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 « THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan

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PROFIL & INFORMATIONS









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Jeu 11 Nov - 15:48



« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  Bar10
THERE'S NOUGHT SO
QUEER AS FOLK !

L'habitude ne semblait pas s'effacer aussi naturellement qu'il l'aurait espéré. En effet, Tomas s'était surpris à arpenter les couloirs du repère des Serpentards sans s'être au préalable posé la question de savoir si c'était le bon chemin à prendre. Il n'y pouvait rien, c'était une destination qu'il avait pris le temps d'ancrer dans son quotidien, si bien qu'il était presque à deux doigts de se prendre pour un élève de la maison. Et non, tu es bel et bien un Gryffondor maintenant, Tommy. Réajustant son pull en laine avant de glisser ses mains dans les poches de son pantalon, le jeune adolescent entrepris au final de poursuivre sa petite promenade nostalgique. Au fond, les moments passés dans les sous-sols du château avaient été des plus reposants, mais dans un second temps ils avaient aussi favorisé le renfermement sur soi-même déjà bien présent chez le blond. Bienveillants et malveillants à la fois, il en convient cependant qu'ils avaient pris, au goût de Tomas, une alléchante saveur, alliant mystère et familiarité, ainsi qu'excitation et effroi. Il faut dire que les cachots, qu'ils fréquentaient souvent pendant ses heures libres, étaient assez silencieux. Il n'y avait pas grand monde généralement, mis à par quelques Serpentards de temps en temps. Aussi, il pouvait bouquiner en paix, s'enfouissant dans une solitude morbide qui, jadis, semblait lui être bénéfique.

Ces temps sont néanmoins révolus. En plus d'avoir grandis, Tomas s'était découvert une certaine adoration de la compagnie, bien que pour le moment timidement refoulée. C'était certainement grâce à Aleksander, Matthew, Kassy et peut-être même, Luke. Bien que ce dernier lui ait totalement retourné le cerveau. Outre ceci, il fallait bien avouer qu'en rejoignant Gryffondor, il venait de faire un grand pas socialement parlant. Il osait sourire, se confier et parler librement. Mais dans un même temps, de nouvelles questions assaillaient son esprit, comme par exemple l'ambiguïté qui séparait l'amour de l'amitié. Mécaniquement, il passa une main à l'arrière de son crâne, esquissant une grimace. Il repensait à Aleksander, puis à Luke. L'un était son ami, l'autre son ennemi, et pourtant ! Quelque chose les liait, faisait qu'ils étaient quasi-semblables aux yeux du jeune homme. Ah, doux soupire. Il tourna dans un énième couloir des sous-sols, débouchant sur les catacombes quelques minutes plus tard. Et pourquoi était-il ici ? Cherchait-il Luke malgré lui ? Fuyait-il Aleksander ? C'était comme si le fonctionnement même de ses pensées venait de lui échapper des mains. Tomas se sentait guidé par une puissance abstraite, comme un pauvre enfant naïf. Il s'arrêta, regardant derrière lui. Non, il n'avait pas envie de revenir sur ses pas. La fraîcheur des lieux lui plaisait, le silence l'envoûtait, l'odeur le charmait. L'atmosphère en elle-même lui était bienfaisante.

Etonnant pour des catacombes, n'est-ce pas ? Peut-être le parfum des cadavres vieux d'il y a des centaines d'année l'hypnotisait. Qui sait, au fond l'étudiant est un cas à par. On ne sait pas vraiment à quoi il pense, et qu'est-ce qui peut le pousser à faire certaine chose. On croirait même à un être complètement vide, transparent et pourtant impénétrable, inviolable. Il s'avança dans ce qui semblait être une ancienne cellule de détention, une cage spécialement faite pour la torture, peut-être ? Un fin sourire se dessina sur les lèvres du blond. L'endroit en lui-même l'amusait, c'était glauque, sombre et pourtant il se sentait bien. Serait-il moqueur envers lui-même ? Oh oui ! Sûrement. Mais alors qu'il venait à explorer un énième couloir qui débouchait de la cellule en question, un bruit vint le faire sursauter. Cœur affolé, yeux écarquillés, son réflexe premier fut de se coller au mur le plus proche, comme pour s'assurer de ne pas tomber sous la surprise. Seulement après ça, il se glissa le long du couloir, frôlant de son dos le mur en pierre pavée humide, jusqu'à, pour son plus grand étonnement, tomber nez à nez avec un élève de Serpentard. Souffle coupé, il recula aussitôt, s'emmêlant les pieds à cause d'une pierre abandonnée, et tombant malencontreusement sur les fesses. L'une de es mains quant-à elle, tomba malheureusement sur ce qui semblait être un bout de verre, coupant la chaire fragile du jeune garçon et laissant s'écouler le précieux sang pur.









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Jeu 11 Nov - 17:58


    Qu’est ce que tu fais là ? Maëlan s’arrête au beau milieu d’un couloir et met ses mains dans ses poches. Il lève lentement son nez vers le plafond et hausse un sourcil en se demandant ce qu’il foutait là. Sérieusement. Il est encore entrain de sécher les cours, pour pas changer, de toute façon il n’aura jamais sa validation de fin d’année, et encore moins ses ASPICS. Même s’il peut se montrer ruser et intelligent, c’est juste lorsque la cause l’intéresse… et là on peut dire que ça n’est pas du tout le cas, ça en est même très, très loin. Le Serpentard se passe doucement une main sur la nuque, regarde à droite et à gauche, puis face à lui et, au bout du couloir, la porte de cours de métamorphose. Au diable la métamorphose. Alors il se détourne et commence à marcher vers les cachots, vers l’antre des Verts et Argents parce qu’il va glander encore, et encore, et encore. Mais arrivé devant l’entrée de la Salle Commune, il fronce les sourcils. Non, en faite il a mieux à faire. Parce que, dans sa poche, il y a un petit sachet transparent, remplit d’une poudre magique qui l’appelle, et puis dans un autre sachet il a une petite boule verte qui sent bon lorsqu’on la crame… De quoi s’amuser, en somme. Alors, avec un petit sourire bien Maëlan, il se détourne de l’entrée de la Salle Commune et, toujours les mains dans les poches, se met en route vers les Catatombes.
    Il marche, et il a l’impression de s’enfoncer, de se perdre dans les différents couloirs qui se ressemblent tous. Mais il est plutôt content, dans le fond, de sécher les cours. Il se mettrait presque à chantonner une petite chanson inventé sur le coup avec des paroles à base de ‘I skiiiiip schoooool today’ mais voyons, soyons diplomate. Alors il se rend dans des endroits reculés, cherche à être au calme pour pouvoir prendre ce qu’il a à prendre. Finalement il trouva un endroit tranquille, une ancienne cellule de détention, et alla se mettre dans l’une des prisons, derrière des barreaux pour jouer au prisonnier avant de s’assoir sur un vieux banc. Mon dieu, voici la vie qu’il aurait à Azkaban ? Il hausse les épaules en sortant ses petits sachets et fini par soupirer : du moment qu’il a avec lui ce qu’il lui faut, il est content. Il attrape alors la petite boule verte et entreprend de se faire sa cigarette magique. Au bout de quelques minutes elle est fini, alors il la glisse entre ses lèvres et l’allume. Il tire lentement dessus, gardant le plus longtemps possible la fumée entre ses poumons. Il pose alors sa tête contre le mur derrière lui et recrache doucement la fumée grise. Il fume tranquillement, jusqu’au bout, pour ne rien laisser, et écrase ce qu’il reste au sol. Sa tête lui tourne légèrement, et il se sait ailleurs. Puis le Serpent sort le second sachet et il prend un peu de poudre blanche sur son doigt avant de l’étaler sur ses gencives. Une fois, deux fois. Trois fois. Finalement un petit sourire dessine ses lèvres, et il est grave ailleurs là.
    Maëlan se redresse, se relève même, et commence à marcher certainement pour sortir. Il ouvre alors les lourds barreaux dans un bruit métallique et lorsqu’il sort de là, il voit un élève qu’il connait déjà : Tomas. Tomas Machin. Parce que là il ne saurait plus dire comment il s’appelle, en faite. Un ancien Serpentard qui a viré Gryffondor. Le sourire mesquin du Vert et Argent reprend sa place et il ouvre la bouche pour dire un mot, mais l’autre en a décidé autrement : il se rétame joliment face à lui. Alors le Serpentard ne peut s’empêcher de rire, c’est nerveux, et puis tout ce qu’il vient de prendre aussi ça le rend un peu dingue. Il arrête de rire et s’approche du jeune homme pour finir par s’accroupir face à lui, l’un de ses doigts se baladant sur le genoux du garçon. « Hm… Je vois qu’être un Gryffondor ne te réussis pas. » Il baisse un peu son regard –complètement explosé soit-disant passant- et remarque la main coupée du jeune homme. Il pousse un soupir embêté, ça lui fait penser lorsque Jude se blessait étant petit, et il sort lentement le sachet de sa poche. « J’en ai vu durant toute mon enfance des blessures comme ça ! » Il rit. Et comme à l’enseigne méthode, il prend un peu de poudre blanche sur son doigt et le tend vers le jeune homme. Maël relève son regard vers lui et lâche d’un ton ennuyé : « Fais cheese. » Mais il ne semble pas répondre, alors il reprend tout simplement le ‘Cheese ?’ et à ce moment là, il pose son doigt sur ses gencives et étale un peu la poudre. « T’inquiètes pas, c’est la méthode Dashwood. » Il retire son doigt avant qu’il le mord –on sait jamais- et observe la blessure de sa main. Il sort alors sa baguette magique et observe le bout de verre : bien incrusté dans sa main quand même. Alors il pousse un soupir tend sa main libre vers les lèvres du blond, avant de la serrer en poing. « Si t’as trop mal tu mords, ok ? Et si j’ai la rage, je te tue. » Et d’une formule magique, il enlève d’un seul coup le bout de verre de la plaie, attrape sa main dans la sienne et la presse fortement pour que le sang ne s’écoule pas trop.










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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Jeu 11 Nov - 18:54



Le bout de verre, poussiéreux et dangereusement aiguisé trancha sa chaire tendre et innocente, pénétrant ses tissus, caressant son os le plus proche, amoureusement, perçant chacun des vaisseaux sanguins qui se dressaient sur sa route ; Et pour finir, engendrant une vive douleur qui paralysa tout l'avant-bras gauche de Tomas. Ses doigts mécaniquement écartés, ses phalanges crispés et l'entièreté de sa poigne teintée d'un rouge sanglant ; la coupure finit par arracher une grimace et un couinement sourd au jeune homme, donc le cœur n'avait de cesse de tambouriner à la vue du sang s'échapper d'entre son enveloppe charnelle. C'était comme s'il revivait ses rêves, mais de façon réelle cette fois-ci. Malgré lui, les larmes lui montèrent aux yeux, et malgré lui encore, il les laissa perler sur ses joues. Il ne faut pas lui en vouloir, depuis l'évènement qui s'est produis avec Luke, l'adolescent est totalement à fleur-de-peau. Et pour cause, même ses cauchemars, bien que de plus en plus rares ces temps-ci, arrivent à lui lacérer de nouvelles larmes. C'était assez…Enfantin, on se serait cru face à un petit de huit ans venant tout juste de se faire un gros bobo. C'est mignon, oui, mais assez gênant pour Tomas.

Certes, ses larmes se calmèrent la minute qui suivit, c'était seulement à cause de la violence de la blessure qu'il se laissa aller à chouiner ainsi. Aussi, il daigna porter son attention sur l'étudiant face à lui, s'étant accroupit précédemment. Il fronça les sourcils, avant d'hausser l'un d'entre eux face à la demande du brun. « Cheese ? » Avant même qu'il ne puisse analyser cet étrange ordre, si l'on peut dire, voilà que le Serpentard déposa d'un geste vif, ce qui semblait être de la poudre sur ses gencives. Des rougeurs se firent remarquer sur les pommettes du blond. Il…Il ne savait pas trop quoi penser, sur le coup. Mais bien vite, sa salive permettant d'ingérer cette étrange substance farineuse, lui donna un petit mal de crâne, ayant, comme second temps, l'impression que sa tête tournait. Bon sang, c'était quoi ça ? De la drogue ? Tomas fronça une nouvelle fois les sourcils, cependant il n'eut aucunement le temps de faire ou dire quoique ce soit. Serait-il un peu sonné ? Entre autre oui, mais c'était surtout son voisin qui enchaînait ses faits et gestes avec réactivité.

Etonnement, l'élève porta son poing près des lèvres rosées du jeune cinquième année. Ses lèvres frôlant tout juste la peau douce de son camarade, un énième rougissement se fit ressentir sur ses joues. Et quoi encore ? Voilà qu'il se met à rougir pour rien. Soudainement, une seconde torture émana de sa plaie, lui arrachant une nouvelle fois un couinement, heureusement à demi-étouffé par sa mâchoire, crispée et ses dents, serrées. Aussi, il ferma brusquement ses prunelles, baissant sa tête jusqu'à appuyer son front sur le poignet tendu de Maëlan. Mécaniquement, sa main vint empoigner l'avant bras de ce dernier, plantant le peu d'ongle qu'il avait dans sa chaire bouillante de vie. Souffle coupé l'espace d'un instant, il entreprit de pousser quelques petits soupires de souffrance, avant de pousser un râle de douleur peu discret lorsque le brun pressa son entaille entre sa paume. Tomas attrapa dès lors le poignet de l'étudiant, désirant le faire lâcher prise. Et ce ! En haussant sensiblement le ton. « Bordel ça fait mal ! Lâche-moi ! » D'un mouvement brusque et inattendu, l'adolescent tira de toute ses forces sur son bras endolori, faisant au final lâcher prise à Maëlan. Il se releva péniblement avant d'être pris de vertige. Serait-ce un effet secondaire de la poudre d'il y a quelques instants ? Qu'importe, Tomas s'appuya sur le mur le plus proche, laissant sa main blessée dans le vide, et laissant par la même occasion le sang s'en échapper activement.

Doucement, il porta son autre main sur ses yeux, esquissant une énième grimace. Sa tête tournait, il voyait flou et d'elles-mêmes ses paupières refusaient de rester ouverte. L'espace d'un soupire, mon dieu, d'aise ?! Tomas dit : « Putain c'est quoi ça…Hhh. » Il sentait le liquide rougeâtre perler le long de sa main, mais la douleur n'était plus présente. Il était dans un état méconnu, inhabituel, totalement étranger. Il avait chaud, terriblement chaud et c'est sans la moindre hésitation qu'il colla son front contre le mur humide et frais de la cellule, murmurant péniblement : « 'Fait chaud…Bordel… » Ca y est, il venait de comprendre que cette douce poudre au goût amer était la source de son…Bien-être ?









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Jeu 11 Nov - 21:10


    C’est une blague ? Il pleure ? Maëlan reste un léger moment interdit en observant l’adolescent… Et dans sa tête embrumée par les stupéfiants, il voit Jude. Alors un sourire passe sur ses lèvres, pendant que ses yeux ont l’air loin. On aurait cru un enfant qui pleurait alors qu’il venait de tomber de vélo, le Serpent ne put retenir un petit rire. « Faut pas pleurer, c’est pas grand-chose. » Parce qu’on dit toujours que ce n’est pas grand-chose à un enfant, même si ça l’est. Le jeune homme passe alors doucement son pouce sur ses joues pour essuyer les larmes salées sur ses joues. Il se rend compte que le jeune homme est un peu trop blond pour être Jude, et que ses yeux sont océans, pas comme ceux du petit frère. Mais malgré tout il lui ressemble énormément. Alors il doit l’aider, comme il l’aurait aidé, il aurait tapé les autres s’ils avaient été là, pour qu’ils se bougent plus vite, pour qu’on retrouve le P’tit Frère. Oui, il s’est encore perdu. Il se perd presque tout les matins alors qu’il part en promenade, sans le quatre-quart. Et de toute manière, Maël ne veut pas le perdre encore une fois, parce que ça fait trop mal, ça inquiète trop aussi… Alors il va le soigner et lui dire de rester au lit, comme ça il n’ira plus en promenade.
    Ses souvenirs se perdent dans la réalité, et quand il détaille le visage du jeune homme face à lui, il reconnait Tomas. Il voit le rouge sur ses joues et il ne comprend pas, pourquoi il rougit comme ça, il le perturbe c’est ça ? Ca serait tellement bien, comme une espèce de victoire personnelle, du genre il fait encore de l’effet aux gens. Oui le cerveau des gens tourne mal dès fois, quand ils prennent de la poudre magique. Et quand sa main presse la sienne pour stopper l’hémorragie, le blond attrape son poignet… Apparemment ça ne lui plait pas. « Bordel ça fait mal ! Lâche-moi ! » Un léger haussement de sourcil pour Maëlan, à peine perceptible, alors qu’il lui fait lâcher prise. Il l’observe se reculer, se mettre contre le mur froid et surtout il observe le sang qui coule de sa main, abondamment. Alors le Vert et Argent laisse échapper d’un ton moqueur : « Eh bien quoi, ça n’te plais pas que j’te touches ? » Il ne peut retenir un léger sourire en coin, avant d’avancer d’un pas.
    Tomas semble sentir de plus en plus l’effet de la poudre magique, alors Maël laisse échapper un petit rire, il voit qu’il commence à apprécier la drogue. Mais son état va s’empirer s’il le laisse comme ça… Alors il doit bouger. Mais il ne va pas laisser l’approcher. Eh, attendez, c’était un septième année face à un cinquième, il avait carrément le droit de faire quelque chose. « Putain c'est quoi ça…Hhh. » C’était quoi ce petit soupir là ? C’était fort… attrayant. Le Serpent s’approche lentement de l’autre jeune homme et observe la blessure à sa main, retire son t-shirt avant de le déchirer lentement, de quoi faire une large bande de tissu. Alors qu’il n’est qu’à quelques centimètres de Tomas, celui-ci pose son front sur le mur et il l’entend murmurer : « 'Fait chaud…Bordel… » Ca en était presque … hm, excitant. Mais Maël se reprend un peu, et s’accroupit face à lui. « Déshabille-toi, si t’as chaud. » Il ricane, ça serait tellement beau. « Tu fais comme moi. » Il prend doucement sa main dans la sienne, une douceur qui n’est pas comparable à la douleur d’avant, et enroule doucement le bout de tissu sur sa main. Il faut que l’hémorragie se calme. Et s’il se calmait lui aussi, ça serait cool. Finalement il fait un nœud bien fort pour ne pas qu’il saigne ou que ça s’infecte, mais ne bouge toujours pas. Le jeune homme pose alors sa main sur les dalles froides en faisant attention à ce que le Gryffondor ne le voit pas, et lorsqu’il a fini, il glisse sa main sous son t-shirt et pose sa main sur sa peau nue. Bah quoi, il a chaud ? Alors il l’aide à avoir moins. Finalement il sourit et se redresse, retire sa main, avant de s’éloigner légèrement. « Elle te fait du bien hein ? … la poudre. » Il précise, parce qu’on sait jamais.









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Jeu 11 Nov - 23:54



Son cœur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine. Il se sentait, étrange dirons-nous. Pour être franc, la chaleur qui l'assaillait n'était pas de celle que l'on peut ressentir lors des chauds étés, non, c'était une chaleur encore méconnue, totalement différente. L'effet de la drogue, sans aucun doute. Et aussi étonnant que cela puisse-être, c'est ce côté refoulé de Tomas qui ressortait, en force ! Oui, un semblant de perversité, de coquinerie, se cachait au fin fond de son être. Pour preuve, il n'y eut qu'à remarquer les rougeurs toujours plus intenses lorsque son regard s'attarda sur le torse découvert de Maëlan. Ses prunelles semblèrent même noyées par l'enveloppe charnelle envoutante de l'étudiant, si bien qu'il se laissa docilement bander la main, malgré le picotement ressentis. Néanmoins, une chose réussit à le faire sortir de ses songes : la main du brun. Elle s'était glissée sous son pull ainsi que son T-shirt, atteignant sa peau de porcelaine, douce et tiède. Les rougeurs s'intensifièrent encore une fois, provoquant étrangement une nouvelle source de chaleur…Mais cette fois-ci dans le bas de son ventre. Ce sentiment l'embarrassa ô combien ! Prenant enfin conscience de son état secondaire, totalement symétrique à celui qu'il est habituellement.

Face cachée ? C'est indéniable, la drogue n'avait d'admirable que le don inné qu'elle possédait : celui de faire ressortir la véritable personnalité de ses consommateurs. Tomas serait-il un pervers dans l'âme ? Non, il n'est simplement pas aussi timide, coincé et renfermé qu'il n'y paraît. Après mûre réflexion, il faut bien avouer que c'est une bonne chose. Imaginez un Tomas célibataire, chaste et encore puceau –quoique là, c'est un peu tard !– avec des paroles saintes, des gestes saints, mon dieu ! Quelle horreur, priver ce bout d'ange de tous les démons qui ne demandent qu'à le souiller. Dilemme, que faire ? La drogue était la solution, pardi. Oui, oh que oui elle lui faisait du bien cette poudre. Mais bel et bien au péril de sa sainteté. Pauvre petit être platonique que voilà. L'adolescent poussa un énième soupire d'aise, discret. Certes, les vertiges ne l'assaillaient plus, ou moins disons. Cependant, sa raison l'abandonnait complètement et, contre toute attente, il tourna le dos à Maël pour…Attention…Retirer son haut. Hallelujah ! Comment est-ce possible ? Je veux cette poudre magique ! Et oui, vous ne rêvez pas, le blond venait de découvrir son torse, finement musclé tout en restant étonnement délicat. Une peau pâle, mais aucunement blafarde, un parfum enchanteur, une chaleur douce, une texture ouatée. Que demander de plus ? Mis à par le toucher, le caresser, l'embrasser ? Ah, c'est tentant n'est-ce pas ?

Qui saurait résister à cet appel interdit ? Maël peut-être ? L'adolescent se tourna vers ce dernier, s'approchant péniblement de lui avant d'empoigner son avant bras. Yeux plissés, paupières lourdes et souffle court, il tenta difficilement d'aligner des mots pour en faire une phrase. « Enfoiré, qu'est-ce que tu m'as donné..?! » Charmante grossièreté. Aussi étonnant que cela puisse être, Tomas sentit la fraîcheur de son aîné, l'attirer. Lui qui bouillonnait totalement, il avait presque envie de se coller contre le brun pour se rafraîchir un peu. Ah, s'il savait ce qu'est véritablement cette source de chaleur…! Contre toute attente, un nouveau phénomène se produisit. La sensation d'excitation se mêla avec son don de voyance par on ne sait quel mystère de la magie. Des images ! Des flashs ! Que voyait-il ? C'était simple : lui en plein acte avec, quelqu'un dont il ne voit pas le visage. Il ressentait, l'espace de quelques secondes, tout le désir qui s'émanait des sons qu'il percevait et de la vision explicite du rapport. Bon sang, c'est quoi ça encore ? Un gémissement s'échappa d'entre les lèvres du blond. Il baissa la tête, serrant les dents avant d'avoir le sentiment que ses yeux le brûlaient. C'était bref, très bref mais douloureux néanmoins. Comme un coup franc, inattendu dont la douleur persiste durant les minutes qui suivent malgré tout. « Hhh…C'était quoi ça…? » L'extrémité de ses sourcils retroussée, il releva la tête, noyant son regard dans celui de son voisin. Prunelles rougeâtres et très légères traces d'ecchymoses autour des yeux étaient sensiblement visibles.









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Ven 12 Nov - 12:33


    Les douces rougeurs qui se dessinent sur les joues de Tomas sont tellement attrayantes, que Maëlan les observe longuement, en silence. Alors un sourire dessine ses lèvres, et c’est tellement drôle de le voir comme ça de toute manière, qu’il ne peut pas retenir son sourire. Le Serpentard glisse ses mains dans ses poches, attendant silencieusement qu’il fasse un geste ou quoi que ce soit, rien qu’un mot. Il a bien remarqué les regards qu’il glissait sur son torse, et ça ne fait que l’amuser. Alors le Gryffondor se tourne vers le mur, lentement et retire son haut. Maël hausse un sourcil, intrigué, non il se déshabille vraiment ? C’est trop beau ! Alors il ne peut empêcher un nouveau sourire de fleurir sur ses lèvres. Et lorsqu’il se retourne, c’est à son tour de regarder son torse, de dévorer des yeux sa peau. Il a envie de s’avancer, de toucher sa peau, ou de faire quoi que ce soit. Mais il n’arrive pas à bouger, étrangement, alors il se frotte les yeux avec la paume de sa main droite, en réfléchissant. C’est la poudre magique qui le fait rester sur place comme un piquet alors qu’il pourrait s’avancer, il le sait, ça finira par le tuer. Alors il laisse retomber son bras le long de son corps, faiblement. Ses yeux ne quittent pas son torse.
    Mais c’est le blond qui est plus rapide, et il s’avance lentement vers lui avant d’attraper son avant-bras. Même si le contact n’est pas censé être doux, il électrise la peau de Maëlan. « Enfoiré, qu'est-ce que tu m'as donné..?! » Un sourire dessine les lèvres du Serpentard qui murmure doucement : « La farine des Dashwood. » Oh oui, il aime donner de sa farine sans compter, c’est un peu la seule qualité de ce membre du quatre-quart. Mais apparemment, Tomas est ailleurs, tête baissé. Qu’est ce qu’il lui arrive à celui là ? Plus de poudre magique pour lui, apparemment les effets sont trop étranges. C’est clair. Et finalement un gémissement se fait entendre. Le septième année se mord la lèvre, sentant ses pulsions le démanger… Il va arrêter de gémir comme ça, lui ? Sa main la plus proche du corps de Tomas effleure son torse, doucement, involontairement aussi. Sur le coup, il referme sa main, serrant ses doigts légèrement contre sa paume. « Hhh…C'était quoi ça…? » Mais ferme-la avec tes bruits bizarres… Le Vert et Argent se retient de justesse de se taper le front, alors qu’il se mordille nerveusement la lèvre inférieure. Finalement le cinquième année redresse la tête, lentement, et le regarde droit dans les yeux. Alors l’océan bleu de Tomas engloutit Maëlan. Mais ce dernier s’attarde un peu sur ses yeux, étranges… Qu’est ce que c’est ? Il est perturbé.
    « Qu’est ce que tu as là ? » demande-t-il dans un murmure à peine audible alors que son pouce passe avec douceur sur le début d’ecchymose sous son œil, avant de finir par glisser sur sa joue. Et puis qu’est ce qui était quoi ? Maëlan ne comprend plus rien. Il à quoi lui ? « Je ne sais pas. » Oui, il doit le dire. Et ces yeux bleus. Comme dans un rêve, il attrape la taille du jeune homme, le plaque doucement contre le mur. C’est beau, le bleu. Alors ses doigts glissent sur son torse, comme dans un ballet aérien, puis c’est tout son corps qui vient se coller au sien, ses mains sur ses joues pour attirer ses lèvres aux siennes. Il ne comprend plus, son esprit est déjà loin en faite. Comme dirait Jude : il est dans un monde de poneys. Et c’est bien aussi, parce qu’il ne savait pas que dans le monde des poneys qu’il y avait des garçons avec un corps doux et qui sentait bon. Et des yeux bleus.










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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Ven 12 Nov - 13:43



La caresse en elle-même était agréable, apaisante. Douce et délicate, elle avait réussis à calmer cette brûlure inconnue, et dans un second temps, elle venait de rassurer Tomas aussi naïf, que peut-être ce tendre touché. C'est ce genre d'attention qu'il aurait voulu recevoir de sa mère étant enfant, et c'est ce genre de manque qui le façonna au fil des années. L'adolescent se laisse totalement entraîner par ce genre de gentillesse, si bien qu'il est indéniable que sa méfiance n'est pas aussi carabinée qu'il n'y parait. Voyez ce que cela a donné avec Aleksander, véritable Bisounours, c'est tout juste si l'étudiant n'est pas tombé raide amoureux de lui. De même pour Luke, même si l'affection que celui-ci eut donné à notre jeune garçon était plus subtile, moins directe. Et maintenant ? Le voilà face à une troisième personne, qui déjà avait su faire tambouriner son cœur. C'était peut-être aussi de la gêne et de la timidité malgré le répondant dont il avait fait preuve précédemment. Mais il faut avouer que Maëlan est un personnage déstabilisant, de par la confiance qu'il porte en lui et du charisme qu'il dégage naturellement. Face à lui, notre protagoniste n'était ni plus ni moins qu'un enfant face à son aîné. Il est intimidé et très peu certain de ce qu'il doit faire ou dire. Tant bien que même le contact de la main du septième année sur sa hanche n'eut comme effet que de le rendre nerveux.

Plaqué contre le mur. Il lui était impossible de bouger, et encore moins de détacher son regard de celui de Maëlan. Il était littéralement hypnotisé, attiré malgré lui par le sorcier. Tout son corps se mit à frissonner au contact de la main sur brun sur son torse. Son cœur n'avait de cesse de s'affoler, et son corps, dans son entièreté, ne cessait non plus de bouillonner. Leurs enveloppes charnelles une fois assemblées l'une contre l'autre, Tomas se crispa. Il lâcha son pull qui tomba au sol, se mélangeant à la poussière. Sa main, blessée, frôla le bras de l'élève, l'autre empoigna cette fois-ci son épaule, comme s'il voulait garder une distance entre leurs deux visages. Trop tard. Ses paupières se fermèrent d'elles-mêmes, il fronça mécaniquement les sourcils et, contre toute attente, se laissa docilement embrasser. Leurs lèvres s'emboitèrent aisément, si bien qu'une fois quelques secondes écoulées, le Gryffondor osa glisser sa main dans la nuque de son aîné, et ainsi prolonger le baiser, le rendant au fur et à mesure, plus fougueux. Néanmoins, novice dans cette discipline, Tomas fut contraint de couper ce doux moment pour reprendre son souffle, lâchant contre les lèvres de Maëlan un savoureux soupire d'aise.

L'étudiant donc, ouvra légèrement ses paupières. À la surprise générale, les traces d'Ecchymoses s'estompaient progressivement et ses prunelles reprirent tout aussi lentement leur aspect d'origine. Il détourna son regard sur le côté, maintenant fermement ses sourcils froncés bien que les rougeurs visibles sur ses pommettes trahissaient tout signe de mécontentement. « C'est ta poudre qui me pousse à faire ce genre de chose… » Et bien, vive l'excuse. Il fit délicatement glisser sa main sur les clavicules du brun, portant ainsi timidement son attention sur le corps de ce dernier, baissant machinalement la tête pour ne pas croiser le regard de son camarade. Aussi, sa main resta scotchée au torse de l'étudiant, qu'il caressa du bout des doigts, essayant de ne pas se faire trop indiscret. La tentation se faisait trop grande, ses prunelles s'étaient en effet figée sur le cou de Maëlan, ne désirant qu'une chose : embrasser sa chaire. Et c'est ce qu'il fit, au final ! Il avança doucement son visage au creux de la parcelle de peau désirée, y déposant ses lèvres et offrant des petits bisous en veux-tu en voilà. Il ne se posait même plus de question, c'était comme s'il était totalement guidé par ses désirs, et aimanté malgré lui vers le corps envoutant du Serpentard.









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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Ven 12 Nov - 23:52



    Toujours plongé dans l’abysse bleu, Maëlan n’a pas réellement envie de s’en détacher… Il sait pas s’il doit sentir l’attraction qu’il se passe entre eux, ou bien s’il doit l’oublier carrément parce que tout ça, ça vient juste de son imagination, de sa poudre magique ? Peut-être même que Tomas était un rêve tout entier, peut-être qu’il n’avait jamais croisé personne dans ces catacombes, peut-être même était-il en métamorphose en train de dormir. Il ne sait plus. La perception de ses sens n’est plus la même. Tellement que c’est à peine s’il sentit le corps de Tomas se crisper contre le sien, ou encore même sa main sur son épaule qui faisait pression. Non. Il est vraiment à des années lumières d’ici. La seule chose qu’il sent, c’est le baiser que lui rend le Gryffondor, c’est le frôlement de sa main sur sa nuque pour approfondir leur baiser. C’est tout. Maëlan est, comme qu’on dirait, une personne qui garde le meilleur. Alors il ne se fait pas prier, glisse sa main dans les cheveux du blond pour l’embrasser encore plus, pour presque ne faire plus qu’un avec lui. Et lorsque Tomas rompt le baiser, le Serpentard revint un peu sur la terre ferme, ses yeux se réouvrant légèrement pour le regarder. Paupières lourdes, œil vitreux. Et il sent le souffle contre ses lèvres, le soupir d’aise, et la seule chose à laquelle il pense, c’est de re-capturer ses lèvres, encore, et encore, rien que pour entendre nouveau ce son.
    Le cinquième année ouvre ses paupières, et Maëlan remarque alors que les traces autour de ses yeux commencent à s’estomper. C’est son baiser, il est magique, il le savait. Alors Tomas détourne le regard et fronce ses sourcils, qui sont incroyablement bien dessinés quand on y regarde de plus près et… Maël le regarde de plus près. Il en oublie presque de se dire que son cadet à un air de vexé, voir même de personne énervée. Pour tout vous dire, il ne remarque même pas qu’il est légèrement rouge, et que son regard fuit le sien. Non, mais ces sourcils, si vous saviez la couleur qu’ils ont… Magnifique. « C'est ta poudre qui me pousse à faire ce genre de chose… » Allô la lune, ici la terre. Le Vert et Argent pose son regard sur le Gryffon, et l’observe longuement, ne répondant rien. Il laisse juste un étrange sourire s’afficher sur ses lèvres. Sa poudre qui fait ça, oui tant mieux alors. Et lorsqu’il sent les doigts du blond parcourir sa peau, dessiner ses clavicules, il ne peut s’empêcher de frissonner. Il l’observe fuir son regard et ne se pose pas de réelles questions, plutôt concentré sur les doigts du jeune homme qui lui arrachent quelques frissons lorsqu’ils passent à des endroits sensibles de son torse.
    Et soudainement, ou presque, les lèvres du Rouge et Or se posent sur son cou pour y déposer une multitude de baisers. Surpris, le premier réflexe de Maëlan est de reculer un peu son visage, mais finalement il se trouve stupide. Mais le problème c’est que le cou est son endroit le plus sensible, alors ça se complique. Les mains sur son torse se crispent un peu en sentant le frisson dans son dos, puis il penche son visage sur le côté, pour venir déposer un baiser juste devant son oreille, y soufflant doucement dessus. « Tu l’aimes bien ma poudre hein ? » murmure-t-il à son oreille, dans un souffle chaud avant de déposer un baiser sur sa mâchoire, ses lèvres s’attaquant à son cou. Il y dépose un baiser, puis un second, comme lui auparavant, avant de continuer sa descente jusqu’à l’une de les clavicules. A nouveau c’est ses lèvres qui s’y attaquent, doucement, avant de laisser un souffle chaud caresser sa peau. Il a vraiment l’air appétissant ce Tomas, et rien qu’à cette pensée, le Serpent se sent prédateur. Alors il laisse glisser sa langue entre ses lèvres, goûtant à cette peau sucrée qui s’offre à lui, son odeur l’enivrant totalement. Si l’endroit était moins… poussiéreux, il était clair que le pauvre petit ange se serait retrouvé par terre. Doucement, c’est promis. Mais pour le moment, le Serpent enlace sa proie entre ses puissants anneaux, alors que sa langue ne demande qu’à connaître le reste d’étendue de peau destiné qu’à elle, pour ces quelques minutes.










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« THERE'S NOUGHT SO QUEER AS FOLK ! » {PV. Maëlan  #Sam 20 Nov - 2:17



C'était stimulant, excitant et à la fois vicieux, pervers. Tomas s'enfonçait dans une idylle mensongère, dans un plaisir malsain, mais qui, quoique l'on puisse faire, arrivait à réveiller ce côté malicieux chez l'adolescent, transformant chacun de ses gestes et chacune de ses réactions, en de douces pulsions érotiques. Où allait-il ? Droit dans un mur. Une barrière qui vous rappelle que vous n'avez que quinze ans. Que déjà, vous avez malgré vous, goûté au pêché. Derrière ce masque de porcelaine, d'ange pur, il n'y avait plus qu'un large faussé. Un rien obscur, rempli de vices et de débauche. Perdre involontairement sa virginité a provoqué chez le jeune homme, un profond vide, une faille immense; qui au final, n'eut comme conséquence que de réduire considérablement toute la valeur qu'on lui attribuait, d'un simple regard. Aurait-il changé ? Oui, sensiblement. Il n'était plus cet enfant innocent d'autre fois. Il n'était plus qu'un énième spécimen sous-développé de moins de seize ans qui n'a su garder sa pureté juvénile jusqu'à l'âge mûr. Il n'était plus qu'un garçon comme les autres, trop pressé d'être grand pour se rendre véritablement compte des principaux fondements de la vie lorsque l'on est qu'en cinquième année. Tomas était victime de l'égoïsme, de la décadence et du sexe.

Bien sûr qu'il ne savait pas ce qu'il faisait. Bien sûr qu'il était innocent. Néanmoins, il aimait ça. C'était envoûtant. Attisé, aimanté et même captivé, seul son corps désormais perverti, guidait sa raison. Elle était soumise à une seule et unique volonté : Se laisser aller. Terme grossièrement familier, cependant vrai. De quoi avait-il envie ? Toucher, explorer, comprendre, découvrir, ressentir. Et bien plus encore. Il voulait répondre aux interrogations naissant dans son esprit après le passage carabiné de la drogue. Soupires d'aise à gogo, délivrance même de gémissements timide et voilà Tomas aspiré dans un trou noir infernal où plus rien ne semble avoir de limite. Pas même la délectation. Ainsi, alors que Maëlan enflammait tout son corps, il se décida à aller plus loin encore dans la provocation : Doucement, il approchant sa main intacte près de la braguette de son aîné. Et si, lui-aussi brûlait d'excitation à cet endroit-ci ? Ce sentiment était étrangement naturel, instinctif. Il avait envie de le toucher, de l'explorer sous toute ses facettes. Désirs trop puissants, il déboutonna le pantalon du brun d'un mouvement vif de ses doigts. L'un s'occupait du haut, l'autre du bas. Là pouvons- nous admirer tout l'art d'un échange équitable. L'adolescent baissa la braguette du jean, caressant du bout de son index et de son majeur le tissu élastique du boxer du Serpentard. Le tout, dans un silence impossible.

Tomas semblait ne plus arriver à s'arrêter. Il hésitait, mais seulement l'espace d'un dixième de seconde. Toujours avec la même main, il baissa légèrement le pantalon de son compagnon, avant de décider d'en faire de même avec le sous-vêtement. Abaissé à la naissance même d'une délicate marque de bronzage, il termina cette onctueuse ascension en caressant le bas du ventre de Maëlan. Et, c'était quoi cette drogue ? Des Roofies écrasés ? Ah ! Qu'importe, il ne pouvait même plus se résonner lui-même. Dans un élan de courage –folie ?– il passa sa douce mimine dans le boxer de l'étudiant, fermant ses paupières pour se concentrer sur la zone explorée. L'adolescent fit glisser ses doigts avec délicatesse sur l'intimité du brun, en venant à se mordre la lèvre inférieure rien qu'à imaginer la forme, la grosseur. Bon sang ! Esprit pervers, sors de ce corps ! Corps pervers…? Ca y est, il chute. Décadence pure, on ne peut plus rien pour lui. Murmures suaves et maladroits, il vint susurrer au jeune homme ces quelques mots. « T'es bouillant…là… » Sourire en coin, malice à plein nez et le voilà qui commença à prendre tout ceci pour un jeu. Mon dieu, lui aurait-on retourné le cerveau ?










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