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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431
 Mar 28 Sep - 20:46 |
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| « Merlin, c'est plaisir de vous habillez mademoiselle. »
« Vous... »
« Mais oui mais oui, cette robe est faite pour vous! »
Mélisande levait ses bras graciles pour ne pas déranger Madame Gipure mais à la vérité elle ne savait plus comment s'échapper des fantaisies de l'adorable bonne femme qui l'avait prise en main. C'était arrivé bêtement. Elle avait à l'esprit d'entrer chez Fleury&Bott pour acheter des livres dont Abaddon lui avait parlé et en passant devant la boutique de Madame Guipure, elle s'était dit que peut-être ce ne serait pas une si mauvaise idée de prendre un petit peu de son premier salaire pour s'acheter une robe. D'ordinaire elle coupait elle même ses vêtements, elle se tricotait des châles bien chauds, et de jolis cache-nez. Mais elle se rendait bien compte que ce qu'elle connaissait de la mode remontait au 19e siècle, ce n'était pas que ça avait une très grande importance à ses yeux, elle avait déjà tant de choses à apprendre, mais elle ne voulait pas faire honte à Abaddon. C'était lui qui l'avait introduite à Poudlard, lui à qui elle devait la vie en vérité. Alors elle ne voulait pas que le bon Directeur de Serpentard puisse avoir la moindre raison de regretter son bon geste envers elle. Alors elle était entrée dans ce magasin mais là elle n'en voyait plus la fin.
« Madame je... je ne voudrais pas porter quelque chose qui me donnerait l'air emprunté ou l'air d'être ce que je ne suis pas. »
La pauvre enfant se sentit mal à l'aise tout d'un coup. Mais la vendeuse continuait de lui proposer des robes toutes plus inappropriées les unes que les autres. Couleurs criardes, froufrous, la vendeuse semblaient décidée à prendre la douce et discrète Mélisande. Finalement, un peu stressée la petite jeune femme finit par s'échapper à moitié rhabillée, son châle noire entourée à la va-vite sur ses épaules. Elle jaillit du magasin comme un diable hors de sa boîte:
« Oh excusez moi, j'ai failli vous bousculer, je suis vraiment navrée. »
Comme toujours la douce Mélisande ne savait pas ce qu'il convenait de faire, elle réagissait toujours comme l'enfant de sept ans qu'elle était encore il y avait un mois. Comme si on pouvait encore la gronder ou la battre comme à l'époque. Cela faisait parfois sourire Abaddon mais le monde n'était pas aussi doux que pouvait l'être l'alchimiste aux yeux de sa créature.
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InvitéInvité
Mer 29 Sep - 19:48 |
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| Encore un magasin à visiter pour pouvoir dire qu'elle avait enfin achevé son emménagement. Pour la première fois depuis des années, elle acceptait de se rendre en boutique pour renouveller sa garde robe. Est ce que cela avait à voir avec l'irruption d'un certain jeune homme dans sa vie? Possible... Mais aussi parce qu'elle aimait suivre la mode et qu'à nouvelle vie, nouvelles affaires. C'était un moyen comme un autre de renouveller les choses. Elle avait pris ses renseignements parmis les infirmières de l'hôpital Ste Mangouste. Selon elles, le meilleur endroit pour trouver des robes était chez Mme Guipure, sur le chemin de Traverse.
Elle n'avait pas vraiment de bons souvenirs à cet endroit. La dernière fois, on l'avait bousculée et même si cela avait entraîné une rencontre agréable, elle ne tenait pas à renouveller l'expérience. Cette fois-ci, elle avait toujours son bâton d'aveugle mais avait fait en sorte que les gens l'entendent quand il bougeait et erraflait les pavés. Désormais, on s'écartait pour la laisser passer. Elle avait un sourire léger sur les lèvres et était presque arrivée au magasin qu'elle pressentit une catastrophe. Cette intuition la fit se figer sur place et rabattre son bâon contre elle. Et l'instant d'après, quelqu'un jallit de la boutique qui était sa destination.
« Oh excusez moi, j'ai failli vous bousculer, je suis vraiment navrée. »
Un sourire naquit illumina aussitôt le visage de la jeune femme, histoire de rassurer la jeune fille qui semblait paniquée à l'idée de l'avoir bousculée.
« Il n'y a pas de mal... Que fuyez-vous ainsi? »
Lentement, Avalon franchit la distance qui la séparait de la fille. Il y avait quelque chose qui l'interpellait mais elle n'était pas réellement capable de savoir quoi ou même d'envisager de mettre le doigt sur la solution. En attendant, pourquoi ne pas être polie? Après réflexion, elle demanda.
« La vendeuse vous a effrayé? Voulez-vous que je vous accompagne? » | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431
Jeu 30 Sep - 20:19 |
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| Le sourire sur le visage de la jeune femme que Mélisande avait failli renverser était déjà rassurant. Dans ce siècle, les gens étaient souvent agressifs et s'emportait pour trois fois rien. Bien sûr dans le Paris qui l'avait vu naître c'était sensiblement la même chose. Les gens se hurlaient dessus, particulièrement sur elle parce qu'elle n'était qu'une enfant. Enfin elle ne l'était plus désormais. Mais elle avait l'expérience de vie d'une gamine de sept ans et ça, c'était bien assez difficile à cacher.
« Il n'y a pas de mal... Que fuyez-vous ainsi? »
Elle ouvrit la bouche pour répondre mais voyant son interlocutrice approcher, elle hésita. D'ordinaire quand elle sortait, elle se montrait presque insouciante aux côtés d'Abaddon. Elle avait cette drôle d'impression qu'il la protégeait. Puis elle se rappelait à l'ordre et prêtait plus attention à ce qui pouvait les entourer. Mais là il n'était pas là. Il l'avait bien mise en garde. Elle avait évité les endroits qu'il lui avait recommandé de ne pas fréquenter, les gens dont il lui avait dit qu'il fallait se méfier, du moins quand elle avait eu un moyen de les reconnaître. Là elle se trouvait face à une inconnue, comment pouvait-elle savoir si Abaddon aurait approuvé ou non? Elle avait sa propre opinion bien sûr, mais pour cette première fois elle avait presque envie de le voir apparaître au coin de la rue.
« La vendeuse vous a effrayé? »
« Je pensais simplement entrer pour acheter une robe simple mais jolie et je me suis retrouvée avec toute la garde-robe sur le dos je... »
« Voulez-vous que je vous accompagne? »
Mélisande dévisagea la jeune femme un instant, elle n'avait encore jamais rencontré quelqu'un d'aussi gentil, en dehors de ses proches. Mais elle ne se méfia pas. La douce jeune fille sourit et demanda:
« Vous feriez vraiment ça? » | |
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InvitéInvité
Lun 4 Oct - 19:36 |
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| Intuitivement, Avalon sentit que le sourire qu'elle offrait, rassurait la jeune personne qui avait manqué de lui offrir un aller simple pour le sol. Elle n'en est pas moins fière d'elle. Pour une fois qu'elle n'effraie pas à cause de ses prunelles éteintes... Avec douceur, elle lui demanda ce qui lui avait fait autant peur avant de s'approcher et de faire aussitôt mourir la réponse de l'inconnue sur ses lèvres. Oui, non... Qui? Quoi? La jeune femme n'en avait aucune idée. Malgré tout, elle ne la pressa pas, lui offrant le temps de trouver le courage de lui parler. Avalon avait conscience que bon nombre de personnes avait désormais peur des autres. Au cas où...
Possession.
Avalon en tremblait encore en s'en souvenant. Quelques temps auparavant, elle se moquait de ceux qui avaient peur mais pour avoir "vu" ce que les démons étaient capables...
*Et Xzander?*
C'était différent. Du moins en était-elle persuadée. Elle ne savait pas pourquoi elle trouvait cela différent. Peut être parce qu'il avait conclu un pacte avec son hôte alors que les autres préféraient prendre sans autorisation... Ou d'autres raisons qu'elle ne voulait pas s'avouer. Revenant au sujet présent, elle recentra la conversation, tant pour elle que pour l'inconnue qui finit par lui avouer enfin ce qui l'avait fait sortir en trombe de la boutique. Avalon évita le sourire léger qui lui vint aux lèvres quand elle comprit que la vendeuse avait été trop zélée. L'étudiante proposa spontanément son aide, surprenant encore la jeune fille.
Et bien quoi? Il fallait une robe à cette inconnue et elle-même avait besoin d'une nouvelle garde-robe... Autant joindre les deux.
« Vous feriez vraiment ça? »
« Bien sûr. Je ne vais pas pouvoir vous être d'une grande utilité pour les couleurs et la coupe mais je comptais aller renouveller une partie de ma garde-robe alors... »
Avalon tendit une main fine vers Mélisande afin de pouvoir l'entraîner de nouveau à l'intérieur de la boutique. Mme Guipure fut heureuse de revoir sa si jolie cliente, surtout accompagnée d'une autre... Même si celle-ci fut aveugle. La vielle femme recommença son babillage et Avalon, avec toute l'autorité qu'elle pouvait avoir, la remit à sa place.
« Elle souhaite une robe simple mais jolie...pas de quoi rhabiller une équipe de Quidditch ! »
Il eut un hoquet choqué dans la boutique. Avalon passa une main dans ses cheveux, les électrisant légèrement à cause de la laine de ses mitaines, puis sourit à Mélisande pour lui donner du courage.
« Je crois qu'elle a comprit... » | |
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431
Dim 10 Oct - 20:27 |
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| « Bien sûr. Je ne vais pas pouvoir vous être d'une grande utilité pour les couleurs et la coupe mais je comptais aller renouveller une partie de ma garde-robe alors... »
« ...si vous le voulez bien je vous prêterai mes yeux. Ce sera une façon pour moi de ne pas vous quitter en ingrate. »
La douce Mélisande avait se visage rayonnant qui exprimait son extrême gratitude et, si son bon samaritain ne pouvait pas le voir, peut-être pouvait-elle sentir quelque part, au plus profond d'elle, une étrange sensation naissance de... bien-être. Ca avait exactement la saveur de la gratitude. Mélisande n'en avait bien sûr pas conscience mais si Avalon était attentive elle s'en rendrait compte.
« Je m'appelle Mélisande... de St Exupéry. »
Et comme elle se présentait, elle se laissa entraîner à l'intérieur, confiante. Malheureusement le regard plein d'étoile de la vendeuse refroidit un peu l'enthousiasme de la jeune femme. Mélisande se figea un peu sur place, se revoyant déjà enguirlandée des pieds à la tête et revenir vers Abaddon aussi peu présentable qu'un sapin de Noël. Quelle honte pour elle qui malgré ses efforts, avait toujours en tête les codes de moralité de son siècle. Cela faisait sourire les autres le plus souvent, mais pour elle c'était sérieux.
« Elle souhaite une robe simple mais jolie...pas de quoi rhabiller une équipe de Quidditch ! »
Mélisande sursauta devant la fermeté de la voix de son amie d'infortune. Mais très vite elle constata les effets positifs d'une telle intervention.
« Mais bien sûr... j'ai là une robe absolument ravissante... je reviens. »
« Je crois qu'elle a comprit... »
« C'est ce qu'il semble... », répondit la jeune fille, répondant au sourire d'Avalon,« Je peux peut-être chercher pour vous en attend que la vendeuse revienne. Vous cherchiez quelque chose ne particulier? »
Les jolis yeux clairs de Mélisande firent le tour de la boutique, il y avait une myriade de vêtements en exposition, tous plus beaux les uns que les autres. La créature, calme mais observatrice, essayait d'évaluer ce qui pourrait plaire à Avalon. Elle ne lui imaginait pas des tons trop criards, mais pas non plus trop austères peut-être. Elle le lui dirait bien de toute manière.
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InvitéInvité
Mar 19 Oct - 11:12 |
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| Avalon était ravie d'avoir rendu quelqu'un heureux. C'était une chose qu'elle faisait rarement... Depuis ses années en France, pour être précise. La compassion n'était pas la qualité première de la jeune femme mais celle-ci n'était pas non plus un monstre. Aider quelqu'un était plaisant quand c'était fait de sa propre volonté et pas uniquement dicté par la morale. Et étrangement, une sensation de bien-être l'envahit. Avalon haussa un sourcil perplexe avant de sourire quand la jeune fille se présenta. L'Alchimiste l'attira à l'intérieur, sûre d'elle et de la manière dont elle allait présenter les choses à la responsable.
Avec son "handicap", Avalon avait été obligée d'apprendre à rudoyer les gens quand ceux-ci cherchaient à l'abuser. C'était pour cela qu'elle fut sèche envers Mme Guipure. Qui pouvait lui en vouloir? Généralement, il y avait quelqu'un qui connaissait ses goûts pour l'accompagner. Alekseï avait remplit plus d'une fois ce rôle dans leur enfance. Désormais, elle s'en remettait à son intuition la plus pure et aux réactions des gens quand elle essayait quelque chose. La vendeuse se plia à la voix de la russe qui sourit à Mélisande quand elle lui demanda si elle était venue chercher quelque chose en particulier.
« De quoi refaire ma garde robe... Amusez-vous...»
Elle venait de donner à la jeune fille l'autorisation de faire d'elle sa poupée et de l'habiller comme elle le souhaitait. Avalon avait envie de lui faire confiance. Mme Guipure revint avec une demi douzaine de robe, à la simplicité élégante. Elle les disposa à l'aide d'un sort pour qu'elles flottent. Avalon s'en approcha pour palper les tissus. Ils étaient soyeux, leur qualité ne laissait aucun doute. Posément, Avalon chercha à s'en faire une idée pour pouvoir en tendre au moins une à Mélisande quand celle-ci reviendrait.
En attendant, elle demanda à la vendeuse de lui ramener toute sa collection de mitaines... A l'hopital, on lui avait fait remarquer que le noir effrayait les gens... Tant qu'elle était là pour se trouver de nouvelles robes, autant qu'elle accorde ses mitaines à celles-ci...
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The Changelin'PR. AZAEL VAN HELLSING
► Histoire de la Magie
► MESSAGES : 1431
Mar 9 Nov - 11:38 |
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| J'avais même pas vu que t'avais rep  Quand Mélisande revint, quelques robes soigneusement posées sur son bras qu'elle avait choisi en pensant qu'elles plairaient à Avalon, elle trouva Mme Guipure exposant une myriade de robes toutes plus belles les unes que les autres. Mélisande se laissait facilement émerveiller par la magie, d'autant plus qu'elle n'en n'aurait pas soupçonné l'existence quelques mois auparavant. Bien entendu, ce sentiment d'émerveillement presque naïf, non content de transparaître sur son joli visage, se propageait aux personnes qui l'entouraient avec une facilité déconcertante. Mme Guipure déjà enthousiaste par nature se laissa aller à un "n'est-ce pas merveilleux!", joignant ses mains devant elle avant de laisser les deux jeunes femmes entre elles aller s'occuper d'un client qui venait d'entrer et qui, lui aussi contaminé par les émotions de Mélisande, ressortirait avec plus d'achat qu'il n'aurait souhaité. « Commençons par vous si vous êtes d'accord. J'ai la cinq ou six robes qui je pense vous iraient parfaitement. Éliminons déjà ce qui vous paraît inconfortable. La dentelle? Le crochet? Le coton? La soie? Le velours?... » , et ainsi de suite... chaque fois, suivant la réponse d'Avalon, elle éliminait ou garder l'une ou l'autre des robes qu'elle avait choisi jusqu'à ce que... «... cette matière là je ne la connais pas... vous voulez toucher? »Il pouvait paraître déjà curieux qu'une jeune fille puisse reconnaître autant de matière et de techniques de broderies surtout à une époque où plus personne ne faisait la couture. Mais Mélisande, loin d'être assez calculatrice, ne s'était pas posé cette question là. | |
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