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 When anger rises, think of the consequences. (finish)

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PROFIL & INFORMATIONS









Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Ven 18 Sep - 21:46



    Ezechkiel regarda Georgie avec une mine dégoûtée. Café, il était énervé, il avait juste envie de tous les tuer, les jumelles surtout. Pourquoi ne l'avaient elles pas écouté? Pourquoi avaient ils tous cru qu'il disait encore une connerie? S'il l'avait écouté, la pétasse rousse ne serait pas dans le coma, et la Thompson ne le collerait pas. Il aurait juste eu à faire un avada, ou quelque chose dans le même genre, pour l'éloigner. Les professeurs avaient mis beaucoup trop de temps à faire que l'araignée disparaisse et n'avait eut aucun contrôle sur leur groupe. Des incapables. Même Van Hellsing aurait détruite la bête sans aucun problème, et sans même toucher la baguette... Quand Georgie se colla à lui, il la rejeta violemment, et elle tomba sur le sol, à la renverse, et il lui jeta aussitôt un regard noir.

    « Tu me touches encore une fois avec tes sales mains, Thompson, et je te jure que toi et tes trois incapables affiliés de l'enfer, vous allez souffrir. Genre je t'arrache les bras et je les fais manger à tes copains. »

    Marla eut un sourire moqueur et Ezechkiel ne releva pas, roulant des yeux, agacé, et lui montra le chemin du château que tout le monde prenait. Il mit les mains dans les poches et commença à marcher, d'un pas lent mais nerveux. Ezechkiel se sentait mal. Ridiculisé, et sale. Surtout sale... et surtout ridiculisé d'un certain sens. Stupéfier... Son égo pleurait quelque part. Frustré. Il avait juste envie de tuer quelqu'un, et le premier qui passait allait s'en prendre une. À l'écart de la fôret, Aaron s'était arrêté, alors que la troupe avançait. Il jeta un regard noir à Ezechkiel et une fois arrivé à sa hauteur, il le prit aussitôt par le col de sa chemise et essaya de le soulever, en vain, Ezechkiel étant plus grand que lui.

    « C'est de ta faute! Tu savais que c'était une acromantule! C'est de ta faute si Eurydice est inconsciente! Tu aurais pu le dire! Tu le savais! » Aaron voricéfiait et Ezechkiel posa ses mains sur celles d'Aaron, les retirant de sa chemise.
    « Quand on est incapable de protéger ses amis, monsieur Vanna Syl, on ne touche pas ce qui ont essayé d'aider les autres. Ne profitez pas de mon excès de gentillesse à votre égard pour m'agresser. Retirez vos mains. Si vous les retirez pas, je vous jure que je vous arrache l'œil et je vous mange le rein. »

    Aaron regarda Ezechkiel et ses sourcils se foncèrent, et il se mit à pleurer, rejetant le Serdaigle pour courir auprès de Roman. Ezechkiel resta sur place, jeta un regard à Marla, et recommença à marcher. Quand Ezechkiel vouvoyait, avait vu du café et était nerveux, la chose était telle qu'il ne fallait même pas insister. Ezechkiel n'était pas juste de simple « mauvaise humeur », il était tout simplement « furieux », et c'était le mot. Ses mains tremblaient, mais il n'y avait plus que Marla autour d'Ezechkiel – c'était peut être aussi bien. Il jeta un regard à Marla, impassible.

    « Je passe dans ma chambre pour récupérer des affaires et je prends une douche, mh? »

    C'était la phrase typique qui signifiait « tu m'suis ou pas? » mais il ne le dirait pas clairement. Car il n'était jamais très clair de toute façon. Il poussa les portes du château. Il ne voulait même pas entendre parler de qui que ce soit, et surtout pas des gardes chasses. Il marchait et Marla était toujours à côté de lui, calme, impassible, et il arriva rapidement à l'étage des pigeons. Il laissa Marla quelques secondes et ressortit avec les même affaires mais propres dans ses mains – bien que ses habits soient eux aussi nickels (à cause du sort en quelque sorte). Il lui montra de la tête les escaliers et se dirigea vers la salle de bain des préfêts, l'ouvrant et rétorquant au tableau qui hurlait que Marla n'en était pas une qu'il faisait ce qu'il voulait et que si on le savait, il le brûlerait. Il jeta ses affaires sur un banc autour de la baignoire et se tourna vers Marla, un visage un peu plus grave, un plus sombre.

    « Tu... tu as vu quand j'étais par terre..? ...je veux dire, quand j'avais que des lambeaux de vêtement...? »

    Il se rappelait juste de ça. Des gens autour de lui qui fixaient l'animal, mais qu'Eurydice qui fixait son corps et ses cicatrices. Sa plus grande honte. La honte de sa vie... la haine d'une mère qu'il aurait aimé perdre – en quelque sorte.










Marla & Lester Grey

Marla & Lester Grey
SORCIER.

► MESSAGES : 291
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Sam 19 Sep - 10:56



    La débâcle du cours de Soin aux Créatures Magiques avait été quelque chose d'assez impressionnant. Non pas que Marla fut en quoique ce soit impressionnable ou impressionnée mais force été de constater que les nouvelles profs n'avaient pas vraiment assuré sur le coup. Elle n'avait pas d'affinité particulière pour la pauvre sang et or qui avait tellement morflé mais en revanche elle en avait pour Ezechkiel...
    Il y avait eu aussi les Thompson! Tous plus crétins les uns que les autres. Même Billy qui d'ordinaire ce faisait discret avait fait son Thompson. La petite bleue et argent se remettait tout doucement de sa crise d'angoisse, la présence d'Ezechkiel aidant fortement bien qu'à tout autre, il devait paraître tout sauf rassurant. Entre le café, son naturel imbuvable et l'humiliation que le cours avait du être pour lui, Marla aurait pu décommander à n'importe qui de s'approcher du préfet ou même simplement de lui adresser la parole. Ca tombait sous le sens pour elle mais personne ne le lui demanda alors elle ne dit rien. Elle ne dit même rien lorsque Gerogie Thompson se pendit au bras d'Ezechkiel en lui déclamant une sorte de tirade pseudo enflammée. Seul un petit sourire mesquin vint poindre sur ses lèvres tandis qu'elle constater que partager un utérus à quatre devait avoir un effet néfaste sur le bon développement du sens logique, de l'instinct de survie et d'un tas d'autres choses encore. Si Georgie avait tout simplement demandé à Marla si c'était le moment de faire une espèce de demande en mariage à Ezechkiel, Marla aurait répondu "non", sans plus de forme ni de décorum superflu, tout simplement parce qu'il n'y avait rien d'autre à dire. Mais Georgie détestait Marla aussi se contenta-t-elle de se faire jeter comme une malpropre:

    Ezechkiel « Tu me touches encore une fois avec tes sales mains, Thompson, et je te jure que toi et tes trois incapables affiliés de l'enfer, vous allez souffrir. Genre je t'arrache les bras et je les fais manger à tes copains. »

    Georgie était sur le point de pleurer tellement il avait été méchant mais voir Marla à ce point indifférente à leur dispute lui fit bien vite ravaler ses larmes:

    Georgie- Et toi tu le laisse faire?!

    Marla haussa les épaules et emboîta le pas à Ezechkiel. Est-ce que c'était de sa faute à elle s'il était furieux et si Georgie n'était pas assez maline pour voir que ce n'était pas le moment. Si les Thompson n'avaient pas fait tant de crasse à la jeune Grey par le passé, celle ci n'aurait peut-être pas répugné à lui tendre la main pour l'aider à se relever. Mais après tout, si Georgie était assez grande pour faire en sorte que Marla se retrouve la tête en bas à tenir sa jupe pour ne pas se retrouver en petite tenue devant l'école, elle devait aussi bien assez grande pour se relever toute seule. Marla sursauta tirait de ses mauvais souvenirs avec les Thompson:

    Aaron « C'est de ta faute! Tu savais que c'était une acromantule! C'est de ta faute si Eurydice est inconsciente! Tu aurais pu le dire! Tu le savais! »
    Marla- Aaron tu devrais pas...
    Ezechkiel « Quand on est incapable de protéger ses amis, monsieur Vanna Syl, on ne touche pas ce qui ont essayé d'aider les autres. Ne profitez pas de mon excès de gentillesse à votre égard pour m'agresser. Retirez vos mains. Si vous les retirez pas, je vous jure que je vous arrache l'œil et je vous mange le rein. »

    Mais comme souvent, Marla était restée invisible malgré sa veine tentative d'éviter les ennuis à Vanna Syl. Ce n'était pas spécialement par altruisme, seulement qu'elle n'aimait pas qu'Ezechkiel s'emporte trop car il se faisait punir après. Et c'était toujours quand Ezechkiel était puni qu'il lui arrivait toutes sortes de choses désagréables et Thompsonniennes, et puis... elle n'aimait pas qu'Ezechkiel soit puni.
    Par chance, Aaron prit le large avant que le préfet ne mette ses menaces à exécutions. Généralement quand il se mettait à vouvoyer ce n'était pas très bon signe. Marla regarda un instant Ezechkiel pour voir s'il voulait qu'elle le laisse ou si elle pouvait rester. Elle serait partie si il le lui avait demandé. Sa petite mine inexpressive soutint le regard impassible du préfet. Elle pouvait rester. Elle le su avant même qu'il annonce :

    Ezechkiel « Je passe dans ma chambre pour récupérer des affaires et je prends une douche, mh? »

    Elle ne répondit pas, non par snobisme ou pour entretenir son côté bizarre mais simplement parce qu'elle respectait assez Ezechkiel pour ne pas répondre aux questions qu'il ne posait pas. Bien sûr qu'elle allait le suivre puisqu'il ne l'y avait explicitement pas invitée. Ce n'était pas la première fois qu'il l'emmener dans la salle de bain des préfets même si en toute logique elle n'avait absolument pas le droit de se trouver là. Si jamais ils se faisaient chopper un jour, il y avait fort à parier que les choses deviendraient encore pires qu'elles ne l'étaient déjà. Elle le laissa régler le cas de conscience du tableau à l'entrer, puis le suivit à l'intérieur comme souvent. Il lui retourna un regard grave:

    Ezechkiel « Tu... tu as vu quand j'étais par terre..? ...je veux dire, quand j'avais que des lambeaux de vêtement...? »

    Il était très rare de voir Ezechkiel dans un tel état, presque hésitant. Marla le remarqua bien entendu, parce qu'elle était si habituée à le voir inébranlable, sur le coup ça lui fit quelque chose. Elle se sentit en colère contre ce stupide cours. Mais elle resta face à lui, sans ciller comme si elle ne pouvait jamais être mal à l'aise avec lui:

    Marla- J'ai essayer que les autres ne regardent pas mais Thompson...

    Elle parlait de Jimmy, c'était bizarre mais il n'y avait presque jamais besoin de nommer avec eux. Quand c'était Ezechkiel qui en parlait le plus souvent c'était de Georgie, quand c'était Marla c'était Jimmy. Dans ce cas de figure, si elle n'avait rien pu faire c'était bien parce que Jimmy l'avait tirer par le bras jusqu'à l'orée de la forêt. Elle ne baissa jamais le regard, elle n'avait pas l'air de s'excuser ou d'avoir pitié. Néanmoins elle s'assit. C'était une des nombreuse phrase de leur non-conversation, celle dans laquelle Ezechkiel lui avait demandé si elle le suivait. Assied-toi comme ça tu ne seras pas obligé de me regarder en face. Par politesse ou par égard sans doute, Marla ne posa pas de questions. Elle savait juste qu'Ezechkiel avait un passé lourd même s'il n'en parlait pas, ça semblait assez bien tomber sous le sens. Enfin pour quelqu'un qui le contoyer tous les jours...

    Marla- Georgie et Eurydice... elles ont vu. Et moi aussi.

    L'invitait-elle à le se défouler sur elle? Peut-être bien, peut-être pas.











Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Mer 23 Sep - 16:43



    « Tu... tu as vu quand j'étais par terre..? ...je veux dire, quand j'avais que des lambeaux de vêtement...? »

    Ezechkiel n'avait plus, ou pas, cette assurance qu'on lui connaissait d'habitude. S'il était du genre dédaigneux, il se montrait ici comment inquiétait d'une chose qui aurait pourtant pu paraître ridicule pour quelqu'un d'aussi beau que lui. Il avait tout. Beau, fort, intelligent. Beau? Il ne se sentait pas comme un canon de beauté particulièrement attirant. En réalité, il n'avait jamais cherché à l'être. Il avait laissé faire la nature pour, au final, ressembler à son père – physiquement parlant. Il s'était tout d'abord demander comment un visage aussi laid, aussi long, avait pu conquérir l'ancienne beauté qu'était sa mère... puis il s'était mis à maigrir. Si c'était ça, la beauté, alors il la rendrait encore plus laide. Il avait grandit, aussi, et maintenant, il n'était plus qu'une sorte de squelette qui s'entretenait, à coup de coca moldu et de viande saignante. Très peu de légume. Il regarda Marla. Ses yeux étaient étrangement clairs, laissant une trace au fond d'elles. Il n'avait pas peur... presque pas. Et elle non plus. Toujours stoïque. Comme toujours. C'était peut être aussi bien, d'un sens...

    « J'ai essayer que les autres ne regardent pas mais Thompson... »
    « ...Jimmy. »

    La voix avait été sec, comme un coup de fouet. Jimmy lui était resté au travers de la gorge. Les quadruplet méritaient la mort. Plus que ça. Il méritait le bûché, l'enfer, l'éternelle souffrance! Il la fixa, un regard sans sentiment, sans émotion, et elle se posa sur un des bancs, sans un mot, comme pour éviter son regard. Non pas le fuir. Elle n'était pas gênée. Elle voulait juste ne pas le regarder en face, et c'était peut être aussi bien. Ezechkiel savait pas suite... il la savait, mais il voulait l'entendre.

    « Georgie et Eurydice... elles ont vu. Et moi aussi. »

    Réflexion rapide. Il ferma les yeux, se massa la tempe, réflexion rapide. Eurydice aurait sans doute tout oublier après le choc... Georgie? Il fallait tuer Georgie. Bien. C'était décidé. Georgie allait mourir. Il se tourna vers Marla. Marla avait vu... mais il n'allait pas tuer Marla. Car même si Marla le savait, elle ne le dirait pas. Il regarda ses manchettes à la française et soupira. Il n'était pas pudique, pas spécialement pudique. Il avait juste honte de ses cicatrices, et comme ses cicatrices étaient sur tout son corps... Bien. Il pencha la tête et commença à déboutonner sa chemise, de bas en haut, parlant tout doucement, pour qu'elle seule n'entende.

    « Je ne t'ai jamais dit pourquoi j'étais devenu... comme ça, pas vrai? Pourquoi être sociopathe? Docteur Snow dit que le refoulement est tellement puissant dans l'enfance, que l'inconscient prends une place plus importante dans la personnalité que la conscience, ce qui fait que je suis contrôlé par le ça, et non pas par le moi. Tout ça est bien évidemment théorique, mais je me dis que... peut être que ce que m'a fait subir ma mère a forgé ce que je suis aujourd'hui. » Quatre boutons encore. « Ma mère était un monstre. J'imagine que tu te dis : la mienne aussi. Oui, certes. Mais c'est car tu n'as pas connu ma mère, à moi. » Deux boutons. Des cicatrices fines marquent la peau diaphane du jeune homme, une peau magnifique, imberbe, mais marquée de rayures. « Ma mère a toujours été folle, mais elle n'a été interné que quand j'ai eu... treize ans. »

    Les boutons sont tous ouverts. Il ne regarde pas Marla, il regarda son propre torse, le redécouvre. Les même blessures. Celle de devant sont fines, peu profondes, et semblent zébré sa peau. Il passe sa main dessus. Deux plus profondes marquent ses hanches, et une juste au dessus de son nombril marque ses abdominaux fins mais saillants. Le corps d'Ezechkiel était étrange. Il semble si éphèbe derrière sa chemise, si féminin, haut et élancé, mais il reste un homme. Un bel homme, malgré tout. Il laisse tomber sur le sol la chemise et regarde Marla, alors, avec un regard sérieux, calme. Il montre les premières cicatrices, celles qui couvrent ses côtes, son torse, ses hanches. Les plus fines, les plus « propres ».

    « Un jour, ma mère a vu quelque chose qu'elle n'aurait pas du voir. Ma mère ne m'a jamais aimé, mais ce jour là, elle a été plus... violente, que d'habitude. Elle a prit une lame de rasoir, celle qu'elle prenait pour ses veines, et elle a commencé à me taillader le torse. C'était facile. Tu me diras : pourquoi tu ne t'ai pas défendu? C'est simple. » Il se tourne, et là, une dizaine de marque rouge marque son dos, de ses omoplates jusqu'au tatouage qui recouvre le bas de son dos. « Elle m'avait attrapé par les cheveux, traîné dans l'escalier et avec sa ceinture, elle m'avait frappé, tellement fort que j'en ai saigné. »

    Il se tait, se retourne, se penche, ramasse sa chemise et la tient dans sa main. Il n'a pas peur, il ne cille pas. Il est imperturbable. Il n'en est pas fier, il n'en est pas non plus choqué. C'était une passe dans sa vie. Il regarde Marla. Il n'a rien à lui cacher. Pas qu'il ne veuille rien lui cacher, pas qu'il veuille tout lui cacher, juste que maintenant qu'il a commencé... ce n'est pas comme si Marla le répéterait après tout. Il se dirige d'un pas calme vers la grande baignoire et appui sur une gargouille-robinet qui déclenche une trentaine de jet d'eau chaude, brûlante. Il jette la chemise sur le sol. Marla est dans son dos. Il est impassible. Il défait sa ceinture noire, et enlève son jeans noir, le laissant glisser à ses chevilles. Sur ses cuisses et ses genoux, des cicatrices, parsèment son corps. Sur ses genoux, deux traces rouges. Il regarde Marla.

    « Ces traces là... c'est... différent. » Il a un petit sourire amusé. « Ma mère avait été éduqué chez les Jésuites. Quand je n'étais pas sage, elle me faisait asseoir dans un coin du salon, avec un balais sous les genoux et des livres sur la tête. Si je faisais tombé les livres, je devais recommencer. Deux heures. Et je tremblais de colère, car elle se faisait sauter au premier étage, et on entendait ses cris dans tout le quartier. » Il hausse les épaules. « Je n'ai jamais vraiment aimé les balais de toute façon... »

    Il entre dans l'eau. Il n'a qu'un caleçon. Il respecte le fait que Marla soit une fille. Il est grand. On voit ses côtes, mais ce n'est pas laid, pas comme ça devrait l'être. Il a un corps si... androgyne, et pourtant si masculin. Il s'assoit dans l'eau, la regarde, penche la tête. Il ne l'invitera pas, même si le regard veut tout dire. Il ne la forcera pas non plus. Ce n'est qu'un bain... le troisième de la journée pour lui.










Marla & Lester Grey

Marla & Lester Grey
SORCIER.

► MESSAGES : 291
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Sam 26 Sep - 19:22




    L'atmosphère avait quelque chose de pesant. Comme si l'un et l'autre avait été pris dans l'étau d'un même malaise qui pourtant, ne s'installerait jamais entre eux. Cela venait des autres, jamais d'eux. Les autres. Les Thompsons. Les mères qui n'auraient jamais du le devenir et encore d'autres autres. Mais entre eux ils n'y avaient pas d'altérité réelle. Elle n'était pas lui mais il n'était pas différent d'elle, à sa façon et réciproquement. Elle le regarda finalement sans anticiper ce qu'il allait faire. Elle n'était pas le genre de fille a courir après le moindre petit bout de chair et encore moins si c'était Ezechkiel. Aussi, le voir commencer à retirer sa chemise ne lui vrilla pas l'estomac d'impatience et elle n'eut pas le plaisir de ressentir ce mystérieux effet boîte à papillon dans son palpitant. Au lieu de ça elle le regarda faire, tout simplement.

    Ezechkiel « Je ne t'ai jamais dit pourquoi j'étais devenu... comme ça, pas vrai?

    Marla secoua une mêlée de mèches chataignes, signifiant que non mais elle ne voulait pas interrompre Ezechkiel dans ce qu'il faisait si rarement: une confidence importante. Elle le regardait dans les yeux. Non par pudeur mais parce qu'elle attendrait qu'il ai décidé qu'elle regarde, par respect plutôt.

    Ezechkiel- Pourquoi être sociopathe? Docteur Snow dit que le refoulement est tellement puissant dans l'enfance, que l'inconscient prends une place plus importante dans la personnalité que la conscience, ce qui fait que je suis contrôlé par le ça, et non pas par le moi. Tout ça est bien évidemment théorique, mais je me dis que... peut être que ce que m'a fait subir ma mère a forgé ce que je suis aujourd'hui. » Quatre boutons encore. « Ma mère était un monstre. J'imagine que tu te dis : la mienne aussi. Oui, certes. Mais c'est car tu n'as pas connu ma mère, à moi. » Deux boutons. Des cicatrices fines marquent la peau diaphane du jeune homme, une peau magnifique, imberbe, mais marquée de rayures. « Ma mère a toujours été folle, mais elle n'a été interné que quand j'ai eu... treize ans. »

    Marla eut un vague sourire effilé. La maternité ou disons plutôt l'absence de maternité était bien loin d'être son sujet préféré. Mais bon, elle passerait outre s'il avait besoin de parler de ça. Marla n'avait jamais été à l'aise avec tout ce qui concernait sa propre mère. Il fallait dire que sa tante Lilith n'était pas bien loquace sur le sujet...
    Son torse d'albâtre est tailladé de par en par mais pourtant la petite freak de l'école ne prend pas peur. Elle laisse à son acolyte le temps de s'observait lui même, le temps de l'inviter d'un regard à regarder aussi. Les prunelles de Marla suivent chaque lignes fines, du moins essayent car il y en a tant qu'elle s'y perd chaque fois et doit recommencer. Elle tend la main un instant mais ne le touchera pas. C'est comme un autre pacte silencieux entre eux que Marla n'est jamais celle qui amorce le contact physique. Elle le sait germaphobe elle ne lui ferait pas le coup et d'ailleurs; ces cicatrices sont trop intimes pour qu'elle ne les touche et ce, même s'il lui avait fait encore un de ses sortilèges de maniaque qu'il faisait des fois. Elle écoute et retrace les sévices au fur et à mesure qu'il les raconte. Bien sûr il ne lui échappe pas qu'il ne lui dit pas ce qui a pu mettre une folle dans un tel état de frénésie destructrice, mais elle ne pose pas de question. Il y a une limite si délicate que bien peu savent la sentir mais Marla, que l'on ne remarque bien souvent pas, elle, sait, et elle ne franchira pas la limite. Elle regarde se dévêtir et faire couler un bon bain chaud. Elle n'a jamais vu Ezechkiel ou quiconque d'ailleurs nu et l'idée ne lui effleure pas qu'Ezechkiel pourrait aller jusque là. Elle le respecte mais elle se sait également suffisamment respectée pour ça.
    D'autres cicatrices moins nettes, moins propres pour ainsi dire. Ezechkiel entre finalement dans et lui donne un regard posé mais elle hésite un instant. Elle a trop peu confiance en elle pour être ce genre de filles que rien n'effraye et qui se retrouveraient déjà dans l'eau avec rien ou presque pour les couvrir. Marla se croit laide parce que c'est ce que tout le monde à dit. Marla sait qu'elle fait peur car c'est ce qu'on lui a fait savoir. Mais elle sait aussi qu'Ezechkiel est peut-être la seule personne au monde dont elle n'a rien a craindre. Elle tortille ses pieds pour retirer ses baskets et puis les hanches pour faire tomber son jean, découvrant des jambes sans défaut apparent, petites mais fermes et bien proportionnées par rapport au reste. On s'étonne que la jeune fille n'ait pas la moindre égratignure on chercherait même les toutes petites cicatrices que ce font tous les enfants en jouant dans la cours de l'école. Mais les enfants qui se cachent sous les escaliers n'ont pas ce genre de marque. Jamais.
    Elle fait un sortilège et le t-shirt qu'elle a sous sa robe de sorcier se transforme en chemise. Marla n'a pas les épaules pour porter une chemise et d'ailleurs le tissus glisse déjà et elle le rattrape tant bien que mal tout en remontant ses manches trop longues mais, si elle a choisi une chemise trop grand c'est qu'elle lui tombe juste assez bas pour cacher ses sous vêtements. Le reste quelle importance. Marla eut un petit sourire avec un "mh" rieur comme sa chemise lui collait à la peau:

    Marla- Et après ils diront que c'est nous qui ne sommes pas nets.', elle refaisait dans sa tête le portrait qu'Ezechkiel venait de faire de sa mère et il n'y avait iren d'autre à dire. Certainement pas qu'elle était désolée en tout cas, ' ... tu n'étais pas obligé Ezechkiel, tu es tel que tu es...

    Elle n'avait jamais dit qu'elle l'aimait bien même si elle le pensait sans doute à ce moment mais ce n'était pas le genre de choses qu'ils se disaient. D'ailleurs il n'était même pas sûr qu'elle aurait mis cela en mot de cette façon si elle avait du le faire. Le tissus collait à son corps comme une deuxième peau, lui donnant l'air peut-être plus petite et menue encore que ce qu'elle n'était, on devinait simplement, dans cet appareil assez simple, que toute petite qu'elle était la nature ne lui avait pas fait de crasse et qu'elle avait ce qu'il fallait parfaitement proportionné sous le coton blanc, il n'y avait rien de trop et rien ne manquait, tout était plus rond et plus doux qu'on aurait pu le croire sous la robe de sorcier. Elle reprit:

    Marla- Georgie ne dira rien je pense. Elle n'a pas envie que toutes les filles sachent à quel point tu es... sexy. C'est elle qui l'a dit, que tu étais sexy. Je l'ai regardée, elle m'a détestée d'avoir vu aussi. Cette fille est... je ne la comprends pas plus que les autres. Je ne comprends pas qu'on puisse aimait quelqu'un simplement parce qu'on le trouve beau, il y a tellement de gens qui sont beau et cons à la fois...

    Sans y prendre garde elle soulignait sans doute là son manque d'expérience dans tout ce qui touchait à la chair mais quoiqu'il en fut, Marla était quelqu'un d'honnête surtout avec Ezechkiel, donc sans en parler, elle ne se cachait pas de cette lacune et son manque de contact avec les autres l'empêchait sans doute d'avoir cette compulsion stupide de vouloir combler ses lacunes au plus vite. Elle baissa les yeux, comme si elle avait eut envie de dire quelque chose et que ça la mettait mal à l'aise. Encore les autres:

    Marla- Ma mère et la tienne... ce ne sont pas des mères Ezechkiel, c'est...', elle laissa un peu tomber sa chemise à mi épaule et laissa Ezechkiel repérer de lui même une toute petite cicatrice blanche et ronde dans le tendre juste en dessous de l'os. Elle se retourna et sur son omoplate, on pouvait apercevoir la tâche jumelle. Si on passait le doigt dessus on pouvait sentir un léger relief et voir que c'était une cicatrice perforée à travers l'os là où il était aujourd'hui le plus épais, elle se retourna avec un petit sourire marlesque ,' certaine personne on des méthodes d'avortement curieuse tu ne trouve pas? ça me fait mal des fois.

    Marla ne parlait jamais de sa mère d'elle même. C'était peut-être la première fois. Ce qui la blessait le plus chez sa mère ce n'était pas cette trace sur son épaule sûrement du à un coup d'aiguille à tricoter volontairement donné in utero , c'était cette haine qu'elle lui vouait, aveugle et injustifiée. Encore, elle ne savait pas encore jusqu'à quel point Cassandre Grey pouvait haïr sa fille. Sa tante Lilith l'avait seulement averti que chercher à voir sa mère pourrait être la dernière chose qu'elle ferait au monde, mais c'était l'avis de Lilith...













Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Dim 27 Sep - 11:08



    Elle est jolie. Ezechkiel en a vu des corps, des cuisses fuselées et de longs cils entre ses draps, il en a toujours vu, mais elle, elle n'est pas moche. Elle n'est pas laide comme le dise les autres. Elle est étrange, oui, mais elle est belle quelque part. C'est la première fois que le sociopathe s'en rend compte. Mais son regard ne reste pas accroché elle, respectant un minimum son intimité, et dévie le regard. Elle n'a rien du monstre plein de laideur que les autres décrivent en elle. Elle est même... mh. Le mot ne lui vient pas. Il ferme les yeux, calme, serein. Il ne l'a jamais autant été. Pas même les nombreuses fois où il s'est retrouvé à l'hôpital. Il est presque trop calme. L'eau clapote et il ouvre doucement les yeux. La chemise colle au corps de la petite sorcière qui le regarde, toujours stoïque, mais gênée. Ça se voit, quelque part, mais il ne la mordra pas, car elle est la seule qu'il ait, et plus le temps avance, plus il s'en rends compte. Ne prenez pas ça pour un acte humain. Ezechkiel veut juste ne pas être seul, pas quand « ça » arrivera, car il sait que le moment approche, à grands pas, et que son coeur, son âme, son corps demande une vengeance qui ne sera payer que par le prix du sang et des larmes. La punition sera chère, très chère, car elle a péché. Elle a péché et elle l'a salit. Il se sent atrocement sale rien qu'à penser qu'il est né de cette chose, de cette putain qui est sa génitrice, sa porteuse, sa mère. Comment un être aussi immonde peut il enfanter une chose si merveilleuse? Il se demande. Sincèrement, il se demande...

    « Et après ils diront que c'est nous qui ne sommes pas nets. »
    « C'est pourquoi je les fais taire. » Soupira le Scylence, la regardant finalement dans les yeux.
    « ... tu n'étais pas obligé Ezechkiel, tu es tel que tu es... »
    « Tu perds de ton mordant, la Teigne. Si tu continus, tu vas me faire pleurer alors que je viens de t'ouvrir mon petit coeur gelé. »

    Il eut un sourire amusé, peut être le premier de la journée, et détourna le regard, penchant la tête. Il était bien, là. Il avait sa position favorite : celle du crucifié. Ses bras, perpendiculaires à son tronc, maintenait sa gorge et sa tête hors de l'eau, alors que tout son corps avait depuis longtemps disparu dans l'eau chaude et le savon, qui cachait la moindre des formes de leur corps – et c'était peut être aussi bien. Il soupira doucement. Tel qu'il était. Il ferma les yeux et siffla entra ses lèvres, comme un murmure.

    « Parfois... parfois je me demande ce que j'aurais été si Zachkiel n'aurait pas existé, si ma génitrice et mon géniteur seraient restés ensemble, et qu'on avait formé une belle et grande famille. Aurais-je été moi? Aurais-je été un infâme petit être parfait, qui transpire la perfection par tous les pores de sa peau claire et éphèbe? Avec un beau corps sans cicatrice, et sans tâche? Avec une existence sans vague, sans rien? Monotone et routinière? ... » Il marqua une pause, posant son regard sur la surface de l'eau, avec un sourire amusé. « ...mais plus j'y pense, plus j'y réfléchis, et plus je me dis que cette vie n'est pas si mal après tout. Je veux dire, j'ai tout ce que je veux, et tout ce que je mérite. J'ai aucun ami, aucune petite amie, aucune emmerde. J'ai de l'argent, je ne suis pas spécialement laid, et je suis puissant. Et je suis lucide. Extrêmement lucide. C'est ce qui me démarque des autres... mh. » Il releva le regard vers elle et frotta sa tempe. « D'habitude, quand je parle comme ça, c'est que je suis seul. Parle un peu, sinon je vais finir par croire que je suis vraiment seul, et je vais me mettre à raconter toutes mes aventures salaces avec les jeunes bibliothécaires et aussi avec la jeune poufssoufle blonde, qu'on a croisé, hystérique, la dernière fois. »

    S'il disait ça, c'était uniquement pour l'amuser, changer de discutions. Ne pas plonger en « soi » s'estimait bien plus sécurisant que de plonger trop profond en sa mémoire et dans une réflexion profonde de son existence. Sincèrement, Ezechkiel n'avait pas besoin de repenser sans cesse à ce qu'était sa vie – et ça lui faisait profondément mal. Pas mal dans le sens où il avait eut une mère instable, un père des plus malhonnêtes, et le tout mélangé, mais mal dans le sens où il devait prendre son mal en patiente avant de faire ce qu'il voulait vraiment faire.

    « Georgie ne dira rien je pense. Elle n'a pas envie que toutes les filles sachent à quel point tu es... sexy. C'est elle qui l'a dit, que tu étais sexy. Je l'ai regardée, elle m'a détestée d'avoir vu aussi. Cette fille est... je ne la comprends pas plus que les autres. Je ne comprends pas qu'on puisse aimait quelqu'un simplement parce qu'on le trouve beau, il y a tellement de gens qui sont beau et cons à la fois... » Il la regarda, et eut un petit rire bruyant – pour une des premières fois de sa vie – et hocha la tête, comme pour acquiesçait.
    « Dis que je suis con, je ne vais rien te dire... » Il eut un sourire plus calme, quoi qu'encore amusé. « J'admire ces personnes, Marla. Ces gens tombent amoureux – transi – d'une enveloppe charnelle, alors que moi, je n'arrive pas à éprouver un seul sentiment devant une scène soit disant des plus horribles. » Il fronça doucement les sourcils, comme s'il réfléchissait. « Un jour, le docteur Snow m'a montré une vidéo d'un meurtre d'enfant, un snuff movie, réel donc, et m'a branché a des électrodes de toute sorte... je n'ai même pas eut un pique de tension, pas une palpitation en trop. » Il pencha la tête, soudainement dédaigneux. « Entre l'admiration et la haine, il y a peu de chose. Ce que désire Georgie, c'est un corps. Ce qu'il y à l'intérieur à peu d'importance du moment qu'il assouvit ses fantasmes et ses désirs. En somme, elle n'est ni plus ni moins qu'une chienne en chaleur. »

    Vulgaire? Certes. Mais intransigeant surtout. Ezechkiel était comme ça. Il avait des principes, et les principes signifiaient – chez lui – beaucoup de chose. Il la regarda. Elle semblait gênée, mais plus que par habitude. Il arqua un sourcil, silencieux. Parfois, il valait mieux se taire. Le silence est d'or, dit-on. Chez Marla et Ezechkiel, il est un lien unique en son genre, où deux personnes qui n'ont pas de vrais sentiments arrivent tout de même à communiquer.

    « Ma mère et la tienne... ce ne sont pas des mères Ezechkiel, c'est... » Ezechkiel resta serein, même en voyant la blessure. Il en aurait presque sourit, car ça leur faisait là un point commun de plus à partager, mais il se retint, par politesse. « ...certaine personne on des méthodes d'avortement curieuse tu ne trouve pas? ça me fait mal des fois. » Il eut un petit sourire simple et leva la main gauche, montrant une cicatrice plutôt sale, en dessous de la petite boule d'os, une blessure qui marquait tout son poignet et l'agita, avec un sourire calme.
    « Avant, j'écrivais de la main gauche. Un jour, ma mère était excédé. J'avais six ans, et je ne savais pas écrire le mot xylophone. Encore aujourd'hui, il m'arrive de me tromper. Non par nullité, mais car j'ai toujours pensé qu'il y avait deux 'l'. Ce jour là ma mère m'a dit : Ezechkiel, je n'ai pas de temps à perdre, si tu ne sais pas écrire, je te coupe la main et on en parle plus. Je n'ai pas vraiment fait attention à ce qu'elle disait et je me suis trompée une fois de plus. Elle a prit le hachoir dans la cuisine et m'en a mis un coup. J'ai eut de la chance qu'elle était toute maigre et n'avait pas beaucoup de force, sinon je n'aurais plus de main gauche. » Il la regarde et fait la moue. « Ceci dit, je ne peux plus écrire avec elle ou rétracter mes doigts, sinon ça me fait mal... alors je suis devenu ambidextre. Juste pour pouvoir écrire, encore... Aux urgences, ma mère a dit que j'avais jonglé avec le hachoir et qu'il m'était tombé sur la main... et ces cons y ont cru. » Il haussa les épaules, un petit sourire moqueur. « Je n'en veux pas à ma mère pour ce qu'elle est. J'en veux à tout le monde de l'avoir laisser faire, ce qui est nettement différent. »

    Il rejeta sa tête en arrière, et fixa le plafond, quelques secondes... oui. Il devrait le faire, tôt ou tard.

    « J'ai reçu une lettre du tribunal... je ne pourrais plus voir ma mère. Mon père récupère ma garde... » Il fronça doucement les sourcils, tout de suite agacé. « Je vais tuer mon père et ma mère, Marla. » Il se redressa et croisa le regard de la sorcière. « Tu m'accompagneras? »

    Une autre façon de dire "j'ai besoin de toi. C'est une euestion de vie... enfin, plutôt de mort".









Marla & Lester Grey

Marla & Lester Grey
SORCIER.

► MESSAGES : 291
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Dim 27 Sep - 14:23




    Ezechkiel - « Tu perds de ton mordant, la Teigne. Si tu continus, tu vas me faire pleurer alors que je viens de t'ouvrir mon petit coeur gelé. »

    Marla afficha un visage sans expression une seconde avant de se mettre à rire. Un rire haut et inhabituellement ouvert. Dehors, un élève qui passait par là, pressa le pas, inquiété par l'éclat de rire fantôme. Ce n'était vraiment pas souvent que la gamine rigolait comme ça et d'ailleurs c'était peut-être la première fois.

    Marla- Pff, ne dis pas ça à Georgie ou tu es mort je crois. Et tu éviteras aussi de le dire à Jimmy, j'aimerai qu'il continue un minimum à avoir la frousse quand il me voit.

    Beaucoup de leur relation avec les autres reposait sur la peur qu'ils inspiraient aussi bien de leur plein gré que malgré eux. Marla c'était quasiment toujours malgré elle mais parfois elle s'arranger pour entretenir la chose histoire qu'on évite de trop l'approcher et de lui faire des crasses. Pour qui la voyait débarquer presque trois fois par semaine à l'infirmerie (pour les rares sortilèges et maléfices qu'elle n'avait pas encore réussi à annuler d'elle même), on aurait pas cru que ça technique marchait mais pourtant elle était très efficace.
    Elle l'écouta parler jusqu'à ce qu'il lui fasse remarquer, plus par goût de la taquinerie et désir de changer de sujet:

    Ezechkiel - D'habitude, quand je parle comme ça, c'est que je suis seul. Parle un peu, sinon je vais finir par croire que je suis vraiment seul, et je vais me mettre à raconter toutes mes aventures salaces avec les jeunes bibliothécaires et aussi avec la jeune poufssoufle blonde, qu'on a croisé, hystérique, la dernière fois. »
    Marla- Ohh pitié non. C'était pour ça? Tu sais qu'à cause de toi je me suis taper un T en Histoire de la Magie parce que j'ai eu la riche idée de vouloir faire mes devoirs à la bibliothèque et que je suis tombée sur Gretel McAllister qui s'est senti obligée de s'assoir pour me raconter je ne sais plus bien quoi, j'ai arrêté d'écouter au moment où tu éteignais la lumière dans son histoire. En plus elle ne faisait que chialer et se plaindre à moi...

    Ca arrivait quelque fois que quelqu'un de désespérée vienne voir Marla pour lui parler d'Ezechkiel pensant bêtement qu'elle allait lui faire la commission ou recoller les morceau. C'était à ce demander ce que les gens avait en tête. Par exemple Georgie des fois...

    Marla -Je ne comprends pas qu'on puisse aimait quelqu'un simplement parce qu'on le trouve beau, il y a tellement de gens qui sont beau et cons à la fois... »
    Ezechkiel -« Dis que je suis con, je ne vais rien te dire... »
    Marla- T'es con Ezechkiel...', fit-elle avec un demi sourire et une grimace blasée. Etait-ce à cause du narcissisme du préfet ou à cause de sa paranoïa, ou encore à parce qu'il était réellement con de le prendre pour lui...

    Ezechkiel - « J'admire ces personnes, Marla. Ces gens tombent amoureux – transi – d'une enveloppe charnelle, alors que moi, je n'arrive pas à éprouver un seul sentiment devant une scène soit disant des plus horribles. » Il fronça doucement les sourcils, comme s'il réfléchissait. « Un jour, le docteur Snow m'a montré une vidéo d'un meurtre d'enfant, un snuff movie, réel donc, et m'a branché a des électrodes de toute sorte... je n'ai même pas eut un pique de tension, pas une palpitation en trop. »
    Marla- J'aime pas Snow elle est tellement obsédée par toi qu'elle n'a fait que me demander des trucs sur toi. Elle m'a demandé si j'étais amoureuse de toi...

    La encore le regarde de la Serdaigle était des plus blasés. Aucun commentaire sur le snuff movie parce qu'elle même ne savait pas bien comment elle aurait réagi à la place d'Ezechkiel. Et puis ça ne la dérangeait pas qu'il n'ait pas de grands débordements d'exitations dès que le prof de sortilège l'interrogeait ou qu'une fille le regardait et qu'il ne se transforme pas en fontaine humaine si il avait fait une rature sur son parchemin.

    Ezechkiel - « Entre l'admiration et la haine, il y a peu de chose. Ce que désire Georgie, c'est un corps. Ce qu'il y à l'intérieur à peu d'importance du moment qu'il assouvit ses fantasmes et ses désirs. En somme, elle n'est ni plus ni moins qu'une chienne en chaleur.»
    Marla- Mh. Je pense que je ne peux pas comprendre ça. Je ne fonctionne pas comme ça. Mais j'aime bien ta définition de Georgie, c'est très, professionnel.

    La conversation n'aurait pas été normale sans une insulte glissée au hasard dedans de la part du préfet.
    C'était extrêmement clair pour Marla que certaines personnes ne pourraient jamais se comprendre entre elles. Inutile d'insister, et puis pour la petite freak, se sachant repoussante pour les autres, elle avait vite laisser l'apparence physique de côté. Pour autant il arrivait qu'en regardant un garçon elle puisse se dire qu'elle le trouvait beau mais ça ne l'encourageait pas pour autant à aller mettre un soutient gorge trop petit pour ensuite pouvoir aller se pendre au cou du dit garçon.
    Il allait de soit pourtant que Marla aurait bien aimé tomber amoureuse d'un garçon et qu'il l'aime en retour. Elle ne s'en cachait pas, elle ne s'apitoyait pas sur son sort non plus. C'était égal comme beaucoup de choses chez elle. Mais malgré son indifférence Marla restait quelqu'un de profondément humain. Contradictoire sans doute mais les faits étaient là.

    Ezechkiel - « J'ai reçu une lettre du tribunal... je ne pourrais plus voir ma mère. Mon père récupère ma garde... » Il fronça doucement les sourcils, tout de suite agacé. « Je vais tuer mon père et ma mère, Marla. »

    Marla continuait de le regarder calmement avec son sérieux habituel quand ils parlaient de quelque chose d'important. Elle n'eut pas de frisson d'horreur ni de réaction épidermique, en fait, sans doute sa réaction aurait été la même si Ezechkiel lui avait annoncé que le matin même il avait prit un croissant au petit déjeuner. Ce n'était pas qu'elle était assez horrible pour faire de ce genre de déclaration son quotidien mais elle s'était en quelque sorte attendu à ce que ce genre d'idées effleurent Ezechkiel. Elle comprenait je crois. Elle aurait peut-être eu la même idée si sa mère avait été plus présente dans sa vie. Cependant elle s'abstenait de tout commentaire, laissant planer le silence le plus intrigant:

    Ezechkiel - Tu m'accompagneras? »
    Marla- Quand?

    L'esprit toujours pratique, elle ne répondait pas mais la question d'Ezechkiel n'avait même pas à se poser en fait. Elle était toujours là où il était non? Toujours ou presque. Et avait-elle quelqu'un d'autre que lui? Pas vraiment. Il lui semblait cependant que l'entreprise d'Ezechkiel ne pourrait pas se réaliser avant les prochaines vacances. Et pour cause: impossible de sortir de l'école avant ça, sauf événement imprévu et de grandes ampleurs.










Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Dim 4 Oct - 2:40



« Pff, ne dis pas ça à Georgie ou tu es mort je crois. Et tu éviteras aussi de le dire à Jimmy, j'aimerai qu'il continue un minimum à avoir la frousse quand il me voit. »
« Alors je me tairais. »

Il eut un petit rire et secoua doucement la tête, imaginant bel et bien Jimmy collait la petite sorcière en apprenant qu'elle n'était – elle aussi – qu'une humaine douée de sentiments. Oui, pour tout le monde, Marla devait sans doute être un étrange petit être, mais pour Ezechkiel, elle était toujours faites de chair et de sang, comme tout le monde. Cette seule pensée le rendait téméraire aux yeux de tous quand lui n'y voyait qu'une logique : celle qui opposait deux tas d'humus qui chaque jour se dégradait de plus en plus. En somme, rien de bien extravangeant. L'un comme l'autre, ils allaient mourir. Une même fin pour deux êtres. Quoi de plus normal alors que de ne pas avoir peur de l'autre, qu'il soit puissant ou non? Ezechkiel aussi l'était. Peut être pas autant que son grand père, peut être pas autant que ses professeurs – bien que Cornedru était d'une facilité déconcertante à faire tomber – mais il restait un ennemi de taille pour les mioches de son âge, ce qui faisait que l'on se démontait bien souvent quand il sortait sa baguette. Sa puissance doublée à sa personnalité en faisait une personne crainte, et c'était aussi bien.

« D'habitude, quand je parle comme ça, c'est que je suis seul. Parle un peu, sinon je vais finir par croire que je suis vraiment seul, et je vais me mettre à raconter toutes mes aventures salaces avec les jeunes bibliothécaires et aussi avec la jeune poufssoufle blonde, qu'on a croisé, hystérique, la dernière fois. »
« Ohh pitié non. C'était pour ça? Tu sais qu'à cause de toi je me suis taper un T en Histoire de la Magie parce que j'ai eu la riche idée de vouloir faire mes devoirs à la bibliothèque et que je suis tombée sur Gretel McAllister qui s'est senti obligée de s'assoir pour me raconter je ne sais plus bien quoi, j'ai arrêté d'écouter au moment où tu éteignais la lumière dans son histoire. En plus elle ne faisait que chialer et se plaindre à moi... »
« Cette poufssoufle... » Il siffla. « ...soyez gentils avec ces vermines et voilà comment elles vous récompensent... »

Il grimaça. Cette petite conne de Gretel racontait toujours beaucoup trop de chose. Il roula des yeux, ne se souvenant même plus de ce qu'il avait fait après cette fameuse lumière. La seule chose dont il se rappelait, c'était des petits couinements qu'elle poussait en pleurant entre ses bras, et ses gémissements qui le suppliaient d'arrêter. Arrêter quoi? De lui offrir ce qu'elle méritait? De lui donner ce qu'elle avait toujours désiré? Ezechkiel n'avait jamais été « un bon coup » dans le sens où on l'entendait. Il se satisfaisait, et il partait. C'était aussi simple. Il n'avait jamais fait jouir personne. Il n'avait jamais donné que de la douleur. Pas par plaisir, mais tout simplement car à faire ça sans sentiment, il en ressortait toujours une maigre consolation de quelques jours. Une libido étrange, mh? Snow écoutait toujours le moindre de ses détails avec délice,et elle se touchait derrière son bureau de chêne, et il ne disait rien, car il aimait jouer. Snow était différente. Ce n'était pas une petite imbécile, et elle voulait souffrir. Elle voulait qu'il lui offre ce qu'il offrait à toutes. Elle voulait pleurer entre ses bras, et ça, par jeu, il ne le lui donnerait pas entièrement. Jamais pour ainsi dire.

« J'admire ces personnes, Marla. Ces gens tombent amoureux – transi – d'une enveloppe charnelle, alors que moi, je n'arrive pas à éprouver un seul sentiment devant une scène soit disant des plus horribles. » Il fronça doucement les sourcils, comme s'il réfléchissait. « Un jour, le docteur Snow m'a montré une vidéo d'un meurtre d'enfant, un snuff movie, réel donc, et m'a branché a des électrodes de toute sorte... je n'ai même pas eut un pique de tension, pas une palpitation en trop. »
]« J'aime pas Snow elle est tellement obsédée par toi qu'elle n'a fait que me demander des trucs sur toi. Elle m'a demandé si j'étais amoureuse de toi... »
« Elle t'a demandé ça? » Il arqua un sourcil, étonné. Cette folle en était arrivé là? Pauvre folle. Il siffla entre ses lèvres, tout d'un coup dépité. « Snow est une masochiste. Elle adore quand je la touche. Je trouve ça assez triste en faite... » Il resta perplexe quelques secondes et soupira en haussant doucement les épaules. « Tu ne devrais pas y retourner. Je crois qu'elle est possessive. »

Ezechkiel ne disait pas ça pour se vanter. Ça ne lui était pas arriver à l'esprit. Il avait certes beaucoup de défaut, mais il était gardé de celui de l'arrogance, surtout en présence de la jeune Grey. Il réfléchit quelques secondes de plus avant de rajouter, d'une voix claire :

« Entre l'admiration et la haine, il y a peu de chose. Ce que désire Georgie, c'est un corps. Ce qu'il y à l'intérieur à peu d'importance du moment qu'il assouvit ses fantasmes et ses désirs. En somme, elle n'est ni plus ni moins qu'une chienne en chaleur. »
]« Mh. Je pense que je ne peux pas comprendre ça. Je ne fonctionne pas comme ça. Mais j'aime bien ta définition de Georgie, c'est très, professionnel. »
« Appelons un chat un chat. » Il eut un petit rire et pencha doucement la tête, calme. « Crois-moi, coucher avec n'importe qui, ça n'amène qu'une seule chose : des mycoses. » Il soupira bruyamment, soudainement dépité. « Et puis, pour une fille, je n'y vois aucun avantage. À dix huit ans, si tu es toujours vierge, tout le monde verra en toi un trophée de choix et tu auras des trentaines de Jimmy à tes pieds. C'est t'y pas merveilleux? »

Il eut un petit rire moqueur, sachant combien elle haïssait Thompson. Mais c'était tellement drôle de se moquer de la petite sorcière. C'était un peu ridicule. Ezechkiel eut une pensée à ce moment. Le corps de Marla, petit et potelé, n'était pas laid. Si on la voyait ainsi, n'importe qui aurait pu y voir quelque chose de beau, de normal. Rien du fantôme avec lequel on la comparait. Comme quoi, la beauté se cache parfois dans des choses si... incongrues, n'est-ce pas? Qui pouvait croire que Cassandre Grey avait pu faire naître ce rejeton de ses entrailles? Amen. Ezechkiel chassa cette pensée de sa tête. Il ferma les yeux, et bailla, avant d'ajouter :

« De toute façon, vaut mieux devenir legilimens avant de se marier avec un petit con qui ne voit que l'hymen dans une fille, ou ses seins pour son tout. L'amour n'est qu'une éternelle blessure, une quête incessante et ô combien insatisfaisante. Tu ne trouveras jamais quelqu'un de parfait, jamais quelqu'un de satisfaisant. Tu lui demandes toujours trop, tu es toujours déçu de son comportement. En somme, l'amour est inutile et absurde. Le propre de l'homme, avec le rire et la quête du savoir illimité j'imagine. » Il réfléchit un centième de seconde avant d'esquisser un sourire moqueur pour lui même. « ...voilà comment je parle, à force de lire des conneries... »

Il se détendit, rejetant sa tête en arrière. Hale... Hale... insatisfaisant. En effet. Très insatisfaisant. Il bailla une nouvelle fois avant de se redresser et passa son bras droit sur son bras gauche, ramenant l'eau chaude sur ses épaules, frissonnant. Il adorait l'eau chaude. Il adorait l'odeur du propre. La saleté... une vraie peur. À croire que son enfance l'avait marquée. Ahah.

« J'ai reçu une lettre du tribunal... je ne pourrais plus voir ma mère. Mon père récupère ma garde... » Il fronça doucement les sourcils, tout de suite agacé. « Je vais tuer mon père et ma mère, Marla. » Il la fixa d'un regard impassible. Il savait qu'elle n'allait pas gesticuler, s'offusquer, ni même polémiquer sur cette décision, et au lieu de ça, il ajouta : « Tu m'accompagneras? »
« Quand? » Il eut un sourire satisfait.
« Dès que tu veux, mais ce mois-ci. J'ai un plan infaillible. » Il se rapprocha un peu, sans pour autant être vraiment proche d'elle. « Tout d'abord, j'irais voir docteur Snow. Je la tuerais. J'enverrais ensuite un message à mon grand père, tamponnait par Snow, disant que ma mère a eut une violente crise et qu'elle me réclame. Il me laissera y aller seul car il a confiance. Alors que je quitterais Poudlard, je t'emmènerais avec moi, et on se rendra à Sainte Mangouste. Là bas je tuerais ma génitrice et ensuite, je fuirais par la fenêtre. On se rendra alors à Londres moldue. Mon père habite dans le centre. Un simple impardonnable pour lui. Pas la peine de se fouler. Lui et sa nouvelle femme. Et après... après tu feras ce que tu veux, Marla. Mais moi, je ne reviendrais pas à Poudlard. » Son regard se fit plus grave, plus profond. « Je serais pourchassé et je n'irais pas à Azkaban. Jamais. Donc, Marla... c'est soit tu me suis jusqu'au bout, soit tu restes ici. »

Son regard était insistant. Il voulait une réponse, vite, rapide, claire et nette. Une réponse à la Marla.









Marla & Lester Grey

Marla & Lester Grey
SORCIER.

► MESSAGES : 291
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Dim 11 Oct - 18:42




    Ezechkiel - « Elle t'a demandé ça?
    Marla- Techniquement non , elle ne l'a pas demandé. Elle demandé d'emblée pourquoi je ne te disais pas que j'étais amoureuse de toi...', corrigea-t-elle sans plus d'entrain.

    Ca façon à elle de marquer qu'en quelque sorte c'était même pire que si on lui avait simplement demandé si elle était amoureuse, là on partait déjà du principe qu'elle l'était et que ce n'était pas la peine de discuter. Dans ces conditions Marla ne pouvait que céder à son penchant le plus naturel, ne pas discuter.

    Snow est une masochiste. Elle adore quand je la touche. Je trouve ça assez triste en faite...',Marla eut une grimace assez écoeurée, elle avait passé l'âge de se boucher les oreilles mais les conquêtes d'Ezechkiel ce n'était pas son récit préféré, pas qu'elle sache ce qu'il faisait avec quelle fille et comment (honnêtement ça ne l'intéressait pas du tout), mais parfois il y avait de ces filles! Franchement Snow était la pire de toute et elle n'y aurait pas pensé. Peut-être cela venait-il du fait qu'elle la détestait tout simplement ou peut-être que l'image d'Ezechkiel avec cette... femme... était vraiment dégueulasse en elle même...,' Tu ne devrais pas y retourner. Je crois qu'elle est possessive. »

    Elle échangea un long regard de côté avec lui. Possessive. Dis comme ça ça ne sonnait pas juste comme possessive mais plutôt comme folle-possessive-dangereuse. Ezechkiel parlait parfois par énigme ou par détour comme là. Mais il était rare qu'il ne soit pas clair pour elle.

    Marla- Si je peux y couper... elle m'a déjà reconvoqué parce que "d'après ce qu'elle a pu voir j'étais vraiment peu coopérative et très renfermée et que si on ne prenait pas mon cas très vite et sérieusement je risquais dans une espèce de comportement antisocial très malsain pour moi comme pour les autres".

    Fin de citation. Marla savait très bien traduire ce genre de phrase en enlevant la touche hypocrite de politiquement correct: vous virerez comme votre mère petite. Et alors? Marla s'enfonça dans l'eau jusqu'aux épaules. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire de plus qu'elle aille s'enfermer avec une folle obsessionnelle trois heures par semaine?

    Marla- J'en parlerai à Lilith...

    La conversation vira sur Georgie Thompson ensuite,

    Ezechkiel - « Crois-moi, coucher avec n'importe qui, ça n'amène qu'une seule chose : des mycoses. » Marla fronça légèrement les sourcils, et toi qui es si germaphobe tu pratique quand même?, c'est ce que ce sourire mesquin et ce sourcil relevé signifiait « Et puis, pour une fille, je n'y vois aucun avantage. À dix huit ans, si tu es toujours vierge, tout le monde verra en toi un trophée de choix et tu auras des trentaines de Jimmy à tes pieds. C'est t'y pas merveilleux? »
    Marla- J'suis pas persuadée... Tu sais entre le fait que je fasse peur aux autres et que je ne veuille de toute façon pas coucher avec n'importe qui juste histoire de dire que c'est fait, ce genre de chose ne risque pas d'arriver avant... longtemps?

    Elle en était un peu désolée d'un côté. Oui, elle aurait aimé pouvoir tomber amoureuse et que ce soit réciproque de que tout se passe bien. Mais après tout, on ne peut pas tout avoir. Marla avait Ezechkiel. Faites en ce que vous voulez, elle, n'en faisait rien, elle en était simplement satisfaite. Il se moquait assez gentiment toutefois, d'où le fait qu'elle ne le prenait pas plus mal que ça. Il aurait fallu la mettre sous impero pour la mettre avec Jimmy Thompson.

    Ezechkiel - « De toute façon, vaut mieux devenir legilimens avant de se marier avec un petit con qui ne voit que l'hymen dans une fille, ou ses seins pour son tout. L'amour n'est qu'une éternelle blessure, une quête incessante et ô combien insatisfaisante. Tu ne trouveras jamais quelqu'un de parfait, jamais quelqu'un de satisfaisant. Tu lui demandes toujours trop, tu es toujours déçu de son comportement. En somme, l'amour est inutile et absurde. Le propre de l'homme, avec le rire et la quête du savoir illimité j'imagine. »

    Etait-ce de lui ou d'elle qu'on parlait là exactement? Pour Marla ce n'était pas d'elle. Elle avait vu ce que c'était qu'un mariage, un vrai pas un mariage de convention ou de jalousie. Autrefois quand Alek était encore là et que tout aller bien ou presque. Lilith et Aleksandr avaient grandement contribué à donner à Marla une image enviable de l'amour, elle n'y voyait que du bon et dans un sens c'était la meilleur des choses qu'ils auraient pu lui offrir. Marla n'était pas différente des autres filles mine de rien, elle était fleur bleue, elle aurait pu être romantique si seulement elle en avait eu l'occasion.

    Ezechkiel - « ...voilà comment je parle, à force de lire des conneries... »
    Marla- Tu devrais arrêter de lire alors...', se moqua-t-elle gentiment.

    Elle scruta un instant Ezechkiel, sans être importune. Elle devinait que s'il parlait ainsi c'est qu'il avait du être déçu, il aurait fallu être crétin (ou Thompson comme vous voudrez) pour ne pas le penser. Enfin, s'il avait réellement voulu en parler il l'aurait fait, ce n'était de ça qu'il avait envie de parler...

    Ezechkiel - « Dès que tu veux, mais ce mois-ci. J'ai un plan infaillible. » Elle le laissa se rapprocher, sans méfiance aucune. Elle se contentait d'y réfléchir, ce mois-ci cela faisait court, mais soit, va pour ce mois-ci s'il voulait. Est-ce qu'il fuyait quelque chose pour s'imposer de si bref délais? « Tout d'abord, j'irais voir docteur Snow. Je la tuerais. J'enverrais ensuite un message à mon grand père, tamponnait par Snow, disant que ma mère a eut une violente crise et qu'elle me réclame. Il me laissera y aller seul car il a confiance. Alors que je quitterais Poudlard, je t'emmènerais avec moi, et on se rendra à Sainte Mangouste. Là bas je tuerais ma génitrice et ensuite, je fuirais par la fenêtre. On se rendra alors à Londres moldue. Mon père habite dans le centre. Un simple impardonnable pour lui. Pas la peine de se fouler. Lui et sa nouvelle femme. Et après... après tu feras ce que tu veux, Marla. Mais moi, je ne reviendrais pas à Poudlard. » Son regard se fit plus grave, plus profond. « Je serais pourchassé et je n'irais pas à Azkaban. Jamais. Donc, Marla... c'est soit tu me suis jusqu'au bout, soit tu restes ici. »
    Marla- Est-ce que je ne te suis pas déjà...

    Ce n'était pas une question, c'était une façon de lui dire que ça question était stupide. Elle l'avait toujours suivi, quand le poursuiveur de gryff lui avait mis sur la gueule, quand Georgie essayait de le violer pendant les cours, quand elle gerbait des limaces ou des trucs plus dégueulasse même... pourquoi cela changerait-il?

    Marla- Je suis dans ton bain j'aurais du mal à faire plus sans passer pour une maniaque et encore, je suis peut-être une maniaque. Après tout, je suis presque plus acidue que ton ombre.

    C'était pathétique hein?










Ezechkiel E. Scylence

Ezechkiel E. Scylence
SORCIER.

► MESSAGES : 229
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Sam 17 Oct - 2:16



    Pourquoi un enfant avait-il eut à vivre durant treize ans avec une mère folle à liée avant que l'on comprenne que ce n'était pas « bien pour lui » exactement? Tout être ne mérite pas une vie aussi merdique, mais Ezechkiel avait fini par accepter. Il assumait énormément de chose. Derrière ce masque froid et irritable se cachait des blessures que nul ne pouvait concevoir, des blessures profondes qui le détruisaient, peu à peu. Avaient-ils vraiment le droit de le juger sans connaître son histoire? Si oui, lui, avait-il le droit d'être comme il avec son enfance? Pour lui, ce qu'il était devenu n'était que le résultat infligeant d'une enfance qui s'était mal déroulée, qui avait pris un tournant que personne ne désire, jamais, et au final... ça s'était passée. Ça s'était passée car ça devait se passer, car c'était comme ça et pas autrement. Il y avait des choses que l'on ne contrôlait pas. La vie en était une. La finitude. Le propre de l'homme était sa finitude. Le propre d'Ezechkiel était sa façon de se foutre de la finitude, des projets, du monde entier. Il passait pour un associable à l'heure où il passait pour un homme libre. L'homme est condamné à être libre, disait Sartre, et ils s'inventent des règles et des lois pour se dire esclaves. Ezechkiel, lui, n'était pas un esclave. Il ne le serait jamais. Car il était ce surhomme, capable d'oublier la honte, le regard des autres, et s'assumer, assumer qu'un jour il ne serait plus, qu'un jour il mourrait et que toute sa vie n'avait été qu'une succession de bonheur sans consistance, de plaisir stérile et d'insatisfaction frustrante. Une vie dérisoire d'homme lamentable. Et malgré tout, tous les matins, il se levait, car il avait envie de vivre cette vie ridicule, et qu'après tout, il n'avait que ça à faire en ces temps de misère. Il avait quelque chose à faire. Il en était persuadé. Il le savait au plus profond de son être, et cette chose se rapprochait, peu à peu... qu'était-elle? Il n'en savait rien. Mais ça viendrait. Tout vient à qui sait attendre après tout.

    « Je serais pourchassé et je n'irais pas à Azkaban. Jamais. Donc, Marla... c'est soit tu me suis jusqu'au bout, soit tu restes ici. »
    « Est-ce que je ne te suis pas déjà... »

    Il eut un sourire. Elle marquait un point. Il aimait bien Marla, dans le fond. Car elle n'était pas exactement une femme comme il n'était pas exactement un homme. Pour Ezechkiel, ils étaient au dessus de tout ça. L'homme. Ils étaient des humains, mais ils n'étaient pas à classer, ils étaient hors normes. Ils étaient puissants, ils étaient libres, ils étaient autonomes. Tout ce que tout le monde,en ce siècle d'esclavagisme, n'était pas. On aimait à être chosifier quand eux aimaient leur douce et agréable libre arbitre. Personne, personne ne pourrait les arrêter tout pendant qu'ils étaient ensembles. C'était agréable à se dire.

    « Je suis dans ton bain j'aurais du mal à faire plus sans passer pour une maniaque et encore, je suis peut-être une maniaque. Après tout, je suis presque plus assidue que ton ombre. »
    « Tant mieux... je ne me voyais pas récurer le carrelage de sang tout seul. »

    Il se leva. Il prendrait un bain plus tard. Pour l'instant, il avait quelque chose à faire. Il regarda le jeune fille, son œil gris métallique la fixa quelques secondes avant qu'il ne se penche au dessus d'elle et tapote sa tête, un sourire fin et lupin sur ses lèvres. Ezechkiel était rarement aux confidences, mais le fait qu'ils ne soient que deux dans cette pièce, dans ce bain, à ce moment précis lui donnait l'impression de pouvoir s'ouvrir, plus qu'il ne l'avait jamais fait avec Snow – qui n'aimait à entendre que des choses lubriques de la bouche du sociopathe de Poudlard. Il eut un sourire plus froid, plus effrayant.

    « Garde un sac d'affaire sous ton lit prêt alors. »

    Il sortit du bain, se sécha grâce à sa baguette – et se désinfecta par la même occasion – et se rhabilla rapidement, presque même trop rapidement. Il s'étira, faisant craquer les vertèbres de sa nuque et de son dos, trop long, et ses hanches trop élancées. Ezechkiel avait quelque chose d'effrayant physiquement, mais de terriblement attirant. Une certaine... ambiguïté, sans doute. Un corps si souple, si fin, si blanc, pouvait-il vraiment être virile? La question ne lui effleurait pas l'esprit. Il se dirigea vers la porte, l'ouvrit, et jeta un dernier regard à Marla, un sourire simple sur les lèvres.

    « On se rejoint dans la salle commune. Je passe voir Rufus. » Il ferma la porte, s'éloigna de quelques mètres, puis revint, ouvrit la porte, passa sa tête par la porte. « Je suis heureux que tu me suives... heureux étant un peu fort tout de même... qu'importe. Merci. »

    Ezechkiel referma finalement la porte et partit. Merci. Dans sa bouche, cela pouvait prendre des dimensions immenses, lui qui n'avait jamais remercier quiconque, mais Marla, c'était différent. Marla, c'était Marla.

____________
tu peux fermer si tu veux. <3









Marla & Lester Grey

Marla & Lester Grey
SORCIER.

► MESSAGES : 291
When anger rises, think of the consequences. (finish) #Lun 19 Oct - 8:47




    Parfois Ezechkiel avait des façon de faire avec Marla qu'elle n'aurait pas toléré avec quelqu'un d'autre. Cette façon qu'il avait de lui tapoter la tête par exemple, elle lui aurait bouffé la main si ça n'avait pas été lui.
    Il oscillait sur un champs de sourires tous plus différents les uns des autres qu'on aurait pu imaginer. Et derrière chacun d'eux, un sentiment, une signification différente. Elle ne prétendait rien déchiffrer, simplement voir et c'était déjà beaucoup. Très peu de gens auraient pu se venter d'être aussi attentif ou aussi à côté de la plaque que Marla Grey. Elle ne voit rien de ce qui vient vers elle, tout de ce qui se passe autour d'elle. C'était bien là une problématique intéressante. Comment pouvait-elle concilier se genre de chose? L'accompagner dans ses meurtres sans être criminelle? Accepter et ne pas osciller dans son comportement? Quelle drôle de chose que cette Marla Grey. Un jour peut-être elle regretterait de l'avoir suivi, peut-être. En le suivant elle savait qu'elle acceptait une vie toute différente à celles de Poudlard qui se voulait déjà tranquille, peut-être même acceptait-elle une vie écourtée de beaucoup. Elle avait conscience de cela mais ça ne la faisait pas changer. Vous pourrez penser que c'était par peur d'Ezechkiel, peut-être ne pouvait-elle plus vraiment faire marche arrière maintenant de peur qu'il ne la tue elle aussi... peut-être, du moins ce n'était pas de cette façon qu'elle pensait. Elle suivrait Ezechkiel parce que c'était ainsi et que ça l'avait toujours été, c'était en quelque chose l'ordre contre-nature des choses, leur façon de s'organiser.

    Ezechkiel - « Garde un sac d'affaire sous ton lit prêt alors. »

    Le soir même un sac serait prêt, et ni Autumn ni les soeurs de Poindeslash n'en verraient la couleur avant qu'on ne libère la place de Marla dans la chambre pour une autre personne. Alors on trouverait ce fameux sac d'affaire qui contiendrait dans un simple ballot toutes les choses auxquelles Marla Grey avait pu tenir comme cette robe légère qu'on ne lui avait jamais vu et que sa tante Lilith lui avait offerte quand elles avaient passé un été en espagne, où ce livre à la couverture usée qui autrefois avait appartenu à Aleksandr Souvorov. Un univers de Marla Grey, une relique, dans un petit carré de tissus gris. Elle n'aurait pas le temps d'emporter tout cela mais elle n'en avait pas conscience quand elle plia ses affaires et les cacha sous le lit comme le lui avait recommandé Ezechkiel.

    Ezechkiel - « On se rejoint dans la salle commune. Je passe voir Rufus. » Elle l'observa prêt de passer la porte sans avoir dit ce qu'il avait encore à dire....« Je suis heureux que tu me suives... heureux étant un peu fort tout de même... qu'importe. Merci. »

    Elle sourit. Ezechkiel qui ne pouvait pas dire qu'il était heureux tout simplement, sans revenir sur ce qu'il avait dit. C'était presque un gros mot dans sa bouche. Elle sourit pour elle même et s'étendit dans l'eau chaude, fermant les yeux quelques instants avant de disparaître.

















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