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 I don't know who I am.

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PROFIL & INFORMATIONS









Kheeva Callaghan

Kheeva Callaghan
HUNTER. ► membre du staff

► MESSAGES : 233
I don't know who I am. #Jeu 22 Juil - 15:52


Kheeva - Pardon...' La jeune louve baissa la tête, comme un petit enfant pris en faute.'Désolée, je sais que je ne devrais pas être ici.

Oh ça non, elle ne devrait pas y être. Ici, c'était la tente qui servait d'infirmerie aux lycans de la Meute. L'idée que des créatures douées d'aussi spectaculaire capacités régénératrices aient besoin d'une infirmerie avait de quoi vous glacer le dos quand on songeait à qui ou quoi les mettaient dans cet état. Mais pour le moment, cela arrangeait bien la jeune louve. Ceux là au moins n'étaient pas en mesure de la menacer. Ils auraient pu aller jusqu'à la tuer s'ils avaient été sur pieds, elle était une exilée, c'était leur loi. Alors pourquoi se trouver là ? Pourquoi avoir pris ce risque insensé en se jetant ainsi dans la gueule du loup ? C'était encore une nuit où l'on ne verrait pas la lune. Malgré sa petite révolte, malgré la mort de sa jumelle, elle n'avait rien pu faire. Et même maintenant qu'avait-elle accomplie toute seule ? Rien. Izaak Solokoff avait très bien fait son travail, sans même avoir eu à combattre, il l'avait brisé en lui retirant ses espoirs et son but. Il n'avait fait que parler, mais ce faisant il ne lui avait laissé que des doutes et une foule de questions sans réponses. Des doutes que lui seul pouvait dissiper, des réponses qu'il était seul susceptible de lui fournir à l'heure actuelle. Alors quitte à tout risquer, elle avait sauter à pieds joints dans le piège à loup et qu'importe qu'il se referme sur elle. Pour ce que ça changerait désormais. Elle releva les yeux vers lui avec détermination.

Kheeva - Je suppose que vous ne devez pas vous souvenir de moi, quand vous êtes parti ma sœur et moi n'étions encore que des enfants...' elle marqua une hésitation avant de reprendre,'J'ai besoin de vos conseils, Kveld...

Elle ne savait pas trop si c'était un mal ou un bien qu'il puisse se souvenir d'elle et de sa sœur. Les deux petits désastres ambulants. Dire qu'elles avaient été des enfants turbulentes était peut être un brin réducteur... Il y avait fort à parier qu'il se souviendrait. Un mal pour un bien ?









Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
I don't know who I am. #Ven 23 Juil - 21:03




feat KHARON D'ARCADIE, alias KVELD.

Si Wolfgang était quelqu'un de très brutal, Kveld l'aimait bien, car c'était son frère le plus proche, et que le jeune Kveld l'avait toujours apprécié. Ils s'étaient bien souvent disputés, parfois pour très peu, parfois pour plus grave, mais jamais éternellement. Après tout, Kveld n'aurait jamais pu défendre son peuple comme Wolfgang l'avait fait dans le passé, et encore aujourd'hui, il le défendait du mieux qu'il le pouvait. Kveld aimait d'un amour profond Wolfgang, et sa vision de jadis n'avait pas changé d'aujourd'hui : il le trouvait toujours très héroïque. Aussi, quand Wolfgang lui avait demandé son soutient, et malgré sa retenue d'abord, Kveld l'avait rejoint. Et quand le sage Kveld faisait quelque chose, alors c'était que c'était le mieux au monde. Sa participation était cependant minime. Si Vasco, Lapyx et Nabor avaient retrouvé leur forme d'antan, et leur fils faisaient la preuve que tout était héréditaire. Masael avait abandonné dans la tante de Lycie la jeune Léah, enceinte jusqu'aux yeux. Kveld était le seul capable de défendre le camp, et il savait que si un démon entrait, alors il se battrait. Pour la première de sa vie. Et c'est normal qu'une fois dans la tente, l'inconnue l'intrigua. Il releva le nez, et regarda la jeune louve qui se pointait ici, dans l'infirmerie, sans être blessée.

« Pardon... Désolée, je sais que je ne devrais pas être ici. »
« J'imagine qu'en effet, il y a de quoi. »

Kveld eut un sourire amusé. Il ne fallait pas avoir peur de lui, ou alors que trop rarement. À cette heure de la nuit, alors qu'il venait de finir de soigner un pauvre blesser, qui avait rencontré par malchance un des neufs démons – et autant dire que son corps ne ressemblait plus à une charpie qu'à un corps – Kveld était des plus calmes. Il regardait la brune, avec un fin sourire. Il savait déjà ce qu'elle allait lui demander, et même ce qu'il allait répondre. Kveld était un Kohar, sauf qu'il ne voyait que peu les événements précis. Il marchait à l'instinct, au déjà vu. C'était plus sinueux, mais c'était une arme redoutable. Kveld était intouchable en somme, comme il voyait jusqu'à cinq minutes dans le futur continuellement. Son don n'était pas efficace sur la longue, mais sur l'instinct, il était peut être plus utile. Plus redoutable.

« Je suppose que vous ne devez pas vous souvenir de moi, quand vous êtes parti ma sœur et moi n'étions encore que des enfants... J'ai besoin de vos conseils, Kveld... »
« Oh, mais je me souviens bien de vous deux. Surtout de toi. Qui essayer sans cesse de retirer cette vieille épée du sol. » Il eut un petit hochement de tête, comme pour appuyer ce qu'il venait de dire. « Mais poses moi plutôt tes questions. Je n'ai pas beaucoup de temps à t'accorder. »

Il eut un petit rire gêné. Pour l'instant, personne n'était encore arrivé en sang, donc elle avait encore le temps de lui poser tout ce qu'elle voulait, même si idéalement, Kveld aurait déjà pu lui dire tout ce qu'elle voulait savoir. Il eut un large sourire, attentif. Il refermât derrière lui le linge, laissant le pauvre blessé se remettre de sa mauvaise rencontre. Il regarda le jeune fille, et regarda derrière lui. Pas de café, comme prévu. Vraiment, cette infirmerie...









Kheeva Callaghan

Kheeva Callaghan
HUNTER. ► membre du staff

► MESSAGES : 233
I don't know who I am. #Mar 3 Aoû - 10:28


L'ancien souriait, visiblement amusé par la situation ou quelque chose d'autre encore qui lui échappait totalement. Elle jeta un coup d'œil sur le blessé sans pouvoir le reconnaitre, l'odeur de sang même masquait toutes les autres, avant de reporter son attention sur lui.

Kveld - Oh, mais je me souviens bien de vous deux. Surtout de toi. Qui essayait sans cesse de retirer cette vieille épée du sol. Mais poses moi plutôt tes questions. Je n'ai pas beaucoup de temps à t'accorder.

Il eut un petit rire gêné auquel elle répondit par un sourire mi figue, mi raisin, guère plus à l'aise que lui. Pose tes questions, mh... c'était tellement plus facile à formuler dans sa tête qu'oralement... Elle profita du léger battement qu'il s'occupe du blessé pour remettre de l'ordre dans sa tête. Alors ? Qu'est-ce qu'elle fichait là avec ses questions existentielles ? Pourquoi être venu le trouver lui parmi tout les autres, lui qu'elle connaissait si peu au final, pour les lui poser ? Lui peut être parce qu'au final, il jouissait d'une réputation des plus conséquentes parmi les siens, parce qu'au final, elle aussi était blessée. Oh non pas physiquement, c'était son âme qu'on avait meurtrie.

Kheeva - Je... en fait c'est... ah.', elle secoua la tête, visiblement énervée avant de reprendre à toute vitesse,'Quand j'étais petite, on m'a appris qu'il fallait protéger ceux qu'on aime, que tout devait aller dans ce but... On m'a appris que parfois, pour le bien de tous il était nécessaire de faire un peu de mal. J'étais perdue et brisée quand vous m'avez pris sous votre aile, me donnant un but et la détermination pour l'atteindre.

Elle se tut un instant, mal à l'aise, ce qu'elle évoquait là n'était pas parmi ses souvenirs les plus agréables, loin s'en fallait, mais pour se faire comprendre, le mieux était de commencer par le commencement. Elle toussota.

Kheeva - J'y ai cru, dur comme fer, j'y ai cru. Et ce faisant j'ai fait des choses terribles, des choses que je ne regrette pas vraiment mais qui n'en sont pas moins terribles. Puis l'on nous à dit qu'il fallait libérer le Poète, s'emparer de son pendule. Ça on ne pouvait pas, ça allait à l'encontre de tout ce qu'on nous à apprit, c'était mettre tout le monde en péril.', la jeune louve reprit son souffle, sous le coup d'une émotion grandissante,'Alors qu'est ce qui à changé ? Pourquoi ? Nous n'avons fait que ce qu'on nous a apprit, essayer de protéger. Subitement cela ne nous vaudrait plus qu'une condamnation à mort ? Qu'est-ce qui a changé ?

Kheeva baissa la tête rouge d'avoir presque crier sur ce loup, mais voilà c'était sorti. Elle en tremblait un peu, mais c'était fait, c'était dit. Surement pas de la manière la plus correcte ou la plus exacte mais l'idée était là, elle releva les yeux sur lui l'air peinée.

Kheeva - Tout ça, a-t-il vraiment eu un but, une raison ? Au final, ma vie n'est-elle que ça, un mensonge ? Je ne sais plus.... Je ne sais plus qui je suis.









Wolfgang S. Orlov

Wolfgang S. Orlov
DANGER POTENTIEL
roi des lycanthropes.

► MESSAGES : 585
I don't know who I am. #Jeu 19 Aoû - 2:41





Elle ne savait pas quel chemin empruntait. Il eut un sourire attendri, comme Moëris en avait quand elle regardait les fils de Léah, ou encore ceux de Loki. Avec le temps passé en solitaire, Kveld s'était résigné, il savait qu'il n'aurait pas d'enfant. Son couple était étrange, assez pour ne pas lui fournir une famille. D'une, car sa belle était une vampire, et que son ventre était aussi stérile qu'un désert. De deux, car elle partait bien trop souvent pour s'occuper d'un enfant convenablement. Il ne le lui reprochait pas. Il s'était juste fait à l'idée, tout comme il avait appris à s'habituer à ses allées et devenues. Il n'aurait pas d'enfant, alors il était juste gentil avec les autres, avec les touts petits des autres, à défaut de pouvoir en avoir pour lui. Il aurait pu feindre l'indifférence, et dire « ah quoi bon avoir des enfants? » mais c'était faux. Kveld était un homme, et plus encore, il était loup-garou. Pour ses deux raisons, il aurait du supplier d'avoir un enfant. Mais il ne suppliera pas. Jamais. Il est noble, le beau Kveld, même s'il affiche déjà une quarantaine grisonnante. Il est mature, son regard a ce quelque chose de rassurant aussi, même si au fond de lui, il se moque un peu de la situation. Elle s'énerve de ne pas savoir quoi dire. Elle a raison de s'énerver.

« Quand j'étais petite, on m'a appris qu'il fallait protéger ceux qu'on aime, que tout devait aller dans ce but... On m'a appris que parfois, pour le bien de tous il était nécessaire de faire un peu de mal. J'étais perdue et brisée quand vous m'avez pris sous votre aile, me donnant un but et la détermination pour l'atteindre. »

Kveld eut un sourire un peu plus large. Il se souvenait de sa propre éducation, identique à celle de la jeune Kheeva. Ils avaient tous eut la même. Le même amour, la même détermination, et pourtant ils étaient tous très différents les uns des autres. Il avait vu Vitaly dire à son fils Jake, encore tout petit, les phrases que Moëris avait dite à Klavdia, et que Klavdia avait répété à ses trois fils. Oui, Kveld savait combien la discipline lycane était dure, mais il ne pouvait rien dire en retour : il savait également que ça avait donné de bons résultats sur chacun d'eux, et que même si certains avaient des débordements, la société lycane n'avait jamais été non plus la mère de psychopathe. Izaak Solokoff ne comptait pas parmi les enfants de cette société. Il était le fruit d'un besoin. Il était autre chose. Une chose nécessaire, au grand damne du bon Kveld.

« J'y ai cru, dur comme fer, j'y ai cru. Et ce faisant j'ai fait des choses terribles, des choses que je ne regrette pas vraiment mais qui n'en sont pas moins terribles. Puis l'on nous à dit qu'il fallait libérer le Poète, s'emparer de son pendule. Ça on ne pouvait pas, ça allait à l'encontre de tout ce qu'on nous à apprit, c'était mettre tout le monde en péril. Alors qu'est ce qui à changé ? Pourquoi ? Nous n'avons fait que ce qu'on nous a apprit, essayer de protéger. Subitement cela ne nous vaudrait plus qu'une condamnation à mort ? Qu'est-ce qui a changé ? »

Rien n'a changé. Elle a juste omis de préciser que l'erreur est humaine. On a tous le droit de faire des erreurs, qu'elles soient grandes, ou non. Il eut un fin sourire, il n'avait pas de la peine, il comprenait la colère en elle. Lui aussi, il avait été ainsi. Il avait farouchement hurlé sur Wolfgang, quand ils avaient tous les deux vingt ans, car il mangeait de la viande, et car il faisait la guerre quand lui, jeune Kharon dans un monde en guerre, ne comprenait rien à ce monde de fou, où tout le monde était pourtant frère. Avec le temps, avec beaucoup de temps, il avait fini par pardonner cet homme grand et beau. Si Wolfgang était devenu roi à sa place, si il y avait eut ce privilège que d'être embrasser par la divine Moëris, alors oui, Kveld le suivrait jusqu'à la fin du monde. Il fermerait les yeux et c'est aveugle qu'il se laisserait guider, car Wolfgang était quelqu'un de bien. Vraiment.

« Tout ça, a-t-il vraiment eu un but, une raison ? Au final, ma vie n'est-elle que ça, un mensonge ? Je ne sais plus.... Je ne sais plus qui je suis. »
« Il n'y a pas de mensonge. » Il pencha la tête. « Nous sommes loin d'être des menteurs. »

Il s'était tourné, avait attrapé une tasse pleine de café, et le lui avait tendu. Une chaise était là, et une autre en face attendait. Il s'était posé, calmement et posément. Kveld n'avait pas ce caractère impulsif, et si comme dans tout loup-garou il y avait cette part froide et effrayante en lui, cette « bête » qui attendait, il n'avait que rarement eut l'occasion d'essuyer les erreurs qu'elle lui aurait fait faire. Kveld était sage, plus que tous les autres, mais il était aussi peut être le plus aveugle de tous. Il était voyant. Il savait qu'il pouvait avoir confiance en son frère. Ils avaient grandi ensemble. Oh oui, ils n'avaient pas le même sang, pas le même père, pas plus qu'ils avaient les mêmes idéaux. Mais Wolfgang protègerait la meute entière, quitte à devoir se sacrifier, et ce dévouement, symbolique et magnifique, valait bien l'amitié la plus sincère de Kveld.

« Tu as la même éducation que moi. La même qu'a reçu Wolfgang, la même que celle de Vitaly, ou que Jake. D'aussi loin que ma mémoire remonte, nous avons tous été éduqué d'une même façon. Nul n'a eut plus de droit que le précédant ou le suivant, et nous avons évolués dans l'univers que tu as toi aussi connu. Je ne dirais pas les traumatismes en moins ; tu n'as pas connu ce que nous avons connu, et nous n'avons pas connu ce que tu as connu. » Sourire ample. Tout le monde souffre, surtout ceux qui dur. « Je suis vieux aujourd'hui, on me dit sage, alors tu es venu me voir pour te rassurer, pour te dire que tu n'es pas une nuisance, que ta vie a un sens, et également pour te dire que tu as eut raison. » Il hocha doucement la tête. « Mais je ne le pense malheureusement pas. Oh, mais ne t'inquiètes pas, je ne te blâme pas. Tu me rappelles moi, durant ma vingtième année. J'avais au coeur toute la bonté du monde, et je croyais au bonheur de tous, ainsi qu'à la survie de tout être vivant. Mais un jour, il faut grandir, et il faut également apprendre ce que notre vie de loup nous apprends : le pardon, et la confiance. Tu penses avoir été trahi? Tu penses avoir bien agi? Tu n'as pas été trahi. Mais en revanche, tu as trahi la confiance que ton chef avait mis en toi. C'était son rêve. C'était son choix. On ne discute pas. Il ne t'a forcé en rien à rejoindre Poudlard, tu y as été, et là, tu as compris. Mais as-tu essayé de te défaire? Tu aurais eut seulement à dire non, et il t'aurait remplacé. Il ne t'avait juste demandé qu'un minime, tout petit, service... Tu as dit oui, et tu n'as pas assumé ta parole. » Kveld parlait lentement et doucement, d'une voix calme. Il n'accusait en rien. Il expliquait, comme on explique à un enfant où est sa faute quand il brise le vase de la vieille tante. « Maintenant, j'aimerais que tu reconsidères un peu tout cela, d'accord? Prends du recul, pense un peu plus. Imagine. Tu aurais dit non, ça se serait passé tout de même. Tu aurais sûrement encore pris position. Faux pas. Le destin est fait de choix, de multiples choix. Il suffit de faire les bons, et de sortir au bon moment. Ce bon moment, tu l'as raté. Regarde maintenant : prenons exemple sur Lycaon. Ce dernier a dit non à son père, et est resté hors de cette histoire. Quand Wolfgang a libéré le poète, vers qui a t-il été? Vers Lycaon. Pour conseille. Ce vieux loup n'est pas bête, jeune fille, mais il est humain. Peux-tu reprocher à un homme d'être curieux et redevable? Tu regardes le monde à travers des yeux humains, mais tu ne l'es pas, tu ne l'es plus. Tu résonnes en milliers de mort. Mais toutes leurs guerres, à eux, nous les avons aidé, nous les avons sauvé. Reprocheras-tu à un homme de faire une erreur, quand ceux-là en ont fait par centaine? Je suis dis Sage car je sais où est ma place, et je sais quel est le bon moment pour intervenir. Moëris elle-même ne l'a pas arrêté. Pourquoi d'après toi? » Il se pencha vers elle, la regardant, plus fixement. « Tu as jugé trop vite d'une situation qui demandait réflexion. Jusqu'à maintenant, Wolfgang a toujours tout fait pour la vie sur terre. Il a aimé comme n'importe qui la vie, qu'elle soit animale ou humaine. Il a sauvé des hommes à son détriment. Il a sourit aux enfants qui lui jeter des pierres. As-tu pensé un instant à sa réaction, une fois le poète libérait? Tu n'as pas réfléchi. Tu n'as même pas réfléchi à son état d'esprit. Regarde moi. Regarde moi, et dis-moi que tu savais qu'il ne pouvait pas penser à mal en faisant ce qu'il a fait. Wolfgang n'a pas un mauvais fond. Il ne laisserait jamais les hommes mourir sans rien faire. Et ça, tu le sais. » Il se redresse finalement sur sa chaise, avec un sourire un peu plus léger. « Ta seule erreur dans cette histoire a été de faire un mauvais mouvement au mauvais moment. Une erreur de parcours légère. En somme, tu n'es pas une nuisance. Tu l'as été à partir du moment où tu as voulu t'opposer à ton chef, au moment même où tu as écouté ta propre voix en défiant celle qui t'avait nourri et protégé. Tu dois apprendre à pardonner et à suivre en te taisant, même si tu trouves que c'est mal et déplacé. Si tu n'as pas envie, dis le et éloigne toi, le temps qu'il reprenne ses esprits. Il ne s'égare jamais longtemps. Comme toi, d'ailleurs.

Aujourd'hui, tu es devant moi, et je sais pourquoi. Izaak Solokoff, n'est-ce pas? Une longue histoire que voilà. »


Kveld a un sourire léger et amusé sur les lèvres, alors qu'il se sert une tasse de café. Personne ne viendra dans l'infirmerie. Pas encore tout du moins.












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