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 ... de mort naturelle.

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PROFIL & INFORMATIONS









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Mer 31 Mar - 20:15


8h02. Précisément. Une rue de grand passage. Celle qui mène au Veritaserum. Bientôt mon apanage. Ce n'est qu'une question d'heure je dirais. Le temps que la paperasse fasse son bonhomme de chemin. Toujours la paperasse. Très jolie bout de rousse celle là. Mais montée comme un cheval. Un Shire je dirais. De l'allure. De la noblesse. Mais pour le reste une armoire à glace. Ce n'est pas le propos. A cette heure matinale, la rue est déjà bondée. Des gens. Beaucoup de femmes. Jeunes. Leur gamin pendu à l'heure bras. C'est l'heure d'aller à l'école. Que ne donnerai-je pour n'avoir pas déjà passé cette période là? Ah mon Azur me manque. Et je divague. Mais revenons quelques jours en arrière.
8h02. Précisément. J'aime ce qui est précis. Cette même rue. Un peu moins de monde sans doute. Il n'y a pas école le mercredi. Je le sais bien. Il n'y a pas un mercredi matin où je ne l'ai retrouvée dans mon lit. Mon Azur. Tu me hantes. Quand tu es là. Quand tu n'y es pas. Pourtant ce matin là, à 8h02, je me montrai efficace, frais et dispos. Comme toujours.

Bobby Heinmann - C'est l'monsieur Winchester! A c't'heure? Charly ma donzelle, tu vas m'tirer la meilleure cuvée. D'l'hydormel et du bon! Faut qu'on s'fête ça 'sieur Winchester. 'Là bien dix jours qu'vous m'disiez jamais l'matin.
Yon - Mais je n'ai toujours pas bougé de mes positions Monsieur Heinmann. Jamais le matin.

Je regardai le bonhomme avec cette mine de curé bienveillant qu'il aimait tant. Gueule d'ange. C'était ce qu'il disait quand il avait un peu trop bu. Typiquement le genre de rebut de l'humanité qui me dégoûte. Mais voilà un mois ou presque que je travaille sur son cas. Disons que je donne juste un petit coup de pouce à la nature. Et je débarrasse l'humanité d'un autre de ces spécimen qui lui font tant honte. Un poivrot. Vieilli prématurément par le malt. Il empeste le rhum. 8h12 du matin. Il doit déjà écluser depuis plusieurs heures. La serveuse se ramène avec un magnum d'hydromel. "C'est du bon" me dit-il. Cuvée de chez la Combe-Norfandre. Très réputé en effet. Du gaspillage un tel trésor dans les caves d'un imbécile à la figure rougeaude. Il me répugne. Sa difficulté à articuler quand il parle. Ses yeux qui roulent sous des paupières alourdies par l'ébriété. Ses bajoues qui flottent grassement. Et ses cheveux poivre et sel collés de sueur. Je le vomis de tout mes pores. Ce n'est même plus un homme. C'est un mort en sursis de toute manière. Je n'aurais même rien à me reprocher si j'étais de ces gens qui n'ont pas assez bien la tête sur les épaules pour se reprocher des choses qu'ils ont sciemment faites.
Un sourire pour la serveuse. Charly. Une ultra blonde platine qui a du mal à accrocher un sourire à ses lèvres. On la comprend. La compagnie ne doit pas être très enrichissante si tôt le matin, quand il n'y a pas de client. Supporter Bobby Heinmann toute la journée et une bonne partie de la nuit. Je l'ai bien vu dans son oeil lubrique. Il lui met la main au cul. Je ne dis rien. J'y travaille Charly si tu savais. Je m'y applique même. Sûrement que je la garderai. Mais ne brûlons pas les étapes.

Bobby Heinmann - Ca s'rait pas ben raisonnab' d'passer à côté d'un p'tit bijou 'sieur Winchester. J'va vous en mettre une lichette. Vous m'en direz des nouvelles.

Il me sert. Je fais semblant de boire. C'aurait été Charly je l'aurais très certainement bu. Mais lui me dégoûte trop. Ses ongles noirs. Les commissures de sa bouche qui s'humectent d'un salive mousseuse comme il regarde le liquide dorer couler dans mon verre. Et déjà une forte odeur de transpiration. Que dis-je, ce sont des suées. L'alcool donne chaud.

Je repose mon verre. Et fait mine de partir. Oh je ne pars pas bien loin.

Yon - Pendant que j'y pense. J'ai fait affaire avec des asiatiques hier après midi. Ils m'ont offert cette bouteille. Du Ganbei. Un alcool vraiment... divin.', je goûte mes propres mots. La bonne blague. Quel narcissisme,' vous verrez. Ajoutez ça à la carte et vous ferez des recettes mortelles. A n'en pas douter.
Bobby Heinmann - Z'êtes trop bon 'sieur. Enfin, j'veux rien vous dire. Mais on va marcher du feu de Dieu, j'ai déposé un label l'aut' matin. Savez? Pour mon cocktail , 'cui qu'à donné les oreillons à la dame Bonfire?

Le fameux cocktail.

Bobby Heinmann - J'vous dit. Du feu-de-Dieu ça va marché 'sieur Winchester.

Ce matin là le tonnerre de Zeus s'abattit sur la tête de Monsieur Heinmann. Ou devrais-je dire feu- monsieur Bobby Heinmann. Ainsi finit-il sa vie dans un caniveau...

Yon - Mort naturelle tu dis?', je regardai Charly, l'air étonné. Si seulement elle savait combien de mort le fameux Ganbei avait déjà fait sur des européens bien portant...,' bizarre, au rythme où il y allait j'aurais cru que ce type là vivrait au moins deux ans. Tu sais un peu comme ses vieux qui fument et picolent du matin au soir, mais ont une santé de faire de loin meilleure que la notre. Curieux comme les choses se passent parfois. Et c'est toi qui l'as trouvé?

Jouer l'innocence. Ce que je préférai par dessus tout. Charly savait que je venais jeter un premier coup d'oeil avant la signature définitive. Pour me faire une idée. J'étais le client régulier tellement attaché au Veritaserum qu'en apprenant sa fermeture définitive pour cause de décès du gérant, j'avais tout racheté. Un véritable acte d'altruisme. C'est amusant comme les choses peuvent changer de visage selon la perspective. Enfin...

8h03. Le Veritaserum. Bientôt mien...









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
... de mort naturelle. #Sam 3 Avr - 2:26


    Charly était descendue encore ce matin, là, pour travailler, comme chaque jour depuis qu’elle avait fui chez elle. Les années qui avaient suivi sa vie de jeune adolescente en fugue fut rapidement remplacée par une jeune adulte qui travaillait pour réussir à vivre avec un salaire des plus minables. Elle était heureuse, depuis peu. Pourtant chaque jour, elle devait quitter ce petit bonheur pour se retrouver avec un connard d’ivrogne qui lui servait de patron. La jeune femme détestait de devoir quitter Dionysos pour travailler avec des gens totalement soul et qui étaient parfois violents ou encore qu’ils avaient les mains plutôt baladeuses Charly était incapable de les supporter. Il y avait quelques clients qu’elle ne voulait pas lever la main sur eux. Ses personnes étaient plutôt calmes et la laissaient en paix. Elle leurs servait quelques verres et puis, rien de plus. Ils la lâchaient et elle pouvait continuer à nettoyer les verres sales. Elle ne pouvait donc pas avoir plusieurs clients ainsi, elle devait avoir certains ivrognes pensant qu’elle était une strip-teaseuse et qu’elle s’apprêtait à enlever ses vêtements à un moment ou un autre… ou encore une prostituée qui donnait des tickets pour faire patienter ses nombreux clients qui faisaient la file pour avoir un petit moment dans l’arrière boutique avec cette dernière. Pourtant, Charly n’était pas ce type de femme. Elle n’avait jamais couché avec personne par sa propre volonté. Elle avait été violée, mais un viole n’était pas considéré pour elle comme un acte qu’elle a fait avec conscience, par amour et par-dessus tout pour le plaisir de la chair. Elle ne connaissait pas. Elle n’avait jamais connu les gestes tendres. Elle venait de connaître les baisers, car une drôle de chose s’était produite en elle la poussant à poser ses lèvres contre celle de Dionysos, mais le reste… elle ne connaissait pas. Elle connaissait la sensation lorsqu’on aimait quelqu’un, mais jamais elle n’avait connu la sensation d’être aimée. C’était totalement inconnu.
    La jeune femme était là depuis une bonne heure à regarder Bobby boire comme un trou. Un client apprécié de son cher patron passa la porte. Charly n’afficha aucun sourire. Elle ne souriait presque jamais de toute manière. La seule personne qui la faisait rire ou sourire sans effort s’était bien sur son Dionysos qui devait s’ennuyer de plus en plus dans l’appartement juste en haut du bar. Elle était consciente que ce n’était pas amusant de rester enfermer des heures et des heures. Elle était une personne qui aimait prendre l’air, mais elle faisait son égoïste. Elle ne voulait pas qu’il sorte pour ne pas le perdre. Elle ne voulait pas le voir disparaître pour qu’il ne revienne jamais. Elle voulait le garder à jamais pour elle, mais elle savait qu’un jour…elle devra le laisser partir. La jeune femme n’avait pas envie de le laisser aller vers les autres femmes. Elle voulait le garder pour elle toute sa vie. Elle l’aimait énormément, mais elle ne voulait pas le lui dire pour ne pas frapper un mur. Saviez-vous que Charly adorait ses parents plus que tout au monde, mais elle frappa le mur à une vitesse inimaginable pour couler sous le chagrin de mal-aimé ? Eh bien, elle ne voulait plus vivre ce genre de chose, mais elle semblait abonnée à ce genre de chose. Pourtant, Dionysos lui avait montré de l’affection quelques années plus tôt, elle espérait que cette affection est toujours présente dans le cœur de ce dernier. Elle ne savait pas ce qu’elle deviendrait si elle le voyait avec une autre femme et se retrouver à nouveau seul dans son petit appartement, qu’elle considérait comme sa tanière… Charly frottait encore des verres fixant Bobby et Yon attablés non loin du comptoir où se trouvait Charly.
    «C'est l'monsieur Winchester! A c't'heure? Charly ma donzelle, tu vas m'tirer la meilleure cuvée. D'l'hydormel et du bon! » Charly hocha de la tête et s’exécuta. Elle vint servir à leur table ce qu’il était demandé. Elle regarda un instant Yon et le vit sourire. Elle ne sourit pas. Elle baissa la tête. Elle sentit une main sur son postérieur. Elle lâcha un grognement, mais elle ne pouvait rien faire d’autre, donc elle repartit au bar où elle recommença à nettoyer ses verres. Par moment, elle levait les yeux vers le plafond pensant à Dionysos. Pensant à ce qu’il pouvait faire. Elle voulait retrouver son lit pour dormir dans ses bras, même s’il n’était que des amis, mais pour elle, il était bien plus. Beaucoup plus.

    ***

    Après le départ de Yon, Charly regarda son patron se lever. Il lui grogna un truc bouteille à la main. Elle ne savait pas ce qu’il voulait dire, mais elle s’en foutait. Elle devait rester ici et servir les clients. Jamais elle n’aurait suivi son patron. Elle était toujours au bar ne pouvant pas le quitter, mais elle devait quitter, comme d’habitude en cachette chercher quelques choses pour nourrir Dionysos la nuit aux petites heures du matin pour se nourrir la pense. C’était difficile de ne jamais manger à sa faim lorsqu’on avait faim. Elle avait quitté en fermant pour une quinzaine de minute le bar pour aller faire commission pour acheter quelques aliments avec le peu d’argent qu’elle avait. Charly passa tout près d’un petit plan d’eau. Elle aperçu des pieds, puis ensuite un corps. Elle regarda attentivement pour s’apercevoir que c’était Bobby. Un petit attroupement de gens se fit autour de Charly qui regardait le corps de Bobby non loin de là. Tout se passa vite. Très vite même…

    ***

    Yon Winchester était tout près d’elle se tenant à moins d’un mètre. Elle souriait pour la première fois à cet homme. Elle avait un poids de moins sur les épaules. Elle n’aurait pas du ouvrir la porte à cet homme et encore moins lui sourire ainsi en lui apprenant la nouvelle qui la mettait complètement de bonne humeur. Elle ne se souciait pas de son emploie pour l’instant, pas encore ne réalisant pas cette chose même en ce moment. « Bobby est mort, monsieur Winchester. Il est mort de mort naturelle. »
    « Mort naturelle tu dis? »
    « Oui mort naturelle »
    « bizarre, au rythme où il y allait j'aurais cru que ce type là vivrait au moins deux ans. Tu sais un peu comme ses vieux qui fument et picolent du matin au soir, mais ont une santé de faire de loin meilleure que la notre. Curieux comme les choses se passent parfois. Et c'est toi qui l'as trouvé? »
    « Un jour où l’autre les pourris de ce monde finisse par crever. » elle se reprit sachant qu’il venait souvent. « Désolée, il était surement votre ami et j’ai une langue de vipère. Je suis désolée pour votre ami… » Dit-elle avec ce faux air de femme qu’on devait punir, mais elle ne savait rien de l’hypocrisie et du jeu savamment jouer de Yon. Charly était ce qu’elle était. Elle n’aimait pas Bobby et ne l’aimera jamais. « Je ne veux pas paraître impertinente, mais je peux savoir pourquoi vous vouliez que j’ouvre le bar ce soir ? » Elle avait déposé ses sacs d’épiceries sur le comptoir toujours aussi souriante. Elle entendit quelques pas au dessus. Merde. Dionysos faisait du bruit. Elle fit une vilaine grimace en regardant le plafond voulant monter en courant pour lui dire de faire moins de bruit. Il était supposé de faire le moins le bruit possible. Les gens savaient que Charly habitait normalement seule au dessus du bar. Ce n’était pas logique que l’appartement d’en haut fasse donc du bruit.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Jeu 15 Avr - 19:21


Charly - « Un jour où l’autre les pourris de ce monde finisse par crever. », j'esquissai un drôle de sourire moqueur. Ne peut pas s'empêcher de dire ce qu'elle pense. Très bien. Je vais sans doute la garder. On a toujours besoin de gens moins calculateur que soi... « Désolée, il était surement votre ami et j’ai une langue de vipère. Je suis désolée pour votre ami… »
Yon - Ami n'exagérons rien. C'était surtout un poivrot. Je n'ai pas vraiment pour habitude de lier des amitiés avec ce genre de personnes.

Je me servais un verre d'eau. Après tout j'étais chez moi ou presque. 08h10. De toute façon, elle n'est pas de service. Pas avant quelques jours. Un instant. Je lève le regard. Des bruits de pas à l'étages. Tiens donc:

Yon - Nous avons un passager clandestin Charly.

Je soulignai le fait avec une certaine élégance dans le verbe. Inutile d'effrayer la bête avant d'en avoir tirer la substantifique moelle. Un regard à ma montre. De nouveau le plafond. J'espère qu'elle ne m'obligera pas à monter. Et puis après tout. De quoi pourrait-elle bien avoir peur? Je n'ai jamais mangé personne. Du moins pas au sens propre. Un léger sourire. Faussement complice. Il faut bien l'encourager. La mettre à l'aise. N'aies pas peur. Je ne suis pas l'Inquisition. Du moins je n'en ai pas l'habit. Mais à ce qu'on dit l'habit...

Charly - « Je ne veux pas paraître impertinente, mais je peux savoir pourquoi vous vouliez que j’ouvre le bar ce soir ? »
Yon - Non non, c'est légitime. Le Ministère devrait signer l'accord de vente sous peu et j'ai des projets pour cet établissement. Nous allons embaucher de nouvelles serveuses. C'est pour ça que je veux que vous ouvriez ce soir même s'il n'y a officiellement pas de gérance. Au fait... vous savez bricoler un peu?









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
... de mort naturelle. #Mer 21 Avr - 1:48


    Le cœur de Charly s’était arrêté lorsqu’elle entendit les pas de Dionysos sur l’étage du haut. Elle était supposée vivre seule. Elle avait toujours caché sa présence à quiconque. Lorsqu’il y avait les ivrognes le bruit était couvert, mais pas en ce moment. Il n’y avait pas âme qui vive pour faire le moindre bruit, donc les pas légers de Dionysos résonnaient dans la bâtisse vide. Charly avait immensément peur de le perdre à cause de ses pas qui démontraient qu’il y avait bel et bien un inconnu ou quelqu’un en haut du bar. Charly était amoureuse et elle en était de plus en plus consciente, même si elle n’avait rien dit du tout à cette personne qui faisait battre de plus en plus vite son cœur fragile. Elle avait peur de lui dire et être déçue par la suite, mais elle ne voulait le voir disparaître. Elle n’avait pas envie de se séparer aussi vite. Elle n’avait pas envie de le voir partir, parce qu’il devait retourner en prison ou il devait se cacher bien loin de chez Charly ne pouvant plus le revoir. Elle n’avait pas envie. Elle voulait le garder encore auprès d’elle ne voulant pas le perdre. Était-ce normale ? Elle craignait de devoir souffrir après son départ de se souvenir de lui, comme un lointain souvenir qui ne lui reviendrait surement jamais. La jeune femme souhaitait tout simplement que Yon n’ait rien entendu. Elle le souhaitait, mais ses souhaits ne furent pas exaucer.

    « Nous avons un passager clandestin Charly. » Charly garda le silence en regardant le plafond. Elle avait froncé les sourcils. Elle décida de dire quelques choses pour que ça ne paraissent pas trop étrange.
    « J’habite en haut… » dit-elle tout simplement, mais on savait qu’elle vivait seule ce qui était totalement étrange d’entendre quelqu’un marché en haut. Pourtant, elle pouvait inventer n’importe quoi en disant qu’il était son amant. Ce n’était pas faux, mais depuis peu, puisqu’elle n’avait jamais parlé qu’elle était vierge. En fait pour elle, un viol ne comptait pas comme une première fois. Elle disait qu’une première fois s’était lorsqu’on le voulait réellement et le désirait. Lorsqu’on était consciente de ce qu’on faisait sans se débattre pour se défaire de l’autre. Charly en connaissait sur ce sujet, pourtant elle n’en parlait à personne. Elle n’avait aucunement envie d’en parler. C’était un sujet délicat que Dionysos connaissait. Il avait été témoin. C’était un témoin totalement secret et imprévu.

    «Je ne veux pas paraître impertinente, mais je peux savoir pourquoi vous vouliez que j’ouvre le bar ce soir »
    «lNon non, c'est légitime. Le Ministère devrait signer l'accord de vente sous peu et j'ai des projets pour cet établissement. Nous allons embaucher de nouvelles serveuses. C'est pour ça que je veux que vous ouvriez ce soir même s'il n'y a officiellement pas de gérance. Au fait... vous savez bricoler un peu? »
    « Hummm, d’accord.» Elle commençait à s’inquiéter légèrement. Elle était inquiète pour son travail qui la faisait vivre avec difficulté, mais sans ce petit boulot, elle n’avait rien pour se nourrir et encore moins de l’argent pour payer son loyer. Maintenant, son patron était mort, mais le nouveau propriétaire n’était pas obligé de garder la pauvre jeune. Elle continuait à regarder Yon n’ayant aucun sourire, puisqu’elle s’inquiétait pour Dionysos et la perte d’argent qui la faisait à peine vivre. « Je sais bricoler, en fait… Je me débrouille. J’ai moi-même emménagé mon appartement. J’apprends vite, donc on a qu’à me montrer et je suis capable de le refaire. » Dit-elle tout doucement avec une pointe d’inquiétude. Elle n’avait plus de sourire sur son visage. Elle déglutit avec difficulté entendant cette fois-ci une chaise tombée dans l’appartement. Bon dieu Dio’ que fais-tu ? Pensa-t-elle avec horreur. « Monsieur Winchester ? Que faites-vous dans la vie ? Êtes-vous du genre à dénoncer des criminels ayant fait du mal à de pauvre moldu ? » Dit-elle en se posant cette question qui était d’une importance capitale. Elle était sérieuse. Il n’y avait rien de plus sérieux lorsque Charly parlait. Elle n’ouvrait jamais la bouche pour dire que des conneries. Il était important de le savoir. Elle trouverait un moyen le plus rapide pour avertir Dionysos de se trouver une cachette pour s’assurer qu’il ne soit pas pris au piège dans l’appartement…









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Jeu 6 Mai - 20:18


« J’habite en haut… »

8h30. Et déjà l'impression de tenir les rênes. Elle cache donc quelqu'un là haut. Sans doute un gosse. Quoique le pas me paraît lourd. Un frère ou un amant plutôt. En tout cas quelqu'un qui n'a rien à faire ici. Autant tirer avantage de la situation. Prenons l'air de rien ou presque. Le journaliste que tout le monde adore. Gueule d'ange. Cerveau de Méphistophélès. Mais ça, ça ne se voit pas.

« J’avais cru comprendre. Et lui qui est-ce? »

Parions quitte ou double que ce sera un mec. C'est un mec. Les filles ne peuvent pas vraiment se saquer entre elles. Sauf les lesbiennes. Et encore. Les filles ça cohabitent très mal. Elles auraient forcément fini par se discuter. Là il faut des atomes sacrément crochus pour qu'elle s'obstine à mentir. Mais soit. Changeons de conversation pour un temps. Il ne faudrait pas effrayer l'animal.

« Je sais bricoler, en fait… Je me débrouille. J’ai moi-même emménagé mon appartement. J’apprends vite, donc on a qu’à me montrer et je suis capable de le refaire. »
« Excellent. Je te préviens on va avoir énormément de choses à faire. Je vais sans doute poser une semaine de congés à la Gazette et on fermera le temps de mettre mes idées en place. J'ai déjà contacté Wizzarchitects pour le design. Ils m'ont dit qu'on pourrait abattre quelques murs, leurs propositions cadrent tout à fait avec ce que je recherche. Enfin bref si tu n'y vois pas d'inconvénient on se collera aux finissions quand ils auront fait le gros du travail.»

Un espèce de sourire amusé. Ca va vite? C'est fait exprès. Cet endroit va devenir quelque chose de réellement dynamique. Je ne lui ferais pas passer d'entretiens d'embauche mais j'ai besoin de voir si elle peut tenir ce nouveau rythme.

Monsieur Winchester ? Que faites-vous dans la vie ?

Je ris. C'est bien la meilleure.

Vous voulez dire à part écrire des articles que tout le pays lit? Mh pas grand chose j'avoue...
Êtes-vous du genre à dénoncer des criminels ayant fait du mal à de pauvre moldu ? »

Voilà qui devient plus intéressant. Du mal à un "pauvre" moldu? Intérieurement mon rire est grand. Mais je ne laisse rien paraître.

Je n'en sais rien mais je pourrais y réfléchir si vous me disiez tout tout de suite avant que je ne sois obligé de monter me présenter moi même. Enfin ce n'est qu'une suggestion bien sûr...

Toujours cette gueule d'ange. L'air de la prendre à la rigolade. 8h42.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
... de mort naturelle. #Dim 9 Mai - 20:18


    Charly craignait que Yon ne tolère pas une personne dans le type de Dionysos. Elle ne voulait pas le voir partir. Elle l’aimait. Elle en était sure. Elle en était plus que sur depuis la nuit qu’elle avait passé avec ce dernier. Elle se souviendra à jamais cette nuit. Elle en était certaine, maintenant. Il n’y avait aucun doute. Pourtant, elle avait toujours cette crainte dans son cœur. Elle avait tellement peur de le perdre que ce soit par un départ précipité ou encore qu’il retourne en prison ou d’une autre femme dans sa vie ou d’une mort. Elle ne voulait plus le quitter. Elle voulait rester auprès de lui, même si elle savait qu’il n’avait pas l’habitude de rester à la même place très longtemps. Charly connaissait du bonheur et ne voulait pas voir cette vie disparaître. Elle avait envie de rire et de sourire. Elle était moins violente et moins agressive depuis quelques temps. De plus, elle parlait un peu plus qu’habituellement. C’était peut-être pour ça qu’elle réussissait à avoir une conversation civilisée avec monsieur Winchester. Elle n’avait pas l’habitude d’autant parlé. Pourtant, c’était une nouvelle Charly tout de même plutôt agréable, mais on pouvait voir toujours le peu de confiance qu’elle avait envers les autres. Ce qui n’aidait pas à ce qui se passait. Elle savait qu’il se doutait qu’il y ait quelqu’un dans à l’étage du dessus. Elle ne voulait tout simplement qu’il découvre que c’était un prisonnier qui s’était enfui. Oh non. Elle ne voulait pas le voir partir, car il n’avait pas le choix. Non. Elle ne voulait pas, Il était peut-être temps de lui dire, car tout pourrait être pire. Mais le sujet de conversation changea du tout au tout pour passer à celui de rénovation. Charly l’écoutait et réfléchissait. Elle n’avait pas le choix d’aider voulant avoir une place ici s’il y avait encore de l’emploie.
    « Excellent. Je te préviens on va avoir énormément de choses à faire. Je vais sans doute poser une semaine de congés à la Gazette et on fermera le temps de mettre mes idées en place. J'ai déjà contacté Wizzarchitects pour le design. Ils m'ont dit qu'on pourrait abattre quelques murs, leurs propositions cadrent tout à fait avec ce que je recherche. Enfin bref si tu n'y vois pas d'inconvénient on se collera aux finissions quand ils auront fait le gros du travail. »
    « Vous voyiez quoi pour le bar ? Qu’est-ce que vous imaginez ? » dit-elle avec curiosité. À vrai dire, il commençait à piquer réellement sa curiosité. Elle était curieuse de savoir changer le bar qu’elle détestait que parce qu’il y avait que es gros pervers et son défunt patron. Elle était curieuse de voir les idées du journaliste. Il semblait étrange par moment, mais elle tentait d’ignorer les détails pour voir si elle était capable de faire un peu confiance à quelqu’un, une fois dans sa vie autre que Dionysos.
    « Vous voulez dire à part écrire des articles que tout le pays lit? Mh pas grand chose j'avoue... »
    « Êtes-vous du genre à dénoncer des criminels ayant fait du mal à de pauvre moldu ? »
    « Je n'en sais rien mais je pourrais y réfléchir si vous me disiez tout tout de suite avant que je ne sois obligé de monter me présenter moi même. Enfin ce n'est qu'une suggestion bien sûr... »
    « Promettez-vous de ne rien dire, si je vous le dis. Je n’ai pas l’habitude de le dire, n’ayant jamais dit à personne. De toute manière, il était plus silencieux, normalement. » Elle prit une pause avant de souffler. Elle se lança à l’eau. « Il a fait des choses mal. Moi, je m’en fou. En autant qu’on me n’en fait pas. Ça me dérange pas plus que ça pour être sincère. C’était quelqu’un que je connaissais à poudlard. Il… il habite depuis quelques temps avec moi… Voila ce que je sais.. » elle restait vague. Vraiment vague, mais c’était un début.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Mer 19 Mai - 18:12


« Vous voyiez quoi pour le bar ? Qu’est-ce que vous imaginez ? »

Me lancer sur un autre sujet. Détourner la conversation. Il y a de l'idée. Mais pas assez pour me feinter. Je suis sans doute trop vigilent. Parano? J'en doute. Mais restons ouvert à toute critique. Je me prête au jeu, juste pour le plaisir de jouer; Et parce que la question est à l'ordre du jour.

« Pour être honnête à part votre appartement et l'escalier de service tout devrait changer. Regardez ces poutres: rongée par les vers. Et le bois n'a vraiment rien de design s'il n'est pas un peu travailler. Vous voyez... cet endroit à énormément de potentiel seulement le mur du fond là bas c'est une erreur. »

Je me place dans sa perspective. Clairement enthousiaste. Je veux qu'elle voit les choses comme je les vois. Si elle n'en est pas capable il faudra revoir mon jugement:


« Sans se mur nous triplerons la surface d'accueil, et plus question de recueillir tous les poivrots du coin. Cet établissement va devenir ce que l'on fait de mieux en matière de in et si mes calculs sont juste, ça devrait se voir dès la toute première semaine d'ouverture. Nous feront open bar pendant une semaine et chaque vendredi et samedi soir ensuite pendant une heure. Je ferais jouer un peu mes relations pour le début mais pas tant que ça. Je vois un set aluminium blanc, noir et acajou, des couleurs chaudes et sobres à la fois. Quelque chose de très design. Ensuite nous reverrons la carte, une bière ça n'a absolument rien de plus attrayant qu'une autre bière vous ne trouvez pas. »

L'idée était bien étudiée déjà. Il ne restait plus qu'à s'y coller finalement.

« Êtes-vous du genre à dénoncer des criminels ayant fait du mal à de pauvre moldu ? »
« Je n'en sais rien mais je pourrais y réfléchir si vous me disiez tout tout de suite avant que je ne sois obligé de monter me présenter moi même. Enfin ce n'est qu'une suggestion bien sûr... »
« Promettez-vous de ne rien dire, si je vous le dis. Je n’ai pas l’habitude de le dire, n’ayant jamais dit à personne. De toute manière, il était plus silencieux, normalement. »
« Je pense qu'on peut s'entendre. Vous faites déjà un effort.»
« Il a fait des choses mal. Moi, je m’en fou. En autant qu’on me n’en fait pas. Ça me dérange pas plus que ça pour être sincère. C’était quelqu’un que je connaissais à poudlard. Il… il habite depuis quelques temps avec moi… Voila ce que je sais.. »

Je me redresse légèrement. Des choses mal? Vaisje rire en me rendant compte que je côtoie en fait l'énergumène tous les jours? Possible. Il faudra que je veille à en savoir plus. Mais ne brusquons pas l'animal, il est déjà tout près de se mettre au terrier.

« Si vous lui faites confiance, j'imagine que je lui fais confiance aussi Charly. »

L'odieux mensonge. Mais ce sourire de bon samaritain ne me perdra pas.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
... de mort naturelle. #Jeu 17 Juin - 23:20


    « Pour être honnête à part votre appartement et l'escalier de service tout devrait changer. Regardez ces poutres: rongée par les vers. Et le bois n'a vraiment rien de design s'il n'est pas un peu travailler. Vous voyez... cet endroit à énormément de potentiel seulement le mur du fond là bas c'est une erreur. » Elle regardait partout où il lui pointait. Elle était intéressée, mais le but premier était de changer de conversation pour ne pas voir que quelqu’un, un inconnu, qui découvre Dionysos dans son appartement au dessus du bar. Elle était contente de savoir qu’elle allait toujours garder son appartement, même si elle l’avait elle-même rénové à sa guise lorsqu’elle avait un peu d’argent de côté ne se payant jamais le luxe dans la nourriture. Elle mangeait ce qu’elle avait besoin de manger et puis c’était tout. Pourtant de ses temps-ci, elle mangeait très peu se privant parfois du peu de nourriture qu’elle mangeait. Elle n’était plus capable de rejoindre les deux bouts. Elle avait besoin de plus de nourriture pour nourrir elle et Dionysos. Il mangeait beaucoup plus qu’elle, mais elle ne pouvait concevoir de ne pas lui donner ce qu’il avait besoin. Elle souhaitait garder son travail et surtout avoir un meilleur salaire ou ne pas descendre plus bas que le salaire qu’elle avait déjà. « Sans se mur nous triplerons la surface d'accueil, et plus question de recueillir tous les poivrots du coin. Cet établissement va devenir ce que l'on fait de mieux en matière de in et si mes calculs sont juste, ça devrait se voir dès la toute première semaine d'ouverture. Nous feront open bar pendant une semaine et chaque vendredi et samedi soir ensuite pendant une heure. Je ferais jouer un peu mes relations pour le début mais pas tant que ça. Je vois un set aluminium blanc, noir et acajou, des couleurs chaudes et sobres à la fois. Quelque chose de très design. Ensuite nous reverrons la carte, une bière ça n'a absolument rien de plus attrayant qu'une autre bière vous ne trouvez pas. »
    « Hum, j’ai tout vu ici. Une jeune femme m’a déjà demandée un verre de lait, donc… Une bière reste une bière, malgré la sorte à mon avis. » dit-elle finalement en regardant le mur du fond tentant de visualiser tout ce qu’il venait de lui dire. Il parlait beaucoup, mais il semblait assez fier de son achat. Il semblait si fier d’être ici avec ses plans. Elle le suivait, même si elle n’avait pas le choix si elle voulait avoir un travail stable. Elle avait besoin de tout ça pour pouvoir vivre, sinon elle se retrouvera à la rue sans rien à manger. Elle ne voulait pas revenir vers sa famille. Elle ne voulait plus les revoir, mais malheureusement, lorsque Bobby était encore vivant, elle avait aperçu son grand frère Delan, alias Lan un surnom qui provenait de Charly lorsqu’elle apprenait à parler. C’était un surnom qu’elle gardait, même si elle le détestait… Elle se sentait obliger de parler du sujet se rapportant à Dionysos. Elle ne voulait pas le voir disparaître, mais elle ne voulait pas que cet homme lui met des gens indésirables à ses trousses. « Êtes-vous du genre à dénoncer des criminels ayant fait du mal à de pauvre moldu ? »
    « Je n'en sais rien mais je pourrais y réfléchir si vous me disiez tout tout de suite avant que je ne sois obligé de monter me présenter moi même. Enfin ce n'est qu'une suggestion bien sûr... »
    « Promettez-vous de ne rien dire, si je vous le dis. Je n’ai pas l’habitude de le dire, n’ayant jamais dit à personne. De toute manière, il était plus silencieux, normalement. »
    « Je pense qu'on peut s'entendre. Vous faites déjà un effort.»
    « Il a fait des choses mal. Moi, je m’en fou. En autant qu’on me n’en fait pas. Ça me dérange pas plus que ça pour être sincère. C’était quelqu’un que je connaissais à poudlard. Il… il habite depuis quelques temps avec moi… Voila ce que je sais...»
    « Si vous lui faites confiance, j'imagine que je lui fais confiance aussi Charly. » Charly hocha négativement de la tête. Elle savait très bien que la confiance ne se faisait pas aussi facilement. Elle était l’exemple. Elle ne lui faisait pas confiance, même si elle sentait un besoin de le faire. Elle ne devait pas mettre son Dionysos en danger. Elle n’avait pas envie de le mettre en danger, car elle le perdrait à nouveau. Elle n’avait pas envie. Elle devait tenter le tout pour le tout. « Ça ne fonctionne pas ainsi, monsieur Winchester. Je ne fais pas confiance facilement, mais… je me sens obliger de vous le présentez… » Elle lui tourna le dos pour se diriger vers l’extérieur pour monter dans son appartement. « Venez ! » elle lui fit signe de la suivre. Elle monta les marches souhaitant que Dionysos prendra bien la chose. Elle avait peur qu’il soit fâché contre elle. Comment allait-elle donc se démerder ? Elle mit sa main sur la poignée de porte et la poussa faisant entrer un inconnu chez elle. « Dio ? Dio ? »









Anonymous

Invité
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... de mort naturelle. #Ven 18 Juin - 13:38


désolé je peux pas m'en empêcher ... de mort naturelle. 471336

C'est quand même le monde à l'envers. La femme qui travaille pour nourrir l'homme. En l'occurence Charly qui se tue à la tache pour que Dionysos puisse manger quelque chose le soir. Loin d'être macho quand même, ce Dionysos, mais il se sent quand même vraiment assisté. Bon d'accord il n'a jamais fait grand chose de sa vie, mais quand même, ce n'est pas comme ça qu'il s'imaginait, à ne rien pouvoir faire et à voir la douce Charly souffrir par sa faute. Non mais bordel, pourquoi est-il venu l'importuner ici? Et pourquoi se terre-t'il maintenant dans son appartement? Il a quand même tué que des moldus et on est chez les sorciers ici, mais il n'est quand même pas très sûr que les chefs d'accusation ne s'arrête pas à cette petite différence.
Voila des prises de tête pour plomber plus encore les journées de Dionysos, qui s'ennuie comme un rat mort dans l'appartement au dessus du Veritaserum, sans pouvoir en sortir, sans pouvoir même être à coté de Charly qui a encore affaire aux sales ivrognes. Si seulement il arrivait à prendre une apparence fixe, il pourrait descendre se faire engager, lui donner un coup de main, se montrer enfin à visage découvert et faire quelque chose peut-être.
Mais il y a du mouvement aujourd'hui, ça sent le mouvement, et aussi l'odeur des corps en putréfaction, après la mort du patron, espèce de bestiole rougi par l'alcool qui ne ressemblait déjà plus vraiment à un homme. Bon Débarras, se dit Dionysos. Il n'a jamais été très sentimental, et la mort ne le dérange pas plus que ça, surtout si c'est celle d'un débris pareil. Aucun état d'âme, surtout vu les misères qu'il causait à Charly.
Pourtant pas de quoi faire changer la journée de Dionysos : sommeil, sommeil, lever, manger, s'étaler, regarder dehors, faire les cent pas. Pourtant les choses pourraient changer, et il l'espère. Un nouveau patron? Plus rien? En tout cas c'est sûr que cette foutue routine va changer d'une façon ou d'une autre. Et peut-être que Dionysos pourrait y trouver son compte et cesser de faire souffrir Charly ainsi.
Dionysos va prendre une douche, pour arrêter de penser à tout ça. Et malheureusement c'est le moment que choisi Charly pour faire monter le nouveau patron dans son appartement et lui présenter l'invité surprise de cette histoire, le monsieur à poil dans la douche, là. Entendant tout juste les coups à la porte et la voix de Charly, il a à peine le temps d'enfiler un jean avant de se présenter, encore presque tout mouillé et l'air un peu hébété dans l'entrée, croyant voir monter Charly. « Oh Chaaaa-ton! C'est gentil de venir me voi... » Mais son air devient encore plus bête quand il la voit accompagnée de quelqu'un. Et merde, grillé, complètement grillé, il aurait mieux fait de faire attention pour une fois, de faire usage de son don au moins par prévention pour ne pas être reconnu. Mais voila il a fait confiance à la voix de Charly. Enfin si elle fait confiance à cet homme... il peut bien le faire? Mais ça on peut encore en douter.
Il lance un regard à moitié noir, à moitié perdu à Charly, criant de toutes ses forces dans ses yeux " Tu m'expliques?! ", alors que l'encre dans son corps s'agite en d'étranges tatouages sur son torse, de quoi faire peur. Non, pas son torse, l'étrange don de la famille Harlowe, qui forme des zébrures dansantes telles un dragon chinois. Ça en jette un peu au moins, espérons. Impressionnons un peu ce gars-là, ça peut pas faire de mal. « ...et vous êtes? » fait-il avec un grand sourire dont il n'arrive pas à masquer la gêne. Et merde se dit il il a oublié sa baguette un peu loin, si ça tourne mal on est dans la merde. Mais pourquoi se méfier? Quelque chose ne l'inspire pas chez ce mec, c'est bizarre.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Mar 22 Juin - 20:26


« Ça ne fonctionne pas ainsi, monsieur Winchester. Je ne fais pas confiance facilement, mais… je me sens obliger de vous le présentez… »

Pas si naïve donc. Je ne réponds rien. La suis. Comme si elle avait véritablement le choix. Mieux vaut ne jamais me dire non. Cela finit toujours comme je l'entends de toute manière. Une vieille habitude. Depuis Julen. Le souvenir éveille un rictus à mes lèvres. Le bruit de l'eau. Visiblement on prend sa douche. Ou on essaye de masquer une autre activité. Ah le bruit de l'eau. Tellement classique.
La porte s'ouvre et ce n'est qu'un pauvre type à demi-nu que je découvre là. Ses tatouages retiennent mon attention mais on en croirait rien. Les mains dans le dos, juste derrière la serveuse. Je jauge. Juge. Mais ne dis rien.

« Oh Chaaaa-ton! C'est gentil de venir me voi... » l'effet de surprise. Un de mes effets préférés d'ailleurs, « ...et vous êtes? »
« Yon Winchester. L'homme qui vous prête gracieusement ses douches. Et vous? »

L'assurance est maître mot. Si ma baguette n'est pas loin, contrairement à celle du jeune homme qui me dévisage, dissimulant mal sa gêne. Pourtant rien de plus qu'un rictus amusé sur mon visage. La Patience. Il faut un temps pour chaque chose et pour ça je prends le mien. Jugeons avant de condamner ou d'acclamer. Comme toujours. Il faudra que je trouve une occupation à ce pauvre garçon car il n'est pas question de lui offrir l'hospitalité à l'oeil. Mais n'en disons encore rien. J'ai besoin de savoir à qui je m'addresse pour commencer.

« Je présume que vous vivez ici... »

Un coup d'oeil alentour ne saurait mentir de toute façon.









Charly R. Nicholls

Charly R. Nicholls
SORCIERE.
► vendeuse en pâtisserie.

► MESSAGES : 184
... de mort naturelle. #Mer 23 Juin - 2:43


    Charly se sentait toujours coupable face à ce qui se passait. Elle était forcée à faire monter Yon au deuxième étage devant son Dionysos. Son amant. Son ami. Son meilleur ami. Son confident. Il était tout à ses yeux. Elle avait terriblement peur de devoir quitter son parfait Dionysos pour une raison quelconque. Elle voulait le garder auprès d’elle. Elle ne voulait pas le perdre. Il était la seule personne avec qui elle partageait une relation basée sous la confiance et peut-être de l’amour. Elle ne savait pas trop pour la dernière chose, car pou elle, il était certain qu’elle était définitivement amoureuse de ce garçon. Elle n’avait pas envie qu’il soit fâché contre elle. Il la blesserait au fond. Elle avait peur de voir la déception dans le fond de ses yeux, car ça lui rappelait le regard de ses parents. Elle verrait le regard qu’elle avait vu trop souvent sur elle. Croyez-vous vraiment qu’elle avait vraiment envie de voir dans les yeux de Dionysos cette expression de déception et de honte ? Non. Non. Elle ne voulait pas voir ses expressions atroces qui lui crèveraient le cœur à coup sur. Elle montait les marches en compagnie de Yon Winchester son prochain patron. Il était étrange. Il y avait quelques choses qui lui faisaient dire qu’il n’était pas si « clean », mais elle ne pouvait pas juger la vie de ce dernier. Si nous prenons à titre d’exemple Delan qui était un type qui paraissait totalement normal, mais qui cachait ce côté à en faire frémir plus d’un, car il n’était pas humain dans son cœur. C’était ce que croyait Charly, il y avait que Caleb l’exception en face de Delan. Sur des milliards de gens, une seule exception n’était pas assez pour dire que Delan était un être humain normal. Il était fou. Il était son frère. Charly soupira rendu devant sa porte. Regardant Yon un instant, elle tourna la poignée. Elle espérait dans son cœur que Dionysos allait lui pardonner. Elle poussa la porte en appelant Dionysos qui sortit de la douche à moitié habillé. « Oh Chaaaa-ton! C'est gentil de venir me voi... » Charly fit un léger sourire en coin. Elle aimait lorsqu’il l’appelait ainsi. Elle se sentait importante à ses yeux et surtout aimé. Elle n’avait pas toujours cette chance avec les gens qu’elle connaissait. Elle regardait Dionysos avec cet air de chien battue. Elle n’aimait pas la position où elle était entre celui qu’elle croyait être l’amour de sa vie sans lui avoir dit. Pourquoi était-elle encore réticente à lui dire ? Pourquoi ne lui disait-elle pas ce qu’elle attendait de lui? Elle était tout simplement incapable de le faire. Elle avait peur qu’elle se fasse jouer un tour par ce dernier. S’il décidait de partir après ses aveux qu’allait-elle pouvoir faire ? Elle gardait son regard posé sur lui avec ce regard qui en disait long sur son état mental. Elle était désolée face à Dionysos. Elle avait cru bon pour ne pas mettre plus de soupçon et encore moins de l’obliger à rentrer chez elle de force pour retrouver un Dionysos certainement en colère. «...et vous êtes? » Elle regardait les tatouages de Dionysos. Il semblait être fâché. Elle n’aimait pas ça du tout. « Yon Winchester. L'homme qui vous prête gracieusement ses douches. Et vous? » Elle devait parler pour calmer peut-être cette atmosphère qu’elle n’aimait pas. Elle regardait les deux hommes ne sachant pas trop quoi faire. Elle ouvrit la bouche. « Cet homme va reprendre le bar, Dionysos. Il va être vendu à Monsieur Winchester. C’était un client qu’appréciait la chose qui me servait de patron… » dit-elle tout doucement en se déplaçant un peu. Elle invita Yon à rentrer dans son minuscule appartement qui lui coutait la peau des fesses. Il n’y avait rien d’extraordinaire dans ce petit appartement au dessus du bar sans propriétaire depuis quelques heures. «Je présume que vous vivez ici...» Elle l’invita à rentrer. Elle devait se montrer plutôt gentille et respectueuse envers cet homme. Charly espérait gardait sa job pour pouvoir se sortir de la merde. Elle ne voulait pas devenir plus pauvre qu’elle l’était déjà. « Nous vivons ici. Je paye un loyer, depuis cinq ans. » Dit-elle tout simplement. « Hummm, voulez-vous venir dans la cuisine ? » Elle passa devant Dionysos qu’elle accrocha par le bras pour le traîner lui aussi dans la cuisine en invitant Yon à pénétrer dans la tanière de Charly. Celle qui n’avait jamais eu de contact physique apparent avec personne lorsqu’on l’apercevait au bal, celle qui semblait loin de la vrai civilisation, celle qui n’invitait jamais personne dans son entre. Elle invitait cet homme dans sa maison avec aucun malice que du sérieux dans ses yeux. Ils arrivèrent très rapidement dans la cuisine, puisque l’appartement était minuscule. Ils durent passé par la chance qui était en fait un salon, transformé en salon et en chambre à coucher. La cuisine était tellement minuscule qu’une table pour maximum deux personnes se trouvaient près d’un mur avec une fenêtre. Charly n’avait jamais vécu dans le luxe depuis la fuite et son appartement démontrait bien sa vie.









Anonymous

Invité
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... de mort naturelle. #Sam 3 Juil - 11:27


c'est... nul.

Dionysos a du mal à mettre ses pensées en ordre, encore troublé par la chaleur de sa douche, par l'apparition de Charly et d'un homme bizarre devant lui, pas loin de la tenue d'Adam. C'est quand même drôle, absurde où tout ce qu'on voudra. De quoi donner un bon fou-rire au Monsieur Winchester. Heureusement qu'il s'en abstient sinon ça va chauffer, se dit Dionysos, ou se plait à penser Dionysos le dur-à-cuire, qui ne sait pas de quoi ce nouveau patron est capable.
Mauvaise impression en tout cas, que cette entrée en matière, des deux cotés. Yon doit trouver que Dionysos craint beaucoup, et ce n'est pas pour que ce dernier n'accorde sa confiance à l'autre. Charly, c'est toi l'arbitre, enfin l'avis de l'arbitre ne compte même pas en fait. « Yon Winchester. L'homme qui vous prête gracieusement ses douches. » Et oui le patron, c'est lui qui commande maintenant. « Et vous? » Dionysos voudrait répondre quelque chose de cinglant, pour passer outre cette rencontre désastreuse, essayer de faire croire qu'il ne vaut mieux pas le chercher, mais Charly est plus rapide que sa langue paralysée, qui ne sait pas quelle phrase adéquate choisir. « Cet homme va reprendre le bar, Dionysos. Il va être vendu à Monsieur Winchester. C’était un client qu’appréciait la chose qui me servait de patron… » Dionysos ne comprend pas tout - faut pas trop lui en demander en sortant de la douche, non mais ho! -, mais ça lui semble être une mauvaise chose d'aimer un gars comme l'ancien propriétaire. Sa langue se délie enfin. Quand on parle de la barrique d'hydromel qui servait de patron à Charly, ça l'énerve un peu. « Ah bon? Lui? Enfin, moi je ne le connaissais pas, mais d'après Charly, c'était mieux comme ça. »
Petit silence, un peu pesant, non carrément plus lourd qu'une enclume. « Ah euh oui, je m'appelle Dionysos... Floyd. » Ca le fait frissonner très légèrement - ce qui se voit peut-être un peu dans ses tatouages - de prononcer le nom de son père, qu'il a tué de ses propres mains. Mais autant ne pas prononcer le nom de sa mère, il ne vaut mieux pas qu'on sache qu'il est d'une famille aussi influente que celle des Harlowe.
Dionysos suit la discussion entre Charly et ce Winchester sans dire mot, haussant les sourcils, essayant de se faire oublier, mais aussi de prendre la température entre ces deux-là, pour savoir quand il doit se jeter sur sa baguette magique. Il faudra faire avec cet homme peut-être, même s'il n'est pas digne de confiance. On n'a pas le choix. Ils ne peuvent pas s'enfuir et vivre de rien comme ça. Dionysos ne peut pas enlever Charly. Oh et puis c'est trop compliqué. Essayons de voir ce qui se passe.
« Hummm, voulez-vous venir dans la cuisine ? » fait Charly en attrapant Dionysos. Pour se rassurer? Hm il ne saurait dire. Ce qu'il se dit, c'est qu'il faudrait peut-être qu'il enfile quelque chose, parce que ça fait pas très sérieux de faire affaire torse nu. Alors qu'on prend la direction de la cuisine, soit un mètre plus loin, Dionysos étend le bras et attrape une chemise qu'il enfile en vitesse. Bon, il a peut-être l'air plus respectable comme ça. « Monsieur Winchester... Qu'est-ce que vous avez au juste comme projets pour ici, pour le bar, pour Charly... » Pour lui-même il pourrait rajouter. mais il n'est pas sûr qu'on le laissera faire affaire ici. « Je sais que je ne suis peut-être pas le bienvenu ici. Mais je suis prêt à le mériter, à faire quelque chose pour aider Charly si il faut, je lui dois bien ça. » Enfin l'occasion d'arrêter de se faire entretenir comme un gigolo à l'étage alors que la demoiselle se tape le sale boulot. Puis on va enfin peut-être arriver à s'entendre ici. Puis après tout, avec l'expérience dans la mafia, Dionysos sait comment s'arranger, même avec des gens qu'on préférerait voir dans un cercueil.









Yon Winchester

Yon Winchester
SORCIER.
membre du staff. ► jounaliste & gérant de bar.

► MESSAGES : 179
... de mort naturelle. #Mer 14 Juil - 14:58


« Ah bon? Lui? Enfin, moi je ne le connaissais pas, mais d'après Charly, c'était mieux comme ça. »
« Vous n'avez effectivement rien perdu. »

Je note. Quoiqu'il n'est pas bien difficile d'éviter un ivrogne du genre de Heinmann. Mais c'est tout de même intéressant de le savoir. Je suis du regard. L'un. L'autre. Il faudra que je m'assure de certaines choses. Question de temps. D'heures même peut-être.

« Ah euh oui, je m'appelle Dionysos... Floyd. »
« Floyd? Enchanté. »

Etrange hésitation.

« Hummm, voulez-vous venir dans la cuisine ? »

Je suis. Floyd enfile un t-shirt. Ce n'est pas plus mal. Honnêtement je ne compte pas toucher à cette partie des locaux. La cuisine m'importe donc peu. Mais soit. Jouons le jeu.

« Monsieur Winchester... Qu'est-ce que vous avez au juste comme projets pour ici, pour le bar, pour Charly... »
« Vous posez les questions qu'il faut. Je ne compte pas toucher à cet appartement puisque c'est votre lieu de vie. En revanche il risque d'y avoir énormément de travaux et donc de bruit. Cet endroit à besoin d'un sérieux coup de neuf. Je ne me prononcerai pas sur la politique de mon prédécesseur mais je compte bien changer le bar radicalement. Charly gardera son poste cela va de soi puisqu'elle connait le métier. »

Rassurant? Toujours. Honnête? Presque pour une fois. On a pas besoin de savoir ce que je pense de la politique de direction de Heinmann, mon grand remaniement en dit bien assez long.

« Je sais que je ne suis peut-être pas le bienvenu ici. Mais je suis prêt à le mériter, à faire quelque chose pour aider Charly si il faut, je lui dois bien ça. »
« Très bien, vous n'avez pas à vous justifier. Je dois bien reconnaître que je n'aurais pas garder quelqu'un sous mon toit par pur altruisme. Mais si vous vous rendez utile je ne vois pas d'inconvénient à ce que vous restiez. Après tout chacun mène sa barque comme il peut. Autant voir tout de suite quel poste je pourrais vous confier, sachant que nous n'aurons que des serveuses... une suggestion? Vous savez mieux que moi ce dont vous êtes capable après tout.»










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