas être trop près du feu, là où se trouvaient les deux rouges et or à cause de sa phobie post-accident, puis rapidement parce qu'elle voulait être près de lui. Tout était alors si simple. Leur rires communs, les discussions des quatre autres en arrière plan, tout semblait être fait pour rien ne s'arrête jamais. Mais il n'en avait pas été décidé ainsi. Les gens grandissent, les caractères et les sentiments changent. Le temps passe, tout simplement. Et l'arrêter n'est pas dans le pouvoir de l'être humain. Il faudrait simplement apprendre des jours, profiter des moments, et de ses instants que nous vivons, car à chaque nouvelle seconde, nous n'avons jamais été aussi proche de la mort qu'auparavant. C'est peut-être ainsi que Sunny voulait passer sa vie. Aider les gens, sans rien demander en retour. Voir des sourires naître sur leur visage, et chasser cette tristesse envahissante. Même si elle doutait de plus en plus de ses capacités...

Une main chaude sur son épaule la coupa de son éphémère rêverie. Pas n'importe quelle main. Celle de Heath, qui la retourna avant de la prendre dans ses bras. Geste d'une spontanéité qui premièrement, éveilla la surprise de la jeune Serdaigle puis rapidement rattrapée par les battements de son cœur contre sa poitrine, elle glissa ses bras frêles autour du buste masculin, rendant son étreinte au serpentard, y insufflant tout le soutien dont elle était capable. Souvent elle s'était demandée s'il était capable de sentir les battements saccadés du cœur de Sunny ? Si il ressentait ce qu'elle était physiquement impossible de dissimuler derrière son sourire. Mais elle préféré éluder la question. Elle faisait partie de celle qui resterait à jamais sans réponses et dont la persistance au creux de ses pensées devenait inutile. Elle se contenta de profiter de ce contact de Heath contre elle, et de l'un de ces moments d'abandon, de proximité et de douceur dont il faisait souvent preuve avec elle. Respirer son odeur et sentir son souffle sur sa nuque alors que les paroles du jeune homme s'écoulaient. Alors elle resserra l'emprise douce de ses bras autour de lui, posant sa tête contre son torse marmoréen.

Elle ne savait pas de quoi il s'excusait. Car si elle pouvait dire qu'elle connaissait le beau brun qu'était Heath, elle n'avait pas le pouvoir de lire en lui si facilement. Bien qu'elle aurait tant souhaité. Pouvoir le comprendre, trouver les mots qu'il attendait. Mais ce n'était pas le cas. Et elle avait finit par s'y résoudre. Elle ferma un instant ses paupières, ses yeux aux paillettes verdoyantes s'effaçant alors au reste du monde. « Ce n'est pas ta faute Heath. Rien de tout ça n'est ta faute... » Simple et doux murmure. Rien de plus, rien de mois. Et si ce n'était que de simples mots, la chaleur qu'ils dégageaient parlait bien plus que les brèves paroles. On ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un d'être ce qu'il est. Chacun à son caractère, ce morceau de lui-même forgé par une histoire unique. Celle du Serpentard était inconnue de tout le monde, même de Sunny. Mais elle ne l'avait jamais forcé à la lui raconter. Il lui en parlerait s'il en avait besoin, et non le contraire... Mais malgré tout ça, elle aurait tant voulu qu'il arrête de se torturer ainsi. Pour enfin le revoir sourire. « Tu n'as pas à t'excuser de quoi que ce soit... »


[ Ouep ouep... Je dois dire que c'est plus simple d'introduire un sujet. *sbaf* Je suis désolée, c'est court, et je radote tout le long, mais j'ai eu vraiment du mal à trouver les mots que je cherchais, ils étaient tous partis les vilains. --' Du coup, si tu oses me dire que j'écris bien après ÇA, c'est qu'on a pas les mêmes critères... x) ]










Anonymous

Invité
Invité

♦ untiltled. #Mar 16 Nov - 23:36


    Il ne fut pas étonné de voir la salle sur demande prendre les dimensions et l'apparence quasi identique du salon de l'orphelinat, même si il aurait plutôt pensé à l'infirmerie au vu de son état. Peut être était-ce parce que la salle avait comprit qu'il voulait un lieu où il se sentirait en sécurité, protégé des autres et de lui-même, bien que les ragots ne l'effrayaient pas puisqu'ils constituaient son mode de vie. Si bien qu'il provoquait parfois les rumeurs, mais celle-ci, celle qui courrait les couloirs pendant un temps indéterminé ne lui plaisait pas d'ors et déjà, parce qu'il n'avait aucun contrôle sur son étendue ou sur le contenu. Et surtout, il ne voulait pas voir des gens comme Sunny impliquait dans ces affaires-là et l'idée qu'elle se retrouva mêlée à cette histoire le dérangeait plus qu'il ne l'aurait cru. Certes Heath prenait toujours soin à protéger la jeune fille, pas parce qu'elle était incapable de le faire mais parce qu'il s'en sentait le devoir, même si il lui arrivait de déraper et cela l'amusait parfois de voir les réactions des gens devant la tendresse de son affection pour elle, mais l'idée qu'elle se retrouva cataloguée au même rang que n'importe quelle idiote qu'il avait fréquenté le tracassait. Elle valait tellement mieux que ça, tellement mieux que lui. C'était peut être pour ça qu'il s'évertuait à la tenir à l'écart de ses âneries ou même de ce qui pouvait le toucher au plus profond, de peur que sa douceur ne soit entachée par la brutalité du serpentard.
    Sans doute n'aurait il du jamais accepter cette petite main tiède tendue ce jour-là, à l'orphelinat. Mais alors, il lui aurait manqué quelque chose dans sa vie. Ce sourire tendre sur ses jolies lèvres carmins qu'il avait longtemps rêvé d'embrasser lorsqu'ils se retrouvaient en tête à tête dans les pièces de l'orphelinat. Ce regard perçant qui ne cherchait pas à lire en lui mais juste à lui faire comprendre qu'il pouvait lui donner les clés de son âme et qu'elle les garderait en sûreté. Cette main constamment tendue. Non, vraiment, si il n'avait pas eu Sunny dans sa vie, celle-ci n'aurait pas été complète.

    Foutu caprice que d'avoir le coeur coupé en deux et de vouloir garder les deux morceaux. Egoïste ! Et pourtant, il ne faisait rien pour changer. Il continuait de se laisser bercer par ses pensées de rêveur et par les souvenirs marqués au fer rouge en lui. Comme ce fauteuil; leur fauteuil où ils se retrouvaient plus proches que jamais à partager des messes basses pour continuer, malgré tout, d'écouter ce que les autres se raconter. Ces échanges de regard quand quelque chose n'allait pas. Il adorait ça. Et pourtant, arriverait un moment où il devrait s'en passer ou alors pas.
    Mais pour l'instant, Heath ne voulait rien d'autre que son Soleil pour lui, pour le réchauffer et se consoler. Au fond, il voulait se sentir un peu aimé.. Mais de quel amour voulait il ? Il n'aurait su dire. Plongeant dans ses rêveries comme il plongeait dans le cou de Sunny, il calqua son rythme cardiaque sur celui de la jeune fille, sentant les battements sous sa poitrine se répercuter sur son torse. Même son coeur semblait chanter une berceuse apaisante. Sunny était son remède, c'était indéniable. Il cligna plus fort des paupières en sentant les bras fins de la jeune fille s'enrouler autour de lui, sa tête son torse.
    Il était bien. Tout simplement bien, là dans ses bras à la serrer contre lui.

    Même le silence qui prenait de la place dans la pièce ne sembla plus le déranger ou l'effrayer. Parce qu'il était légèrement rompu par sa respiration saccadée et leurs battements de coeur endiablés. Nouvelle inspiration et il savoura le délicat parfum qui traînait sur la peau de la serdaigle et, d'un mouvement de main, il dégagea quelque mèches qui le chatouiller pour reposer sa tête, bercé par le murmure doux de son ange gardien. Il aurait aimé la croire, mais il connaissait la vérité, il connaissait les faits; tout était de sa faute. Tout était parti de lui, comme toujours. Il avait cherché la rupture, il l'avait trouvé. L'air de rien, Heath soupira mais ne répondit pas; il n'y avait rien à répondre. Mais par la suite, il se sentit forcé de réagir et dégageant son visage du cou de Sunny, à contre-coeur, il la fixa un moment, plus sincère que jamais, plus humain aussi. « Si, je dois m'excuser pour ce qui s'est passé, pour ce qui a été dit. J'aurais pas du la laisser parler de toi comme ça .. » il baissa les yeux vers une mèche de cheveux de la jeune fille et joua avec, « surtout pas de toi .. Mon Soleil.. ». Sa main glissa sur la joue de la blondinette et il caressa doucement sa mâchoire pour poser son front contre le sien, apaisé du moins le temps que leur tête à tête durera. Il ferma à nouveau les paupières, un bras toujours autour des épaules de la bleu et argent pour ne pas qu'elle s'éloigne, son autre main posait désormais sur sa clavicule, jouant d'une de ses mèches, son souffle se mêlant à celui de la jeune fille malgré quelques petites grimaces quand la douleur de ses blessures se réveillaient. « Je mérite pas ta gentillesse .. » même si il la désirait.



|Oh mon dieu ! c'est vrai que ta réponse était ultra nase --' ... pff je ne dirais rien (a)|









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
♦ untiltled. #Mer 17 Nov - 15:33



C'était un fait. Depuis sa plus tendre enfance, Sunny avait toujours été, aux yeux de tout le monde, la fille à protéger. L'enfant fragile à la douceur déstabilisante, qui semblait si facile à briser, à la moindre rafale de vent, au moindre mot à la violence trop démarquée. Peut-être avaient-ils raison. Peut-être avait-elle vraiment besoin d'être épargnée de la colère d'un monde si agressif. La jeune fille avait toujours été une enfant à la bienveillance inégalable, mais cela faisait-elle pour autant d'elle quelqu'un de plus exposé au Mal ? Pas vraiment. Il est vrai qu'elle ne s'était jamais démarquée par une répartie très cinglante. Elle ne savait tout simplement pas. Rabaisser les autres, les faire souffrir volontairement comportait trop de méchanceté intentionnelle pour la Serdaigle. Elle préférait alors se taire que de tenter de se défendre contre un quelconque affront. Parfois, elle laissait tout de même sa voix répondre à la personne. Mais c'était alors pour toucher au plus profond de chacun, là où elle trouvait ce que personne ne montrait, là où elle parvenait à faire ressortir ce qu'il y avait de bon en chacun. Et il était certain qu'elle n'avait pas conscience de cette faculté. Sunny aurait pu être assimilée à une confiserie. Un carambar et toutes ses pralines au goût tant désiré. Celles dont la douceur parvient à faire s'évanouir chacun de vos soucis l'espace de quelques instants, vous poussant vers le calme d'un nuage, là où personne ne semble pouvoir vous atteindre. Après tout, ce n'est peut-être pas pour rien que les friandises sont la récompense tant attendue des enfants. Intervalle de bonheur entre deux travaux désagréables.

Et de toutes ces personnes qui l’avaient prise sous leur protection, que ce soit Anna-Beth ou Jake, c'était au grand déplaisir de ce dernier, que celle de Heath avait toujours été sa préférée. Cette dualité aussi différente que les antipodes les plus célèbres. La lumière et l'obscurité, la froideur et la chaleur, cette chaleur même qui circulait entre leurs deux corps enlacés. C'était la présence de l'un des élèves connu pour avoir un véritable mauvais caractère qui était nécessaire au bien-être de la bleu et argent. Parce qu'il n'avait jamais été comme ça avec elle. Parce qu'elle connaissait le Heath qui se cachait derrière ce tempérament qu'il laissait paraître. La douceur et la gentillesse dont il savait faire preuve autant qu'elle. Il s'évertuait à vouloir la protéger de tout ce qui l'entourait. De la peine, des autres et de tout ce que pourrait affliger la douce enfant.
Cette dernière le laissa redresser sa tête, alors que la chaleur qu'elle avait précédemment créée tentait à ne pas s'évanouir de la surface de son cou, à rester au creux de celui-ci, comme un souvenir qu'elle aurait souhaité garder à tout jamais. Mais elle retint un frisson, alors qu'il effleurait son visage, plongeant son regard dans le sien, contact que jamais elle n'aurait voulu rompre. Alors il s'expliqua. S'excusa des paroles de Kaprice au parc, qui malgré le fait que tout s'était déroulé il n'y a que quelques minutes, semblait déjà être loin pour Sunny qui avait perdue toute notion du temps, isolée de tout, sauf de celui au visage si proche du sien. Il n'aurait alors fallu qu'un simple mouvement. A peine perceptible pour franchir l'infime distance qui la séparait de ses lèvres. Ça aurait été si simple. Et compliqué à la fois. Jamais elle n'aurait osé. Jamais elle n'aurait osé faire le premier pas et traverser le dernier mur à la faible résistance encore debout entre les deux sorciers. Sunny prit avec douceur la main masculine près de sa clavicule dans la sienne, ne pouvant retenir un mince sourire lorsqu'elle entendit le surnom qu'il lui donnait. « Non Heath, tu as tort. Les gestes et tout ce qu'elle a pu dire n'appartiennent qu'à elle et tu n'en es pas responsable tu m'entends ? Ne te culpabilise pas pour quelque chose que tu n'aurais pas pu éviter... » Le silence se réinstalla un instant, alors que leur front se joignaient dans un accord parfait. « Je mérite pas ta gentillesse... » Sunny baissa un instant le regard. Décollant à peine son front du sien, elle releva les yeux, cherchant ceux qu'elle désirait. Mais qu'elle ne trouva pas. Elle se servit alors de sa main libre, posant avec la plus grande délicatesse la joue du jeune homme de sa paume pour ne pas lui faire mal, le poussant à la regarder en face. Ils étaient si près qu'elle aurait aisément pu se noyer dans son regard désarmant. « Tu ne mérites que ce que je te donne et te donnerais toujours Heath... Et quoi que tu penses ou quoi que tu fasses, tu ne pourrais pas l'empêcher. » Elle marqua un temps d'arrêt dans ses paroles. Elle aurait tellement voulu qu'il comprenne. Comprenne qu'il n'était pas néfaste pour elle. Comprenne qu'il était au contraire l'une des meilleures choses de son quotidien. Qu'elle se moquait de ce que l'on disait d'elle et ce que l'on pourrait bien dire. Seul comptait la vérité. Cette vérité qu'eux connaissait. La seule qui avait une importance aux yeux de Sunny. « De quoi as-tu si peur ? »




[ Et elle l'a fait ! Vive les Carambaaars. *out* ]









Anonymous

Invité
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♦ untiltled. #Mer 17 Nov - 18:39


    C'était naturel chez lui de protéger Sunny, comme si en la voyant la première fois quelque chose s'était déclenché en lui. Un besoin de faire du bien à quelqu'un pour une fois dans sa vie, et ce besoin ne l'avait pas quitté en grandissant. Elle était tous ces bons côtés qu'il essayait d'effacer face aux autres, elle était la douceur enfantine qu'il n'avait jamais connu, l'innocence même qu'on lui avait retiré trop tôt. Il était celle qui en savait sans doute le plus sur lui, sans connaître les lignes en détails, de peur qu'elle ne le repousse si elle apprenait ce qu'il avait fait à son père.. De peur qu'elle rejoigne ces gens qui l'avait mit de côté quand il avait le plus besoin d'attention et de soutien. Oui, au fond il doutait parfois d'elle bien qu'au fond c'était principalement de lui qu'il doutait, de sa propre sincérité et ça s'en ressentait sur les autres. Oh bien sûr il aimait assez Sunny pour ne pas rejeter son mal être sur elle, mais l'aimait il assez pour faire confiance et se perdre dans l'étalage de ce qui le faisait le plus souffrir ? L'aimait il assez fort pour oser se brûler ses ailes déjà noircies par sa rancoeur maladive. Il en doutait, mais au fond si il doutait c'était qu'il savait que la réponse pencherait forcément vers le positif. Parce que si il était parfois effrayé par cette gentillesse qu'elle faisait naître en lui, il appréciait aussi cette sensation d'être meilleur à ses côtés. Peut être que si il n'y avait eu qu'elle dans sa vie, il aurait pu changer, devenir un autre parce qu'y n'a pas douter que pour son rayon de soleil il aurait changé, il serait devenu meilleur juste pour la mériter. Et zut, voilà qu'il partait dans le mélo et que son coeur menaçait de craquer. Pleurer ? Pour quoi faire, comment ? Pourtant l'envie ne lui manquait pas et Heath savait que fondre devant Sunny ne représentait aucun danger, qu'il pouvait se laisser aller si il voulait, elle ne le jugerait pas. Mais supporterait-il de paraître si faible devant celle qu'il voulait protéger en se montrait si fort ? Pas sûr, pas avec cet ego sur-dimensionné que lui avait reproché Kaprice.
    Il resserra donc son bras autour des épaules frêles de la délicate jeune fille, se nourrissant du contact de sa paume contre sa peau, tel un vampire qui cherchait à boire les dernières gouttes de sa tendresse contagieuse.

    Son regard se baissa sur cette main si téméraire qu'il avait posé sur sa clavicule et qui se retrouva dans celle si fine de la serdaigle. Il avait parfois l'impression qu'elle était une poupée de porcelaine qu'il s'acharnait à garder dans son armoire, jalousement pour éviter qu'elle ne subisse les changements du temps. Pour éviter que sa peau de délicate pétale ne se retrouve flétrie avec le temps. Jalousement.. Sentiment qu'il n'avait pas honte d'admettre devant elle, pas comme avec la brunette. Parce qu'avec cette-dernière c'était un combat entre deux fortes têtes, alors qu'ici, tout semblait simple. Comme ces gestes qui lui semblaient naturels mais dangereux. La tentation était forte, si forte qu'il se retenait de justesse de ne pas trembler en luttant. Réduire la distance aurait peut être mit fin à quelque chose qui lui était trop précieux pour le voir disparaître .. Il quitta des yeux leurs mains enlacées et la dévisagea alors qu'elle lui répondait de ce ton chaud et doux qui lui était propre. Il sentit les battements de son coeur ralentir alors qu'elle tentait de le rassurer; en vain. Alors qu'il l'écoutait, Heath caressa le dos de la main de la jeune fille de son pouce et grimaça à peine quand sa main effleura sa joue meurtrie.
    Non, en effet, il ne pouvait pas l'empêcher, tout comme il ne pouvait pas s'empêcher d'être si proche d'elle pour soigner ses maux. Tout comme il ne pouvait s'empêcher de vouloir parler quand elle était si près de lui, qu'elle le touchait aussi bien dans l'âme que dans les mots.
    Penchant légèrement la tête sur le côté, le jeune homme garda le silence jusqu'à cette question qui se répercuta sur les parois de son crâne. De quoi avait il peur ? De beaucoup de choses, de la chose la plus stupide à la plus terrifiante. « De moi .. » avoua-t-il comme un enfant qui venait de faire un cauchemar.

    Heath baissa le nez vers l'épaule de la jeune fille, l'air effrayé d'avoir avoué en partie ce qui lui pesait sur la conscience. Il se recula un peu, se détachant de l'adolescent, rompant tout contact et se détourna pour se frotter l'hématome à sa joue. Se prenant le visage dans les mains, il glissa ses doigts dans ses cheveux, appuyant sur ses blessures pour avoir une réelle raison de souffrir et par pur masochisme il fallait l'avouer. La douleur électrisa chaque parcelle de sa peau et s'insinua dans tout son corps pour lui arracher un spasme qu'il contrôla en se redressant. Inspirant un bon coup, Heath se tourna pour faire de nouveau face à Sunny, les yeux rougies sans que pourtant aucune larme ne vint balayer ses joues. « Comme tout le monde, j'ai peur du changement.. » Un peu peur de te perdre aussi.. Las du poids de tout ce qu'il retenait depuis longtemps et effrayé à l'idée de déballer son sac, il se laissa choir sur un des fauteuil et prit son visage entre ses mains.









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
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♦ untiltled. #Dim 5 Déc - 11:24



Le cœur de Sunny se serra lorsqu'elle croisa le regard effrayé qu'il tenta quelque peu de lui cacher à la suite de ses paroles. Ces deux mots, ces deux simples mots, lui semblaient peser bien plus qu'ils le laissaient paraître. Non, ils ne semblaient pas l'être. Ils l'étaient. Et ce poids, ce fardeau qu'il accumulait depuis des années, paraissait avoir prit une ampleur trop importante pour le jeune homme. Elle ne répondit pas tout de suite, laissant quelques maigres secondes s'écouler. Ce qui fut une erreur. Car le voilà qui s'écartait d'elle. Le voilà qui brisait l'étreinte chaleureuse sur laquelle elle s'était reposer. Celle qu'elle avait presque fini par croire éternelle. Sans commencement, ni fin. D'une continuité parfaite et sans contretemps. Malheureusement, alors que la réalité lui avait quelques minutes parut négligeable, l'entité concernée venait de la ramener à elle avec la vague de froid sur sa peau qui suivit le départ de Heath. Elle l’observa en silence, vit les muscles de son dos se crisper alors qu’il passait une main dans ses cheveux, réveillant les vives douleurs de la précédente bagarre encore trop fraîches. Sunny tressaillit de le voir ainsi. Mais ne bougea pas. N’esquissa pas un geste pour le rejoindre. Pourquoi ? Elle qui ne réclamait que sa chaleur, pourquoi restait-elle ainsi inerte alors qu’il avait besoin d’elle ? La jeune Serdaigle ne supportait pas de le voir aussi mal. Et plus le temps passait, plus elle le voyait se renfermer sur une douleur trop vive pour que son hôte la supporte éternellement. Et un jour il finirait automatiquement pas céder. Mais quiconque cède un jour à la violence que les tristes sentiments lui inspire, s’enfonce dans un gouffre duquel il est fort difficile de sortir. Un puit dans lequel on tombe, voyant la lumière jour après jour s’éloigner.
Alors Heath se retourna, répondant par la même occasion à sa question. Et Sunny regretta de l’avoir posé. Regretta de n’avoir pas réfléchi aux conséquences de ses mots, à l’impacts dont ils étaient capable. Tout ce qu’elle voulait, c’était l’aider, lui faire comprendre qu’il n’était pas seul. Mais au lieu de ça, le précipice qu’elle lisait dans la profondeur de son regard valait bien toute la solitude du monde. Un secret caché qu’il gardait pour lui depuis toujours. Des causes, actes et conséquences qui le rongeaient de l’intérieur. Et comme au début, elle demeura immobile, les bras le long de son corps mince, baissant le regard alors que le jeune homme allait s’asseoir, se sentant coupable de continuer de percer des prunelles aussi torturées que les siennes. Elle aurait simplement pu rester près de lui, le consoler de sa présence comme elle l’avait toujours fait. Mais il avait fallu qu’elle aille plus loin. Il avait fallu qu’elle touche plus loin le jeune homme. Elle voulait le comprendre, qu’il se confit, mais certainement en avait-elle trop demander…

Elle fit quelques pas, la douceur de la moquette les amortissant. Elle esquissa un geste, tendit le bras vers Heath, vers ce jeune homme qui était partie entière de sa vie. Mais à quelques centimètres de frôler son bras, elle suspendit son geste, repliant son bras contre elle, hésitante, observant le Serpentard qui avait enfoui son visage au creux de ses mains. Elle aurait tant voulu que cela cesse. Malgré ça, ils semblaient tout deux faire partie d’une spirale infernale, d’un cercle vicieux sans fin, d’une incompréhension qui paraissait ne jamais vouloir les réunir. Mais Snuny était plus persévérante que certains pouvaient le penser. Elle croyait en Heath, plus que quiconque et sans aucun doute plus que lui-même. Mais comment lui faire comprendre ? S’agenouillant devant lui, frôlant sa jambe, la jolie Serdaigle prit les mains masculine entre les siennes, les abaissant avec douceur sur les cuisses du jeune sorcier, découvrant ce visage qu’il s’était précédemment caché. « Parle-moi Heath… » Elle croisa le vert de ses yeux, appuyant l’intensité de cet échange, les pupilles cristallines de Sunny miroitant un sentiment d’inquiétude mêlée à une affection qu’elle ne voulait plus cacher. « Il ne faut pas et tu ne dois pas garder tout ça pour toi. Tu sais que tu peux me faire confiance… » Elle ne voulait pas le voir souffrir, et elle avait l’audacieuse certitude qu’elle accepterait n’importe quel secret qu’il pouvait lui cacher. Les pires horreurs, le plus mauvais des cauchemars, les actes les plus horribles et inimaginables. Car elle voyait en lui, bien plus loin que les autres. Car elle voyait ce cœur qui battait, et ce qu’il renfermait réellement. Ce cœur qu’elle attendrait toujours, avec cette innocence et cette patience dont elle avait toujours été capable. Et qui serait toujours là. Pour lui. « Je ne suis plus une enfant Heath… » Que voulait dire ses simples mots prononcés dans un murmure parfaitement audible vu la faible distance qui séparait les deux élèves ? Qu’il ne fallait pas qu’il ai peur de se confier à elle ? Certainement. Tenter de le convaincre que les années avaient passées, qu’elle était capable d’entendre ce qu’il avait à lui dire. Qu’elle n’était plus cette petite fille qu’il fallait à tout prit protéger. Même si elle aimait le soutien de l’orphelin, même si elle appréciait plus que tout de le savoir près d’elle, Sunny ne voulait plus que cette fragilité qui la caractérisait soit un obstacle. A la fois, en plus de ça, ces paroles signifiaient tellement de choses. Une promesse, une main qu'elle lui tendait, à travers cette barrière, ce mur chétif qui s'était toujours dressés entre eux, emplit à chaque fois de raisons, de conscience et de peur les empêchant de le franchir. Mais il ne tenait qu'à lui d'enfin rejoindre cette main tendue et ce visage soucieux. Il ne tenait qu'à lui de faire céder cette cloison qui les dissociait encore...












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♦ untiltled. #Lun 20 Déc - 0:24


    Ça avait été difficile d'oublier, ou d'au moins faire semblant d'oublier, toutes ces horreurs qui avaient régit son enfance. Attribué la mort de son père à un autre que lui, rejeter la responsabilité à un autre qui n'existait que dans sa tête. Voir sa mère coupable de sa propre mort, de sa maladie, de cette faiblesse qui la lui avait arraché quand il pensait enfin l'avoir rien qu'à lui pour l'éternité. « Pour toujours et après » s'étaient ils promis lorsqu'ils avaient enfin quitté la maison familiale dont les murs transpiraient encore de l'horreur des événements qui s'y étaient déroulés. Ces mots qui l'avaient marqué au fer blanc et qui n'avait fait que lui faire plus de mal lorsqu'ils s'étaient éteins en même temps que sa mère rendait son dernier souffle. Ces mots qui, si ils avaient signifié quelque chose de beau, n'avaient plus de valeurs désormais et dont la signification s'était perdue sous les tonnes de terres qui avaient ensevelit le corps frêle de sa pauvre maman. « Pour toujours » ne sonnait désormais plus comme une promesse mais comme une malédiction, un fardeau. Pour toujours, il devrait vivre avec ce qu'il avait fait, avec le plaisir de l'avoir fait et le regret de ne pas avoir agit plus tôt. Pour toujours, il reproduirait constamment les mêmes erreurs qui avaient bousillé sa vie. Pour toujours, il ferait mal avec la même application avec laquelle on l'avait blessé.
    Une boucle sans fin dans laquelle il avait finit par se complaire. Finalement, ce n'était pas si mal de vivre dans le passé et de s'assener de quelques souvenirs douloureux juste pas pure plaisir masochiste.. Pour s'expier des fautes présentes et sans doute à venir. Comme celle qui était en train de se dérouler alors qu'il laissait Sunny l'approcher de près, de très près, de trop près. Malheureusement, malgré la distance qu'il tentait vainement de mettre entre eux, elle semblait revenir et s'accrocher. Il l'avait sous-estimé; elle était bien plus acharnée qu'elle n'y paraissait.

    Et le visage plongé dans ses mains, il s'évada quelques minutes, cherchant dans sa mémoire les souvenirs les plus forts qui lui permettraient encore de tenir. Lui vint alors automatiquement le sourire de Sunny. Pas les sourires qu'elle laissaient se dessiner souvent sur son visage dans les couloirs, mais ce sourire, celui qu'elle lui avait adressé lors de leur première rencontre. Cet unique élan de sympathie et cet air avenant qui l'avait attiré, même séduit parce que quoi qu'il en disait elle lui plaisait.. Beaucoup même. Mais c'était justement cette attirance qui l'obligeait à vouloir l'éloigner. L'idée même de souiller son aura pure avec sa malveillance maladive le rendait fou, bien qu'il se connaissait; jamais il ne ferait de mal à Sunny. Surtout pas à Sunny.
    Il se frotta les paupières de ses paumes de mains en inspirant douloureusement, son coeur semblant s'acharner dans sa poitrine pour s'en extraire. Et puis de nouveau cette chaleur enivrante s'empara de lui quand une peau douce entra en contact avec la sienne.

    Levant les yeux, Heath observa ses propres mains dans celles plus fines de la serdaigle se poser sur ses cuisses, la zone touchée par le contact se réchauffant légèrement. Son regard croisa celui étincelant, comme une flamme dans l'obscurité, de la jeune fille et il sourit faiblement. Ses doigts se refermèrent sur les mains de la blondinette alors qu'il caressait le dos de chacune de ses pouces. Il pouvait lui faire confiance, oui, il le savait mais ce n'était pas sa sincérité qu'il remettait en question. C'était surtout la sienne. Arriverait-il à être complètement sincère avec elle ? Au point de tout lui dire ? Non. Il avait trop peur que son regard sur lui n'en soit changé.

      « J'ai fait des choses .. affreuses. » tentant désespérément de peser ses mots, déglutissant difficilement. Resserrant sans vraiment s'en rendre compte l'étreinte de ses doigts sur les mains de la jeune fille il reprit, « Et ceux sont ces choses affreuses qui m'ont conduit à l'orphelinat .. » il baissa légèrement le menton et se laissa glisser en avant, ses genoux heurtant doucement le sol pour se retrouver à la même hauteur que Sunny. Attrapant la main gauche de la jeune fille, il la porta à ses lèvres et déposa un léger baiser avant de la lui poser sur sa nuque, la glissant dans son col pour que les doigts de la serdaigle effleurent son omoplate droite. Elle pouvait y deviner des marques. « Je ne suis plus une enfant Heath.. » ce qui l'obligea à relever la tête vers elle « Je ne t'ai jamais considéré comme telle. ». Il De sa main libre, il pressa la nuque de la jolie blonde pour rapprocher son visage du sien. « Tu m'as simplement toujours été trop précieuse pour prendre le risque de te blesser .. de quelque manière que ce soit. » et son regard glissa sur ses lèvres qu'il effleura des siennes, baissant le regard.









Sunny Z. R. Adderblack

Sunny Z. R. Adderblack
ETUDIANTE.
► 1e année de POTION&BOTANIQUE.

► MESSAGES : 87
♦ untiltled. #Dim 2 Jan - 19:32



Le monde a toujours eu des secrets. Ces petites choses que l’on dérobe à la vue de tous, les gardant au plus profond de nous pour diverses raisons. Jalousie, avarice, désir de préservation du contact malsain d’autrui. Peur, de ce qu’on pourrait en penser, des conséquences de l’ébruitage du dit secret. Souffrance et culpabilité d’un acte terrible, que l’on regrette, qui nous hante chaque jour, chaque nuit, à chaque minutes écoulées. Déchirant notre âme, éprouvant notre confiance, pour finir par pourrir une vie entière, brûlant à petit feu le temps présent et tout idée du futur. Seul le passé demeure, effrayant, oppressant et accusateur. Y échapper s’y révèle parfois difficile, mais jamais impossible aux yeux de Sunny. Bien sur, elle ne pouvait se mettre à la place de Heath. Bien sur, elle ne pourrait jamais comprendre ce qu’il ressent pour ne pas l’avoir vécu. Mais elle pouvait essayer. Sunny avait elle aussi vécu d’horribles choses dans son enfance. Au contraire de son ami, elle n’avait que lourdement subi les événements sans jamais n’avoir pu y faire quoi que ce soit. Impuissante, elle avait vu les flammes dévorer sa maison, les poutres s’effondrer dans un fracas assourdissant, l’écorce des arbres s’effriter doucement avant que le tronc n’émette un craquement sinistre et ne se brise à jamais. Avait suivi la peine, les larmes et un sentiment de vide innommable alors qu’elle s’était vu le soir même confiée à l’orphelinat. Malgré tout, elle ferait partie de ceux s’étant le mieux remis de leur condition d’orphelins. Elle n’avait jamais vraiment su pourquoi. Et ne s’était jamais réellement posé la question. En réalité, elle n’avait rien oublié. Chaque image était d’une visibilité parfaite dans son esprit, et les cauchemars de ce jour venaient bien souvent l’arracher à son sommeil. Personne n’était au courant, parce que ce n’était pas nécessaire. Sunny avait prit la décision d’avancer, parce que c’était ce qu’aurait voulu ses parents, parce que vivre dans le passé ne mène nul part. Et peu à peu, la douleur s’était amenuisée, jusqu’à ne devenir qu’une lancinante sensation au fond du cœur, invisible parfois, ou refaisant surface certains jours gris ou lorsque l'obscurité de la nuit s'abattait le soir dans le coeur de la Serdaigle. « Quoi que tu es fait, laisse le passé où il est. Je sais que c’est dur, mais ressasser les horreurs qu’il contient n’est pas bon pour toi. Et j'aimerais tant ne plus te voir malheureux… »

Il trouvait qu’elle s’acharnait, malgré la distance qu’il souhaitait instauré. C’était vrai. Parce qu’elle voulait l’aider. Et peut-être le garder près d’elle aussi. Mais se l’avouer et surtout lui avouer aurait été certainement bien trop audacieux pour la jeune sorcière. Elle l’avait laissé guider sa main le long de son omoplate, à l’endroit où ses doigts pouvaient deviner une cicatrice que Sunny n’aurait jamais imaginée. Elle baissa alors ses yeux opalins, laissant le Serpentard se remettre à parler. Quelque peu surprise, elle n’eut pas le temps de réagir qu’elle vit son visage se rapprocher du sien, ses lèvres frôler les siennes. Sunny ne se rendait plus compte des battements effrénés de son palpitant au creux de sa poitrine. Il lui fallut quelques minces secondes avant qu’elle ne reparle. Quelques secondes qui lui parurent une éternité alors qu’elle analysait les dernières paroles du beau blond. Pourquoi fuyait-il toujours ainsi ? Elle lui était précieuse disait-il, pourquoi s’obstinait-il à croire qu’il était mauvais pour elle ? Une part d'elle-même aurait voulu lui prouver qu'elle était plus forte que ça. Mais une autre partie hésita, un peu, beaucoup, trop longtemps. Alors elle renonça à finir ce qu'il avait laissé entrevoir et baissa le regard à son tour, laissant ses prunelles vagabonder le long du tapis laineux sur lequel ils se trouvaient désormais tout les deux. « Tu n'es pas mauvais pour moi. » Sunny releva lentement son regard sur le visage aux yeux baissés de l'orphelin, l'un de ceux qui avait bercé son enfance, sa nouvelle enfance et nouvelle vie dès lors qu'elle était arrivé à l'orphelinat. Et qu'elle se le dise où non, celui qui l'avait le plus marqué, celui duquel elle avait été la plus proche. Chose dont elle commençait à douter, bien qu'elle tenta de ne garder aucune place pour une quelconque incertitude dans son cœur. « Je sais que tu ne me feras aucun mal Heath… Et ce depuis le premier jour. J’ai confiance en toi. » Elle le savait… En réalité, c’était bien au dessus de ça. C’était une intime conviction, elle le sentait, au plus profond d’elle-même. Elle croyait en lui, et elle aurait véritablement aimé qu’il en prenne enfin conscience et qu’il arrête de se dénigrer de la sorte. Alors la préfète se tut, fermant quelques secondes les paupières sur ses yeux bleus, ses mains n'ayant pas quitté leur place au creux des paumes masculines de Heath. A quoi pensait-il ? Pensait-il réellement ce qu’il lui avait dit où s’était-il cacher derrière ces belles paroles pour ne pas la blesser en lui avouant qu’une certaine brune avait devancé la Serdaigle dans l’esprit du jeune homme ?










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♦ untiltled. #Jeu 13 Jan - 18:08


      « Quoi que tu es fait, laisse le passé où il est. Je sais que c’est dur, mais ressasser les horreurs qu’il contient n’est pas bon pour toi. Et j'aimerais tant ne plus te voir malheureux… »

    Douce et tendre Sunny, elle avait toujours les mots justes, ces mots qui faisaient du bien à l'âme qui sonnaient comme des promesses peu importe ce qu'elle pouvait bien affirmer. Elle aurait très bien pu lui dire ses quatre vérités, l'injurier, que le simple fait que les mots s'échappaient de ses lèvres l'aurait charmé. Elle était charmante, c'était un fait que bon nombre de garçons ne pouvaient contredire. C'était aussi ce qui dérangeait Heath, que cette beauté soit vue par tous alors qu'il aurait tant aimé la garder jalousement, prisonnière dans un donjon dont il se serait fait le gardien. L'idée même que les autres pouvaient souiller sa beauté et sa grâce d'un regard lubrique lui hérissait le poil. Alors voilà, si Sunny ne voulait plus le voir malheureux, lui ne voulait plus la voir avec tous ces gens autour d'elle. Egoïste, il aurait tant aimé qu'elle n'appartienne qu'à lui mais à nouveau, un problème se posait. Si Kaprice hantait ses rêves dernièrement et l'obnubilait, c'était le coeur de la serdaigle qu'il voulait malgré tout. L'idée même de pouvoir posséder son coeur et le garder précieusement près du sien lui plaisait et l'effrayait, car il ne se serait jamais permit de le briser ou même l'ébrécher. Il voulait qu'elle reste intact, même si cela signifiait qu'il devait lui laisser sa liberté. Après tout en la laissant partir, elle reviendrait peut être à lui de son plein gré et il n'aurait plus aucun culpabilité à la vouloir si près de lui. Peut être même que le désir de l'éloigner s'évanouirait.
    Tout comme les battements de son coeur commençaient à ralentir alors qu'il effleurait les lèvres tièdes de la jeune fille. Il n'avait encore jamais osé se permettre une telle proximité avec elle et il se contrôlait pour ne pas en demander plus, se forçant à ne faire qu'effleurer ce bouton de rose. Reportant son regard sur un point fixe, quelque part sur un mur dans le dos de la jeune fille, pour ne plus la regarder alors qu'elle lui répondait, attaquant à nouveau, inlassablement.
    Tout comme il se répétait qu'il devait partir, se lever et quitter la salle avant de commettre l'irréparable, avant de se faire trop mal.. A elle comme à lui-même. Il fallait l'admettre, depuis le premier jour Sunny avait captivé Heath, l'avait hypnotisé et avait réussit là où bon nombre de filles avaient échoué; Kaprice compris. Certes, elle aussi avait son effet sur lui, mais la blondinette était la première dont il semblait être tombé.. amoureux ? sous le charme ?
    Le fait était que la jeune fille avait su lui dévoiler le monde à; sa manière, lui rendre des couleurs qu'il avait longtemps remplacé par le gris terne de sa rancoeur. Elle avait su lui rappeler que la vie, malgré ses hauts et ses bas, valait la peine d'être vécu tant qu'on la vivait pour se réveiller chaque jour près de la personne qui nous touchait le plus. Et chaque jour que Dieu faisait, Heath s'était levé seulement pour la voir elle, il avait expédié chaque corvée de l'orphelinat pour du temps libre en sa compagnie.

      « Je sais que tu ne me feras aucun mal Heath… Et ce depuis le premier jour. » Son regard se posa sur le visage porcelaine de la jeune fille et il laissa son pouce caressait sa joue gauche. « Consciemment non... » mais qu'en était il de l'inconscient ? Tiendrait il ces promesses qu'il se faisait en silence si jamais il devait se produire quelque chose ? « J’ai confiance en toi. » Incroyable la puissance de ces quelques mots. Reportant son attention sur elle, il ne put s'empêcher de sourire et ce sourire se transforma en un léger rire. « Désolé je .. »


    Il ne savait pas lui-même pourquoi il riait mais le résultat était là. Les yeux plissés, Heath porta une main à son front et se frottant l'oeil droit en riant silencieusement, se laissant juste secouer au gré de ce qui commençait à ressembler à des hoquets à répétition. Se ressaisissant, le jeune homme garda les yeux fermés et inspira un bon coup avant de regarder à nouveau Sunny sans pouvoir se retenir de prendre son visage entre ses mains et caresser sa peau avec tendresse. Ses lèvres se déposèrent sur son front, dans un geste qui paraissait presque désespéré. Il fallait comprendre.. Personne ne lui avait dit de chose pareil depuis des années quoiqu'après réflexion, personne le lui avait jamais dit parce que jamais personne n'avait eu confiance en lui.

      « Sunny .. » Il avait reculé son visage et semblait se préparer à demander quelque chose, avec cet air de l'enfant qui attend une permission quelconque. « Je voudrais t'embrasser. Je voudrais sentir tes bras autour de mon cou et ton coeur battre contre le mien. Je sais, ça paraît stupide de dire ça comme ça mais .. » Fallait pas non plus trop lui en demander. « Si tu savais depuis quand je rêve d'un moment pareil .. Et je sais que j'ai l'air désespéré comme ça ou que ça sonne comme une blague ou je ne sais pas ce que tu peux imaginer mais .. Sunny .. » A présent il se sentait idiot d'avoir parler aussi franchement. En fait, il se sentait surtout niais devant la jeune fille mais il voulait au moins une fois franchir la limite sinon, comment savoir ? Comment comprendre .. Comment se décider.










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