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 We used to laugh together..

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Anonymous

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We used to laugh together.. #Ven 4 Juin - 20:54


C'était une journée comme les autres, qui suivait une nuit pas comme les autres. En effet, cette nuit, prit d'insomnies, le jeune vert et argent avait osé quitter ses draps pour s'éloigner du cachot qui leur servait de salle commune et rejoindre non pas une fille mais une tour. Il avait esquivé, avait un sacré culot, les préfets qui rôdaient puis les quelques professeurs encore éveillés pour rejoindre la volière, plus précisément, où il avait réussi à devenir l'animal. Un corbeau, plus précisément, sa forme animagus qu'il contrôlait depuis l'été et qui lui permettait de faire des choses que les élèves "normaux" ne pouvaient pas faire. Il avait vraiment eu de la chance pour réussir à accomplir son souhait et avait donc profité du reste de la nuit pour survoler l'école et ses alentours, avant de reprendre forme dans la forêt où, malheureusement, il s'était endormi. Une de ces nuits sans rêves, ou le sommeil est si profond qu'il faut se battre pour en sortir.
Pour une fois que Tanys se reposait complètement, comment lui en vouloir ? Aucun risque les lèves tôt remarquent son absence, il avait tiré les rideaux de son lit et planqué des fringues sous les draps pour donner l'illusion. Et puis, de toute manière, il avait prévu de revenir avant le lever du soleil, et leur réveil. Mais voilà, on fait pas toujours ce qu'on a prévu.
Ce ne fut pas les rayons naissants du soleil qui le réveillèrent, mais le bec d'un oiseau qui martelait l'écorce d'un arbre contre lequel il était appuyé. Dormeur, pas du Val mais de la forêt interdite, il avait finit par ouvrir un oeil, grognon pour râler après le trouble-fête et se rendormir légèrement. Excepté qu'il réalisa que non seulement, il ne dormait pas dans son lit moelleux mais qu'en plus sa joue chauffait.
Le vert et argent s'était donc redressé d'un bond pour réaliser l'affreuse situation dans laquelle il était. Non seulement la matinée était bien avancée mais en plus il avait raté des cours. Horrifié, il se rongea les ongles avant de reprendre forme animal et s'envoler vers la fenêtre d'une salle qui le rapprocherait au maximum des cachots. Par chance, il retourna dans les dortoirs sans trop se faire remarquer; en même temps tout le monde était en cours à cette heure-là. Autant dire que si Tanys n'avait pas été aussi fier et du genre à faire attention à ses gestes, il aurait éclaté en sanglots pour avoir manqué une matinée de cours.
Ce fut donc dans une colère noire qu'il retrouva la chambre des garçons pour se doucher en vitesse et se changer, histoire d'ôter les brins d'herbes de ses cheveux et les tâches de terre de ses vêtements. Les cheveux encore mouillé et la chemise à moitié boutonné, qu'il s'affairait à fermer en quittant les cachots, sac sur l'épaule, Tanys gagna les couloirs.
Excédé, il ne salua personne, de ceux qui quittaient leur salle ou qui revenait de dehors pour sécher les cours. Un Tanys en colère était à éviter comme la peste, sous peine de représailles mais évidemment, tout le monde n'avait pas le talent d'éviter ce boulet de canon sur ressort et les nerfs en pelote. Ce qui devait arriver arriva et le vert et argent rentra dans un autre élève, ce qui le propulsa à terre. Tombé sur les fesses, légèrement sonné, le garçon secoua la tête, se frotta le front pour se redresser repoussant violemment les mains d'il ne savait qui, qui essayait de l'aider.
    « Tu peux pas regarder où tu marches sombre crétin !! T'as le cerveau d'une mouette ou quoi ?! Espèce de Troll ! »
Lâcha t il dans sa colère, même si c'était lui qui était en tort puisqu'il avait été plus occupé à boutonner sa chemise qu'à regarder où il marchait. Relevant finalement la tête, il reconnut Laël et le pincement qu'il avait chaque fois qu'il le voyait le prit à nouveau. Evidemment, s'ensuivit le malaise devant sa tête de gentil garçon, puis finalement l'agacement devant sa bouille innocente. Ceux qui les avaient connu amis, devaient être perdu en voyant Tanys s'adresser à lui comme un chien. Surtout que le jeune homme était si énervé qu'il ne put s'empêcher de pousser Laël du bout des doigts, avec rage.
    « T'es vraiment un balourd inutile !! T'as deux pieds gauches ma parole !! »
Se baissant à nouveau, Tanys ramassa son sac, ignorant tant bien que mal les élèves rassemblaient contre les murs qui observaient la scène. Sans doute s'attendaient ils à une bagarre, mais le serpentard n'avait absolument pas peur de Laël. Il était certain que le serdaigle ne l'attaquerait pas, trop gentil pour ça, pensa-t-il.









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
SORCIER. ► pâtissier.


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We used to laugh together.. #Ven 4 Juin - 22:03


    C'était une matinée comme une autre où le soleil réchauffait la terre humidifiée par la rosé matinal et où plusieurs jeunes garçons étaient rassemblés devant un lit, essayant tant bien que mal de réveillé leur camarade en l'interpellant à tour de rôle. « Uh ? » avait- » été la seule réponse de ce dernier, encore dans les vapes de son excursion d'hier soir, en effet, il avait passé la nuit à cuisiner et s'était même endormi de très bon matin sur sa pâte avant d'être doucement reconduit dans son dortoir par les elfes de maison qui en avait sûrement marre d'entendre des ronflements dans la cuisine. Quand le cuisiner ouvrit doucement les yeux, il put apercevoir ses camarades surprit de son état et, pour cause, sa joue droite et une bonne partie de ses cheveux étaient recouverts par de la pâte sèche de la nuit. Après avoir enfin pu se lever, ses camarades le laissèrent et allèrent à la grande salle en paix, alors que l'aigle tâtonnait pour retrouver ses vêtements. C'était toujours comme ç,a certains nuits il n'arrivait pas à dormir et ne ressentait aucune fatigue et d'autre fois, il ne pouvait plus se lever s'il s'endormait trop tard. L'aigle, qui n'était vraiment pas réveille, trébucha légèrement en allant aux douches, avant de se percuter de plein fouet contre la porte, oubliant de l'ouvrir. C'était un rituel pour lui le matin, si bien que ses camarades ne se donnèrent même pas la peine de bouger quand ils entendirent le fracas du bleu et argent, c'était signe chez lui qu'il se réveillait et, après quelques minutes réparatrices sous un douche tiède, on pouvait enfin retrouver Laël comme on le voyait tous les jours : propre sur lui, habillé simplement mais dans un code vestimentaire qu'il faut tout de même comprendre ainsi qu'une barbe naissante qui lui donnait un air paternel à la fois dur et doux, sans compter cet aura de gentillesse et de bonne humeur qu'il dégageait. Ses cheveux dégoulinant légèrement sur son tee-shirt, il attrapa une sucette dont on ne soupçonnait pas l'existence et commença à la manger sans vraiment y faire attention, se dirigeant déjà vers son premier cours, il n'aimait pas partir sans déjeuner mais il avait toujours un problème de temps – ou d'organisation, il n'arrivait pas à trancher – qui faisait qu'il n'arrivait pas toujours à faire ce qu'il désirait, cependant, s'il se rappelait bien, il n'avait que deux cours ce matin, puis il était tranquille jusqu'après le déjeuner. C'était parfait.

    Après plusieurs parts de tarte ingurgités dans les cuisines, Laël se décida à sortir de cet endroit qu'il affectionnait tant. Il avait déjà eu tous ses cours de la matinée et il lui restait au moins deux petites heures avant d'aller manger, alors, pourquoi ne pas traîner dans les couloirs ? Il en profita pour repasser dans son dortoir et y prendre une planche munit de roulette que lui avait prêté un de ses amis moldu à qui il avait d'ailleurs promis de s'améliorer dans ce sport que les êtres non magiques appelait « skate » si le bleu et argent avait bien tout compris. Il sourit alors qu'il avançait par par mètre dans les couloirs, tombant toujours de la planche étroite, saluant au passage quelques connaissances qui se rendait en cours. Il était content quand, enfin, il arriva à rouler sur au moins dix mètre, jusqu'à ce qu'un petit chat gris rayé de noir lui saute dessus, plusieurs lettres dans la gueule. C'était son petit chat qu'il aimait tant, Laël le reconnaitrait entre mille, même si on le clonait. Il sourit, lui grattouillant le derrière des oreilles tout en lui prenant les lettres qui avait été percés par ses petits crocs. Il y avait là une lettre de Gringotts, une autre de sa mère, sa cousine... Cependant, son sourire se figea quand il reconnut l'écriture brute de son père. Ah. Devait-il l'ouvrir ? Qu'est ce que son père avait de si important à dire qu'il écrirait une lettre qu'il ne mettrait pas dans la même enveloppe que celle de sa mère ? Tant de questions se bousculait dans l'esprit de Laël qu'il reprit sa route sur la petit planche, les yeux fixés sur la lettre, le petit chat courant derrière lui pour suivre son maître. Il était encore à la question fatidique de l'ouverture quand Laël sentit qu'il percutait quelqu'un – ou quelque chose – ce qui le projeta à terre, laissant voler la planche et les lettres à terre, le chaton s'écrasant contre le dos de son maître. Il ne fallut qu'un instant à Laël pour se retrouver debout et proposer de l'aide à celui qui était aussi tombé. Il ne fallut aussi qu'un instant pour reconnaître Tanys qui était visiblement en colère. De toute façon, et ce, depuis un certains temps, Tanys était toujours en colère.

    « Tu peux pas regarder où tu marches sombre crétin !! T'as le cerveau d'une mouette ou quoi ?! Espèce de troll ! » rugit-il tout en repoussant les mains de Laël.
    « Moi aussi ça me fait atrocement plaisir de te voir Tanou ! » ironisa gentiment Laël, ramenant à lui tout ce qu'il avait perdu pendant la chute. « Je suis désolé, sincèrement, j'avais la tête ailleurs... »

    Laël remarqua que Tanys n'avais pas sa chemise boutonnée correctement et hésita à la lui faire. Il se retint. Il ne savait plus quoi faire avec Tanys, il avait tellement changer, et il ne savait pas pourquoi. Enfin, le vert et argent leva les yeux, et sembla un peu gêné quand il reconnu Laël, ce qui apporta un peu d'espoir à l'aigle, espoir bien vite chassé quand il vu finalement l'agacement chez le serpent.

    « T'es vraiment un balourd inutile !! T'as deux pieds gauches ma parole !! » dit-il tout en le poussant du bouts des doigts, malgré les élèves qui regardait la scène avec étonnement.
    «Je... Je t'ai dit que j'étais désolé... Et puis... » Laël ne savait pas quoi dire. Il observa Tanys ramasser son sac, puis les élèves autour de lui. Il froissa soudainement le courrier qu'il tenait dans la main. « Et j'en ai marre que tu sois méchant avec moi ! Je t'ai rien fais de mal Tanou, et j'en ai marre de venir vers toi tout gentil et tout et que tu me repousses comme ça ! Comme un balourd inutile ! » Il commença à marcher vite autour de Tanys, en secouant les bras, signe qu'il s'énervait et était en proie au stress. « Parce que moi je suis perdu, et puis moi aussi j'ai des problèmes mais non, Monsieur Tanys de Saint Ange ne pense qu'à lui et ne penserait pas que son vieil ami Laël aurait besoin d'un peu de gentillesse pour aller mieux non. » Laël s'arrêta soudainement, respira puis réfléchit quelques secondes avant de se rendre compte qu'il n'y avait plus personne dans le couloir. « J'ai une furieuse envie de partir, mais j'ai peur que tu ne me rattrapes pas comme tu l'aurais fait avant. » Il croisa les bras. « Si moi j'ai deux pieds gauches et un cerveau de mouette, je pense que toi tu as une rupture des ligaments aux genoux et que ton Q.I équivaut à celui d'un corbeau. Voilà. Parce qu'un méchant ça ne vaut pas mieux qu'un corbeau qui apporte le désespoir. »

    Laël, toujours les bras croiser, regarda Tanys en profondeur. Il regrettait déjà ce qu'il venait de dire à propos des corbeaux, mais si c'est le genre de bêtises qu'il fallait sortir pour que Tanys redeviennent comme avant, Laël était prêt à le faire, mais il doutait affreusement de sa stratégie.









Anonymous

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We used to laugh together.. #Ven 4 Juin - 22:37


Il le méprisait. Non, c'était faux. Il le détestait. Là encore c'était faux. On ne pouvait pas détester Laël, on ne pouvait que faire semblant et c'était chaque fois plus dur mais Tanys se l'était promis. Plus jamais. Il n'allait plus être l'idiot qu'il avait été et que ses parents avaient berné pour mieux le poignarder dans le dos. Il ne serait plus la victime, il serait le tyran et qu'importait si il devait piétiner l'un des rares qui avaient, et qui auraient pu, être son plus proche ami. De toute manière, pensa t il, ça n'aurait jamais marché. Tanys n'avait jamais réellement eu d'amis, proches ou de simple passage, parce que c'était trop compliqué d'entretenir une amitié. Déjà qu'il n'était pas franchement excellent en botanique, alors imaginez s'occuper de ses amis comme il s'occupait des plantes, c'était pas la peine. C'était une perte de temps.
Pourtant, il aurait pu y aller en douceur, se débarrasser de Laël progressivement mais ça lui avait semblé moins hypocrite d'y aller d'un coup. Comme un pansement qu'on arracherait avec rapidité. Sauf que c'était faux, même en arrachant très vite, ça faisait mal. Et si l'aigle était perturbé, Tanys n'était pas mieux, mais il savait mieux jouer la comédie que lui. C'était fatiguant de faire semblant de haïr, épuisant même et parfois, il n'avait qu'une envie, s'asseoir à côté de Laël et lui parler de la pluie et du beau temps, juste pour parler.
Mais voilà, quand on perd confiance en les autres, on refuse de prendre des risques. Ses parents l'avaient trahi, lui avait menti sur sa propre existence, qui sait sur quoi Laël lui aurait menti ? Lui-même avait son secret bien gardé, pourtant, ça aurait été amusant de partager ça avec son ami. Mais non. Tanys mettait un point d'honneur à rester froid, même glacial, avec lui et violent si il le fallait.
Pourtant, il aurait aimé ne pas le croiser aujourd'hui, surtout pas aujourd'hui, surtout pas dans l'état dans lequel il était. Et puis, si ça n'avait pas été lui, ça aurait été quelqu'un d'autre qui aurait récolté la colère du De Saint-Ange. Incroyable comme son nom de famille ne collait pas du tout avec l'image qu'il renvoyait. Ce nom aurait été mieux porté par l'aigle, parce qu'il avait tout de l'ange, excepté la barbe qui lui donnait plus l'air d'un mec qui prend pas soin de lui qu'autre chose. Tanys était à la limite de l'imberbe .. C'était peut être aussi un motif de discorde, d'après les autres. Ridicule ! Il préférait avoir la peau d'un bébé que ressemblait à un ours mal-léché.
Alors voilà où ils en étaient, à se rentrer dedans, et le serpent à lui cracher son venin dessus, dans l'espoir de lui pourrir l'intérieur de son être. Baissant les yeux, le garçon remarqua la planche à roulette qui continuait son chemin. Un souvenir .. Il avait voulu essayer, quand il était beaucoup plus petit, juste parce qu'il avait vu le grand frère d'un camarade d'école en faire. Il avait voulu se la jouer, il avait récolté une cicatrice au coude, qu'il caressa à cet instant, comme pour vérifier qu'il s'agissait bien d'un souvenir et pas d'un délire de son imagination.
Terminant de bien ranger sa chemise, Tanys se crispa en entendant le surnom de son ancien ami s'échapper de ses lèvres alors qu'il lui répondait avec ironie. Par Merlin, voulait il finir de détruire sa réputation ?! Tanou .. Pourquoi pas Chou ou Winnie l'ourson pendant qu'on y était. Si parfois le serpent rêvait de vivre dans le monde de bisounours de l'aigle, il avait aussi parfois envie de le secouer pour lui faire ouvrir les yeux.
    « A croire que tu as toujours la tête ailleurs, une chance qu'elle reste accrochée à ton cou !! »
Cracha t il sans retenir le ton froid, bien que son regard le trahit l'espace de quelques secondes. Son regard se baissa sur le chat du bleu et argent, puis il le reporta sur les murs, pour voir que les élèves retournaient à leurs occupations. L'idée de changer de comportement avec Laël l'effleura, afin de ne pas perdre son temps à déverser sa colère dans le vide, sauf que ce-dernier le surprit. En effet, il se mit à tourner autour de lui en agitant les bras, comme si il faisait une crise d'épilepsie, en déversant un flot de paroles. Il parlait tellement que Tanys devait se concentrer au maximum pour tout saisir. Diantre, avait il subit un sort qui l'empêchait de respirait entre chaque phrases ?! Si le discours du garçon le toucha, il n'en montra rien, jouant la carte du silence et de la neutralité. Il n'avait rien fait de mal, c'était ça le problème ! Si seulement il avait pu être un abruti aux mauvaises intentions !
    « Et quels sont tes problèmes ?! Les petits lutins te font la gueule ? Le père Noël ne t'a pas apporté ce que tu voulais ? Les elfes de la cuisines t'ont fait raté une tarte ?! Tu viens de manger ton dernier bonbon et t'es en manques de sucrerie ?! Quels problèmes, c'est vrai ! Mon pauvre, tu dois êtres brisé. » Ou comment être ignorant quand à la vie des autres. « Et bien pars ! Que je puisse te mettre mon pied au cul pour te faire avancer plus vite !! »
En revanche, il resta bouche-bée quand aux derniers mots de Laël. Ah ça, il ne s'était pas attendu à ce que le garçon est un sens de la répartie plutôt intéressant. Il camoufla vite sa surprise par son air renfrogné, alors qu'il serrait les mâchoires quand à sa remarque quand à une ressemblance avec un corbeau. Savait il quelque chose ? l'avait il vu ? Paranoïaque, Tanys s'approcha de l'aigle d'un air menaçant, presque si son regard n'était pas éclairé de folie.
    « Ça vaut mieux qu'un chat flemmard qui apporte des puces ! Si mon QI équivaut réellement à celui d'un corbeau, c'est que j'ai un haut niveau, préférable que d'avoir celui d'une limace ! »
Il s'était approché de lui, réduisant la distance, le poing à moitié levé, menaçant d'un index vengeur. Etrangement, il aurait bien éclaté de rire devant l'absurdité de leur échange et de leurs insultes, mais le fait que Laël le compare à un corbeau venait de déclencher le système d'auto-protection de son caractère, qui était aussi un système de destruction massive pour les autres.









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
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We used to laugh together.. #Sam 5 Juin - 8:41


    Tanys s'arrangeait encore la chemise quand il sembla remarquer la planche de l'aigle. Puis, il se toucha le coude, comme pour s'assurer de quelque chose, ce que ne releva pas l'aigle. Et puis surtout, Tanys se crispa et sembla se mettre encore plus en colère quand il entendit son surnom. Laël savait très bien que le serpent n'aimait ce surnom, mais c'était la seule chose qui permettait à l'aigle de se rappeler qu'un jour ils avaient été amis.

    « A croire que tu as toujours la tête ailleurs, une chance qu'elle reste accrochée à ton cou !! »

    Laël ne releva pas non plus, il avait préféré partir dans une petite colère pour tourner en rond et déverser tout un flot de parole, ce qu'il regretta de suite. Pourtant il se l'était promis. Jamais, non, jamais il ne se laisserait emporte, la seule fois où il s'était emporté, ça avait mal finit, trop mal finit. Il se mordilla discrètement la lèvre alors que Tanys semblait être légèrement surpris par un mot qu'avait dit Laël. Cependant, il se reprit de suite, mais, cela titillait Laël. Il avait bien entendu, un jour, lui et son oreille affiné, quelques bruits de couloir sur Tanys – en fait, il y en avait bien plus qu'un, mais l'aigle s'en souvenait particulièrement de deux. Soit Tanys était zoophile – ce qui était trop... Trop pour correspondre à son ami – ou c'était bien plus, les deux êtres étaient liés par la magie. Laël pensa quelques peu. Tanys avait-il fait un serment inviolable avec une tierce personne disant qu'il devait lui ramener vingts corbeau avant la semaine prochaine ? Avait-il un jour jeté un sort de contrôle sur un corbeau ? Les idées se bousculaient. Ils avaient développés une phobie des corbeaux ? Non. Que restait-il alors ? Tanys était devenu un animagus ? Laël écarta de suite cette idée. Pourquoi son ami serait un animagus ? Pour rien. Essayer d'en devenir un était tellement difficile et douloureux que Tanys ne pouvait pas en être un, et c'était tout dans l'esprit de Laël. Son ami était devenu tellement bizarre qu'il devait mal interpréter les mots, peut-être n'avait-il pas compris que le corbeau avait été utilisé comme une métaphore.

    « Et quels sont tes problèmes ?! Les petits lutins te font la gueule ? Le père Noël ne t'a pas apporté ce que tu voulais ? Les elfes de la cuisines t'ont fait raté une tarte ?! Tu viens de manger ton dernier bonbon et t'es en manques de sucrerie ?! Quels problèmes, c'est vrai ! Mon pauvre, tu dois êtres brisé. » Laël serra les poings. Tanys ne savait donc plus rien de lui ? Était-il devenu assez distant pour ne plus se rappeler de ce qui rendait vraiment triste Laël et qu'il ne croyait plus au Père Noël et que, de surcroit, il ne connaissait pas de lutin ?« Et bien pars ! Que je puisse te mettre mon pied au cul pour te faire avancer plus vite !! »

    L'aigle sentit les larmes lui venir aux yeux, mais il les retint. Il n'en était pas question, et il décida de ne pas répondre. Il sentait qu'il allait exploser. Pourquoi, c'était la seule question qu'il voulait poser, mais les mots n'arrivait pas à franchir ses yeux, il était trop concentré à ne pas faire couler les larmes qu'il refoulait. Ça lui faisait atrocement mal voir ainsi Tanys être méchant avec lui alors qu'avant il était si sympathique, le pire étant sûrement de ne pas savoir pourquoi. Laël aurait préféré que le monde soit rose et que tout le monde se transforme en des ours idiots qui ne savent que dire bisous, que l'eau se transforme en soda et que les forêts deviennent des champs de sucettes géantes. Il aurait aimé vivre dans un monde aussi niais que ça, même si, à chaque fois qu'il le disait, il se trouvait à chaque fois plus bête et pathétique.

    « Ça vaut mieux qu'un chat flemmard qui apporte des puces ! Si mon Q.I équivaut réellement à celui d'un corbeau, c'est que j'ai un haut niveau, préférable que d'avoir celui d'une limace ! »

    Laël regarda Tanys d'un air méchant, alors que celui-ci c'était rapproché, le pointant d'un index menaçant. Laël pensa soudainement que Tanys avait enclenché comme son système de protection, et l'idée de fuir avant que le serpent détruise tout lui effleura l'esprit moins d'une seconde.

    « T'as raison Tanys, je suis encore un gamin, un con, un débile mental. Mais toi, tu es quoi ? T'es un putain d'égoïste. Qu'est ce qu'il t'es arrivé hein ? Tu t'es cassé un oncle ? On t'a puni ? Tu t'es pris un râteau ? Sale corbeau ! » Laël se stoppa, il respira lentement, bien qu'il ait dit tout cela sur un ton très calme et même méprisant, ce qui était plutôt surprenant pour le brun. Et puis si le corbeau intriguait tant Tanys, autant en profiter. « Mon pauvre, tes parents t'ont acheté un cadeau d'anniversaire ? C'est ça qui te change tant ? Tu veux que je te dire, t'es qu'un nul, un nul tellement bête que t'arrive à changer comme ça, d'un claquement de doigts rien que quand y'a un pet qui bouge dans ta vie. Mon pauvre, si moi aussi j'étais comme ça, crois moi, je t'aurais déjà cassé le nez. »

    Laël fixa haineusement Tanys. Oui, mais il ne fera pas car, malgré ce qu'avait dit son ami, il avait sa tête bien fixés sur ses épaules, sinon, il aurait eut plein de raison d'être un méchant de par sa vie. Ça aurait put commencer très tôt, quand par exemple son père est devenu un meurtrier, il aurait pu se croire, en fidèle héritier, lui aussi meurtrier, ou encore quand un de ses cousins l'a frappé tellement fort car il n'avait pas eu la fève de la galette des rois que Laël avait dû passé une semaine à Saint Mangouste, là aussi, prit d'une colère inassouvissable, il aurait put frapper n'importe qui pour bien moins qu'une miette. Mais il n'en était rien, Laël était toujours ce nounours que tout le monde serrait quand ça allait mal. Alors que le vert et argent change ainsi de comportement sans prévenir et, peut-être juste pour son bon vouloir, Laël pouvait l'encaisser pendant un certain temps mais pour lui c'était trop, malheureusement, l'aigle aussi n'était pas infaillible.









Anonymous

Invité
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We used to laugh together.. #Sam 5 Juin - 13:59


Les mots dépassaient parfois la pensée, mais ça faisait du bien de cracher sa rage sur quelqu'un, de briser les défenses de l'autre, et d'assouvir sa vengeance sur un innocent. Pourtant ce n'était pas particulièrement contre Laël qu'il était enragé. Il l'était tout d'abord contre ses parents, pas parce qu'ils ne l'aimaient pas et qu'il les répugnait, mais parce qu'ils avaient menti et Tanys détestait le mensonge. Ensuite il l'était contre l'école, parce qu'on ne le mettait pas assez valeur au vu de son intelligence. Mais surtout, il l'était contre lui-même pour s'être permis cet écart de conduite qui venait de lui coûter des heures de cours. Depuis tout petit, il avait ce besoin d'éducation, ce besoin de savoir et faisait parti de ces élèves heureux d'être assis sur une chaise à écouter un professeur étale ses connaissances. Un lèche-botte ? Pas vraiment, puisqu'il s'insurgeait lorsqu'il le fallait, mais Tanys aimait les cours, et encore plus depuis qu'il était en école de magie. Et surtout, Tanys n'était absolument pas de ces élèves à faire passer ses envies avant ses notes, mais c'était ce qui été arrivé. Et ça l'agaçait d'avoir été aussi bête, de s'être fait avoir comme ça. Si être animagus avait ses points positifs, ça avait aussi ses mauvais côté. Mais il n'allait pas regretter, pas après ces mois et ces heures de douleurs qu'il s'était infligé pour atteindre son but. Pas après avoir frôlé le danger pour y parvenir. Cependant, il s'étonnait de plus ne plus de voir à quel point son caractère ressemblait à celui de son animagus. Si il préférait agir après avoir réfléchi, il se laissait de plus en plus aller à l'instinct. Et c'était l'instinct qui l'avait forcé à se protéger comme ça quand Laël avait émit la ressemblance avec le corbeau. L'instinct qui prenait le pas sur la conscience et les sentiments humains pour libérer un Tanys beaucoup plus froid et violent. C'était perturbant et en même temps, il se sentait peut être plus libre, plus léger en laissant ce côté sauvage prendre le pas. Mais c'était dangereux. Qui savait jusqu'où il serait capable d'aller en laissant l'animal agir ? Peut être serait il capable de blesser Laël .. Cette idée le titilla et il sentit comme une aiguille dans son palpitant à l'idée de blesser physiquement son "ami". Ses doigts lui semblèrent engourdis, alors que sa nuque se raidissait. Un peu plus et il se serait mit à croasser méchamment pour s'envoler loin.
Il avait remarqué les poings de l'aigle qui se serrait. Il remarquait les émotions qui devaient traverser son camarade. Désormais, il remarquait des choses qu'il ne remarquait pas avant, sans doute un effet de son nouveau talent. Il gagnait les capacités de son animal. C'était déroutant et si excitant. Si bien qu'en effet, il oublia les problèmes, autrement plus graves, qui pouvaient bouleverser le bleu et argent et se concentrer sur ses capacités. C'était enivrant. Mais plus pour longtemps puis que la vois, quoique calme, de Laël le tira de ses rêveries pour une nouvelle attaque.
Putain d'égoïste. Allez savoir pourquoi, mais Tanys s'était stoppé sur ces mots. Son coeur avait raté un battement. Il avait touché un point. De Saint-Ange n'était qu'un foutu égoïste qui ne pensait qu'à lui, qui voulait écraser tout le monde pour atteindre le top. Un psychologue vous aurez expliquer, sans l'ombre d'un doute, que ce besoin d'être le meilleur était un moyen désespéré pour attirer l'attention de parents ignorants. De parents qui refusaient de regarder leur fils avec amour, qui ne s'occupaient plus que de lui offrir le couvert et le lit, sans rien d'autre. Vivre sans parents devaient être une chose abominable, mais vivre avec sans compter sur l'amour c'était aussi dur pour un enfant en pleine évolution. Pourquoi pensait il à ses parents ? Il secoua la tête quand la suite du discours de Laël lui arracha un frisson d'horreur, qu'il ne camoufla même pas.
Parents .. Cadeau .. C'était trop. L'instinct prit le pas et Tanys se retrouva à attraper l'aigle par le col de son haut pour le fixer, l'air enragé. Qu'allait il dire ? Que voulait il dire ? "Tu ne sais rien" aurait été trop désespéré, pourtant c'était ce qu'il mourrait d'envie de lui hurler. En fin de compte, ni l'un ni l'autre ne connaissait réellement les petits secrets de leur vie.
    «Et toi t'es un nul tellement con que tu passes ta vie à être une victime au lieu d'oser te défendre ! Des paroles, des paroles, mais où sont les actes ? Tu comptes jouer toute ta vie le rôle de la gonzesse ?! Serait temps de grandir ! Les bisounours et le monde merveilleux dans lequel tu vis il existe pas ! Rien n'est merveilleux, rien n'est rose ! Tout n'est que mensonge et trahison ! A force de rêver tu vas finir par perdre la réalité de vue et je te dis même pas les conséquences ! »
Etrange comme son ton était devenu moins mauvais, surtout sur la fin. Il avait finit par lâcher le col du jeune homme et reculer. Finalement l'humain reprenait le dessus sur l'animal, mais c'était terrifiant et éreintant. Les corbeaux n'avaient pas peur, ils rôdaient pour surveiller puis fondre sur la victime. Ils n'avaient aucun remords, mais ça, Tanys n'y était pas encore, si bien qu'il baissa la tête. En fin de compte, réalisa t il, il n'était qu'un adolescent comme les autres avec ses parts d'ombres. Il ne sut ce qui l'effrayait le plus; le dénouement de cette rencontre, ou le fait d'être trop humain ..
    « T'as raison, j'suis un égoïste - et un sale corbeau - comme tu dis. Mais au moins j'ouvre les yeux pour pas me prendre une claque en découvrant le monde dans lequel je vis. Tu comptes avancer à l'aveuglette toute ta vie ?! Pourquoi tu perds ton temps à me parler ? Cogne si c'est ce qui te fais envie ? De toute façon, t'oseras jamais, tu préfères perdre ton temps à discuter chiffon qu'à agir. »









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
SORCIER. ► pâtissier.


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We used to laugh together.. #Ven 11 Juin - 20:36


    Il ne s'attendait pas à ça, il ne s'attendait pas à cette violence de la part de celui qui avait été son ami. Le serpent avait violemment attrapé l'aigle par le col, lui crachant son venin au visage. Tanys était devenu un animal comme les autres, c'est tout ce que pouvait penser Laël. Personne ne devait lui faire du mal, personne ne devait faire souffrir le bleu et argent. Pas encore. Pas ici. L'aigle avait la respiration coupée et n'arrivait pas, ne voulait pas encaisser les vérités acerbes que lui lançait le vert et argent. Il était atrocement chamboulé mais son oreille le surprit quand il crut entendre que le ton de Tanys devenait moins dur. Laël ne réussit à reprendre son souffle que quand ce dernier le lâcha enfin, reculant la tête baissée comme s'il avait des remords, mais Laël lui, continua de le fixer avec tellement d'étonnement et de peur que ses yeux semblaient pouvoir lui tomber de la tête si un plaisantin venait lui faire du vent. Puis Tanys reprit son discours avec toujours autant d'énergie et de rage, sauf que cette fois, c'était des questions que le serpent posait, il semblait s'adoucir au fond de lui, sans le monter. Le chaton de l'aigle, qui s'était tenu à l'écart pendant tout ce temps, s'approcha de son maître qui ne s'était pas relevé, encore sonné par le comportement de Tanys. Il ronronna en se frottant à lui, le stimulant en essayant de le masser avec ses petites pattes. L'aigle au bout de quelques instants de silence se releva.

    « Alors c'est fini entre nous ? » Laël ressemblai à un enfant, ses yeux ayant perdu tout éclat. Il semblait vide, atrocement vide. « Je ne vis pas dans un monde rose Tanys, je vis dans la même poubelle que toi, mais je m'évertue à me lever tous les jours pour la nettoyer. Si je cogne, je deviendrais comme toi, capable de frapper un innocent sans raison. Et si j'agis comme tu voudrais que je le fasse je suis mort. » L'aigle rattrapa doucement ses affaires qui étaient retombées. « Et puis je suis pas une victime. » Il posa son chat sur son épaule, essuyant au passage quelques larmes qui lui coulaient sur la joue. « Tout n'est pas que mensonge et trahison. Je ne mens pas à mes amis, je ne les trahis pas. » Il ramassa cette fois les lettres, et pris surtout le soin de déchirer celle de son père, ne pensant pas un moment de ce que pourrait penser Tanys, mettant tous les papiers dans sa poche. « Et puis les conséquences, je les connais, et que tu rêves ou pas, elles viennent quand même chambouler ta vie un jour ou un autre. » L'aigle ferma les yeux. Il ne devait pas pleurer. « En fait Tanys, tu ne sais rien de moi, je ne sais pas grand chose sur toi. On ferait peut-être mieux de se quitter là. »

    Laël tourna le dos au vert et argent, essayant de renifler discrètement. Il essuyait toutes ses larmes qui coulaient, alors que le petit chat perdait l'équilibre sur les épaules grelottantes de l'aigle. Il ne savait même pas pourquoi il pleurait. Où plutôt il ne voulait pas l'admettre, mais en rien ce n'était à cause de Tanys. Bien sûr, le fait que ce dernier le violente et lui parle ainsi le faisait souffrir, mais la peine de l'aigle était autre part. Il n'aimait pas qu'on le rappelle à cette réalité qui le faisait tant souffrir. Il ferma les yeux, tentant vainement de se ressaisir. Il pensa à la grande prairie ensoleillé, c'était son moyen de tenir, mais dans son esprit, il ne voyait plus que de l'herbe calciné et des nuages noirs. Il respira quelques instants, avant de se moucher bruyamment dans les couloirs sombres, puis de chasser une ultime fois toutes ces larmes amères qu'il ne laissait jamais apparaître aux autres. En quelques instants, l'aigle avait su retrouver le sourire et était redevenu le gentil garçon joyeux que tout le monde connaissait et, c'est avec ce visage éclairé qui ne laissait filtrer ni doutes ni craintes que l'aigle se retourna vers Tanys. L'aigle devait sauver la face, il devait se ressaisir et, en aucun cas, ne devait lâcher Tanys, car le serpent, malgré son venin qui devenait de plus en plus dangereux, était l'ami de l'aigle et il avait bien l'intention qu'il le soit toujours.

    « En fait non. Je reste avec toi. » Il avait sorti cette phrase sur un petit ton chantant, qui prouvait sa soudaine bonne humeur retrouvée. « Avec un peu de chance, tu redeviendras comme avant. » Il se rapprocha de l'aigle, fouillant dans son sac. « Un cookies ? » dit-il en tendant un gâteau aux pépites de chocolat à l'aigle, tout en fourrant un dans sa bouche. « Ils fffffont tffffrès fffffon. » dit-il la bouche pleine, postillonnant aux passages quelques miettes sur le vert et argent. « Ouh je suis désolé, j'en oublis mes manières ! » dit-il tout en époussetant nerveusement la chemise de son ami. « Roh la la, Tanys, tu confonds encore Lundi et Mardi ? » dit l'aigle en remarquant que l'aigle s'était trompé en boutonnant sa chemise. « Tu permets ? »

    Laël entreprit donc de reboutonner son ami, un air de plaisance sur son visage, le petit chat tentant toujours avec peine de rester sur l'épaule de son maître, plantant tant bien que mal ses griffes pour ne pas tomber. Tant pis si le serpent décidait de redevenir violent avec Laël, celui-ci n'en avait rien à faire, il attendrait que Tanys se calme, au pire il l'évitera quelques heures puis reviendrai vers lui, comme si de rien n'était. C'était toujours comme ça, Laël ne pouvait admettre – sauf dans un moment de faiblesse comme celui qu'il avait connu quelques instants auparavant – que Tanys ne serait plus jamais son ami. C'était impossible pour lui.









Anonymous

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We used to laugh together.. #Lun 14 Juin - 13:50


En réalité, Tanys reproduisait presque à l'identique les relations de ses parents avec lui. Dès qu'ils avaient découvert qu'ils étaient différents de lui - ou que lui était différent d'eux - ils l'avaient abandonné. Du moins, ils avaient cessé de réellement s'occuper de lui. Sa mère préférant passer son temps à pleurnicher dans le salon, demandant à ses figurines de la Vierge Marie pourquoi son petit était ainsi. Et son père, préférant rester au bureau des heures pour ne pas l'avoir sous les yeux. Des idiots en somme. Des idiots dont il recopiait l'attitude, sauf que cette fois c'était lui qui cherchait à ce qu'on le rejette. Il était différent de Laël maintenant. Pas seulement parce que ses ancêtres avaient longtemps fait trembler l'Angleterre avec leurs formules magiques, mais aussi parce que désormais il ne faisait plus qu'un avec son corneille. D'ailleurs, il sentait bien à quel point ils étaient unis car il ne reconnaissait pas ses élans de violence, et ce côté sauvage qui pointait quand il n'arrivait pas à garder son sang-froid. Etait-ce marqué dans le grimoire qu'un animagus risquait de peu à peu prendre les traits de son animal ? Il l'avait lu, oui, mais il n'était pas sûr d'avoir bien compris qu'il devenait progressivement l'animal, lui-même. De quoi donner des maux de tête. Un peu sonné par son propre geste, Tanys s'était reculé, observant le chat avec un pincement. Le même qui le prenait la nuit, quand il se transformait et qu'un de ces chats manquaient de le chopper pour jouer avec. Saloperies de bestioles poilus, pensa-t-il avec horreur. Se frottant le front, il secoua la tête en entendant Laël lui répondre. Décidément, il prenait du temps à comprendre, sauf qu'au fond, le serpentard était content de cette perte de temps. Allez savoir pourquoi.

« Tu ne sais rien de moi, je ne sais pas grand chose sur toi. » Enfin, ça sortait de la bouche de l'aigle et pas de la sienne. Sauf que quand il déglutit, il eut comme un goût amer qui lui irrita la gorge. Et merde, foutu conscience à deux balles. Tanys secoua la tête, espérant s'en débarrasser l'air de rien, mais la boule resta coincée dans sa poitrine, cognant sa cage thoracique quand il inspirait brutalement. Il n'avait jamais connu d'autres enfants que ceux qui voulaient bien l'approcher au bac à sable quand il était petit. Et encore, c'était parce que sa mère le poussait à aller vers eux. Au fond, sa vie de gamin gâtée ne l'avait pas franchement aidé. Il ne savait même pas comment se comporter avec Laël. Juste parce qu'il savait qu'il fallait se débarrasser des autres pour protéger ses secrets, qu'il ne fallait pas les partager. Et qui lui avait apprit ça ? Son père, sans doute. Sauf que jusqu'à preuve du contraire, c'était pas un bon paternel, ni l'exemple numéro un à suivre.
Bougonnant, le serpentard regarda le bleu et argent lui tourner le dos, rassuré de le voir enfin partir, même si, et tenta vainement de refermer sa chemise. A croire qu'elle aussi se mettait à déconner ! Grimace au visage, il manqua de hurler de rage et de la jeter par terre quand, en relevant la tête, il fit Laël revenir à lui.

Ce garçon était pas croyable. Deux minutes avant il était au bord des larmes et là, il chantonnait. Autant avouer que sur ce coup-là, Tanys ne put retenir sa surprise et resta bouche-bée, les yeux ronds, à fixer le nouveau serdaigle. En revanche, il prit un air agacé quand les miettes lui volèrent en pleine figure. Passant sa main gauche sur son visage, il enleva les traces de biscuits et resta figé quand Laël entreprit de reboutonner sa chemise. Non mais sans blague .. Trop étonné et perdu pour s'insurger, le vert et argent baissa les yeux pour regarder son ami .. pardon, ancien ami, reboutonner correctement sa chemise. On prenait soin de lui, là, ou il rêvait ? Etrange la sensation qui le prit en regardant le garçon s'occuper de lui. Depuis ses cinq ans, plus personne ne voulait reboutonner sa chemise pour l'aider. Dit comme ça, c'était absurde et stupide, mais au fond c'était une façon d'exprimer que depuis que la magie s'était développée chez lui, plus personne ne voulait prendre soin de sa carcasse.
    « J'ai toujours eu du mal avec les jours de la semaine. » avait il lâché sans vraiment s'en rendre compte, encore un peu perturbé. Autant dire que sa colère venait de retomber comme un soufflé, tant il était sous le choc. Il n'arrivait même plus à se souvenir de pourquoi il était fâché. Il oublia même qu'il était censé repousser Laël. « Merci mais .. Tu es vraiment un garçon bizarre, tu le sais ? Si certains rendent les coups, toi tu tends l'autre joue.. Tu te drogues ? Non parce que .. » Il se pinça l'arrête du nez, le manque de sommeil de la veille faisant effet. Foutu besoin de prendre son envol. « Je crois que ton chat est pas super à l'aise sur ton épaule, tu bouges trop. »
Ajouta-t-il en remarquant le mal de l'animal à se tenir. Pas qu'il s'inquiétait pour lui, après tout les autres de son espèce essayait de le bouffer quand il était couvert de plumes. Mais c'était pour faire un semblant d'effort, même si c'était à parier que dans quelques heures il recommencerait à être odieux.
    « Ça va être difficile de lire ta lettre si tu la déchires. » fit il en pointant du menton la poche d'où s'échapper un bout de papier. « Je suis fatigué .. » marmonna alors le Tanys fier à la tête haute qui s'approcha du mur pour se laisser glisser et s'asseoir, la tête contre le mur. Un aveu peut être ? En tout cas, il remarqua à quel point ça faisait du bien de baisser les bras. Le repos du guerrier, dit on.









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
SORCIER. ► pâtissier.


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We used to laugh together.. #Lun 14 Juin - 19:33


Excuse-moi c'est vraiment nul >.<" !


    Laël se stoppa sur le dernier bouton de la chemise de son ami, ses oreilles frémissants. Sa colère semblait avoir disparu comme par magie mais le bleu et argent ne se réjouit pas trop vite, il préféra boutonner avec soin le dernier bouton de la chemise de Tanys. Avait-il gagné ? Il observa son ami, reprenant un autre cookie qu'il mâcha pensivement la bouche fermée cette fois, pour que le vert et argent n'ai pas à se ressuyer le visage d'un coup de manche, comme quelques instants plut tôt. Le serpent semblait vraiment ne plus être fâché et l'aigle laissa un plus large sourire venir s'installer sur son visage quand il entendit que la vipère s'inquiétait pour lui. Certes, Laël était bizarre, mais de là à ce qu'il se drogue... Il émit un petit rire, prenant le soin d'avaler son cookie avant de répondre calmement à son ami. Peu de gens dans Poudlard devait penser que Laël se droguait, lui et sa réputation de gars bien un peu coincé mais c'est vrai que tout le monde s'accordait à dire qu'il était un peu bizarre.

    « Je dois être un peu masochiste sur les bords non ? » Il rigola un peu, laissant apparaître ses dents blanches. « Ce n'est pas vraiment mon truc la drogue, je préfère le chocolat chaud. » dit l'aigle le plus poliment et sérieusement du monde, mais c'était comme une vérité pour lui. Quand certains se rongeaient les ongles en attendant leur fournisseur ou quand d'autres tremblaient en allumant leurs cigarettes, lui s'installait tranquillement dans un coin et sirotait son chocolat chaud, et tout allait ensuite mieux pour lui, toujours. « T'inquiète pas, il est habitué, des fois il s'accroche même quand je cours le matin, je passe parfois des heures à me désinfecter toutes les griffures qu'il me laisse sur l'épaule. » dit-il en baissant une manche de son tee-shirt, laissant voir une masse de petites griffures presque toutes cicatrisées. C'était une habitude, Laël changeait son chat d'épaule quand celle-ci était trop griffée et ainsi de suite. « Enfin, il ne sort plus beaucoup, il a peur des hiboux. » C'était un fait presque drôle mais, depuis qu'un hibou l'avait confondu avec un colis et qu'il avait traîné le chaton sur plusieurs mètres, celui-ci avait une peur bleue des volatiles avec ou sans plumes. « C'est pas une lettre très importante. » dit Laël songeur, tout en remettant les bouts de papier tombés dans sa poche. Le bleu et argent serait terriblement embêté si quelqu'un ne viendrait qu'à lire quelques mots venant de son père.

    Laël restait sur ses gardes, puis mangea encore un cookie, soigneusement, sans faire tomber de miettes, ou presque. Puis Tanys, du haut de sa fierté, annonça qu'il était fatigué. Laël, étonné, ne put s'empêcher un petit sourire tout en regardant son ami se laisser aller contre le mur, finissant sa course assis par terre. L'aigle ne put s'empêcher un raisonnement dans sa tête. Ainsi le serpent était fatigué ? D'où sa soudaine gentillesse retrouvée, peut-être sa dureté n'était qu'un masque. C'en était sur en fait, il n'avait pas pu changer du jour au lendemain comme cela, il se forçait, l'aigle le savait et c'était d'ailleurs pour cela qu'il continuait toujours à être toujours le même avec Tanys, dans l'espoir qu'un jour il laisse son masque de méchanceté sur sa table de nuit et qu'il redevienne sympathique comme avant. C'était un espoir que le bleu et argent ne pouvais abandonner et, en ce moment même, en plus de la joie qu'il avait de retrouver un Tanys doux, il était fier d'avoir eu raison. Il se laissa à son tour glisser contre le mur, à côté du vert et argent, le petit chat sautant de son épaule pour aller fureter dans le couloir. L'aigle attrapa son sac, fouilla un instant dedans, y enfonça son bras jusqu'au coude – diable pourquoi avait-il tant de choses dans ce sac ? Les sorts d'extensions avait des tendances à trop tenter les gens, décidément – avant d'en retirer un oreiller, un air de triomphe sur le visage. Laël avait toujours des choses inutiles dans son sac, sans compter que celui-ci avait presque une quantité de stockage infini. Par exemple, si l'on fouillait bien, on pouvait trouver en trôtre un fouet, un sachet de nourriture pour chat, quelques affaires de rechange, des bidules moldus qui pouvait faire de la musique ou avec lesquels on pouvait jouer et toutes sortes de choses en plus de ses affaires de cours. On pouvait même y trouver une souris qui grignotait la plupart des gâteaux qu'il mettait dans ce sac. Laël mit l'oreiller sur son épaule, avant de le tapoter pour lui donner un peu la forme de son épaule et de sourire à Tanys.

    « Il paraît qu'il n'y a rien de mieux sur terre que l'épaule d'un ami. »

    Il ne pouvait s'empêcher d'avoir un sourire éblouissant sur le visage. Il aimait ça, rendre service aux gens, se sentir aimé. Il aimait tout simplement ce sentiment d'existence qui l'emplissait à chaque fois que quelqu'un était reconnaissant envers lui.









Anonymous

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We used to laugh together.. #Mar 15 Juin - 1:10


    moi j'ai aimé. par contre la mienne est pas fameuse. mais je voulais répondre pour me dé-stresser XD


Tanys était réellement un garçon complexe bourré de paradoxe. Enfin, du moins, c'était l'impression qu'il donnait pour éviter aux autres de chercher à le connaître. Une sorte de moyen pour se protéger des autres, si on voulait partir dans le raisonnement psychologique. Si il pouvait éclater dans une rage noire parce qu'on avait posé la main sur quelque chose de valeur à ses yeux, ou alors parce qu'un sang-de-bourbe s'était permit de l'approcher de trop près.. Il était aussi doué d'une gentillesse à laquelle très peu de personne avait pu goûter, et Laël faisait parti de ces chanceux, pour ne pas dire qu'il était le seul. Si Tanys était mal à l'aise de la gentillesse et de l'amitié que lui offrait l'aigle, il en était aussi soulagé, parce que malgré tous ses beaux discours sur la connerie et la méchanceté humaine son camarade lui prouvait le contraire. Même si cette capacité à tout prendre avec le sourire devenait étrange, et laissait croire à Tanys que son camarade devait prendre quelque chose. Parce que, quand même, il devait y avoir un truc pour qu'il ait sans arrêt la banane sur la gueule !
En revanche, il ne s'était pas attendu à la réponse du jeune homme, si bien que le De Saint-Ange ne put réprimer un sourire. Pour être masochiste ça, il devait bien l'être parce qu'à force de vouloir s'approcher du serpentard quand celui-ci le malmenait .. Au fond c'était peut être ça un véritable ami.. Le genre de personne présente dans tous les moments de la vie, et qui essayait de vous rattraper malgré vos entêtements pour le repousser. Le genre de personne à préférer s'occuper de vous que de ses problèmes. A cette pensée, le jeune homme repensa à la lettre déchirée en morceau, à la tristesse sur le visage de Laël et malgré tout ça, à son obstination pour rester près de lui. Décidément, Tanys n'était pas digne de cette amitié, et cette vérité là le mortifia. Comment un être aussi égoïste de lui pouvait être soutenu par un garçon aussi solidaire ? Oui, à cet instant précis, Tanys De Saint-Ange se sentait honteux.

Baissant la tête, il observa le chaton avec curiosité. Peur des hiboux ? Voilà qui était aussi étrange que le propriétaire de l'animal. Se penchant légèrement, alors que le chaton quittait enfin l'épaule de son maître, le vert et argent tenta de le caresser mais l'animal sembla prendre un peu peur et prit de la vitesse pour aller se balader, plus loin. Tanys sentait il le fauve ? Par réflexe il respira sa manche, mais non, il sentait encore son parfum. Ou alors, le félin avait il sentit la part de volatile qu'il y avait en lui ? Aussitôt, le pauvre garçon regretta son geste et s'en mordit la lèvre inférieure si fort, qu'il manqua de se faire saigner. Haussant les épaules, il reporta son attention sur Laël qui fouillait son sac, sans doute sans fond. Incroyable. L'espace d'une minute le serpentard eut l'impression que son camarade allait devoir plonger dans son sac pour trouver ce qu'il cherchait. C'était tellement absurde que si ses neurones n'avaient pas été aussi déconnecté, il en aurait rit de bon coeur. Il se contenta de sourire. En revanche, il resta perplexe en voyant l'oreiller.
D'un, que faisait Laël avec un oreiller dans son sac ? Dormir en cours, passait, il le comprenait mais si il utilisait un oreiller pour siester pendant un cours ennuyeux, là c'était fort.
De deux, voulait il vraiment que Tanys s'endorme sur son épaule ou qu'en posant sa tête il lui confie ses soucis, bien qu'en ce moment ses soucis n'étaient plus qu'un seul souci. A savoir que l'instinct animal commençait à dominer son caractère humain. Si il contrôlait très bien son animagus, sous forme animal, les effets sur sa forme humaine le dévastaient un peu.
    « T'attends que je dorme ou que je me confie ? » lâcha t il enfin, pour donner le fond de sa pensée. « Parce que si je te confies ce qui m'épuise, je devrais te tuer après. » il prit un air atrocement sérieux, avant de finalement sourire légèrement. Le pire, c'était qu'il pensait vraiment ce qu'il venait de dire.
Il avait lu que c'était plutôt dangereux pour un animagus si un sorcier était présent pendant la transformation. Et même si il aurait bien aimé parler, il devait se taire. Et voilà qu'à nouveau, Tanys devenait mué.
Au lieu de poser sa tête sur l'oreiller, il posa le coude et appuya sa tête sur son poing. En pensant aux cours qu'il devait rater, il se sentit mal et du se retenir pour ne pas se mettre à trembler. Par Merlin, De Saint-Ange rater la classe .. Il allait sans doute neiger dans la minute. Qu'allaient dire les professeurs ? Qu'allaient ils faire ? Le feraient il redoubler pour avoir manquer une journée de cours ? La culpabilité lui gonfla le coeur, si bien qu'il eut un ton un peu étouffé par le remords quand il tenta de changer de sujet
    « Je suis pas le plus parfait des amis, mais .. si tu .. » il lorgna sur la poche de Laël dans laquelle il l'avait vu fourré les papiers, avec un air explicite sur le visage pour lui dire "j'suis là!", mais continua sur un brouillon « 'fin tu vois quoi.. ».









Laël J. Oridor

Laël J. Oridor
SORCIER. ► pâtissier.


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We used to laugh together.. #Lun 28 Juin - 20:42


    « Dormir ou se confier... Les deux sont réparateurs, à toi de choisir l'option qui te convient le mieux. » L'aigle sourit. « Me tuer, moi ? »  dit-il, étonné. « Tu te mettrais beaucoup de gens à dos... Et puis tu ne passerais pas la semaine. Pas que je veuille me vanter, loin de moi cette idée, mais si tu me fais mal, des gens pour qui je compte pourrait t'ôter ton âme. Ils ont déjà renoncé à la leur. »

    « Des gens pour qui je compte » était une expression souvent utilisé par Laël et qui révoltait les gens. Il fallait entendre là qui lui n'aimait pas forcément les personnes qu'il visait en disant cela. Et pour cause, la personne qu'il visait actuellement avec ses paroles, il ne voulut plus du tout en entendre parler. Mais l'aigle chassa bien vite de ses idées cette ombre dont il ne voulait plus entendre parler et se concentra sur les paroles de son ami, qui, pour l'instant, ne disait rien. Puis, il parla, hésitant. Et l'aigle senti le regard insistant de son ami sur sa poche, comme si un regard pouvait dire plus que mots. L'aigle avait l'ouïe fine mais il avait toujours eu la vue lente. Il préférait tendre l'oreille plutôt que d'ouvrir les yeux.

    « J'avais cru remarquer que tu n'étais pas le plus parfait des amis. » dit Laël, sans la moindre amertume dans sa voix, c'était une constatation pour lui, rien de plus. « En fait, ne le prends surtout pas mal, mais je n'ai pas trop envie de voir. » Le bleu et argent baissa la tête. « Je suis désolé pour tout à l'heure, je me suis emporté. » Il enfourna un cookie – sortie d'on ne sait où – dans sa bouche. « En fait, je n'ai pas de problèmes. Moi je vais bien, affreusement bien. » Dit-il tout en tournant la tête vers son ami, un sourire rassurant sur son visage. « En fait, c'est les autres qui vont mal et qui veulent que j'aille mal avec eux. C'est les autres qui veulent que j'ai des problèmes. Enfin, je sais pas si ça te l'a déjà fait, mais... C'est comme si les gens te forçaient à compatir alors que toi, tu t'en fous éperdument, tu voudrais continuer tout droit mais les autres te mettent des panneaux de déviation sur ton chemin. Tu vois ce que je veux dire ? » Laël était sûr d'avoir perdu Tanys entre la compassion et la déviation. Il n'était pas tout à fait sur que son ami ait compris la métaphore aux éléments moldus. « Enfin laisse tomber, c'est un problème de famille. En fait c'est simple, mais c'est compliqué quand même. »

    L'aigle se força à se taire en enfournant un autre cookie dans sa bouche, ne voulant ni laisser son ami perdu dans ses propos sans sens, ni en dire trop. Il lança rapidement un sort de lévitation à l'oreiller pour que celui reste en place alors que le bleu et argent se leva, arpenta à grands pas le couloirs. Que dire, que faire ? Il regarda sa montre. C'était l'heure de manger, mais il n'osait pas fausser compagnie au serpent. Oui, mais avait-il encore quelque chose à dire ? Il se mordilla la lèvre. Pourquoi ne pas tout dire à Tanys ? Non, il avait trop peur que le vert et argent ne redevienne un python venimeux du jour au lendemain. Ou pas. Décidément, l'aigle était perdu, mais n'osait pas s'arrêter pour demander son chemin. Il regarda Tanys alors que son petit chat était revenu, se lançant courageusement à l'assaut des jambes de son maître, ne laissant aucune chance à son jeans. Ce n'est que quand le fière alpiniste poilu arriva aux genoux de l'aigle que celui-ci ce décida à parler.

    « C'est l'heure d'aller manger, tu m'accompagnes ou tu veux rester ici ? »

    Il avait toujours son air gentil sur le visage, mais en aucun cas il ne voulait rester ici à parler de lui, à se confier. Il avait peur finalement, de ce que pourrait penser les autres. Diantre, pourquoi ses mains tremblait comme ça ? Il les fourra dans ses poches, lançant un sourire plus qu'amical à Tanys, attendant sa réponse.


J'ai honte, c'est très bof et j'ai mis un temps monstrueux à répondre :S










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