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 Le retour de Sally (Yon)

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Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Lun 19 Avr - 22:35


    21 H Mayfair street. Cela faisait à peine quelques heures qu’elle avait quitté la Hongrie, mais déjà elle se tenait dans cette rue étrangement familière. Tout semblait si lointain. Onze ans. Oui, la dernière fois qu’elle avait eu cette vision, c’était il y a Onze ans et des poussières. Jamais elle n’aurait pensé y remettre un jour les pieds, pourtant, elle était là, bien en vie, et elle avait un problème de taille à régler. Pour la première fois de sa vie peut être, elle était anxieuse. En temps normal, elle maîtrisait n’importe quelle situation, mais là, tout était différent. Elle ne savait pas encore comment agir, et surtout comment lui réagirait. Elle le connaissait assez bien pour savoir quel genre de réaction il aurait, après tout, pour lui, elle était morte il y à onze ans. Dans tout les cas, peut importe ce qu’il se passerait, elle n’avait pas peur de ce qu’il pouvait faire, elle savait très bien qu’en face à face ils se valaient. Elle pensait plutôt à ce qui s’était passé pendant ces onze années. N’oubliez pas que nous parlons de l’homme de sa vie, son âme sœur.

    Elle s’était postée dans un coin sombre avec vue directe sur la fenêtre du 1325 de la rue, guettant le moindre signe de vie, une activité quelconque. Pour l’instant, tout était sombre. Elle pouvait sentir le froid de l’acier sur sa cuisse alors qu’elle se crispait de temps à autre, presque comme si sa dague lui lançait un rappel « je suis là, ne m’oublie pas, prête à servir ». Mais de quoi avait-elle peur réellement. Apercevoir une silhouette derrière les rideaux, féminine bien évidemment. Elle n’était pas folle au point de penser qu’il était encore seul. Pour cela pas de problème, un simple moustique dans la marre à éliminer. Mais imaginez qu’il tienne à cette personne, comment pourrait elle lui imposer de la tristesse. Non, pour l’instant, elle préférait ne pas y penser. Elle était prête à toutes les éventualités, mais ce serait la seule qu’elle ne pourrait accepter. Le voir souffrir une fois lui avait suffit.

    Elle aurait souhaité pourvoir voir sa fille, ne serait ce que de loin pour une première fois, mais les nouvelles consignes de sécurités de l’école Poudlard l’en avait empêché. Comme si la chair de sa chair avait besoin de telle protection. Elle ne savait pas ce qu’elle était devenu, mais elle était sure d’une chose, le danger, c’était plus elle parmi les autres. Mais les êtres humains sont parfois aveuglés par leurs bêtises. Enfin, elle ne pourrait juger de cela que plus tard, pour l’instant, elle avait à faire, et toujours rien, pas une lumière ne reflétait derrière les rideaux. Elle n’avait pas vraiment envie de faire le poireau toute la nuit, pourtant elle était convaincue qu’il valait mieux attendre qu’il soit rentré pour se lancer. L’effet de surprise serait certainement moins choquant. Et puis que penserait-il en l’apercevant. Difficile d’imaginer un sorcier de sa trempe se dire simplement « mais bien sur elle est morte mais elle revient d’entre les mort, c’est banal ». Non elle penchait plus pour l’effet inverse.

    Enfin, il y eu de l’agitation. Une lumière derrière le rideau du salon. Une ombre. Bizarrement, son cœur se mit à battre plus vite. Elle prit une inspiration avant de se lancer à l’assaut de la porte. Soyons des êtres civilisés, frappons avant d’entrer, cela fait toujours un meilleur effet. Sur son visage, pas de sourire, mais cette expression bien à elle qu’il connaissait tant. Elle n’avait pas changé d’un poil. Sa prestance, sa tenue, cette froideur, il douterait peut être, mais il saurait bien assez vite que ce n’étais pas une imposture, même si elle devait le prouver. Pour ce qui était des explications, nous n’y étions pas encore.

    Des bruits de pas derrière la porte, une raie de lumière à l’embrasure de la porte. Surprise, me voici de retour amour…









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Mar 20 Avr - 11:16


1325 Mayfair Street. Notre appartement. Parfois je me dis que j'aurais du en changer. Mais rien n'aurait été pareil ailleurs. Et Azur ne l'aurait pas supporté. Ma veste sur la chaise de la cuisine. C'est si calme quand elle n'est pas là. Mon Amour. Mon unique désormais. Oh elle est bien assez grande maintenant pour savoir que d'autres femmes viennent ici. Elle en a fait fuir quelques unes d'ailleurs. Petite peste. Ma fille. Mais pas toutes. Elle serait bien en peine de le faire. Je me rappelle une conversation houleuse à ce sujet. Mieux valait que je reste volage finalement. Nous étions d'accord. De toute façon... on ne remplace pas une femme de la trempe de ta mère Amour.
J'en oubliai presque. Cette stupide manie que j'ai de regarder ma montre tout le temps. 20H52.
Je déboutonne ma chemise. Pas question de trop traîner ici ce soir. Non pas que j'accorde de l'importance à la petite note rose en forme de coeur qui est restée collée sur mon trieur.

Ce soir, au HW mon chou
Bree

Bree pour Bridget. Une des serveuses que j'ai embauchée il y a quelques semaines. Une espèce de poupée regonflée à bloc. A croire qu'ils ont mis dans son soutien gorge ce qu'il lui manquait dans le crâne. C'est dire la taille du bonnet... enfin elle fait vendre pas mal. Une ancienne playwitch. Tout s'explique. Un des rares plats réchauffé qui traîne encore dans le lit de la chambre d'amis parfois. J'ai horreur du réchauffé. Mais y a des trucs qui seraient même bon périmé. Du moment qu'elle ne l'ouvre pas. Bref. Ce soir au HW. Hard Wizzard Café. 20h59. Elle ne met même pas d'heure alors pourquoi se presser. Je me laisse tomber dans le canapé. Je sais déjà que toute la première partie du rendez vous sera rasoir. Mais j'ai le talent d'abréger. Et elle a l'habitude de se faire foutre dehors une fois que c'est fini. 21h02. On frappe. Je fronce les sourcils. Elle ne m'aurait pas fait ce coup là. Quoique si ça peut accélérer les choses jusqu'au moment où ça m'intéresse. Pourquoi pas. Je me lève. Sans prendre la peine de reboutonner ma chemise. Je suis chez moi après tout. Et si ce n'est pas elle qu'importe. Elle, une autre, toutes les autres. Il n'y a que l'aspect pratique qui importe. J'ouvre.

...

...

...

Ce hoquet de surprise je n'ai pas pu le retenir. Mais très vite mon visage se ferme. Toi? Si c'est une blague elle est de trop mauvais goût pour me tirer un sourire. Mon teint est blême mais pas de peur. De la colère. Une haine qui n'a pas de nom. Qui que tu sois - non tu n'es pas elle - ce soir tu souffriras. Mes lèvres restent scellées. Sévères. C'est si ressemblant. Cette vision. Cet instant je l'ai tant souhaité les premiers temps. Avant de devenir violent. Avant de me calmer à nouveau. Un mauvais rictus passe enfin sur mon visage. J'ai mon idée. A jouer le jeu, jouons le avec style. Elle aurait plaisir à voir ce qui va se passer ensuite. Je ne dis toujours rien. N'invite pas à entrer.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Mar 20 Avr - 23:00


    Le premier contact visuel fut presque un choc. C’était comme ci elle était partit la veille. Il n’avait pas changé d’un pouce, il était toujours lui, parfait en tout point. Ce moment, elle l’avait souvent imaginé. Son retour à la maison. Parfois cela l’avais aidé à tenir, même si pour elle cela n’avait été qu’une chimère. Elle n’y avait jamais vraiment cru, et maintenant qu’elle y était, elle n’était pas déçue. Une légère chaleur parcourue son corps à la vue de sa chemise, de sa peau, à la fois si lointaine et si près, mais il n’était pas encore temps de penser à cela. Aucune expression ne trahissait son visage, elle était partagée. A la fois entre une certaine joie et l’attente de réaction. Celle-ci ne tarda pas. Cet air surpris ne l’avait pas choqué. Rien d’étonnant, après tout, si la situation avait été inversé, n’aurait elle pas réagit à l’identique ?

    Cependant, elle ne fut pas surprise que cette expression ne dure pas plus d’une seconde. Elle fixait son visage, sans ciller, ne voulant pas perdre une seule de ses mimiques. Il était tellement familier, le temps n’avait pas altéré son souvenir. Pourtant, elle ne devait pas se laisser aveugler par ses pensées, et devait rester concentré sur ses expressions. Pour beaucoup de monde, cela aurait pu ressembler à d’heureuses retrouvailles, mais elle savait qu’elle risquait gros en se présentant de la sorte. Chaque expression lui donnait une indication sur la suite des évènements, et pour l’instant ce qu’elle voyait n’était pas de très bonne augure. Elle le connaissait mieux que quiconque, mais elle ne pouvait qu’imaginer ce qu’un veuf pouvait faire en découvrant le fantôme de sa défunte épouse. Il était dangereux, elle le savait, mais elle seule pouvait parvenir à tenir face à lui, aussi, malgré son petit rictus, laissant penser que la situation se détendait, elle savait qu’il valait mieux rester sur ses gardes.

    Pas d’invitation… Elle ne comptait pas rester sur le pas de la porte le temps qu’il se décide, aussi, fidèle à elle-même, elle n’attendit pas de permission. Après tout, dans un sens, elle était chez elle. Le pas de porte fut rapidement franchit, sans évidemment oublier de la frôler dans son passage. Son odeur, il ne pouvait pas l’avoir oublier, même si elle pouvait être factice, pour l’instant, elle ne pouvait pas vraiment faire plus. Elle allait devoir prouver des choses, autant commencer par le plus simple. Sans jeter un regard en arrière, elle pénétrât dans le salon, il finirait bien par suivre. Elle fut surprise de voir que cela n’avait pas vraiment changé. Elle attendit quelques secondes, mais le silence persistant, elle décidât de le briser, sans pour autant lui faire face.

    Erika – Dans mes souvenirs, tu faisais preuves de plus d’hospitalité. A moins que tu ne sois devenu muet…

    Elle n’allait tout de même pas lui proposer de lui offrir un verre. Il valait mieux avancer à pas de loup, ne rien presser, juste attendre et apprendre un peu plus en fonction de ses réactions.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Mer 21 Avr - 17:22


Si ça n'avait pas été ce visage là, j'aurais jeté un coup d'oeil à ma montre. Mais... Cette étrange sensation en moi. Ca n'était plus arrivé depuis que je l'avais perdue. J'ignore quelle est cette blague. Qu'elle lui soit semblable à ce point. Impossible. Ca ne peut être vrai. Pourtant elle me frôle en passant. Elle est vraie. Même si ce n'est pas elle. Mais qui? Et pourquoi? Pousser le vice jusque là. Je crois reconnaitre son parfum même mais je me méfie de mes sens. Ils ne sont plus fiables. Ils déforment la réalité parce que ça leurs faits tellement de bien.

Erika – Dans mes souvenirs, tu faisais preuves de plus d’hospitalité. A moins que tu ne sois devenu muet…

La porte claque derrière elle. Avec une certaine violence. Mais je souris. Toujours. Mes gestes sont lents. Calculés. Cette main ferme et sûr qui glisse de ses reins sur son ventre et même un peu plus bas. Il y a de la sensualité dans le geste. Du désir. La pointe de mon nez écarte ses cheveux pour venir effleurer la chaleur de cette gorge si bien imitée. Son odeur. Son odeur. C'est entêtant.

Yon - Et moi je t'avais connu plus fougueuse. Mais il ne faut pas trop en demander à un ectoplasme je suppose.

Le ton est monté tout d'un coup. Sans crier gare. Une poigne de fer s'est refermeé sur le bras de ce pastiche d'Erika. Soit. Sache ce qu'il en coûte de jouer à ce genre de jeu avec moi. Et encore, le tout début ne sera pas trop désagréable. Je la jète sur le canapé. Violent. Sournois. Avide de ce corps que je n'ai plus étreint depuis onze ans. Le seul corps que j'ai désiré. En rêve ou en cauchemar. Je ne saurais dire. Je suis déjà sur toi. Et ma bouche vient goûter le mensonge directement à des lèvres. Comme je te haïs. Comme je l'aimais.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Jeu 22 Avr - 18:50


    La porte venait de claquer avec violence dans son dos. S’il y avait bien une réaction à laquelle elle ne s’était pas attendu, c’était bien celle-ci, pourtant c’étais celle qu’elle avait le plus désiré. Onze ans de séparation, onze ans de désirs enfouis au plus profond d’elle. Lorsqu’elle sentit cette poigne si ferme, si familière et à la fois si lointaine se poser au creux de ses reins, elle ne pu retenir un léger sursaut. Ce contact, elle l’avait rêvé à de nombreuse reprise, et avait toujours pensé que jamais elle n’y goutterait plus. Elle ne l’avait pas attendu si tôt, elle savait même que ce n’était pas la meilleure entrée en matière, pourtant, alors que la main glissait vers son ventre, elle fut parcourue par un léger frisson. Elle laissât glisser sa main sur la sienne pour l’accompagner dans son geste, alors qu’elle se laisser griser par son souffle dans la nuque. Elle le savait, il fallait y mettre un terme, pourtant, elle en était encore incapable.

    Yon - Et moi je t'avais connu plus fougueuse. Mais il ne faut pas trop en demander à un ectoplasme je suppose.

    Elle était prête à répondre, mais elle était comme une marionnette entre ses doigts. Déjà, elle atterrissait sans lutte sur le canapé. Imaginez un désir enfoui depuis tant d’année, ne demandant qu’à exploser. Une seule pression sur l’interrupteur, et déjà, elle ne serait plus maître d’elle-même. Elle avait encore une légère marge, et était prête à frôler la limite, sans pour autant la franchir. Déjà il était sur elle, et elle gouttât avec plaisir à ses lèvres si tentatrice, laissant courir ses mains sur son torse à demi nu, redécouvrant le relief de sa peau. Comme en souvenir de leur première rencontre, les boutons de la pauvre chemise ne mirent pas longtemps à rejoindre le sol. Il fallait qu’elle réfléchisse, il n’était pas encore temps, pourtant, elle se serait damné pour en avoir plus. Elle stoppât le baiser, attrapant son épaule d’une poigne de fer pour le forcer à la regarder.

    Erika – Je pourrais me montrer plus fougueuse, si tu me laissais te prouver que je ne suis pas un fantôme.

    Son ton était ferme. Malgré son état à demie consciente, elle avait noté le mot qu’il avait employé. Ectoplasme… Elle savait qu’il ne pouvait être convaincu par une simple apparence, pas même par le toucher. Mais elle y parviendrait à condition qu’il y mette un peu du sien, et ne se borne pas. Facile à dire…

    Erika – Je sais très bien ce que tu pense, pourtant, tu te trompe. C’est bel et bien moi.

    Une bonne actrice aurait pu faire de même, mais il fallait bien qu’elle commence quelque part, alors autant attaquer par le plus simple, même si c’était difficile à croire… Il le faudrait bien pourtant, où ils allaient à l’encontre d’un léger problème.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Ven 23 Avr - 19:09


Elle frissonne. Elle me touche. Et je me rends compte que je déteste ça. J'ai déjà envie de serrer sa gorge entre mes doigts. Ca me fait trop mal. Ca me tue. Je ne supporte pas. Et pour la première fois de ma vie je ne me sens pas capable. Et ça... c'est pire que tout le reste.

Erika – Je pourrais me montrer plus fougueuse, si tu me laissais te prouver que je ne suis pas un fantôme.

Elle saisit mon épaule. J'hésite. Puis je me dégage. C'est tellement... glauque... tellement vrai. Je me renferme peu à peu. Ma main se pose sur sa gorge. Trop doucement. Je n'ai même pas la foi de serrer. Et si c'était vrai? Si c'était elle?

Erika – Je sais très bien ce que tu pense, pourtant, tu te trompe. C’est bel et bien moi.
Yon - Alors prouve le!', je la repousse, décidément plus d'humeur à étreindre ce corps que j'ai pourtant tant souhaité. Je ne suis pas si lunatique d'ordinaire. Qu'est-ce qui m'arrive?, Qu'est-ce que tu as dit quand je t'ai demandé de m'épouser? Et si je veux un enfant, si j'en veux un maintenant. Qu'est-ce que tu diras?

Je me suis levé d'un bon. Menaçant. Violent déjà.Une veine saille à ma gorge tant la rage est forte. La table basse de verre et près de moi. Un coup de pied et elle volera en éclat comme cent dix mille fois. Mais je me retiens. Je me contiens. Réponds. Dis le. Prouve le. Dis moi que tu m'aimes. Dis moi que c'est toi!









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Sam 24 Avr - 8:52


    Il était déroutant de ressentir à la fois autant de désir, et ce dégout qui suintait de chacune de ses pores. Une main se posât sur sa gorge, pourtant, elle ne se serrât pas. Elle su à cet instant qu’il avait un doute, cela lui laissait une chance. Elle avalât sa salive, elle ne demandait qu’à ce qu’il la croit.

    Yon - Alors prouve le!
    Erika – Je ne demande que ça!
    Yon - Qu'est-ce que tu as dit quand je t'ai demandé de m'épouser? Et si je veux un enfant, si j'en veux un maintenant. Qu'est-ce que tu diras?

    Peut importe la violence avec laquelle il l’avait repoussé, la rage qu’elle avait ressentit alors qu’il avait sauté d’un bond du canapé pour se relever. Elle ne pouvait qu’ignorer tout cela, car elle ne le voyait pas réellement. Pour la première fois, elle se rendait compte de la peine qu’il avait du ressentir. Elle avait toujours su qu’il y serait confronté, mais elle le recevait en plein visage et cela était plus difficile à encaisser que n’importe quel coup de poignard. Elle se levât à son tour, et se plantât face à lui. Jamais elle ne souffrirait assez pour vivre ce qu’il avait vécu, et elle voulait le lire en lui, elle voulait partager sa souffrance. Pour la première fois de la soirée, une expression fendit son visage, elle était atteinte par sa réaction, et elle était profondément désolé d’avoir du lui imposer ce deuil. Elle frôlât son visage du dos de sa main en poussant un soupir.

    Erika – J’ai toujours su que ce serait difficile pour toi, mais je n’ai jamais imaginé que j’y serais confronté, j’ai toujours pensé que ce serait le mieux. Et maintenant… SI j’avais pu faire autrement, si seulement j’avais eu le choix… Je suis désolé.

    Il ne pouvait ignorer la sincérité de ses mots, pas plus que son expression. Certes, cela était loin de lui ressembler, mais elle allait lui donner les réponses qu’il attendait. Elle se détournât, comme pour lui laisser l’air dont il avait besoin, elle ne voulait pas qu’il explose, car elle le soupçonnait prêt à le faire.

    Erika – Le jour ou tu m’as demandé ma main, je m’en souviens encore. Ma réponse à été des plus inhabituelles. Je le sens encore monter en moi, ce rire si puissant. Ca me paraissait tellement absurde sur le coup. Bien évidemment j’ai dit non, et toi, tu n’as rien trouvé de mieux pour me convaincre que de t’enfuir loin et de t’entourer de filles sur une île. Un vrai bain de sang, et quel beau cadeau de fiançaille, elle s’en souvient encore.

    Pour appuyer ses dires, elle glissât sa main sur sa cuisse et en tirât l’étrangleuse. Cette arme ne pouvait pas le tromper. Il ne s’était certainement jamais demandé comment elle ne s’était pas retrouvée à proximité de son cadavre étant donné qu’elle ne s’en séparait jamais. La réponse était claire, c’est qu’il ne s’était pas agit de son corps. Elle lui fit à nouveau face, gardant quelques mètres de sureté.

    Erika – Du coup on peut dire que ma vrai réponse à ta question à été « d’accord, mais je refuse de porter une robe blanche ». En ce qui concerne les enfants, tu sais très bien que je dirais non, mais je suppose que cela ne t’empêcheras jamais de trafiquer mes contraceptif comme pour la première fois.

    Elle lui laçât un léger sourire, à vrai dire, en y réfléchissant bien, même si cela avait finit par les séparer, jamais elle ne reviendrait en arrière. Elle lui laissât le temps d’assimiler chacun de ses mots, mais par précaution lançât :

    Erika – Et laisse cette table basse tranquille, elle à rien demandé la pauvre…









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Sam 24 Avr - 20:52


Plus je la regarde plus je m'en convaincs. Mais le plus curieux c'est qu'au lieu de me rendre heureux ça m'énerve plus encore. Pas seulement parce qu'elle a pu me prendre pour un con. Mais pour toutes ces stupides larmes. Pour rien. Que dalle. Et que veut-elle maintenant? Elle a cette expression si sincère qui me donne envie de ne rien dire du tout. Faire abstraction et profiter simplement mais non. Elle effleure mon visage du dos de la main. Un geste brusque. Ne me touche pas. Mon regard se durcit. Cette voix je ne doute plus vraiment.

Erika – J’ai toujours su que ce serait difficile pour toi, mais je n’ai jamais imaginé que j’y serais confronté, j’ai toujours pensé que ce serait le mieux. Et maintenant… SI j’avais pu faire autrement, si seulement j’avais eu le choix… Je suis désolé.

Toujours aucune réponse. Mon regard fiché dans le sien comme un poignard dans un coeur. C'est arrivé tellement souvent.

Erika – Le jour ou tu m’as demandé ma main, je m’en souviens encore. Ma réponse à été des plus inhabituelles. Je le sens encore monter en moi, ce rire si puissant. Ca me paraissait tellement absurde sur le coup. Bien évidemment j’ai dit non, et toi, tu n’as rien trouvé de mieux pour me convaincre que de t’enfuir loin et de t’entourer de filles sur une île. Un vrai bain de sang, et quel beau cadeau de fiançailles, elle s’en souvient encore.

Elle? L'étrangleuse. Curieusement au lieu de me tirer un sourire cette preuve irréfutable m'enfonce dans ma colère. Où va-t-on Erika? Est-ce que tu le sais seulement. Toujours les bonnes réponses. Celles que je te demande et que tu me fais. Et pourtant je ne suis pas satisfait. J'ai envie de te tuer au sens propre. En fin de compte je n'écoute qu'à peine ce que tu me dis des enfants que nous n'aurons pas de toute façon.

Erika – Et laisse cette table basse tranquille, elle à rien demandé la pauvre…

C'est justement au moment où tu dis ça qu'elle explose. Cette fameuse table basse. Celle qui a toujours fait les frais de toutes nos colères. Encore une. Peut-être la dernière si je ne me calme pas.

Yon - Tu as toujours réponse à tout Erika. Mais est-ce que tu crois franchement que tu peux revenir ici et me dire simplement "c'était une blague chéri, j'apprécie que tu aies quand même versé une putain de larme!" Mais ça ne marche pas comme ça. Et si je ne veux plus de toi? Et si je te préfère tout un tas de pétasse que tu supporterai pas? Pourquoi tu reviens au juste, juste pour voir si j'ai bien fait mon deuil? Tu repars quand d'ailleurs?

Aucune finesse. Aucune douceur. Je lui en veux tellement que je me prends à m'imaginer la jeter par la fenêtre. Refaire cette scène macabre qui m'a servi de cauchemar pendant onze ans. Un putain de cauchemar qui avait eu l'air tellement vrai. Oh tu sais je pourrais le refaire. L'angle parfait de chacune des plaies. Le bain de sang. Tout à l'identique si ça te tente.
La lumière vacille. Quelque chose va exploser. Et je vais être mauvais. Tu le sais bien.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Sam 24 Avr - 22:53


    Plus elle parlait, plus elle le sentait se renfrogner. Pas étonnant après tout ce qu’il avait du vivre. Il n’avait pas été bien difficile de le convaincre, mais le plus difficile était à venir. L’incompréhension, la colère, voir pire. Elle ne sursautât même pas quand la table se brisât. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait, mais au rythme ou les choses avançaient, ils se pouvaient bien que se soit la dernière en sa présence. Elle était prête à tout accepter, mais certainement pas a encaisser ses accusation sans broncher. Elle avait des choses à dire, et elle comptait bien le faire, quitte à ce qu’il y mette un terme par ses propres moyens.

    Yon - Tu as toujours réponse à tout Erika. Mais est-ce que tu crois franchement que tu peux revenir ici et me dire simplement "c'était une blague chéri, j'apprécie que tu aies quand même versé une putain de larme!"

    Elle trouvait ça loin d’être drôle, et plus il parlait, plus elle se renfrognait à son tour. Ses doigts se serrèrent autour de la garde de son poignard qu’elle avait toujours en main, mais elle ne l’interrompit pas. Elle n’était pas surprise de recevoir tant de haine en pleine face, mais elle n’avait pas pensée à l’effet que cela lui procurerait. Au lieu de la faire culpabiliser, cela l’énervait au plus haut point.


    Yon - Mais ça ne marche pas comme ça. Et si je ne veux plus de toi? Et si je te préfère tout un tas de pétasse que tu supporterai pas? Pourquoi tu reviens au juste, juste pour voir si j'ai bien fait mon deuil? Tu repars quand d'ailleurs?

    Oh, elle savait bien qu’il trainait derrière lui tout un tas de sangsue assoiffée de sexe. Cela ne ferait que lui rajouter un peu plus de travail. Elle était loin d’apprécier ses paroles, et dans la suite logique des évènements, après la table, ce fut un des miroirs qui explosât. Rien d’inhabituel en somme. La lumière vacillante n’augurait rien de bon, si cela continuait, bientôt, ce ne serait pas que les miroirs qui voleraient en éclats. Lorsqu’elle reprit la parole, son ton avait changé, il était beaucoup moins doux, beaucoup moins conciliant.

    Erika – Mais qu’est ce que tu crois. Que j’ai eu le choix ? Que j’ai décidé de mon propre grès de partir ? J’avais mes raisons Yon, et j’étais persuadée que plus jamais je ne reviendrais. Si j’avais disparue simplement, n’aurait tu pas essayé de me chercher ? Jamais je n’aurais permis que tu te mettes en danger par ma faute. Alors oui, j’ai été égoïste, j’ai préféré me faire passer pour morte. Au moins au bout d’un certain temps je me suis dit que tu ferais ton deuil, alors que moi, je vivais avec en sachant ou te trouver sans pouvoir faire un pas. Je me disais que tu finirais par trouver un peu de paix.

    Elle se revit un instant la nuit de son départ, invisible à l’œil, mais toute la scène se déroulant sous ses yeux.

    Erika – Tu parle de larme, mais tu n’imagine pas une seconde ce que j’ai ressentit en te voyant t’éloigner ce soir là au ministère, alors que je me disais que je voyais le visage de ma fille pour la dernière fois. Si tu crois avoir été le seul à verser une larme tu te trompe. Quand à toute ces putes que tu pourrais te taper. Cela n’ajoutera que quelques trophées à ma liste. Saches qu’elles tomberont plus vite que ce que tu ne pourras les mettre dans ton lit.

    Son ton était menaçant, ses doigts crispés sur l’étrangleuse. Sa main tremblait autant que les vitres vibraient à présent sous sa colère. Quand deux orages se rencontrent, cela ne présage rien de bon. Elle pouvait lire en lui, voir ce désir qui l’animait, sauf qu’il le fantasmer sans penser à la résistance qu’elle y mettrait.

    Erika – Saches que je ne compte pas repartir, j’ai même énormément de chance de me trouver là aujourd’hui et d’avoir survécu. J’ai fait tout ça pour elle, alors si tu pense vraiment ce que tu as en tête, saches que je ne me laisserais pas avoir aussi facilement que ce que tu le crois.

    Elle n'était peut être pas très claire, mais la colère prenait le pas sur le reste. Elle avait du lutter, elle avait sauvé la vie de sa fille, et pour cela, il était difficile d'accepter les critiques de quelqu'un qui était loin de se douter de l'enfer qu'elle avait vécu pour leur prospérité.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Dim 25 Avr - 17:05


Pleine de venin. Toi aussi. Ca n'est pas bien difficile. Ca a toujours été comme ça entre nous. Deux vipères qui se mordent et s'empoisonnent. Ca n'a pas changé. Alors nous savons déjà comment ça finira. Pourtan à l'instant je suis tout entier à ma colère. Et toi toute entière à la tienne.

Erika – Mais qu’est ce que tu crois. Que j’ai eu le choix ? Que j’ai décidé de mon propre grès de partir ? J’avais mes raisons Yon, et j’étais persuadée que plus jamais je ne reviendrais. Si j’avais disparue simplement, n’aurait tu pas essayé de me chercher ? Jamais je n’aurais permis que tu te mettes en danger par ma faute. Alors oui, j’ai été égoïste, j’ai préféré me faire passer pour morte. Au moins au bout d’un certain temps je me suis dit que tu ferais ton deuil, alors que moi, je vivais avec en sachant ou te trouver sans pouvoir faire un pas. Je me disais que tu finirais par trouver un peu de paix.
Yon - Tu avais tes raisons que tu n'expliqueras pas comme d'habitude. Comme pour tout. Tu pensais que je finirais par trouver la paix? Tu es donc si naïve? Erika? Une ingénue? Ou alors n'as-tu simplement pas voulu y penser? Trouver la paix quand j'avais les terreurs nocturnes d'une enfant à prévenir? Trouver la paix dans ce lit où je te faisais l'amour! Mais de quoi tu parles?! On ne fait pas le deuil de ce que l'on aime vraiment!

Un reproche à peine voilé. J'aimerai savoir quel genre de raisons peuvent vous pousser à simuler votre propre mort et à ne plus faire confiance à quelqu'un comme moi. Ta famille je la connais. Pour le peu que tu as bien voulu m'en dire. Mais ça n'excuse rien. Je nous aurais défendu. Et ça tu le sais très bien.
Les miroirs explosent puis enfin ce sont les lumières. Si je ne la touche pas encore c'est que j'ignore si je supporterai de vraiment la passer par la fenêtre.

Erika – Tu parle de larme, mais tu n’imagine pas une seconde ce que j’ai ressentit en te voyant t’éloigner ce soir là au ministère, alors que je me disais que je voyais le visage de ma fille pour la dernière fois. Si tu crois avoir été le seul à verser une larme tu te trompe. Quand à toute ces putes que tu pourrais te taper. Cela n’ajoutera que quelques trophées à ma liste. Saches qu’elles tomberont plus vite que ce que tu ne pourras les mettre dans ton lit.
Yon - Ne me tente pas.

Mauvais rictus moqueur.

Yon - Des larmes tu n'en as vu qu'une mais tu ne pourrais pas comprendre. Tu n'as rien perdu. Tu parles de trophées, si c'est ce que tu viens chercher tu peux revenir demain tu en trouveras un dans notre lit.

Je mentais. Jamais plus je n'avais fait l'amour dans notre lit mais elle l'ignorait. Et j'étais plus mauvais que bon jour. Je n'ai plus de patience. Plus de self contrôle. Un geste insignifiant. C'était ma baguette que j'avais en main. Un revers. Et voilà que tu vas t'écraser sur le mur d'en face. Je vais te rejoindre. Je te veux à moi uniquement. Si tu meurs pour de vrai cette fois que ce soit entre mes mains. Je veux te contraindre. T'étouffer. Te tuer comme tu m'as tué. Ma main se fait pernicieuse. Vicelarde. Elle remonte sans t'épargner quelques caresses dont tu ne veux pas. Jusqu'à ta gorge. Mais parle donc un peu. Encore.

Erika – Saches que je ne compte pas repartir, j’ai même énormément de chance de me trouver là aujourd’hui et d’avoir survécu. J’ai fait tout ça pour elle, alors si tu pense vraiment ce que tu as en tête, saches que je ne me laisserais pas avoir aussi facilement que ce que tu le crois.
Yon - Rester? A la bonne heure. Donne moi encore quelques bonnes raisons de te laisser, tu ne m'as pas vraiment convaincu jusque là. Et tant qu'à avoir une femme à la maison, il vaudrait mieux qu'elle ne s'amuse pas trop à me mentir ou à me cacher des choses ou je finirais par croire qu'elle n'aime qu'elle et je la tuerai.

L'honnêteté même. Pourquoi lui mentirai-je à elle?









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


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Le retour de Sally (Yon) #Lun 26 Avr - 11:07


    Le ton montait de plus en plus, l’un bien trop occupé à déverser sa rage sur l’autre. Ce qu’ils avaient enduré chacun de leur côté avait été insupportable, pourtant, la planète aurait pu exploser tout autour d’eux, rien n’aurait pu les empêcher de continuer. Ils étaient comme ça, et tant qu’ils n’auraient pas fini, ce flot de venin continuerait à couler sans cesse.

    Yon - Tu avais tes raisons que tu n'expliqueras pas comme d'habitude. Comme pour tout. Tu pensais que je finirais par trouver la paix? Tu es donc si naïve? Erika? Une ingénue? Ou alors n'as-tu simplement pas voulu y penser? Trouver la paix quand j'avais les terreurs nocturnes d'une enfant à prévenir? Trouver la paix dans ce lit où je te faisais l'amour! Mais de quoi tu parles?! On ne fait pas le deuil de ce que l'on aime vraiment!

    Le pire dans tout cela c’est qu’elle avait du se forcer à agir, tout en sachant qu’elle méritait ces reproches. Elle avait préféré se dire que les pleurs d’une enfant ayant perdus sa mère ne devaient pas être aussi durs à supporter que la mort elle-même. Elle les avait fait souffrir, mais c’était pour leur salut. Elle avait fait le bon choix, mais cela n’empêchait pas que chaque remarque la blessait profondément. Elle aurait tout donné pour ne pas avoir à les abandonné, mais pas au prix de la vie d’Azur. S’il ne s’était agit que d’eux… Elle tentait de garder un léger contrôle, mais certains de ses mots étaient de trop.

    Yon - Des larmes tu n'en as vu qu'une mais tu ne pourrais pas comprendre. Tu n'as rien perdu. Tu parles de trophées, si c'est ce que tu viens chercher tu peux revenir demain tu en trouveras un dans notre lit.

    La phrase de trop. Rien qu’à cette évocation, le simple fait d’imaginer ce qu’il avait pu faire. La rage montât d’un coup. Les derniers objets en verres venaient d’exploser. A croire qu’il l’avait sentit venir. Il avait choisit le bon moment pour sortir sa baguette, car c’est dans un cri de rage, les doigts crispé sur sa dague qu’elle allait s’élancer sur lui. Elle ne comptait pas le tuer, mais lui faire ravaler sa langue et son arrogance par la même occasion. Au lieu de cela, elle partit dans la direction opposée s’écraser contre le mur. Peu importe la douleur, le fracas, le craquement des os, rien ne pouvait lui faire de mal plus que ses mots. Les blessures à l’âme étaient les pires, et elle le savait, c’est ce qui lui avait permis de survivre à certaines blessure durant son absence. Une épaule démise, rien d’irréparable en une seconde. Un craquement, mais déjà il était sur elle. Ce contact, oui elle l’avait souhaité, mais pas de cette façon, il lui fallait pourtant encore quelques secondes pour que son souffle revienne à la normale. Ses yeux lançaient des éclairs alors que les doigts de Yon prenaient position sur sa gorge pour l’étouffer un peu plus encore. C’est alors qu’elle parlait qu’elle sentit sous ses doigts la garde de l’étrangleuse, le combat n’était donc pas finit.

    Yon - Rester? A la bonne heure. Donne moi encore quelques bonnes raisons de te laisser, tu ne m'as pas vraiment convaincu jusque là. Et tant qu'à avoir une femme à la maison, il vaudrait mieux qu'elle ne s'amuse pas trop à me mentir ou à me cacher des choses ou je finirais par croire qu'elle n'aime qu'elle et je la tuerai.

    Le pire dans tout cela, c’est qu’il était sérieux. Ca ne ressemblait pas à une mise en garde, c’était juste la vérité. Sans prévenir, la lame du poignard glissât sur l’avant bras de l’agresseur, car c’est ce qu’il était à l’instant. Pas assez pour trancher sévèrement, juste de quoi lui faire lâcher prise. Elle avait besoin d’air. Un coup de talon bien placé, et elle pu se relever. Sans attendre, c’est son coude qu’il reçut en plein visage, autant en profiter un peu, car physiquement, il avait plus de force, cependant, la rage amplifiait la sienne. Ce qu’elle ressentait était pire que tout. Rien que pour ça, elle aurait presque souhaité mourir. Avant de le rencontrer, rien n’avait d’importance, c’est lui qui l’avait rendu ainsi, qui avait fait d’elle cette personne pleine de ressentit. Elle détestait ça, elle sentait une sorte de brûlure en elle. Les sentiments, c’est une chose dont elle se serait bien passée. Ils la salissaient, sans eux, jamais elle ne serait partit, mais c’était lui. Aveuglée par sa colère, elle se jetât sur lui pour le faire basculer sur le canapé, c’était sa seule chance. La lame sous le cou, prête à agir. Pourquoi était-elle incapable de faire ce geste tant de fois perpétré avant cela. Elle le giflât d’un revers de la main avant de se relever pour s’éloigner de lui, elle ne pouvait plus ressentir cela, il fallait que ca cesse, après tout, qu’il la tue, au moins ce serait finit, mais avant ça, il devait savoir.

    Erika – Tu ne vois donc pas que tout viens de toi ? C’est de ta faute, c’est toi qui m’as fait ça. Tu ne m’as pas demandé mon avis, tu m’as forcé… Ils allaient la tuer Yon ! Ils voulaient tuer mon bébé ! S’il ne s’était agit que de toi et moi, j’aurais été fière de mourir à tes côtés au combat, mais ma fille, je devais la protéger. Oh je connais la rengaine, tu te serais battu avec moi pour la protéger, mais combien de temps cela aurait duré. Un mois ? Un an ? Ce n’était pas une espérance de vie assez longue à mon goût. Bien sur tu es fort, mais tu ne les connais pas aussi bien que tu le pense. Après les trois premiers, ils seraient venus à cinq, puis dix. Combien de temps aurais tu tenu. Nous serions morts en la défendant, mais après que lui aurait il fait ? J’ai préférer me sacrifier que de vous savoir mort tout les deux. Tu as voulut faire de moi une mère, je ne l’ai jamais regretté, car elle est la plus belle chose qui me soit arrivé, mais jamais je n’aurais pu accepter qu’elle soit en danger, alors j’ai préféré mourir que prendre le risque… J’ai joué le rôle que tu m’as donné à merveille. Je lui ai sauvé la vie, et la tienne par la même occasion.

    Trop de mots, trop de sentiments, elle avait envie d’exploser, ses yeux la brulaient, ses mains tremblaient, elle voulait juste que tout s’arrête et autant qu’il y mette fin lui même.

    Erika – Je partais pour mourir, j’ai préféré te faire croire à ma mort, sans suspect, sans piste à suivre, plutôt que t’avertir et te voir tuer pour me venger, sans savoir ce qu’il arriverait à Azur. J’avais besoin que tu sois là pour elle, vu que moi je ne le pouvais plus. J’aurais peut être mieux fait de ne pas autant me battre et de mourir là bas, ça t’aurais évité toute cette peine. Mais dans tout les cas, je n’avais pas le choix, c’est de ma fille qu’il s’agissait, et j’ai fait ce que je devais faire. Même si ça vous a blessé, même si ça a été dur, au moins elle est en vie. Maintenant, fais ce que tu veux, le plus important a été accompli. Je préfère mourir entre tes mains que continuer à ressentir tout ça. Elle est en vie…

    Pour conclure, elle envoyât l’étrangleuse à ses pieds, preuve qu’elle abandonnait le combat. Voilà ce qu’elle détestait, cette personne baissant les bras, ce n’était pas elle, alors autant en finir rapidement. Sa mission, elle l’avait remplis, elle voulait juste maintenant que ce feu intérieur cesse de la brûler, et il était le seul à pouvoir y mettre un terme…









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
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► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Lun 26 Avr - 17:22


Un coup de dague. Cette saleté de dague que j'ai toujours détesté pour des questions de pure jalousie. Je n'ai jamais supporté que tu puisses être attachée à un autre. Par l'amour ou la haine. Qu'importe. J'ai toujours serrée tendrement. Mais jalousement. Je ne te l'ai jamais caché. Et il faut précisément qu'elle mette cette stupide dague entre nous. A ce moment là. Je lâche. Je ne l'aurais jamais étranglée jusqu'au bout de toute façon mais... elle me repousse. Une baffe. Je la lui rends. Sans doute les premières baffes qu'on échange. Est-ce qu'il y aurait quelque chose de changé? Ce coup là me fait réagir. Je stoppe. Elle s'écarte. Je ne la quitte pas du regard. Pour la première fois de ma vie je ressens l'envie de m'excuser. Pour cette baffe. Stupide. M'excuser? N'importe quoi. Ce n'était qu'un échange de mauvais procédé. L'un comme l'autre également responsable.

L'appartement n'est qu'une ruine. Ca faisait longtemps que je ne l'avais plus vu dans cet état. Ca me tire un étrange sourire. Je la regarde. Pas encore totalement calmé. Mais j'écoute ce qu'elle a à me dire. Et quelque part je pardonne. Même si j'ai mal. Qu'on veuille toucher un cheveux de mon Azur me donne de frissons. De ses mauvais frissons qui n'amènent que la mort. Mais pas pour moi. Pour ceux qui oseraient. Un mauvais pli sur mes lèvres. L'idée me passe par la tête. Mais je la garde dans un coin de ma tête. Cela mettra du temps. Mais ça se fera. Pendant que je dessine ce projet là, ton visage change. T'ai-je brisée? T'ai-je fais trop mal? Quelle limite ai-je franchi?
L'étrangleuse glisse vers moi. Je l'arrête du pied. Soupire. La dague dans une main. La baguette dans l'autre. Un geste rapide. Enchantement du verre. Un sortilège qu'on a souvent pratiqué tous les deux. Pendant que l'appartement se redonne une figure je me laisse tomber dans le canapé. A nouveau. Sombre. Une main passé sur mon visage. L'étrangleuse posé à côté de moi. Ma chemise fait plutôt la gueule. J'en ai tellement. Ca ne me fait rien.

Yon - Allez viens.

Et c'est tout. De la lassitude. Mais plus de colère. Plus de haine. Viens. Si tu veux.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Lun 26 Avr - 23:41


    Tout semblait s’être calmé. Les coups avaient été échangés, le fracas, suivit du silence. L’abandon… Quoi de plus énervant que de se sentir baisser les bras. C’était une chose qui ne lui était jamais arrivé, et il lui était difficile de l’accepter. Mais le fait d’abandonner était aussi une manière détournée de faire des excuses, car il était impossible que ces mots la franchissent ses lèvres un jour. C’était maintenant à lui de décider. Elle avait l’impression que quelque chose en elle s’était brisé, pour la première fois, elle s’était sentie vulnérable. Mais tout ceci n’était en réalité que le résultat de l’absence, du manque. Elle ne mettrait pourtant pas longtemps à comprendre qu’elle pourrait combler ce manque, et se reconstruire. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait faillit y passer en onze ans, et maintenant qu’elle reprenait sa vie, le sol avait vacillé sous ses pieds. Il lui fallait juste un petit temps d’adaptation, et certainement une bonne vieille tuerie à l’ancienne. Mais elle n’y était pas encore.

    Et c’est lui qui posât la première pierre de sa reconstruction. Elle le vit s’installer dans le canapé alors que l’appartement reprenait son apparence normale. Cette image, elle l’avait vu tant de fois, mais jamais elle ne s’était retrouvé dans cet état là. Elle s’était calmé, avait repris son souffle et sa raison en l’espace d’une seconde. C’était fini, enfin… Elle savait déjà ce qui lui traversait l’esprit, mais elle n’avait pas encore le cœur à lui exprimer son point de vue. Ils auraient bien le temps plus tard.

    Yon - Allez viens.

    Prenant une profonde respiration, histoire de s’assurer de son propre calme, avant de venir s’asseoir à ses côtés, sans pour autant se coller. Une certaine distance était pour l’instant de rigueur. Elle remit l’étrangleuse dans son fourreau et sortit sa baguette. Deux verres apparurent. L’un plein, vodka, pour elle évidemment, l’autre vide, il n’avait qu’à prendre ce qu’il désirait s’il en avait envie. En tout cas, elle, en avait besoin. Elle le vidât d’un trait, avant d’en remplir un second.

    Erika - Prend ce que tu veux, je ne t’imposerais pas la vodka, je me souviens trop bien de l’effet qu’elle a sur toi.

    Elle avait retrouvé toute sa froideur, et c’est après avoir vidé son second verre qu’elle se décidât à poser cette question qui lui brulait les lèvres.

    Erika - Comment va-t-elle ?

    La seule importante ce soir à vrai dire.









Yon Winchester

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SORCIER.
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► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Mer 28 Avr - 17:43


00h00. L'appartement a reprit son allure. Froid. Design. Rien que nous et les murs. Cela suffit. Pourtant. Un froid entre nous pour la première fois. Ca n'était jamais arrivé. C'est étrange. Mais ce n'est pas la fin de quelque chose. Je me refuse à le croire. Une vodka. Deux vodka. J'ai envie de dire quelque chose. Quelque chose comme, mets un peu le haut-là. Mais je ne dis rien. Je te regarde. Belle. Farouche. Quelque chose est brisé. Et tu t'assois loin de moi. Pas trop loin. Mais c'est bien suffisant.

Erika - Prend ce que tu veux, je ne t’imposerais pas la vodka, je me souviens trop bien de l’effet qu’elle a sur toi.
Yon - Il faudra bien que je remette ça un jour.

Un sourire narquois. Un jour mais pas ce soir. On arrête les frais. C'est assez pour ce soir. 00H05. Cela tourne à l'obsession.

Erika - Comment va-t-elle ?

Un sourire tendre sur mes lèvres. J'aime parler de ma fille. Plus même que je n'aime parler de moi. Elle est la quintessence même de tout ce que j'aime. Un léger rire. Moqueur. Un peu étouffé. Mes yeux vont caresser le plafond.

Yon - C'est une peste... comme toi.', tu sais bien ce que je veux dire,'Madame a sa cour tu comprends, et une rivale bien entendu. Si tu l'entendais en parler, on dirait moi en affaire. Une vraie vipère même pire. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi intelligent ni d'aussi capable. Et à côté de ça c'est un ange avec son père, capricieuse mais... un ange. Quand tu es partie...

Mais je m'arrête. Je n'ai pas envie de parler de ça.

Yon - Toutes tes affaires sont exactement comme tu les as laissées...

Un étrange sourire qui n'en ai pas un. Je ne te dirais pas que j'ai menti tout à l'heure quand je parlais de ces femmes. Des femmes il y en a eu d'autres. Plein même. Mais jamais dans notre lit. Tu t'en rendras bien compte par toi même.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Ven 30 Avr - 10:33


    Pour la première fois de la soirée, le visage d’Erika se fendit d’un sourire. L’entendre parler de sa fille était quelque chose de revigorant. Elle savait qu’elle allait bien, la question n’était pas à prendre de manière brute et il l’avait bien saisit. Elle n’avait aucun doute qu’il en avait fait la fille parfaite qu’elle avait toujours désiré avoir. Elle ne pouvait s’empêcher de l’imaginer dirigeant sa troupe, belle et fière, sans pour autant pouvoir imaginer un visage autre que celui de la petite fille de cinq ans qu’elle avait quitté il y a bien longtemps. Elle la voyait heureuse, et c’est tout ce qui comptait à présent. Malheureusement, les derniers mots de Yon lui arrachèrent son sourire. Elle comprenait qu’il n’aille pas plus loin, et dans un sens il valait mieux, elle n’avait pas envie de repartir dans cette direction là. Elle n’en pouvait plus de cette distance, de cette froideur, ce n’était pas eux, ca ne leur ressemblait en rien. Heureusement, il lui offrit sans le savoir la porte de sortie.

    Yon - Toutes tes affaires sont exactement comme tu les as laissées...

    Voilà qui en disait long. Ce n’était pas une preuve, mais elle allait pouvoir vérifier ses pensées très vite.

    Erika – Parfait, je meurs d’envie d’enlever cette robe qui a déjà bien trop voyagé, je reviens si ça ne te dérange pas d’attendre.

    Elle se levât et contournât le canapé. Sa phrase avait une allusion cachée, en réalité, elle mourrait surtout d’envie qu’il la lui arrache. La tension ayant disparue, une toute autre faisait son apparition en elle, mais celle-ci beaucoup plus agréable que l’ancienne. En passant près du bar, elle remarquât un petit papier rose, bien trop suspect pour ne pas être étudié, qu’elle emmenât avec elle. D’un geste rapide, elle avait retiré sa robe et la lui avait lancée avant de disparaître dans la chambre.

    Erika – Tu n’as qu’à la brûler en attendant…

    Ils devaient se retrouver, et quel meilleur moyen que de le faire de cette manière là. La chambre n’avait pas plus changé que le reste de la maison, et elle su immédiatement qu’il lui avait mentit. Il n’était pas bien difficile pour elle de comprendre qu’aucune femme n’avait passé le pas de cette porte. Elle savait bien qu’il y en avait eu d’autre, mais cette chambre était resté intacte, leur temple, qu’aucune autre n’était venu profanée. Un sourire de fierté se glissât sur son visage Pas même cette « Bree » qui lui avait donné rendez vous ce soir. Elle allait lui passer l’envie d’aller la retrouver. Elle ne lui en voulait pas pour cela, après tout, il avait le droit de refaire sa vie. Mais maintenant, elle était de retour, et la chasse allait être à nouveau gardée. Elle se glissât dans une robe noire, très simple, mais elle n’avait aucun doute sur l’effet que le décolleté avant et arrière allait avoir sur lui.
    Lorsqu’elle revint dans le salon, elle se dirigeât immédiatement vers le canapé. Sa froideur s’était totalement volatilisée, et il n’aurait aucun mal à déchiffrer son expression.

    Erika – Tu m’as donc mentit toi aussi… Il n’est pas difficile de voir qu’aucune femme n’est jamais entrée dans ta chambre. C’est une chose que je peux sentir. J’en déduis donc que cette fameuse Bree n’est pas censé venir ici si tu lui pose un lapin…

    Elle était venue s’installer à califourchon sur ses genoux, sa robe avait légèrement glissé vers le haut, et à l’évocation de l’autre femme, le papier rose avait volé vers son visage. Il n’aurait pas de mal a remarquer qu’elle n’était pas le moins du monde contrariée. Elle se laissait lentement imprégnée de cette odeur, son odeur, celle qui jusqu’à aujourd’hui ne l’avait hanté que dans ses rêves, et qu’elle allait chercher au creux de son cou, alors que ses mains glissaient du bas de son torse pour venir se glisser de chaque côté de sa tête.

    Erika – A toi de calculer maintenant si ta soirée sera meilleure avec elle, ou ici avec moi…

    Pauvre Bree, elle n’avait aucune chance.









Yon Winchester

Yon Winchester
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► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Mar 4 Mai - 18:07


Erika – Parfait, je meurs d’envie d’enlever cette robe qui a déjà bien trop voyagé, je reviens si ça ne te dérange pas d’attendre.

Tu me lances ta robe. Ce petit papier. Tu ne pouvais pas ne pas le voir. Je m'en fous. J'en rirais sans doute. Quand tu l'auras lu tout à l'heure. En attendant ton parfum sur la robe. Plus vrai que dans mes souvenirs. Qu'importe ce que tu trouveras dans notre chambre. Ca m'est égal. A cet instant rien ne compte vraiment en fait. Sauf la patience et le désir qui taraude comme un démon trop longtemps refoulé. L'envie. Et le désir. C'est tout ce qui fait de nous ce que nous sommes. Des assassins. Des manipulateurs. Mais aussi des amants immolés à leur propre chair. Combien de fois? Je ne saurais le dire. Tant de fois. Mais jamais trop. La brûler? Ta robe? Oui sans doute. Mais pas avec le feu d'un briquet ou d'une allumette. Je te languis. Je sais ce que tu fais. Mais je te laisse. J'attends comme un amant sage mais impatient. Pourtant c'est ma femme que j'attends. Pas une petite minette que je ne rappellerai jamais. D'ailleurs ces filles là je n'ai pas à les attendre. Elles me mangent dans la main. Me badent. J'en ai eu assez de ces filles là. Moi ce que je veux... c'est toi. Si la religion est l'opium du peuple, toi tu es mon unique opium. Une drogue haut de game qui se savoure et vous exalte, mais qui jamais ne vous rend minable. Quoi que... Quand j'ai cru te perdre j'ai véritablement été minable. On oublie l'heure. Tu éclipses les aiguilles qui se courent après sur le cadran. Mon éternelle fixette abandonnée pour un fix extatique sur tes lèvres.

Erika – Tu m’as donc mentit toi aussi… Il n’est pas difficile de voir qu’aucune femme n’est jamais entrée dans ta chambre. C’est une chose que je peux sentir.
Yon - Dis moi que tu aurais préféré que ce soit la vérité.

Je te taquine. Ma main glisse sur ta chute de rein comme tu t'invites lascive sur mes genoux. Dans mon regard, cette lueur qui te dit que je n'écoute déjà presque plus. C'est que tu me voles toute capacité d'attention. Bientôt c'est le corps qui parle et non plus les mots. Mes mains te caressent sans encore te dévêtir. Elles savourent. Elles retrouvent ce délice. Leur paradis perdu. Paradis retrouvé. Deux prunelles d'acier suivent le tissus qui remonte le long de tes cuisses. Comme l'acier peut-être chaud et doux parfois. Et bientôt mes mains imitent la caresse de ta robe qui se retirait à l'instant. Ô je veux bien me damner pour voir cette mer de noir se retirer encore et encore pour m'offrir ta peau et le galbe sucré de tes cuisses.

Erika - Bree n’est pas censé venir ici si tu lui pose un lapin…
Yon - Tu veux que je l'invite?, je taquine encore, et l'attire un peu plus vers moi. A sa gorge mes lèvres se referment et sur tes cuisses mes mains remontent et disparaissent sous le tissus de ta robe. Je suis déjà fièvreux mais pourquoi me contenir. Voilà onze ans que ce démon là n'a pas bu l'eau de ta bouche, goûté au rebondis de tes seins, ni respirer ton parfum. Je ne ferais rien contre ce pauvre diable,'Tu as peur qu'elle s'ennuie toute seule au bar? C'est trop généreux de ta part chérie.

Moqueur comme toujours. Tes mains sur moi me tue mais j'en redemande. Tes lèvres un instant prisonnières des miennes. Le feu est bien là. Et il n'est pas près de s'éteindre.

Erika – A toi de calculer maintenant si ta soirée sera meilleure avec elle, ou ici avec moi…
Yon - Tu sais chérie j'ai une sainte horreur d'être en retard...', je te soulève, les mains sur tes hanches et t'allonge déjà dans le canapé,'... en fait, je ne suis jamais en retard... quand je suis vraiment intéressé.

Ma main glisse sous ta robe et ce n'est qu'une question de seconde. Un déchirement de tissu.

Yon - J'espère que ce n'était pas ta préférée...









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Mar 22 Juin - 18:14


Il ne cessait de la taquiner avec ses mots, mais ceux-ci ne l’atteignaient pas. A vrai dire, c’était à peine si elle les entendait, elle était bien trop occupée à s’enivrer de lui. Son odeur, le toucher de sa peau, tout était si parfait, exactement comme elle en avait gardé le souvenir. S’en était d’autant plus exaltant qu’elle pouvait déjà imaginer ce qu’elle allait ressentir, ce qui ne faisait que décupler son désir. En elle rugissait un volcan éteint depuis bien trop longtemps, prêt à entrer en éruption au moindre contact. Si les vitres se souvenaient encore de leur première fois, ce soir, ce serait les murs, la terre elle-même qui en garderait des séquelles si elle ne se maîtrisait pas. Mais demandez à une femme retrouvant l’homme qu’elle aime, perdu de vue depuis si longtemps de calmer ses ardeurs. Cela aurait été possible s’il ne s’était pas agit d’eux. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, il y avait entre eux une connexion que rien ni personne ne pouvait rompre. C’était à croire que toutes leurs actions passé les avaient menés l’un vers l’autre, et malgré tout ce qui tendait à les séparer, ils parvenaient encore à se retrouver.

Elle ne pouvait s’empêcher de penser au nombre de vautours qui avait tournoyé autour de son mari au fil des ans. Toutes ces filles persuadé qu’elle pouvait faire de lui leur propriété. Le rendre assez doux pour devenir leur homme idéal. Toutes assez stupides pour penser pouvoir l’enchainer et le soumettre. Encore plus idiotes de croire qu’elles pouvaient le lui prendre à elle. Aucune d’elle n’ayant cherché à voir plus loin que l’image qu’il renvoyait, ignorant sa vraie personnalité et se contentant de son visage d’ange. Lors de leur première rencontre, Erika ne s’était pas laissé abuser par tout cela. En prédateur, elle avait su voir le chasseur tapis dans l’ombre, et avait immédiatement perçu le lien qui les attiraient l’un à l’autre. Elle avait eu beau lutter contre, rien n’aurait pu changer le passé et rompre leur union, pas même sa mort.

Mais revenons-en à l’essentiel. Des amants, enflammés par leur passion. Elle se sentit soulevée, et appréciait déjà la pression de son corps sur le sien. Ses mains, sa bouche étaient en feu, et son premier soupir d’impatience ne pu couvrir le bruissement de la robe se déchirant. C’était une sorte d’habitude entre eux, et sa garde robe en pâtissait souvent, heureusement, elle aimait le changement.

Yon - J'espère que ce n'était pas ta préférée...
Erika – Crois tu que je l’aurais choisie si ça avait été le cas ?

Elle ne pu s’empêcher de sourire. C’était un moment parfait, aurait on pu rêver mieux ? C’était la question qu’elle se posait, alors qu’elle se laissait aller sous ses caresses, laissant voguer ses lèvres sur sa peau. Rien n’aurait pu la distraire de son but, hormis peut être les coups frappé contre la porte de l’appartement. Erika poussât un soupir avant de fixer son amant dans les yeux, mais les coups reprirent de plus belle, de plus en plus fort, et ne semblaient pas vouloir s’arrêter avant que la porte ne soit ouverte.

Erika – Je te conseille d’ouvrir si tu ne veux pas que tes voisins découvrent un cadavre devant la porte demain matin !!!









Yon Winchester

Yon Winchester
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► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Mar 22 Juin - 19:56


Combien de temps? Je ne veux même pas le savoir. Trop longtemps. Beaucoup trop longtemps. On en oublie l'heure et le temps. Il ne semble avoir l'éternité devant moi. Et comme je mûris ce petit secret dans ma tête, je goûte à tes lèvres les eaux de l'oubli. Oublions. Oui. Juste pour ce soir. La vengeance est un plat qui se mange froid. Et cette chute de reins là, je préfère la serrer quand elle est au plus brûlant. Sur mes lèvres? L'impatience. Le feu sous la glace séculaire dans laquelle je suis fondu. L'ivresse. Le désir. Oui mais pas seulement. Il y a aussi cette envie qui me grandit, qui me dépasse. Cette envie de ne t'avoir qu'à moi. Et pour une fois, je ne suis pas ce goujat qui plait au femme mais simplement l'époux qui aime, qui aime à la folie dans ce qu'elle a de plus terrible. La folie douce-amère. Non, douce ce soir, et piquante à la fois.

Imaginez. L'unique objet de votre unique désir - oh des femmes j'en ai serré, et combien d'ailleurs, mais machinalement, c'était sans saveur - l'objet de votre unique désir donc, une grenade gorgée d'eau qui vous attendrez en plein désert, avec tout le velours sucré d'une bouche d'Aphrodite, tout le venin... ce venin qui rend fou. Mais je veux bien être fou, fou à lier, si c'est pour cette amazone là. Oh toi on ne te charme pas, on ne t'emprisonne pas. Tu es liberté. Et comme tu danses sur mes lèvres, te fichant de cette robe - tu en auras d'autres - tu lies mon corps au tiens avec ces sortilèges que tu es la seule à connaitre. Tu me rends ces chaînes que je ne tolère que de tes mains. Je les tolère? Non je les aime. Pauvre diable. Mais il n'est guère temps de garder la tête froide. Et puisqu'il n'y a pas d'heure. Tu souris. Une dague dans mon coeur mais il en redemande. Et comme je me penche pour donner le baiser empoisonné pour réveiller Maléfice, je ferme les yeux. Te découvre dans d'autres sens. Le toucher. Divin simplement. Le satin de ta peau se rappelle mes mains comme mes mains se rappellent les allégories de tes souffles juste cueillies à tes lèvres et les moindres courbes de ton corps de féline. Un instant. Je joue sur tes lèvres. Te regarde dans les yeux. Et il y a comme une promesse qui...

Quelqu'un frappe à la porte. L'offense en elle même mériterait la mort. Je m'en laisse juge. Pourtant non. C'est mon jour de bonté. Je ne me laisserais pas détourner de toi. Je t'ai trop attendu. Mais elle insiste. Elle? Bien sûr elle. Qui n'aurait pas reconnu cette façon de frapper à la porte. Comme si l'on avait voulu reproduire une joyeuse mélodie sans tenir compte du fait que le bois de la porte ne connaissait qu'une seule note. Agaçant.

Erika – Je te conseille d’ouvrir si tu ne veux pas que tes voisins découvrent un cadavre devant la porte demain matin !!!
Yon - Ce sont aussi tes voisins, à moins qu'on ne déménage. Mais Azur n'aimerait pas.

Un baiser sur tes lèvres. Joueur. Je ne suis pas pressé. Pourtant la porte, lasse d'attendre se met à chanter:

Bridget - Yoniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, mon chouuuuuuuuuuuuuuuu? Tu m'as oubliééééééééée., un regard entendu à Erika. Un rictus bien moqueur. Mon Yon d'amooour? T'es là?, tu vas l'adorer... très divertissante..., voilà ce que je te chuchote avant de me lever sans même fermer ma chemise.Oh nooon me dis pas que t'étais en chemin et qu'on s'est...

Mais la porte s'ouvre en grand. Son premier regard, pour ma chemise ouverte. Oh pitié. C'est tellement facile avec ce genre de fille.

Yon - Mais entre Bridget!
Bree - Mais... qui c'est elle? Tu étais avec une autre?! Alors que moi j't'attendai!!!

La voix s'écrie. Elle est aux bords des larmes mais par chance le maquillage est waterproof. Mais elle se ressaisit. Bridget Davis. Une pétasse brune. Une blonde teinte en fait. Les lèvres rouge passion. Au moins trois centimètres de cils noir sado-maso, et un décolleté à donner des vertiges au grand canyon. D'après mon expérience, du faux à 50%. C'est assez courant chez les playwitches. Oh. J'oubliai presque. Serveuse au Véritaserum. Un détail ça.
Voilà qu'elle pique des deux (talons Doxis & Gabatelles), prête à mettre Erika dehors.

Yon - Mh techniquement c'est plutôt toi l'autre. Mais passons... qu'est-ce que tu veux?
Bree - Je veux savoir qui c'est?! T'es qui? Qu'est-ce que tu crois?! Yoni est à moi, déjà pris capich'? T'as aucune chance., conclue-t-elle très sûre d'elle.

Et moi de me mourir de rire.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


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Le retour de Sally (Yon) #Sam 26 Juin - 17:14


Quoi de plus énervant que les gens qui pensent qu’en frappant à une porte de façon débile, ils vont s’attirer la sympathie du résident. Surtout quand celui-ci n’est autre que Yon Winchester. Inutile de se cacher pour la belle hongroise, s’il s’était agit d’un officiel, il n’aurait certainement pas agit de la sorte, un représentant ? Impossible. Certainement une des ces idiotes qui collaient au basques de son mari. Quoi de plus amusant que de découvrir des proies potentielles. Elle ne le savait pas encore, mais celle-ci serait du pur caviar.

Yon - Ce sont aussi tes voisins, à moins qu'on ne déménage. Mais Azur n'aimerait pas.

Un simple sourire. Quoi de plus agréable que d’entendre ce genre de chose. Encore un baiser, une lueur gourmande dans les yeux. Ce n’était que partie remise, le temps d’éjecter les déchets hors de sa vue. Il ne semblait pas pressé d’ouvrir, mais la voix qui provenait de l’autre côté de la porte se montra tout aussi stressante que les coups qu’elle y avait porté.

Bree - Yoniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, mon chouuuuuuuuuuuuuuuu? Tu m'as oubliééééééééée. Mon Yon d'amooour? T'es là?

Erika ne pu s’empêcher d’hausser un sourcil, et du retenir un rire. Très intéressant tout ça. Elle savait que ce genre de fille n’était que passagère, le genre qu’on prend et qu’on jette après usage, en gros de la rigolade, mais elle était loin d’imaginer que la fameuse Bree allait devenir une plaie plutôt qu’un divertissement. Les mots qu’il lui glissât à l’oreille avant de se lever la firent sourire.

Erika – J’en doute pas mon chou…

Bree - Oh nooon me dis pas que t'étais en chemin et qu'on s'est...
Yon - Mais entre Bridget!
Bree - Mais... qui c'est elle? Tu étais avec une autre?! Alors que moi j't'attendais!!!

Erika en avait profité pour s’installer correctement dans le canapé, ce qui tranchait avec sa tenue plutôt indécente pour recevoir du monde. Quelle belle scène. La jeune fille éplorée trouvant son amant dans les bras d’une autre. Cela rappelât quelques souvenirs à Erika, remontant à son adolescence. Heureusement, Bridget n’était pas elle, et Yon ne risquait pas de se retrouver découpé sur une table de salon. Le ton était parfait, le choc tellement réel, et puis cette voix… Lorsqu’elle posât les yeux sur elle, Erika ne fut presque pas choquée, l’apparence collait à merveille avec le tout. Elle était plutôt jolie, malheureusement, il était difficile de s’en apercevoir sous son maquillage façon trainée, à croire qu’elle s’était raté et en avait ajouté jusqu’à ce que cela la fasse ressembler à un clown. Une longue chevelure brune, mais il n’était pas difficile de se rendre compte que la couleur était fausse, tout comme le reste apparemment, mais peut être tentait elle de gonfler ses ballons au point de pouvoir sauter d’un avion en pensant qu’elle pourrait voler. Elle avait un air totalement stupide, peut être qu’un jour elle lui soufflerait l’idée. Il ne lui manquait plus que la combinaison en cuir assortis à ses talons et la panoplie serait complète. Si elle l’avait croisée dans la rue, elle l’aurait certainement prit pour une pute. C’était peut être un peut extrême, mais le fait qu’elle ait fricotté avec son mari lui donnait déjà le grade de pouffiasse, ce qui était largement mérité.

Yon - Mh techniquement c'est plutôt toi l'autre. Mais passons... qu'est-ce que tu veux?
Bree - Je veux savoir qui c'est?! T'es qui? Qu'est-ce que tu crois?! Yoni est à moi, déjà pris capich'? T'as aucune chance.

Un éclair. Face à elle, la lame brille, tranche, le sang gicle, et adieu poupée. Malheureusement ce n’est qu’un fantasme, on ne reçoit pas les gens comme ça ici. Et ce serait du gâchis, la voir souffrir serait bien plus agréable, et dieu sait que pour elle, elle ferait durer le plaisir au maximum. Erika garda son calme, l’agression était bien réelle il ne manquait plus qu’une petite bousculade et on aurait presque eu peur. Elle pouvait presque entendre les éclats de rire de Yon qui devait se demander comment Bridget allait finir si elle persistait sur cette voie. Les yeux de la belle Hongroise balayèrent Bree de haut en bas alors qu’elle se levait, et venait se placer aux côtés de son homme.

Erika – A côté de toi, c’est certain, aucune chance. Pour répondre à ta question, je m’appelle Erika, et je suis sa femme… Accessoirement la mère de sa fille aussi…

Elle lui tendit la main, comme en signe d’amitié, mais elle y avait glissé un billet qu’elle déposa dans sa main en la serrant.

Erika – Et toi tu dois être la prostituée qu’il avait prise pour ce soir. Prend ça, c’est certainement ce que tu coute, et maintenant, retourne sur le trottoir chercher un autre client, on a pas besoin de toi pour finir ce qu’on a commencé.

Un sourire s’étala sur son visage. Elle était restée calme devant l’attaque, mais il valait mieux ne pas trop la pousser, au cas où, on ne sait jamais.









Yon Winchester

Yon Winchester
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Le retour de Sally (Yon) #Mer 7 Juil - 14:49


Je me pose. Me sers un scotch. La scène risque d'être drôle. Et je n'ai pas l'intention de sortir alors. Bridget me jète cent mille regards outrés. Rictus. Ca a presque autant de cachet qu'un scotch vieilli en fût de chêne. N'exagérons rien. Mais regardons.

Erika – A côté de toi, c’est certain, aucune chance. Pour répondre à ta question, je m’appelle Erika, et je suis sa femme… Accessoirement la mère de sa fille aussi…
Bree - Ahah très drôle. Et moi je suis le ministre de la magie..., difficile de ne pas exploser de rire. Je fais de mon mieux. Juré. Bon Yoni c'est qui la grognasse là.
Yon - Mh ben c'est ma femme cette "grognasse". Excuse moi ma chérie. C'est pas ce qu'elle vient de dire?

Un instant l'idée m'effleure que Bridget arrivera sans doute à atteindre le même stade dans l'évolution que les poules d'ici la fin de sa vie. Méchant moi? Mais non voyons. Si on ne peut plus rire. Notez cela dit que la poule à l'esprit de détournement. Bridget peut-être pas. C'est sans doute pour ça qu'elle saute toujours par dessus le comptoir au Serum. A moins que ce soit un de ces trucs de playwitches pour se mettre en valeur. Lova n'a jamais fait le coup donc... à vérifier.

Bree - Si c'est ce... Oh et puis arrêtez de vous fiche de moi C'est même pas drôle! Comme si ça pouvait être ta femme? Je suis pas bête hein! C'est pas parce qu'elle est sur la photo que c'est ta femme! , je lève les yeux au ciel. Elle fait de grands gestes. Et puis les manucures portuaires ça ressemble pas à ça!!!

Que je vous explique. Cette propension à confondre des mots qui n'ont rien avoir les uns avec les autres. Manque cruel de culture. Mais on ne demande pas à un elfe de maison de diriger le ministère non? Alors on ne va pas demander à une playwitch de nous réciter le dictionnaire.

Yon - Mh certes... notre manucure est excellent voilà...

J'aurais du y réfléchir à deux fois avant de dire ça.

QUOI???! Tu vas chez l'esthéticienne avec elle ALORS QU'AVEC MOI T'AS JAMAIS VOULU!!!!

Je lui avais fait une infidélité vous comprenez... un coup d'oeil à Erika. Je ne me retiendrais pas bien longtemps. Finalement, elles se serrent la main. Bridget prend le billet avec un "oh merci" avant de se rendre compte du sous entendu. Avec l'aide d'Erika bien sûr...

Erika – Et toi tu dois être la prostituée qu’il avait prise pour ce soir. Prend ça, c’est certainement ce que tu coute, et maintenant, retourne sur le trottoir chercher un autre client, on a pas besoin de toi pour finir ce qu’on a commencé.
Bree - Je serais toi je ne m'énerverai pas trop tu vois. Je suis barmaid alors les gros bras j'en gère toute la journée c'est pas toi qui va me faire peur hein...

Et elle y croyait en plus.











Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


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Le retour de Sally (Yon) #Mer 13 Oct - 23:12


Erika n’avait pas l’habitude de se faire bousculer de la sorte, en général, ses victimes n’avaient pas réellement le temps de l’ouvrir, à pas peut être pour hurler. La fameuse Bridget n’avait pas une once de cervelle, ce n’était pas bien difficile à remarquer. Yon devait perdre des millions en l’employant au bar, elle ne devait certainement pas savoir comment compter jusqu’à 10. Cela se remarquait déjà à son apparence, mais dès qu’elle ouvrait la bouche ça faisait même pitié. Quoi qu’il en soit, elle était en train de signer son arrêt de mort. La pauvre, pourtant, elle devait être divertissante de conneries, des comme elle, ils en faisaient plus, le moule avait été cassé par peur de reproduire cette énormité de la nature. Erika continuait à sourire légèrement, la blondasse ne semblait pas avoir remarqué le danger qui rodait, quand à Yon, il semblait se délecter du spectacle se demandant à quel moment sa charmante femme allait exploser.

Bree - Ahah très drôle. Et moi je suis le ministre de la magie... Bon Yoni c'est qui la grognasse là.
Yon - Mh ben c'est ma femme cette "grognasse". Excuse moi ma chérie. C'est pas ce qu'elle vient de dire?

Erika le fusilla du regard, certes elle l’avait dit, il n’était pas obligé de la répéter. Elle notait la pointe de sarcasme et se dérida légèrement.

Erika –Oui, c’est bien ce qu’elle a dit en effet. C’est l’hôpital qui se fout de la charité.

A coup sur, elle ne comprendrait même pas le sens de cette phrase.

Bree - Si c'est ce... Oh et puis arrêtez de vous fiche de moi C'est même pas drôle! Comme si ça pouvait être ta femme? Je suis pas bête hein! C'est pas parce qu'elle est sur la photo que c'est ta femme!
Erika – Bah non c’est sur, c’est pas une preuve ça…, lâchât-elle en riant devant tant de stupidité.
Bree - Et puis les manucures portuaires ça ressemble pas à ça!!!
Erika - Les quoi ?

Mais elle parlait quelle langue. Ca y est Erika ne comprenait plus rien. Et Yon qui se mettais à parler de manucure. Il lui fallut quelques seconde avant de se reprendre, juste le temps pour la blondasse de crier sa désapprobation, comme si elle avait des droits. Erika lui tendit alors la main avec un billet. Le pire c’est qu’elle ne comprit pas immédiatement le sous entendu, et semblait ravi. Encore un peu, et elle lui aurait fait des remerciements. Quelques secondes pour que ca monte au cerveau avec un explication claire et nette, et la voila qui repartait.

Bree - Je serais toi je ne m'énerverai pas trop tu vois. Je suis barmaid alors les gros bras j'en gère toute la journée c'est pas toi qui va me faire peur hein...

La belle Hongroise écarquillât les yeux devant tant d’audace. Elle jetât un regard à Yon, le suppliant intérieurement de la laisser mettre fin à ses jours. C’était son employé tout de même, il fallait une autorisation du boss. Ca pourrait être une sorte de cadeau de bienvenue ! Mais pour cela il fallait qu’elle se prépare. Pour se calmer, elle levât simplement sa main et la giflât sèchement, elle aurait pu faire bien pire. Ca détendait.

Erika – Celle là tu l’as pas volé… J’suis loin d’être comme les gros bras que tu gère. Maintenant si tu pouvait dégager ça nous ferait de l’air.

D’abord on attaque, après on s’excuse, de quoi trouvé un moment pour se faire pardonner. Le plan se mettait en place lentement, mais elle devrait d’abord obtenir l’accord de son mari, elle ne voudrait pas le froisser immédiatement. Au pire, elle ferait croire que ce n’était pas elle, mais Bridget devait rendre le monde plus sain en disparaissant de la planète.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
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► MESSAGES : 179
Le retour de Sally (Yon) #Dim 17 Oct - 9:48


Je pourrais mettre le haut-là tout de suite. Mais non. Tu ne m'en voudras pas. Pour cinq minutes. A ton regard je devine tout de suite ce que tu as envie de faire. La tuer. Je lève les yeux au ciel. Tu fais ce que tu veux mon amour. Un sourire en coin. Suis-je en train de jubiler. Peut-être. En tout cas je vois venir les choses. Passons ce moment de grâce où Bridget s'offusque qu'on lui parle de charité. Elle n'a rien compris bien sûr. Ca c'est pas nouveau.
Une gifle. Un éclat de voix. Elle me regarde visiblement choquée. Et non, je ne dis rien.

Erika – Celle là tu l’as pas volé… J’suis loin d’être comme les gros bras que tu gère. Maintenant si tu pouvait dégager ça nous ferait de l’air.
Bree - ET TOI TU NE DIS RIEN?!!!
Yon - Moi?... Mmmh non.

Le coup de grâce donc. La fausse brune s'offusque. Elle prend seule la porte. lance quelques menaces ridicules. On en reparlera demain. D'après elle. Si j'ai cinq minutes de mon temps à perdre c'est ce qu'on fera.
Rictus. Un sourire chafouin. Je te regarde. Tu n'as pas changé. Moi non plus comme tu vois.

Yon - Dis moi, ça fait combien de temps que je ne t'ai pas dit que j'adorai ton air de fauve en colère.

Un baiser sur tes lèvres. Rien qu'un. Pour te pousser à me montrer autrement comme elle t'a mis en colère cette fausse-brune écervelée. Le reste? On le règlera dans la chambre. Et sans témoin bien sûr.









Erika N. Bathory

Erika N. Bathory


► MESSAGES : 55
Le retour de Sally (Yon) #Mer 20 Oct - 10:10


Voilà une chose qui faisait du bien. Autant le bruit sec, que la sensation de fourmillement au bout des doigts. Encore mieux, l’expression de surprise sur le visage de la fausse blonde. Erika jubilait intérieurement. Elle avait eu ce qu’elle avait demandé. Un simple regard, et il lui avait en somme donné sa bénédiction. Ce serait parfait, le plan se déroulait déjà dans sa tête. Elle ne pouvait qu’imaginer ce que ce serait, mais elle jubilait d’avance. Depuis combien de temps n’avait elle pas tué pour le simple plaisir de le faire. Oh bien sur, elle ne comptait pas ceux qu’elle avait eus sous les ordres de son oncle. Ca, ca n’avait été que du travail. Ce qu’elle aimait elle, c’était sentir la peur grandir, faire durer la chose, faire souffrir. Sentir la peur transpirer par chaque pores de la pauvre victime, la voir comprendre ce qu’il va se passer, quand de ses grands yeux, elle la suppliait de lui laisser la vie. C’était en général cet instant précis qu’elle choisissait pour mettre un terme à sa vie. Mais pour Bridget, ce serait certainement différent, peut être pour son arrogance aurait elle droit à un traitement de faveur. C’était là tout ce qui passait par la tête de la belle Hongroise le temps d’une simple gifle.

Bree - ET TOI TU NE DIS RIEN?!!!
Yon - Moi?... Mmmh non.

Enfin, là voilà qui quittait l’appartement, emmenant avec elle cette odeur entêtante de… Menthe Mandragore ? Elle répondit au sourire de son mari, ils allaient enfin être tranquilles. S’il n’avait pas parlé, elle lui aurait directement dessus, mais un peu de tenue ne lui faisait pas de mal.

Yon - Dit moi, ça fait combien de temps que je ne t'ai pas dit que j'adorai ton air de fauve en colère.

Un simple baiser, mais quel baiser. Il venait d’enflammer la mèche et elle ne demandait plus qu’à se consumer entièrement à son contact. Elle savait ce qu’il cherchait par là. Elle ne le décevrait pas, loin de là. S’approchant de lui, elle posât ses mains sur son torse pour le repousser vers la porte de la chambre.

Erika - -Bien trop longtemps mon amour… Trop longtemps…

Le repoussant un peu plus fort, elle le fit atterrir sur le lit. Bien sur, il ne luttait pas. Ce soir, cette chambre allait peut être subir des modifications irréparables. D’un coup de talon, elle claquât la porte , sur ce qui allait être sa plus belle nuit depuis 11 ans.










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