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Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Dim 10 Oct - 21:24




Holy & Yzor.


Il est l'heure de fermer boutique. 23H20. C'est l'heure à laquelle je sors mes chiens. Les rues sont calmes à cette heure. En générale, je croise un ou deux chats. Une prostituée, parfois. Une prostituée qui a vraiment faim, parce que même elles, elles tremblent à l'idée de croiser un des démons qui traînent. Moi, je n'ai pas peur. Juste parce que je vois aucun intérêt à trembler. Quand on tremble, on meurt. Pour ma part, je pense que les démons devraient avoir peur de moi. De ma famille. Les Blake ne sont pas réputés pour être des gars plein de compassion, alors ne croyez pas que ça ne me dérangera pas de lâcher Holy et Yzor sur vous. Loin de là. Les pauvres, même, ils mangent si peu de viande.
Dans la petite mansion de Père, il y avait toujours de quoi faire. Des elfes de maison à faire disparaître, des gens qui parlent à faire taire. Holy et Yzor sont des prédateurs, des carnivores. Ceux sont des créatures démoniaques à eux seules, des gueules d'Enfer. Holy est un Cœur-de-Lune, un chien plutôt rare, venu tout droit du Japon. Un quart de lune sur le front, et un pelage blanc immaculé, aussi léger qu'un flocon de neige, aussi froid. Ses yeux sont rouges, comme deux traits particuliers autour de sa gueule. Holy est l'un des seuls à avoir grandi sans être abattu. Je le sors tard le soir, car sous ordre du Ministère, sa vie n'est pas jugée digne. Il est, par nature, condamné à mort.À côté de lui, il y a Yzor, le chien-nuage. Ça peut être drôle, comme ça, de dire qu'il n'est qu'un chien-nuage, puisqu'il est l'un des très rares animales à posséder le don d'evanesmagus le plus poussé qui soit. Il est de ces créatures qui peuvent disparaître devant vous, et réapparaître derrière vous sans plus de problème. Yzor est une créature dangereuse. Un animal d'attaque. Il me protègera jusqu'à la mort, car il est lié à moi. Il a une dette, et il la respectera.
Les animaux sont plus fidèles que les hommes. Ils ne trahissent pas, dit mon père. Abraham Theus Blake est un homme fort, avec une poigne de diable. Il nous a tous élevé, Leonard et Logan. Il nous a forcé à être comme nous sommes aujourd'hui. Et c'est aussi bien. Et même si les gens tremblent en apprenant que mes neveux et mon frère ont été à Azkaban, ça, ça me fait rire. Nous ne sommes pas dangereux. Nous sommes plus que ça. Bien plus.

23h46. Holy vient de dénicher un chat et le dévore. Yzor se jette dessus, attrape la tête et tire dessus. Bien vite les deux gros chiens se disputent le corps d'un chat de vingt centimètres. Ce que j'ai oublié de dire, c'est que Holy et Yzor font tous les deux deux mètres cinquante de haut. S'ils voulaient, ils pourraient me dévorer sur place, en une fraction de seconde. Leurs gueules pourraient faire exploser votre crâne sans difficulté. Mais je suis le maître, et justement parce qu'ils sont des chiens libres et bien traités, ils m'écouteront. Il suffit tout simplement que je leur donne un ordre pour qu'ils m'obéissent. Et ils ne connaissent que deux mots : « attends » et « attaque ». Il n'y a pas de stop, de calme, ou de suffit. Ceux sont des machines à tuer. Mes petites créatures que j'ai élevé au goût du sang. Je ne fais jamais les choses à moitié, comprenez le bien.

« Hey, Tonton, tu les nourris pas tes clébards? »

Ce ton, je le connais. Je relève le nez, mon regard glisse sur mon incapable petit neveu, accompagné de son frère. C'est Sylar et Thomas qui me fixent. Thomas baisse les yeux. Il sait qu'il est en tord. Il sait qu'il ne devrait pas être ici. Mes chiens grognent déjà. Je siffle, ils se taisent, broient les derniers restants du chat dans leur coin. Sylar est le premier à passer sous ma main. Je lui mets un poing dans la gueule, bien violent, puis je rattrape sa tête, par les cheveux. Il me regarde, avec un rire idiot, alors que sa bouche saigne déjà.

« Ton père va te tuer s'il te trouve dehors. Tu le sais, pas vrai? T'es recherché, petit pédé, et tu t'amuses à flâner dans les rues? »
« J'savais que j't'avais manqué, mon oncle... »
« Qu'est-ce que vous foutez là? »
« C'est Papi. Il a dit que demain soir, on devait se réunir. Pour parler affaire. » souffla Thomas, du bout des lèvres.
« Et vous pensez que je ne le savais pas? Moi? »

J'ai rejeté la tête de Sylar, sur le sol. Il s'est ramassé sur les graviers. Il se relève, avec un petit rire au coin des lèvres. Mon pauvre Sylar. C'est bien le pire des trois pisseux qui me servent de neveux. Thomas s'approche, et sort de sa poche une enveloppe. Une enveloppe en kraft marron, signée par mon père. Sa signature est reconnaissable.

« Il a dit que c'était important. » Il a un petit sourire en coin. « C'est pour ça qu'on est passé. »

Mon regard foudroie Sylar qui cherche à toucher Yzor. Yzor ne l'aime pas. Il montre les crocs. S'il se fait bouffer, Logan va râler. Logan râle toujours. Il dit que mes chiens puent, qu'ils attirent les maladies. Mon frère est con, mais je lui en veux pas. Paraît que la connerie est héréditaire après tout. Je prends la lettre, et l'ouvre. Il y a le dossier d'une élève de Poudlard. Je fronce un peu les sourcils. En haut, il y a écrit « THELI FLAMSTEED ». Je ne crois pas connaître. Je relève le nez vers Sylar qui tape sur le nez de Holy, pour se dégager de sa mâchoire. Quel con. Je siffle, et Holy le relâche. Sylar me regarde.

« Dis lui que c'est reçu, et maintenant, dégagez avant qu'on vous voit avec moi. »

Sylar a un petit rire, mais il ne s'attarde pas. Il sait ce que c'est, Azkaban. La première fois, il avait dix-sept ans. Il y est resté jusqu'à que les « mangemorts » la détruisent. La blague. Sylar disparaît, et Thomas le suit. Thomas est le plus sage. Pas le plus con. Mais le plus sage. Comparé à Sean, en tout cas. Je soupire. Holy s'approche et passe sa langue dans mon dos. C'est Yzor qui se colle à moi, comme pour me réconforter. Je lis le rapport que j'ai sous les yeux, fronce un peu plus les yeux. Theli Flamsteed, fille de mère x, de père inconnue, née en … Theli. Theli, Thali. Flamsteed. C'est le nom que l'on donne aux étoiles qui brillent le plus dans le ciel. Flamsteed.
Holy grogne. Je referme la lettre, la glisse aussitôt dans la poche de la veste de cuir noire. Je me retourne. Mon regard cherche. Yzor a déjà disparu. Ce n'est pas qu'il a peur. C'est qu'il aime surprendre. C'est que c'est un prédateur. Pas un bisounours. Ma baguette a glissé dans ma manche. Je suis tendu. Je suis Aidev Khayn Blake. J'ai toutes les rasions d'être tendu. Un filet de bave glisse de la gueule de Holy. Si je dis attaque, il attaquera. Mon regard est perçant. Je fronce les sourcils.

« Si à trois vous n'êtes pas visible, je lâche les chiens. »

Au moins, je suis clair. Si il ou elle meurt, ça ne sera pas ma faute. Et puis, ça défoulera un peu Holy.










Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Lun 11 Oct - 19:28


23h45. Nous ne sommes pas si loin de cette animalerie dont Azur raffole. C'est qu'elle aurait bon goût. Rues désertes. Froid mordant. La bise qui cingle les visages. L'obscurité qui avale jusqu'aux ombres elles mêmes. Et le silence. Le silence qui hurle à vos oreilles. C'est une nuit que la plupart des gens vont passer terrés dans leur maison. Moi je marche. Mes pas crissent légèrement. Je n'ai pas la volonté de me cacher. C'est bien vers cette curieuse animalerie que je me dirige. Pas pour acheter un cadeau à ma fille. Vu l'heure...
Mes pas? Lents, mesurés, posés. Une promenade de santé quand tout autour sous les pavés la terre meurt glacée, asphyxiée. C'est comme ça. Pour le moment.
Il y a comme un froissement sinistre au dessus de ma tête. Une plume de corbeau qui tombe. Je la ramasse et tente de localisé Mémoire qui vient de passer par dessus les toits gris de Pré-au-Lard. Il rejoindra Miroir quelque part. Là où leur oeil pourra tout embrasser sans jamais se laisser voir. Ce ne sont pas des corbeaux ordinaires. Plus grands que le grand corbeau. De rien mais tout de même. Le plumage noir et sans défaut. Plus intelligents. Plus résistants. Plus quelque chose que le commun des mortels ne remarquerait même pas.
23h50. Mon rendez vous impromptu. Ce n'est généralement pas mon genre mais une entorse à mes habitudes ne risque pas de me nuire. Des grognements. C'est à cela qu'on reconnait Aidev Blake. Toujours flanqué de ces deux bêtes. De bien curieux spécimens. Cela force l'admiration. Mais je n'admire guère que je n'ai eu de bonnes raisons de me prêter à l'exercice. Nous verrons bien.

« Si à trois vous n'êtes pas visible, je lâche les chiens. »
« Vous n'aurez pas à le faire, je ne me cache pas. Les ombres semblent juste... me coller à la peau. »

Et comme je dis cela, j'avance d'encore un pas. Le dallage, un miroir anthracite. L'écho du moindre mouvement. Comme une donnée offerte à tout un chacun. Les brumes semblent s'agripper au flottant de ma cape. Ce n'est pourtant pas une cape d'invisibilité. Mais à la décharge de Blake, cheveux noirs, mains gantées... on pourrait croire que je me cache. Mais le disque d'acier de mes iris est perçant. Comme l'albâtre de ma peau. Et je suis grand. Si j'avais voulu me cacher je m'y serais pris autrement. Bien.

« Je venais justement prendre de vos nouvelles. Voir si vous aussi vous étiez de ceux que Monsieur Orlov agacent... »

L'étais-je moi? Peut-être. Peut-être pas. Je reprenais simplement un travail de chien franchement salopé. Ce genre de questions? Formalités.









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Lun 11 Oct - 20:27




« Si à trois vous n'êtes pas visible, je lâche les chiens. »
« Vous n'aurez pas à le faire, je ne me cache pas. Les ombres semblent juste... me coller à la peau. »
« C'est presque vexant d'entendre ça. »

Je ne souris pas. Ce n'est juste pas drôle. En faite, ne serais-ce que pour cette réflexion, je pourrais laisser mes chiens le mangeaient. Juste pour me venger, et parce que j'aime pas sa gueule, un peu arrogant. Il me débecte. Juste. C'est qu'on est quand même pas mal impulsif et craintif, alors forcément.. ça rends bien moins sociable, du coup. Je le jauge du regard. Yzor est apparu derrière lui, les oreilles bien droites, la gueule entre ouverte. Je siffle, et il se couche sur le sol aussitôt, mais il est toujours plus grand que le garçon, en face de moi. Le garçon... Je ne le connais pas. Pas de vu. Pas de nom. Mais je suis un reclus, un rebuts de la société, alors faut pas s'étonner. C'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on ferait quand même bien de lire le journal et de se tenir au courant. Hein Holy. Holy qui fixe avec des yeux gourmands les choses qui volent. Que ce soit une chauve souris ou un corbeau, il le mangera. Holy mange tout.

« Je venais justement prendre de vos nouvelles. Voir si vous aussi vous étiez de ceux que Monsieur Orlov agacent... »

J'arque un sourcil. Il blague ou...? Non. Il a l'air sérieux. J'ai un petit rictus, accompagné d'un joli sourire con, narquois. Le genre qui vous donne envie de me frapper. Mais vous n'oserez pas. Vous savez qu'au premier faux mouvement, Yzor vous arrachera la tête des épaules. Je sors de ma poche une cigarette, l'accroche à mes lèvres, l'allume. Je repose mon regard sur lui. Je suis calme. Très calme.

« Et je vous montre mon cul pour me la mettre...? On pose pas ce genre de question. Pas à un Blake. Pas à moi. » Je souffle une volute de fumée, qui atise la curiosité de Yzor. Il a disparu. Et maintenant, il est couché sur mon côté, son pelage tient chaud à mes pieds. Il ronronne presque. « Si vous parlez affaire, vous vous adressez à la mauvaise personne. Je suis un honnête commerçant, qui s'occupe de quelques créatures, ici et là... » Mon oeil brille. « Si vous avez une réclamation, vous pourrez toujours aller voir mon père. Abraham Blake adore la visite. »

En faite, c'est une blague. Généralement, on passe par moi, parce que mon père est pas diplomate, et que Leonard et Logan sont du genre un peu terrés ces derniers temps. Pour ce qui est du loup Orlov, j'en ai rien à foutre. Pas mes affaires. Moi, mes affaires, c'est essayer de ramener quelques seigneurs russes en Angleterre. Au cas où. Juste comme ça... Pour rire. Enfin, bon. Y a mes autres affaires, mais sincèrement, ça ne l'intéresserait pas. La suprématie des sangs-purs, c'est pas exactement un truc qu'on gueule sous tous les toits. Plus depuis que Rufus Scylence nous fait chier avec ses lois à deux balles, en tout cas. Ça et les restrictions... merci.











Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Lun 11 Oct - 21:06


Minuit donc. 0h00. Pour les puristes. Il y a une certaine tension. Ce n'est pas moi qui la met. Je m'y étais attendu. Calme. Qu'importe le chien qui domine en taille derrière moi. Ce n'est pas faute d'être grand. Ce ne serait pas la première fois que l'on m'arrache un bout de barbaque. Pas que j'apprécie particulièrement. A dire vrai ça a tendance à me mettre de plutôt mauvaise humeur. Qu'importe.

« Et je vous montre mon cul pour me la mettre...? On pose pas ce genre de question. Pas à un Blake. Pas à moi. »

Rictus. Il me semble entendre Lester Grey, la première fois qu'il a parlé à Orlov. Cassy aurait eu deux ou trois choses à dire là dessus. Pour moi? Cela se passe de commentaire. Miroir observe de haut. Il sait bien qu'aucun de ces énormes cabots ne le croquera. Tout comme je sais que celui derrière moi ne fera rien sans un mot de son maître.

« Elle se pose pourtant au moment de savoir si vous avez l'intention de rester muré dans votre silence ou d'exprimer quelque opinion qui vous soit propre haut et fort Mr Blake. »

Je suis toujours calme. Je n'impose rien. Je ne suis pas de ce genre de mec qui crie qui m'aime me suive en ne comptant que sur ça. Ce genre de mots je les garde pour la masse des abrutis qui lisent la Gazette du Sorcier et en boivent l'encre tous les matins avec leur café. Sachez M. Blake que je ne vous classe pas dans cette catégorie de gens. Je n'ai pas l'air de plaisanter non plus.

« Si vous parlez affaire, vous vous adressez à la mauvaise personne. Je suis un honnête commerçant, qui s'occupe de quelques créatures, ici et là... Si vous avez une réclamation, vous pourrez toujours aller voir mon père. Abraham Blake adore la visite. »
« Ce n'est pas ce qui se dit. J'ai même eu vent que c'était un piètre hôte dans ces mauvais jours, mais les rumeurs ne sont pas toujours fondées si j'en crois ma propre expérience. Je suis effectivement venu pour affaire mais j'ai très bien pu me tromper sur vous. Peut-être que dans les édits du gouvernement vous trouverez votre compte comme la masse des braves gens et des timorés. »

Je vous regarde droit dans les yeux. Rien de retors chez moi. Simplement les mots d'un homme honnête, un peu dur peut-être. Je n'ai jamais vu qu'on faisait de la politique avec des mots d'amour, ou seulement quand il s'agit d'abrutir son adversaire. Mais je n'ai pas la prétention d'être Cléopâtre. Je n'ai jamais aimé cette fille de toute manière.









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Mar 12 Oct - 17:20




« Elle se pose pourtant au moment de savoir si vous avez l'intention de rester muré dans votre silence ou d'exprimer quelque opinion qui vous soit propre haut et fort Mr Blake. »

J'ai un petit rire goguenard. En faite, mes opinions ne regardent que moi, et les crier... Oui, les crier, ça me mettrait directement la tête sur le billot, avec pour seul dialogue de fin : « vous avez une dernière volonté? ». J'ai juste un sourire, calme. Je ne cille pas davantage. Ma main se perds dans le pelage épais et froid de Holy, qui guette le visiteur avec un sentiment mitigé. Doit-il s'inquiéter, ou au contraire s'y intéresser? Malgré sa grande taille, Holy est une créature comme une autre, curieuse et attentive. Il est magnifique, et si son pelage me glace les doigts, j'aime le sentir presque ronronner sous sa main. On est jamais mieux servi que par une bête qui vit bien. Les bêtes ne sont pas ingrates. Je le sais. J'ai un chien, au plus profond de moi. C'est plus que mon totem. Pour les japonais, mon âme serait un kami à tête de chien. Une sorte d'âme lupine. Je ne suis pas loup. Je suis un chien. Une sorte de chien fou, un chien galeux. Un stray dog.

« Si vous parlez affaire, vous vous adressez à la mauvaise personne. Je suis un honnête commerçant, qui s'occupe de quelques créatures, ici et là... Si vous avez une réclamation, vous pourrez toujours aller voir mon père. Abraham Blake adore la visite. »
« Ce n'est pas ce qui se dit. J'ai même eu vent que c'était un piètre hôte dans ces mauvais jours, mais les rumeurs ne sont pas toujours fondées si j'en crois ma propre expérience. Je suis effectivement venu pour affaire mais j'ai très bien pu me tromper sur vous. Peut-être que dans les édits du gouvernement vous trouverez votre compte comme la masse des braves gens et des timorés. »
« Je ne lis pas les journaux. Désolé. »

Et c'est vrai. Les journaux sont fait pour torcher le cul de la petite bourgeoisie. Ce genre d'homme et de femme qui ont besoin de se rassurer en lisant tous les matins que la police est là, est bien intervenu. Ce qu'ils disent pas, c'est qu'on a une chance, non, qu'on a plus de chance de voir sa pizza arriver avant les flics. On peut bien se faire poignarder trente fois avant que quelqu'un ne se retourne. Les journaux mentent, endorment notre subconscient dans un replis stratégique. On endort notre conscience sociale. Qu'ils aillent tous crever, avec leur papier qui est tout juste bon à essuyer mon cul.

« Si on parle affaire, vaut mieux qu'on aille dans un endroit sûr. »

C'est toujours intéressant, de savoir ce qui se trame au milieu des ombres. Au moins, on a le mérite de ne pas être surpris si une tête tombe. Je passe ma main sur la tête de Yzor qui disparaît, comme si de rien n'était. Ce chien ferait tourner en bourrique le plus logique des scientifiques. À côté, Holy, le pelage blanc immaculé tâché du sang du chat, avance, la tête bien haute. C'est presque un paon. Avec sa queue fournie qui se balance dans le vent frais. Je pousse la porte du magasin. Elle n'est pas fermée. Un intrus qui y entretenait tomberait nez à nez avec Silly, magnifique serpent de huit mètres de long. Capable de dévorer un humain vivant et de le digérer en trois heures. Yzor apparaît déjà à l'entrée de la cave. Mes œufs. Mes précieux oeufs. Je le laisse entrer. Siffle. Holy se mets à la porte, comme un bon chien. Comme ça, il bloque le passage, et en cas d'entrée de ces connards d'auror, on est toujours gagnant. Yzor disparaît, me laisse descendre à la cave. Tout autour de nous, des centaines de bête piaillements, hurlent, râlent, ronflent, ronronnent et sifflent. Des furies. Ils n'aiment pas être déranger en pleine nuit. Je pousse la porte, la referme derrière Yon.

Cette salle n'a aucune fenêtre. Ça sent le chaud. Il fait très chaud. Je passe dans les allées, sans regarder Yon. Il y a une ouverture dans un œuf. Ça s'entend. Je le savais. J'ai trop tardé dehors. J'attrape l'oeuf, le sort de la couveuse, et écarte la coquille. C'est un magnifique islandais, aux écailles claires déjà. Je le prends dans les bras, et il se rendort déjà. J'attrape une serviette au hasard, l'entoure, et le laisse dormir dans mes mains. Mon regard se pose sur Yon.

« La place de chef des mangemorts est libre maintenant. Il est temps pour quelqu'un d'occuper cette place. Lester Grey n'est pas assez malin, pas assez distingué, mais... » J'ai un sourire fin, sournois. « Qui vous dit qu'elle ne m'intéresse pas comme elle vous intéresse? »

Les questions qui tuent, c'est... jouissif. Très jouissif.










Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Mar 12 Oct - 20:07


« Je ne lis pas les journaux. Désolé. »

Vous ne me ferez tout de même pas croire que vous ne savez pas que dehors c'est l'enfer. Ni non plus que vous n'aviez pas remarqué que les larves et les impurs pullules. Un mauvais rictus. Bien sûr que non. C'est entendu.

« Si on parle affaire, vaut mieux qu'on aille dans un endroit sûr. »

Un signe de tête. Je vous suis sans un mot. J'ignore encore ce qu'il ressortira de cette conversation. Je sais pourquoi je suis venu. Vous le savez parfaitement bien vous aussi. Mes yeux se promènent d'une créature à une autre non sans un certain intérêt. Je prends moi même grand soin de mon élevage d'Abraxans. J'y passerai toutes mes heures qu'elles ne seraient pas perdues. J'observe les allées et venues de Aidev. Je ne crois pas connaître d'homme plus habile dans son domaine, de renom du moins. Mais je m'abstiens de tout commentaire. J'observe posément. Le chien devant la porte. La chaleur ne me dérange que peu mais je reste raisonnablement vigilent.

« La place de chef des mangemorts est libre maintenant. Il est temps pour quelqu'un d'occuper cette place. Lester Grey n'est pas assez malin, pas assez distingué, mais... Qui vous dit qu'elle ne m'intéresse pas comme elle vous intéresse? »

Sourire.

« Vous pouvez me dire qu'elle vous intéresse et je pourrais vous croire sur parole. Mais dîtes moi Mr. Blake... », je croise les mains dans mon dos mais c'est un sourire félin qui vient se poser sur mes lèvres. Pas malveillant, pas moqueur non plus, disons...« ...vous sentez vous les épaules de vous assoir dans le siège de Mr. Scylence au ministère et de mettre de côté votre envie d'envoyer tout ce beau monde se faire foutre bien profond? ... et puis entre nous soit dit, je n'ai jamais dit qu'elle était encore libre quoiqu'en théorie quand on aime s'entourer d'ambitieux...»

On s'attend à ce que certains aient la dent longue. Cela ne m'a jamais dérangé et si l'un ou l'autre de mes acolytes s'y essayaient... il trouverait sans doute son nom bien vite gravé sur une tombe merdique auprès de Julen, Harry et Claudia Winchester.

« Mais vous avez raison sur une chose. Je ne suis pas venu pour vous parler des nouvelles dans le journal. Je suis venu entendre ce que vous aviez à dire et vous proposer de vous joindre à nous si toutefois nos objectifs se rencontrent... »









Aidev Khayn Blake

Aidev Khayn Blake
SORCIER. ► gérant de l'Epouvantard Epouvanté.

► MESSAGES : 85
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Mer 20 Oct - 21:24




« Qui vous dit qu'elle ne m'intéresse pas comme elle vous intéresse? »
« Vous pouvez me dire qu'elle vous intéresse et je pourrais vous croire sur parole. Mais dîtes moi Mr. Blake... » Je hausse un sourcil. « ...vous sentez vous les épaules de vous assoir dans le siège de Mr. Scylence au ministère et de mettre de côté votre envie d'envoyer tout ce beau monde se faire foutre bien profond? ... et puis entre nous soit dit, je n'ai jamais dit qu'elle était encore libre quoiqu'en théorie quand on aime s'entourer d'ambitieux...»

Je le regarde, et j'ai un petit rire. Je hausse les épaules, quand le petit dragon monte sur mon épaule, déjà alerte, et mordille mon costume. Mon regard se fait plus incisif. Je ne suis pas le plus fou de ma famille. Pas le plus extrémiste non plus. En réalité, les gens, qu'ils soient purs ou non, je ne les aime pas. Pas vraiment bizarre quand on sait que mes seuls amis ont des poils et ont quatre pattes, non? Mes propos sont ceux d'un misanthrope, aigri par la vie, et si j'accepte parfois un verre avec une jolie fille, c'est pour répondre à mes besoins physiques. L'émotionnel, le touchant, la beauté, tout ça, c'est de la connerie pour fillette. Le sang-pur, c'est juste une prétexte pour faire la guerre à des personnes qui ne sont pas nous, pas notre famille. Et pour tout dire, ça ne m'a jamais intéressé, et notre père le sait bien. C'est peut être pour ça, que je suis le plus diplomate. Parce que je m'en branle total.

« Les Blake sont des hommes de l'ombre, de bons seconds, mais... » Aidev eut un large sourire. « Pour ce qui est de les envoyer se faire foutre profond, je crois que mon frère l'a fait un peu trop fort, voyez, et moi, je ne suis pas fou. Je suis un ange sur terre. »

Petit rire ironique, bien sûr. Logan Marlowe Blake est un fou. Le pire d'entre tous. C'est le mieux formaté de notre fratrie. Lui et les fils de Leonard, aussi. Mon père a fait du bon boulot. C'est ce que je me dis souvent. Mais je ne suis ni Logan, ni Sean, ni Sylar. Mon activité est légale – aux yeux du ministère. Je ne prends la tête de personne, et ça me permet de passer deux trois petites choses interdites, ni vu ni connu. Je fais chier personne. Personne me fait chier. C'est un bon compromis, je dirais.

« Mais vous avez raison sur une chose. Je ne suis pas venu pour vous parler des nouvelles dans le journal. Je suis venu entendre ce que vous aviez à dire et vous proposer de vous joindre à nous si toutefois nos objectifs se rencontrent... »

Je le regarde, réfléchi. Je n'aime pas ce genre de discussion. Une réponse conclurait ma vie. Je dis oui, je suis marquée, c'est foutu pour être tranquille. Je dis non, je règle la question, il se casse, mais en même temps, Abraham me tapera sur les doigts. Le vieux s'impatiente. Nous nous sommes pas présentés à Wolfgang, parce que Abraham Theus Blake pensait encore avoir du temps, de préparer sa guerre, mais il le sait. Le temps lui est compter. Bientôt, il ne sera plus, et la guerre, il ne l'aura vu que chez les autres. Mon regard se fait moins clair. Je rattrape le dragon qui escalade mes cheveux, griffant au passage ma joue à sang.

« En posant que les idées de ma famille rejoignent les vôtres, en dehors d'un soutient militaire, vous demandez quelque chose? Parce que les Blake ne sont pas habitués à jouer la chair à canon, voyez, et je ne pense pas que le vieux supportera de perdre un de ses petits fils un peu bêtement. Sans compter que la place de Leonard (Blake) en chef d'équipe à la BIM, et mon accès aux potions et créatures dangereuses font de nous deux un atout conséquent. » Sourire large. « Un atout dont on peut se débarrasser quand on a plus besoin. Et ça, c'est pas exactement le genre de la maison. » Je pose le dragon sur les couveuses. Qu'il joue. « Imaginons que nous gagnons la grande bataille, et que l'on prends possession de Londres. Quel sera votre projet de loi? Quel sera la place de vos coéquipiers dans le grand remaniement? »

J'ai pas vraiment l'habitude de la langue de bois. Qu'on soit franc. J'ai pas que ça à faire ce soir. J'ai encore les sombrals à nourrir, et les vocifères à faire taire.










Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
C'est une offre que vous ne pouvez refuser. #Lun 27 Déc - 18:15


« En posant que les idées de ma famille rejoignent les vôtres, en dehors d'un soutient militaire, vous demandez quelque chose? Parce que les Blake ne sont pas habitués à jouer la chair à canon, voyez, et je ne pense pas que le vieux supportera de perdre un de ses petits fils un peu bêtement. Sans compter que la place de Leonard (Blake) en chef d'équipe à la BIM, et mon accès aux potions et créatures dangereuses font de nous deux un atout conséquent. Un atout dont on peut se débarrasser quand on a plus besoin. Et ça, c'est pas exactement le genre de la maison. Imaginons que nous gagnons la grande bataille, et que l'on prends possession de Londres. Quel sera votre projet de loi? Quel sera la place de vos coéquipiers dans le grand remaniement? »

Rictus. Nous approchons là de la fin de cette conversation.

« J'ai plutôt tendance à mettre les hommes avisés là où ils sont le plus à leur place. Il n'était pas question de grossir les rangs de la chair à canon pour votre famille Blake. Du moins pas sans un faux pas de votre part. » Silence appuyé. Je ne vous invite pas à une partie de rigolade. Chaque élèment, chaque idée, est et sera maîtrisée.« Ne croyez pas que je me sois adressé à vous sans avoir conscience des atouts que chacun des Blake pourrait - potentiellement - m'apporter. Mais là où je diverge des opinions de Orlov, c'est que je ne compte pas faire de coup d'éclat dans un bain de sang. Notre guerre se jouera insidieusement et... presque légalement. Je ne vise pas une ridicule et trop microscopique épuration de la vermine. Mais j'ai besoin d'homme de choix que je pourrais placer sur mon échiquier. Comprenez que les places qui vous intéresse, et je ne parle pas particulièrement pour vous Aidev, ne sont pas celles qui me retienne. Qu'est-ce donc qu'être Ministre de la Magie? »

Rictus à nouveau. Je laisse planer un silence. Le message est assez clair. Pour certains, l'addition sera salée, mais pas pour tous. A chacun de ses distinguer, et c'est l'intelligence qui primera. Le choix sera minutieux. Etudié. Un regard à ma montre. Il est temps.

« Je crois que je vous ai assez retenu pour ce soir. Je vais vous laisser peser le pour et le contre, sans vous cacher que si vous accepter, chacun de vous sera marqué. Un mal nécessaire vous le concevrez. Je n'attends pas de vous une assiduité particulière aux réunions. Vous recevrez vos instructions de moi, personnellement. Réfléchissez-y. »

Je lui laisse ma carte de visite. Excellent businessman. Un salut. Je transplane. Le choix vous appartient Blake.










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